Jazairi 10 Posted September 12, 2010 Partager Posted September 12, 2010 École cherche stabilité De nouvelles mesures sont décidées dans le cadre du programme d’action du ministère qui s’articulera autour du renforcement de l’encadrement pédagogique et la réception de nouvelles infrastructures. Fini les vacances ! Les choses sérieuses vont commencer avec la reprise des classes aujourd’hui. Personnel administratif et enseignants ont déjà repris leurs postes pour préparer le retour des élèves et s’imprégner des nouveautés de l’année scolaire 2010-2011 Du côté de la tutelle, le ton est à l’optimisme et à l’espoir. Tout est fin prêt sur pratiquement tous les plans pour assurer une rentrée scolaire dans de bonnes conditions. Le responsable du ministère de l’Éducation nationale et son staff ont eu du pain sur la planche ces dernières semaines. La période des grandes vacances a été mise à profit afin de faire le bilan de l’année scolaire écoulée pour mieux préparer la prochaine et éviter tous les dérapages à même de déclencher la contestation qui plane chaque année sur le secteur. Faut-il rappeler les conditions dans lesquelles la tutelle et les syndicats se sont quittés ? En effet, c’est sur fond de tension que la fin de l’année a eu lieu. Plus exactement, l’année 2009-2010 a été sauvée in extremis grâce au forcing du ministre de l’Éducation nationale. Pas question donc de donner l’occasion à qui que ce soit notamment les syndicats pour prendre en otage les élèves. La décision était prise avant la clôture de l’année scolaire. Le département de M. Benbouzid a profité de la conférence de presse annonçant les résultats du BEM pour lancer une mise en garde en direction des syndicats. “Désormais le ministère de l’Éducation nationale ne permettra plus la fermeture des établissements scolaires. Ce qui s’est passé (grèves cycliques, ndlr) ne se reproduira plus à partir de la prochaine rentrée scolaire”, avait averti le SG du MEN. Et d’ajouter sur un ton ferme : “Le gouvernement via le ministère de l’Éducation ne permettra plus que l’avenir des élèves soit pris en otage. Les portes de la tutelle sont ouvertes à tous les syndicats soucieux de l’avenir des élèves et à tous ceux qui veulent nous aider à construire une école républicaine mais à une condition : la moralisation de l’activité syndicale du secteur.” Le conférencier avait tenu à préciser que c’est le “propre message” du ministre de tutelle. Ce qui s’est passé l’an dernier ne risque probablement pas de se reproduire cette année. Et c’est tant mieux pour les élèves. Déjà un grand souci de moins. Les 8 176 700 élèves reprendront le chemin de l’école dans la sérénité. Il faut préciser à ce propos que l’effectif élèves enregistre une croissance de 2,71% tous cycles confondus. Le primaire se taille la part du lion. L’effectif enseignant, qui tend à se féminiser davantage avec 121 femmes pour 100 hommes, a été également renforcé avec 4 656 postes pédagogiques. De même que le personnel administratif et agents de service et de maintenance avec 9 458 postes. Pour ce qui est du parc infrastructurel du secteur de l’éducation, il compte 24 765 établissements scolaires, dont 17 952 écoles primaires, 4 961 collèges d’enseignement moyen et 1 852 lycées. On note la réception de 246 écoles primaires, 1 456 salles en extension, 196 nouveaux collèges, 123 nouveaux lycées et les 570 nouvelles cantines permettront la prise en charge de 119 000 nouveaux bénéficiaires. 13 000 climatiseurs pour les wilayas du Sud ainsi qu’un effort financier appréciable consacré à la maintenance des établissements scolaires et au renouvellement des équipements, la poursuite de la formation des enseignants, l’informatisation des établissements scolaires, diverses actions de soutien aux élèves… sont autant de mesures prises pour garantir le bon déroulement de l’année scolaire. Sur le plan pédagogique, les lacunes et autres insuffisances recensées à travers tout le territoire national ont abouti à l’élaboration du programme d’action qui sera appliqué au courant de cette nouvelle année scolaire. Pour le ministère de l’Éducation nationale, “le soutien de l’État et la mobilisation de l’ensemble des acteurs et des partenaires du secteur autour du programme d’action permettront d’assurer le déroulement de la rentrée scolaire dans de bonnes conditions et de réaliser les objectifs de qualité assignés à la réforme de l’éducation”. Croisons les doigts. LIBERTE Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted September 12, 2010 Author Partager Posted September 12, 2010 La facture de la rentrée sera salée Après les factures salées du ramadan et de l’aïd El-Fitr, c’est au tour de celles de la rentrée scolaire qui attendent les ménages à revenus faibles ou moyens. Une simple tournée dans des librairies/papeteries et autres magasins de vente de fournitures scolaires donne le tournis. Une hausse des prix des cahiers et du papier en général est perceptible au premier coup d’oeil. Les plus prévoyants parmi les ménages qui, traditionnellement, commençaient à s’approvisionner avant la rentrée pour éviter le rush des premiers jours, ne s’y aventurent pas, ou très peu, en raison de la hausse des prix. « D’habitude, j’ai beaucoup de clients du quartier, qui ont une idée du nombre et des catégories de cahiers dont ont besoin leurs enfants scolarisés et qui prennent les devants en s’approvisionnant avant la rentrée scolaire. Mais cette année, c’est à peine si j’en ai eu quatre ou cinq », nous raconte le patron d’une papeterie située dans une ruelle très fréquentée d’Alger-Centre. En effet, les prix ont de quoi faire fuir. Le prix des cahiers de 288 pages est passé à 165 DA, contre 90 DA l’année dernière. Ceux de 192 et 120 pages sont cédés à 98 et 50 DA, contre respectivement 60 et 35 DA durant la précédente rentrée. Sur le marché de gros, les nouveaux prix des cahiers de 96, 120, 192 et 288 pages sont respectivement de 26, 33, 61 et 85 DA, contre 16, 21, 45, 74 DA l’année dernière. La ramette de papier est passée de 260 à 320 dinars, voire à 360 DA. La hausse constatée est de l’ordre de 40 à 45% en moyenne. Chez d’autres papetiers et grossistes, on nous annonce des augmentations allant même jusqu’à 60% des prix des cahiers et des ramettes de papier. Ce qui augure, en plus des frais liés aux livres scolaires, une facture salée pour les ménages en cette rentrée qui est entamée dès aujourd’hui. Les quelques rares papetiers qui disposent d’anciens stocks vont devoir aligner leurs prix sur la nouvelle hausse.« Je ne vous cache pas qu’il me reste un stock de l’année dernière que je vais mettre en vente avec les prix des nouvelles commandes », avoue l’un d’eux. Ne sont pas concernés par cette hausse les stylos, les crayons et autres fournitures en plastique. A quoi sont dues ces augmentations ? Selon plusieurs sources, cela relève des cours du papier sur le marché international, et en second lieu, aux coûts induits par l’introduction du crédit documentaire pour le paiement des importations. Concernant les cours internationaux du papier, les prévisions des producteurs, notamment ceux de l’industrie papetière française (COPACEL), faites au début de l’année en cours, tablaient déjà sur une « légère augmentation » en 2010, après la baisse des prix constatée en 2009. A noter que la baisse de l’année dernière des cours mondiaux de papier n’a pas été répercutée sur le marché local. Le Quotidien d'Oran Citer Link to post Share on other sites
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