Jasmine77 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 Funerailles de Mohamed Arkoun [V]http://www.youtube.com/watch?v=yjMasL1k0Lo?version=3[/V] Il y a eu qqchose dans le JT de l'entv ? Citer Link to post Share on other sites
Guest jazairia Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 Il y a eu qqchose dans le JT de l'entv ? Je ne pense pas, ils peuvent pas passer ces funérailles ça serait une auto flagellation s'il le font, walah c'est une honte c'est scandaleux que nos plus illustres fuient le pays vivant et même mort ça fait très mal de voir les funérailles d'un Algériens et pas les moindre et on ne voit aucun Algérien lire la fatiha sur sa tombe pour des adieux j'ai mal de voir ça très mal Citer Link to post Share on other sites
Jasmine77 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 Je ne pense pas, ils peuvent pas passer ces funérailles ça serait une auto flagellation s'il le font, walah c'est une honte c'est scandaleux que nos plus illustres fuient le pays vivant et même mort ça fait très mal de voir les funérailles d'un Algériens et pas les moindre et on ne voit aucun Algérien lire la fatiha sur sa tombe pour des adieux j'ai mal de voir ça très mal Moi je sais une chose, c'est que les penseurs réformateurs ne peuvent vivre dans un pays arabe (sauf peut-être au Liban,et encore), tout simplement parce que leurs thèses vont à l'encontre des idéologies nationales. C'est pour cela que lorsqu'on me cite des ulémas égyptiens, ça me fait sourire... d'ailleurs je n'ai aucun espoir que l'évolution de la pense islamique puisse se faire dans un pays arabe, mais Arkoun a laissé des héritiers, et ils sont nombreux, mais certainement inconnus de l'autre côté de la méditerranée. Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 ...Il y a quelque chose d’immoral dans le «traitement» réservé par les autorités, à différents niveaux de l’Etat, au décès du grand islamologue et, néanmoins, intellectuel algérien Mohamed Arkoun. Jeudi dernier à Paris, il y avait du beau monde à la levée du corps du défunt. Des diplomates de plusieurs pays arabes et musulmans, notamment du Maroc, de Tunisie, du Qatar et du Koweït, étaient venus saluer la mémoire de l’homme, mais surtout associer, pourquoi pas, le nom de cet illustre savant de l’Islam à leur pays, pour le prestige et pour la postérité. L’Algérie, sa mère patrie, elle, a préféré y aller sur la pointe des pieds pour que les autres ne la voient pas se recueillir sur l’un de ses dignes fils… Notre vice-consul à Paris a dû afficher profil bas devant le cénacle de diplomates voisins réuni autour du défunt. Il est pour le moins indécent de vouloir faire descendre un personnage aussi flamboyant et charismatique de son piédestal pour le simple fait qu’il n’émarge pas au registre des intellectuels organiques si bien décrits par Gramsci. A la place d’un recueillement, Mohamed Arkoun a eu droit à un reniement des siens, du moins par filiation. Tout le monde connaît la pensée de l’homme, ses idées et ses combats. Il avait divorcé d’avec les régimes d’Algérie depuis l’indépendance. Il avait choisi son camp, celui de ne pas être l’amuseur de la galerie ou le chef de la zaouïa prompt à applaudir au quart de tour les tenants du pouvoir. Mais c’est visiblement d’un crime de lèse-majesté dont il a été rendu coupable sans possibilité de rémission, même après sa mort. Son décès est passé quasiment dans la rubrique officielle de nécrologie. Du haut de son érudition, Mohamed Arkoun n’a pas les éloges dus à sa carrure intellectuelle. Ce jeudi, on était loin de la mobilisation d’un ministre d’Etat pour aller représenter le président de la République aux funérailles du cheikh de la zaouïa Tidjania, à Adrar, le regretté cheikh Sidy Mahmoud. On était aussi loin des funérailles quasi officielles organisées pour la défunte épouse d’un ex-président à El Alia. Mohamed Arkoun est-il donc un banni pour qu’il soit fui comme la peste ? Pourtant, l’Algérie officielle redouble, précisément, de gestes pour récupérer la mémoire de l’auteur de La Peste, Albert Camus, tout comme elle avait fait pour Saint-Augustin, pour lequel un colloque international avait été organisé sous le patronage du président de la République. Mais Mohamed Arkoun n’est pas le premier à subir ce traitement. Taos Amrouche, la célèbre cantatrice algérienne, n’était pas en odeur de sainteté lors du premier Panaf’ en 1969. Elle était chrétienne et, facteur aggravant, berbériste. Même le géant Kateb Yacine fut déclaré «impur» pour être enterré en Algérie ! Ces reconnaissances à deux vitesses de l’Algérie officielle à ses meilleurs enfants dans leurs différences posent un grave problème d’éthique et de morale. Peut-on renier son fils quand bien même il serait trop bavard ? Apparemment oui. Et quand on voit, par ailleurs, que d’ex-chefs terroristes sont lavés à l’eau bénite de la réconciliation et reprendre leur respectabilité, on se dit que l’algérianité est devenue un concept flottant. Hassan Moali ( journaliste à El Watan ) Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 .... C'est pour cela que lorsqu'on me cite des ulémas égyptiens, ça me fait sourire... d'ailleurs je n'ai aucun espoir que l'évolution de la pense islamique puisse se faire dans un pays arabe, mais Arkoun a laissé des héritiers, et ils sont nombreux, mais certainement inconnus de l'autre côté de la méditerranée. ..tu as bien raison, Jasmine ! je me souviens des condoléances présentées par nos gouvernants aux Egyptiens ou aux Saoudiens quand un de leur Cheikh ou 3Alam vient à mourir,..et pourtant, rien de bien "nouveau" ou "apport" de leur part à la pensée Islamique !!!:rocket: Citer Link to post Share on other sites
Guest jazairia Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 . Peut-on renier son fils quand bien même il serait trop bavard ? Apparemment oui. Et quand on voit, par ailleurs, que d’ex-chefs terroristes sont lavés à l’eau bénite de la réconciliation et reprendre leur respectabilité, on se dit que l’algérianité est devenue un concept flottant. Hassan Moali ( journaliste à El Watan ) C'est a devenir fou. Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 Il y a eu qqchose dans le JT de l'entv ? ..entv,...Pffff :giljotiini: ..Merci pour la vidéo Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 .. ça fait très mal de voir les funérailles d'un Algériens et pas les moindre et on ne voit aucun Algérien lire la fatiha sur sa tombe pour des adieux j'ai mal de voir ça très mal[/font] ....tchoufi qalbi ki rah...mahoug, mahroug, mahroug :mad: Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 C'est a devenir fou. ..possible que c'est ce qu'ils souhaitent, ou même ce qu'ils cherchent, nos gouvernants : que nos pays soient des ...Asiles de Fous :realmad: Citer Link to post Share on other sites
caligula 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 l'indegnité de l'élgerie L'enfant chéri de la Kabylie et le grand penseur algérien, Mohamed Arkoun, ne sera même pas enterré dans son propre pays ! C'est ce que les passionnés lecteurs et amis de Mohamed Arkoun ont appris, avec beaucoup de chagrin, jeudi, lors d'une cérémonie d'adieu en hommage à l'intellectuel organisée à la Maison médicale Jeanne-Garnier, dans le XVe arrondissement de Paris. C'est donc avec de la stupeur que les présents à cette cérémonie apprendront que l'Algérie ne verra plus, ne serait-ce qu'une dernière fois, son penseur virtuose ! Cette cérémonie qui a drainé à peine une centaine de personnes n'a été couverte par aucun média mis à part le site d'information Saphir.news ! La présence algérienne ne s'est distinguée que par la venue du directeur du Centre Culturel Algérien, Yasmina Khadra, et un représentant de l'ambassade d'Algérie ! Oui, un simple représentant pour dire au revoir à un penseur qui a marqué son siècle par sa pensée profonde et sa réflexion révolutionnaire sur l'islamologie. Pour sa part, l'ambassadeur du Qatar, Mohamed Jaham Al Kuwari, un diplomate qui a été visiblement beaucoup plus touché par le décès de notre figure intellectuelle que nos propres représentants, n'a pas hésité à se déplacer pour assister à cette cérémonie afin de dire que Mohamed Arkoun «manquera au monde arabe et au monde occidental». «Le Professeur jouait un rôle très important dans le rapprochement des civilisations et dans le dialogue interreligieux. On perd vraiment un symbole dont nous avions besoin dans les moments difficiles que traverse le monde arabe. Une voix de l'islam qui combattait l'extrémisme aussi bien musulman qu'occidental», a-t-il confié, nous apprend le site Saphir.news. Le Maroc, lui-aussi, a été représenté lors de cette cérémonie par plusieurs consuls et vice-consuls qui ont tenu tous à partager la peine de la famille de Mohamed Arkoun. Une peine qui, apparemment, n'a pas réellement ému nos autorités. La présence symbolique de l'Algérie pendant cette cérémonie n'a fait donc que nourrir encore davantage les polémiques concernant les relations houleuses qu'entretenait le défunt Arkoun avec les autorités de son pays. D'ailleurs, à ce sujet, Ghaleb Bencheikh, le penseur musulman et animateur de l'émission «Islam» sur France 2, n'a pas hésité à crever l'abcès en déclarant que Mohamed Arkoun en homme libre, «avait des critiques acerbes contre les régimes successifs». Des critiques et des positions courageuses que Mohamed Arkoun paiera encore jusqu'à la fin de ces jours. Nos autorités, qui auraient pu au moins faire semblant de mettre de côté leurs rancunes et accomplir leur devoir en réhabilitant, à titre posthume, cet éminent penseur, ont persisté à ignorer cet enfant terrible de l'intelligentsia algérienne. Cette deuxième mort de Mohamed Arkoun ne manquera pas d'affliger sa famille et ses amis. Mais là où le bât blesse, c'est ce dernier hommage qui sera rendu à notre penseur au Maroc et non pas dans notre pays ! «Les Algériens voudraient qu'il soit enterré en Algérie. Mais c'est sa volonté et celle de sa femme d'être enterré à Casablanca. Mais là où il va, il est chez lui en tout cas. Je sais que son pays, la Kabylie, l'a toujours acclamé, donc peut-être que c'est une double perte pour eux car ils auraient tant voulu qu'il soit parmi eux»,a déclaré, les larmes aux yeux, le neveu de Mohamed Arkoun. Saphir.com nous apprend aussi que les pompes funèbres musulmanes IFO El Amen se chargeront de rapatrier le corps du défunt à Casablanca pour célébrer la prière funéraire à la Grande Mosquée Hassan-II. «La compagnie aérienne Royal Air Maroc aurait même émis le souhait de participer aux obsèques en offrant la gratuité du transport», indique encore le site français en citant une source proche de la famille. «Cela s'expliquerait par le fait que le PDG de la compagnie aurait été un élève de Mohammed Arkoun», précise-t-il également. Face à cette double perte, des intellectuels et des associations algériennes ont décidé de se mobiliser pour appeler à l'organisation de cérémonies d'hommages à Mohamed Arkoun en Algérie. Kiared Karim, responsable de l'association Ouledna, une association cutlurelle, vient de lancer, avec de nombreuses autres personnalités, une pétition sur le Web pour appuyer cette revendication. «Nous demandons également à ce que toutes ces œuvres soient traduites en arabe et distribuées dans toutes les bibliothèques algériennes», explique encore Kiared Karim. Selon notre interlocuteur, un large mouvement de solidarité s'est créé autour de cette pétition et de plus en plus de signatures affluent sur internet. Il est à souligner que cette initiative bénéficie amplement du soutien de la famille du regretté Mohamed Arkoun. Cette dernière ne demande en réalité qu'une chose : la reconnaissance de l'Algérie à cet inlassable et grandiose intellectuel qui fut, de son vivant, son meilleur ambassadeur dans le monde. Est-ce trop demander ? Citer Link to post Share on other sites
casbadji 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 ELLI MA YEd'ZAOUEDJ B'MEL'TOU IMOUTT B'AALTOU! PARIS, 15 sept 2010 (AFP) Le Professeur Mohamed Arkoun, grand islamologue et "passeur" entre les religions, est mort mardi soir à Paris à l'âge de 82 ans, a annoncé le "curé des Minguettes" Christian Delorme, qui était un de ses proches. Il était professeur émérite d'histoire de la pensée islamique à la Sorbonne et un des initiateurs du dialogue interreligieux. Mohamed Arkoun était né en 1928 à Taourit-Mimoun, petit village de Kabylie, dans un milieu très modeste. Après avoir fréquenté l'école primaire de son village, il avait fait ses études secondaires chez les Pères Blancs à Oran, puis avait étudié la littérature arabe, le droit, la philosophie et la géographie à l'Université d'Alger. Grâce à l'intervention du Professeur Louis Massignon, rappelle Christian Delorme, il a pu préparer l'agrégation en langue et littérature arabes à la Sorbonne. Il a enseigné ensuite dans plusieurs universités puis en 1980, il a été nommé professeur à la Sorbonne nouvelle-Paris III, y enseignant l'histoire de la pensée islamique. Là, il a développé une discipline: l'islamologie appliquée. Depuis 1993, il était professeur émérite de la Sorbonne. Il continuait d'intervenir par des conférences dans diverses universités à travers le monde. Mohamed Arkoun était convaincu que l'évènement historique de "la parole coranique devenue texte" n'avait pas bénéficié de l'intérêt scientifique qu'il méritait, et que d'immenses chantiers restaient à ouvrir. Pour lui, les "trois définitions de la révélation": la définition juive, la définition chrétienne et la définition musulmane ne pouvaient pas être dissociées, et leur étude apportait à chacune des éclairages salutaires. En 2008, il avait dirigé la réalisation de l'"Histoire de l'islam et des musulmans en France du Moyen-Age à nos jours", un ouvrage encyclopédique auquel avaient participé de nombreux historiens et chercheurs (ed Albin Michel) qui racontait et expliquait une histoire commune et millénaire. "Le fil directeur, avait-il alors dit à l'AFP, n'est pas seulement de rappeler des faits ou des personnages mais de raconter l'histoire d'un regard, une histoire psychologique et culturelle des relations entre la France et l'islam". L'objectif est de former "la conscience civique, avec un regard historique critique des deux côtés sur tout ce qui s'est passé", pour aider à ce que le musulman ne soit plus un Autre mais un citoyen à part entière. _______________________ Ina lilAllahi wa ina ilayhi raji3oun Allah yarhemouHakda s"ralou akhina.:D Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 ... Selon notre interlocuteur, un large mouvement de solidarité s'est créé autour de cette pétition et de plus en plus de signatures affluent sur internet.. ..le lien s'il vous plaît ! ..je connais un Cheikh de Zawiyya qui l'a très bien connu, son décès l'a tellement touché qu'il s'est acheté un billet d'avion pour le Maroc assister à sa mise en terre !!! Citer Link to post Share on other sites
caligula 10 Posted September 18, 2010 Partager Posted September 18, 2010 l'indignité de l'algerie L'enfant chéri de la Kabylie et le grand penseur algérien, Mohamed Arkoun, ne sera même pas enterré dans son propre pays ! C'est ce que les passionnés lecteurs et amis de Mohamed Arkoun ont appris, avec beaucoup de chagrin, jeudi, lors d'une cérémonie d'adieu en hommage à l'intellectuel organisée à la Maison médicale Jeanne-Garnier, dans le XVe arrondissement de Paris. C'est donc avec de la stupeur que les présents à cette cérémonie apprendront que l'Algérie ne verra plus, ne serait-ce qu'une dernière fois, son penseur virtuose ! Cette cérémonie qui a drainé à peine une centaine de personnes n'a été couverte par aucun média mis à part le site d'information Saphir.news ! La présence algérienne ne s'est distinguée que par la venue du directeur du Centre Culturel Algérien, Yasmina Khadra, et un représentant de l'ambassade d'Algérie ! Oui, un simple représentant pour dire au revoir à un penseur qui a marqué son siècle par sa pensée profonde et sa réflexion révolutionnaire sur l'islamologie. Pour sa part, l'ambassadeur du Qatar, Mohamed Jaham Al Kuwari, un diplomate qui a été visiblement beaucoup plus touché par le décès de notre figure intellectuelle que nos propres représentants, n'a pas hésité à se déplacer pour assister à cette cérémonie afin de dire que Mohamed Arkoun «manquera au monde arabe et au monde occidental». «Le Professeur jouait un rôle très important dans le rapprochement des civilisations et dans le dialogue interreligieux. On perd vraiment un symbole dont nous avions besoin dans les moments difficiles que traverse le monde arabe. Une voix de l'islam qui combattait l'extrémisme aussi bien musulman qu'occidental», a-t-il confié, nous apprend le site Saphir.news. Le Maroc, lui-aussi, a été représenté lors de cette cérémonie par plusieurs consuls et vice-consuls qui ont tenu tous à partager la peine de la famille de Mohamed Arkoun. Une peine qui, apparemment, n'a pas réellement ému nos autorités. La présence symbolique de l'Algérie pendant cette cérémonie n'a fait donc que nourrir encore davantage les polémiques concernant les relations houleuses qu'entretenait le défunt Arkoun avec les autorités de son pays. D'ailleurs, à ce sujet, Ghaleb Bencheikh, le penseur musulman et animateur de l'émission «Islam» sur France 2, n'a pas hésité à crever l'abcès en déclarant que Mohamed Arkoun en homme libre, «avait des critiques acerbes contre les régimes successifs». Des critiques et des positions courageuses que Mohamed Arkoun paiera encore jusqu'à la fin de ces jours. Nos autorités, qui auraient pu au moins faire semblant de mettre de côté leurs rancunes et accomplir leur devoir en réhabilitant, à titre posthume, cet éminent penseur, ont persisté à ignorer cet enfant terrible de l'intelligentsia algérienne. Cette deuxième mort de Mohamed Arkoun ne manquera pas d'affliger sa famille et ses amis. Mais là où le bât blesse, c'est ce dernier hommage qui sera rendu à notre penseur au Maroc et non pas dans notre pays ! «Les Algériens voudraient qu'il soit enterré en Algérie. Mais c'est sa volonté et celle de sa femme d'être enterré à Casablanca. Mais là où il va, il est chez lui en tout cas. Je sais que son pays, la Kabylie, l'a toujours acclamé, donc peut-être que c'est une double perte pour eux car ils auraient tant voulu qu'il soit parmi eux»,a déclaré, les larmes aux yeux, le neveu de Mohamed Arkoun. Saphir.com nous apprend aussi que les pompes funèbres musulmanes IFO El Amen se chargeront de rapatrier le corps du défunt à Casablanca pour célébrer la prière funéraire à la Grande Mosquée Hassan-II. «La compagnie aérienne Royal Air Maroc aurait même émis le souhait de participer aux obsèques en offrant la gratuité du transport», indique encore le site français en citant une source proche de la famille. «Cela s'expliquerait par le fait que le PDG de la compagnie aurait été un élève de Mohammed Arkoun», précise-t-il également. Face à cette double perte, des intellectuels et des associations algériennes ont décidé de se mobiliser pour appeler à l'organisation de cérémonies d'hommages à Mohamed Arkoun en Algérie. Kiared Karim, responsable de l'association Ouledna, une association cutlurelle, vient de lancer, avec de nombreuses autres personnalités, une pétition sur le Web pour appuyer cette revendication. «Nous demandons également à ce que toutes ces œuvres soient traduites en arabe et distribuées dans toutes les bibliothèques algériennes», explique encore Kiared Karim. Selon notre interlocuteur, un large mouvement de solidarité s'est créé autour de cette pétition et de plus en plus de signatures affluent sur internet. Il est à souligner que cette initiative bénéficie amplement du soutien de la famille du regretté Mohamed Arkoun. Cette dernière ne demande en réalité qu'une chose : la reconnaissance de l'Algérie à cet inlassable et grandiose intellectuel qui fut, de son vivant, son meilleur ambassadeur dans le monde. Est-ce trop demander ? Citer Link to post Share on other sites
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