Sarko sous photoshop chez Match

[Guest houda03]

ah je l'ai déjà vu celle là :04:

[Proxima 334]

Sarko= je m'aime, je m'adore, je suis le premier de ma classe, j'ai réussie je suis le président...

 

en plus les poignés d’amour ce n’est pas si mal….j'aime bien ça moi ......

[Proxima 334]

Sarkozy est dans une mauvaise posture, la crise boursière ne lui a pas demandé son avis.

 

Et surtout qu’il est boudé par les allemands, il parait qu’il dormait pendant la dernière réunion du G8 :D

Bientôt c'est d'autres qui vont le bouder.....

pour la crise sans doute qu'il a du fourrer son nez et le quel........

[geronimo 10]

Dans la coulisse de la présidentielle française.

Sarko-Reza: le choc des titans

La parution du portrait de campagne de celui qui fut le candidat de l'UMP, sous la plume d'un des plus grands auteurs français vivants, est le phénomène incontournable de la rentrée littéraire et politique.

 

Dès que Yasmina Reza, auteur dramatique de renommée internationale, fit connaître, courant 2006, son intention d'écrire un portrait du candidat Sarkozy en campagne, l'excitation gagna les salles de presse et le monde de l'édition.

 

Qu'un écrivain à succès et de qualité, veuille prêter sa plume à une telle entreprise ne pouvait susciter qu'engouement ou sarcasmes. Un bien beau défi, mais, aussi, une planche dûment savonnée par ses estimés semblables de Saint-Germain-des-Prés. Qui l'attendent à l'arrivée, c'est-à-dire maintenant. Yasmina Reza interpellant Nicolas Sarkozy, c'est un peu comme si Marguerite Duras, autre monstre sacré, de son vivant, de la littérature française, avait eu le projet de rendre compte des faits et gestes de François Mitterrand dans sa conquête de l'Elysée en 1981.

 

Un Sarko flatté

 

Mais alors, elle aurait dû en dire ou plutôt, en cacher beaucoup, le socialiste défunt portant à l'époque un lourd fardeau de secrets. Tandis qu'avec Nicolas Sarkozy, et bien que Yasmina Reza ne s'attarde pas sur sa vie privée, le livre de son intimité est plus ouvert. C'est donc flatté que le candidat de l'UMP à la présidence de la République a accepté la requête. «Même si vous me massacrez, je n'en sortirai que grandi», lui a-t-il dit. Le chef de l'Etat ne craint pas la notoriété des célébrités qu'il côtoie. Au contraire, il s'en nourrit.

L'événement littéraire est considérable: 100 000 exemplaires de «L'aube le soir ou la nuit» seront mis en vente demain 24 août. Tout a été entrepris par Flammarion, l'éditeur, pour créer l'empressement autour de l'œuvre annoncée, comme Fayard y avait réussi en 2005 avant la parution de «La Possibilité d'une île», roman de Michel Houellebecq.

 

Les travers, les manies

 

L'impression du livre a été retardée au maximum pour éviter sa dispersion parmi les journalistes. Marketing oblige, l'auteur va se faire discret dans les prochains jours. Pas d'interview à la presse prévue. Sauf au «Nouvel Observateur» de cette semaine, «seul média dans le monde à avoir eu cette primeur», assure-t-on chez Flammarion.

 

Deux femmes tiennent ainsi le haut du pavé de la rentrée littéraire: Yasmina Reza et, à ses côtés, Mazarine Pingeot, auteur du «Cimetière des poupées» (Julliard), ouvrage inspiré d'un infanticide.

 

Nicolas Sarkozy peut être rassuré: sa biographe de campagne ne l'a pas massacré. Si elle le châtie, elle l'aime aussi. Elle a noté ses travers, ses manies, ses angoisses. Le candidat apparaît parfois comme un petit être perdu qui cherche l'assentiment - ses fins de phrases en «hein», adressées à ses collaborateurs.

 

Le politicien se lâche

 

Surtout, si l'on admet que Yasmina Reza a croqué son sujet au plus près, Nicolas Sarkozy apparaît comme un homme qui cache peu son jeu. Il a certes ce qu'il faut de diplomatie en public, mais, en coulisse, là où d'autres demeurent prudents, lui se lâche et dit ce qu'il pense.

Des journalistes par exemple. Aux reporters du «Monde» et du «Figaro» qui le suivent dans ses déplacements, il lâche: «Je suis quand même une source inépuisable pour vos articles de merde!»

 

Un homme insatiable

 

Homme insatiable, ne supportant pas de n'être pas en permanence en haut de l'affiche, le président de la République provoque le battage médiatique autour de sa personne.

Il a assisté hier, dans le Finistère, à l'enterrement d'un patron pêcheur tué au large d'Ouessant lors de la collision de son bateau avec un cargo. Yasmina Reza n'était pas présente. Elle a eu, avec lui, ce qu'elle voulait de lui: un livre.

 

> A lire: Yasmina Reza, «L'aube le soir ou la nuit», Flammarion, 186 pages.

«Je suis quand même une source inépuisable pour vos articles de merde!»

Nicolas Sarkozy

 

Réf:

 

laliberte.ch