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Monica Passos


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Je met les paroles,c'est décidément trop beau:throb:

 

La marée, je l'ai dans le cœur

Qui me remonte comme un signe

Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne

Un bateau, ça dépend comment

On l'arrime au port de justesse

Il pleure de mon firmament

Des années lumières et j'en laisse

Je suis le fantôme jersey

Celui qui vient les soirs de frime

Te lancer la brume en baiser

Et te ramasser dans ses rimes

Comme le trémail de juillet

Où luisait le loup solitaire

Celui que je voyais briller

Aux doigts de sable de la terre

 

Rappelle-toi ce chien de mer

Que nous libérions sur parole

Et qui gueule dans le désert

Des goémons de nécropole

Je suis sûr que la vie est là

Avec ses poumons de flanelle

Quand il pleure de ces temps là

Le froid tout gris qui nous appelle

Je me souviens des soirs là-bas

Et des sprints gagnés sur l'écume

Cette bave des chevaux ras

Au raz des rocs qui se consument

Ö l'ange des plaisirs perdus

Ö rumeurs d'une autre habitude

Mes désirs dès lors ne sont plus

Qu'un chagrin de ma solitude

 

Et le diable des soirs conquis

Avec ses pâleurs de rescousse

Et le squale des paradis

Dans le milieu mouillé de mousse

Reviens fille verte des fjords

Reviens violon des violonades

Dans le port fanfarent les cors

Pour le retour des camarades

Ö parfum rare des salants

Dans le poivre feu des gerçures

Quand j'allais, géométrisant,

Mon âme au creux de ta blessure

Dans le désordre de ton ***

Poissé dans des draps d'aube fine

Je voyais un vitrail de plus,

Et toi fille verte, mon spleen

 

Les coquillages figurant

Sous les sunlights cassés liquides

Jouent de la castagnette tant

Qu'on dirait l'Espagne livide

Dieux de granits, ayez pitié

De leur vocation de parure

Quand le couteau vient s'immiscer

Dans leur castagnettes figure

Et je voyais ce qu'on pressent

Quand on pressent l'entrevoyure

Entre les persiennes du sang

Et que les globules figurent

Une mathématique bleue,

Sur cette mer jamais étale

D'où me remonte peu à peu

Cette mémoire des étoiles

 

Cette rumeur qui vient de là

Sous l'arc copain où je m'aveugle

Ces mains qui me font du fla-fla

Ces mains ruminantes qui meuglent

Cette rumeur me suit longtemps

Comme un mendiant sous l'anathème

Comme l'ombre qui perd son temps

À dessiner mon théorème

Et sous mon maquillage roux

S'en vient battre comme une porte

Cette rumeur qui va debout

Dans la rue, aux musiques mortes

C'est fini, la mer, c'est fini

Sur la plage, le sable bêle

Comme des moutons d'infini...

Quand la mer bergère m'appelle

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