dentdesagesse 30 Posted September 23, 2010 Partager Posted September 23, 2010 es ce vrai que boumedien avait déclaré cela dans une assemblé extraordinnaire de l'onu? «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire» (Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU) Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 23, 2010 Partager Posted September 23, 2010 es ce vrai que boumedien avait déclaré cela dans une assemblé extraordinnaire de l'onu? «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire» (Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU) ..j'avais 14 ans à l'époque,..et je n'étais pas présent,..je ne peux en témoigner :bye: Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted September 23, 2010 Partager Posted September 23, 2010 Oui il l'a dit lors d'une assemblée générale extraordinaire à New York en parlant du Tiers Monde et des matières premières. Ca a été d'ailleurs repris par la propagande anti islamique alors que le discours de Boumèdiène visait un nouvel ordre mondial et une meilleur répartition des ressources uniquement. Il a d'ailleurs déclaré dans le même discours : " Cette situation, nous ne pouvons pas la changer, ni dans quatre ans, ni dans cinq, ni peut-être dans dix ! Ce qui nous importe c'est de considérer l'émigration algérienne dans les pays européens, non pas comme un problème banal mais une question nationale. Personnellement, j’estime que, progressivement, de nombreux concitoyens qui ont émigré retourneront dès qu’ils pourront jouir des conditions de travail dans le pays. » Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted September 23, 2010 Author Partager Posted September 23, 2010 ..j'avais 14 ans à l'époque,..et je n'étais pas présent,..je ne peux en témoigner :bye: "hier javais vignt temp je caressé le temp" a ton avis les archeologues c'est des charlatans vu qu'ils nous tirent des trucs bizar pour nous expliqué le mode de vie des gens de l'antiquité.je ne pense pas qu'ils partagent la meme conception que la votre sinon ils avaient quel age a l'epoque de nefertiti ? aynazppr75 merci pour la confirmation c'etait un discour inedit pour moi. Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 ...je ne pense pas qu'ils partagent la meme conception que la votre sinon ils avaient quel age a l'epoque de nefertiti ? ... c'etait un discour inedit pour moi.[/b] ....je sais qu'il y a un sous-entendu dans ton sujet,..tu voulais présenté Boumediene,..comme un visionnaire, moi je réponds : ALLAH Yarhmou..Salut !:27: Citer Link to post Share on other sites
djallalnamri 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 es ce vrai que boumedien avait déclaré cela dans une assemblé extraordinnaire de l'onu? «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire» (Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU) la mondialisation...c'est "pas de frontières" ... mais est-ce le sud qui va pousser ses frontières plus au nord ou bien l'inverse ... ???? Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire» (Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU) Cette partie du discours du défunt Président Boumediène , est souvent citée hors de son contexte dans les milieux de l'extreme droite européenne ! Houari Allah yarhemou a lutté toute sa vie pour un ordre économique mondial plus juste et par ce discours , il a voulu mettre en garde les pays du Nord que le pillage des richesses du Sud ne pourrait durer éternellement , d'ailleurs il a nationalisé toutes les richesses du pays ! En fait c'etait un long discours fait à la tribune des Nations-Unies en tant que président des Pays Non-alignés mais les ennemis de l'Algérie ne citent que cette petite partie ! Citer Link to post Share on other sites
ytreza 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 oooooooooooooo Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 Cette partie du discours du défunt Président Boumediène , est souvent citée hors de son contexte dans les milieux de l'extreme droite européenne ! Houari Allah yarhemou a lutté toute sa vie pour un ordre économique mondial plus juste et par ce discours , il a voulu mettre en garde les pays du Nord que le pillage des richesses du Sud ne pourrait durer éternellement , d'ailleurs il a nationalisé toutes les richesses du pays ! En fait c'etait un long discours fait à la tribune des Nations-Unies en tant que président des Pays Non-alignés mais les ennemis de l'Algérie ne citent que cette petite partie ! Comme toujours on sort des phrases (et parfois même des demi-phrases) de leur contexte !!! Ça s'appelle de la manipulation ! Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 Boumediene, nous n'avons rien oublié ! Par Maâmar FARAH farahmaamar@yahoo.fr L’autre jour, le présentateur du journal télévisé bombait le torse en nous annonçant pompeusement que l’espoir de vie chez les Algériens avait grimpé à 75 ans ! Oui, c’est une belle prouesse, si l’on se souvient des conditions pénibles dans lesquelles croupissait ce même Algérien au lendemain de l’indépendance. Les poux plein les cheveux, les pieds nus dans la boue ou sur la chaussée ardente, la maladie, la faim, l’ignorance, le gourbi : c’était le lot de la majorité des autochtones. Mais si l’espoir de vie a atteint cette moyenne appréciable, à qui le mérite ? Voilà ce qu’a oublié de préciser le présentateur du JT. Pour en arriver là, il a fallu prémunir cet Algérien de toutes les épidémies mortelles. Il a fallu lui offrir une bonne prise en charge sanitaire, des médicaments gratuits, des produits de première nécessité à bas prix ; il a fallu qu’il étudie dans de bonnes conditions et sans ruiner ses parents, qu’il s’épanouisse socialement et culturellement… Et ce n’était pas rien, quand les caisses de l’Etat étaient pratiquement vides et que le pays ne comptait que quelques ingénieurs et techniciens ! Soyons sérieux et n’insultons pas le passé, tout le passé, pour des coquetteries intellectuelles et ne mettons pas tout dans le même chapitre, noirci à volonté, au nom de la formule lapidaire et tentante de «quarante années de dictature» ! L’Algérie d’aujourd’hui n’existait pas au lendemain de l’indépendance. Il n’y avait rien ; rien, à part une petite bande côtière développée comme peut l’être un pays saigné à blanc et dont toute l’économie était orientée vers l’exportation de matières premières en direction de la Métropole. Dans les villes et les villages coloniaux, gracieux comme une carte postale et équipés convenablement, vivait une société à part, dont le niveau de vie était parmi les plus élevés d’Afrique. Mais, c’était l’Algérie des colons et des pieds-noirs. Les autres, les Algériens d’ici, dont les parents avaient été chassés de leurs terres et refoulés vers les piémonts des montagnes, ne vivaient pas. Ils végétaient dans les bidonvilles, connaissant les affres de la misère et du dénuement total et les plus chanceux d’entre eux étaient soit ouvriers agricoles, soit portefaix dans les marchés, ou, encore femmes de ménage chez les colons ! N’insultons pas la mémoire ! Il a fallu tout créer ! N’insultons pas la mémoire de ceux qui ne sont plus là et qui ont cru que le rêve était possible, qui ont bâti des écoles partout, des usines, des centres de santé dans les coins les plus reculés, qui ont tracé des routes et introduit le progrès aux quatre coins du pays ; n’insultons pas la mémoire de ceux qui ont consacré leur vie à planifier, étudier, réfléchir pour que le gaz de ville, privilège de deux ou trois centres, aille partout ; que l’électricité, totalement absente des foyers algériens, pénètre les cités populaires et les douars ; que l’eau potable, qu’on allait chercher dans les fontaines publiques, devienne un élément incontournable du milieu domestique ; que les fosses septiques soient bourrées de mortier et oubliées, au profit de réseaux d’assainissement modernes, que les salles de bains remplacent le hammam, que la télévision, captée par une infime minorité d’Algériens à Oran, Alger et Constantine, étende son réseau à tout le territoire national, à travers la diffusion hertzienne, puis par satellite. Dès 1975, l’Algérie utilisait le satellite pour porter le faisceau du programme national jusqu’au Hoggar et Tassili, devenant l’un des premiers pays au monde à avoir accès à cette technologie, utilisée, à l’époque, seulement par quelques opérateurs aux Etats-Unis, au Canada et en URSS ! Il a fallu former des enseignants, des ingénieurs agronomes, des techniciens dans le bâtiment et le génie civil, des pilotes, des gendarmes, des médecins, des infirmières, des chercheurs, des pétroliers, des urbanistes, et j’en passe. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 Gloire aux visionnaires ! Jeudi dernier, je rêvais à une Algérie qui, non seulement disposerait de fusées, mais les ferait également décoller de Hammaguir. Un ami m’a traité de fou ! Alors, comment devrais-je désigner ces visionnaires qui ont dressé le Barrage vert, muraille d’arbres allant de Tébessa à El Bayadh et que j’ai parcouru de long en large, rencontrant des jeunes, appelés sous les drapeaux, fiers de participer à une gigantesque œuvre d’édification nationale à l’heure où l’ANP plantait des arbres aussi ! Comment devrais-je appeler ces pionniers qui ont porté le goudron jusqu’à Tamanrasset, et bien au-delà, et tous ceux qui ont bâti des centaines de villages agricoles ? Comment devrais-je traiter ces bâtisseurs au long cours qui ont cru qu’il était possible de convoquer les deux génies japonais et brésilien de l’architecture mondiale pour leur confier les plans de deux bijoux universitaires trop souvent oubliés : Constantine et Bab Ezzouar ? Comment qualifier ces promoteurs qui ont ouvert le pays à l’informatique, à une époque où cette science échappait encore au tiers-monde, faisant du CERI la première grande école supérieure d’Afrique formant des ingénieurs dans cette spécialité ! Comment traiter ces hommes qui ont cru qu’il était possible de nationaliser le pétrole et le rendre à son propriétaire ? Et ceux qui ont cru qu’il était possible de traiter le minerai de l’Ouenza ici, à El- Hadjar. Et le complexe est encore là, produisant cet acier dont nous avons tant besoin pour bâtir et bâtir encore ! Comment traiter ceux qui ont eu l’idée folle de liquéfier le gaz et le mettre dans de beaux et grands méthaniers qui sillonnent le monde ? Comment qualifier ceux qui ont osé présenter un film algérien au festival de Cannes et cru en ses chances jusqu’au bout ? Et ceux qui ont introduit la réforme sportive dont les fruits avaient pour noms Madjer, Belloumi, Assad et tant d’autres ? Comment appeler ces fous qui ont placé quelques camions de la Sonacome dans la prestigieuse course du Paris- Dakar ? J’étais là et, sur les pistes brûlantes du désert, dans les forêts sénégalaises, la brousse nigérienne et les plateaux de ce qui s’appelait alors Haute-Volta (le Burkina actuel), j’ai vu notre véhicule national damer le pion à Saviem, Lan, Mercedes et tant d’autres marques prestigieuses. De petits chauffeurs du Grand Sud, nourris aux pois chiches, chauffés par quelques verres de thé à la menthe sirotés après les prières matinales : j’ai vu ces gars au cœur grand comme ça, mais sans étoiles, battre les plus prestigieux des pilotes de course ! Comment appeler ceux qui avaient planifié la construction d’un réacteur nucléaire à Draria ? Et ceux qui en firent autant à Aïn Oussera, avec un centre beaucoup plus important, que les impérialistes avaient voulu bombarder à une époque où ils voyaient d’un mauvais œil les efforts d’émancipation de notre pays ? Je peux citer à l’infini la liste des «folies» qui ont permis à ce pays de se hisser au firmament de la légende tiers-mondiste, avant qu’un ouragan de force six n’emporte tous nos espoirs ! Avant que la néo-bourgeoisie, fabriquée à l’usine de la contrefaçon, revancharde, égoïste, ne vienne détruire ce beau rêve. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 Une lignée d’arbres debout et fiers Un jour, c’était peut-être dans la plaine de Aïn-F’houl (Tlemcen) ou du côté de Belghimouz (Jijel), quelque part sur cette terre généreuse et arrosée de la sueur des braves, j’avais entendu Boumediene dire, à peu près ceci, s’adressant aux paysans : «Le pire qui puisse nous arriver est que la bourgeoisie réactionnaire prenne le pouvoir. Elle tentera de vous enlever vos terres. Résistez et sortez les fusils s’il le faut ! Elle essayera de tout prendre aux ouvriers et de casser toutes les réalisations de la révolution. Aidée par l’impérialisme, elle tentera de supprimer toutes les traces de dignité pour que le khemmas redevienne khemmas et que Kaddour et Amar prennent les places de Claude et Pierre…» Dans cette Algérie de fin 2006, à l’heure du démantèlement du secteur public, du bradage à large échelle, de l’exploitation la plus éhontée des ouvriers par le secteur privé trabendiste, avec des salaires ridicules et l’absence de protection sociale — sans compter l’emploi de mineurs —, à l’heure où l’agriculture des copains, renflouée à coups de milliards, n’arrive qu’à alourdir la facture alimentaire, à l’heure où les plus riches et les plus puissants s’envolent pour se faire soigner à l’étranger, laissant nos hôpitaux, surchargés et sous-équipés, gémir de douleur et hurler de colère, à l’heure où l’industrie nationale publique et privée — des femmes et des hommes ont continué de relever le défi — se heurte au bazar et à la puissante maffia de l’import- export que va conforter l’accord avec l’OMC, à l’heure où l’artisanat et le tourisme se meurent, où l’école sinistrée de Benbouzid se découvre une nouvelle réforme, décriée par les enseignants compétents — encore une, allez-y, comme dirait mon ami Zoubir Souissi : «Apprenez la coiffure sur la tête des orphelins.» Les vôtres sont ailleurs ! — ; à l’heure où la culture a le cœur qui balance entre les chameaux, le petit lait et le couscous des zerdas ; à l’heure d’un sport national en berne, n’est-il pas utile, en ces moments de découragement et d’abattement, de rappeler ce que l’Algérie de Boumediene a réalisé pour ce peuple ? Pas pour les habitués des vols en first Alger-Paris et qui s’inquiétaient, à l’époque, des pénuries de beurre, non, ceux-là, Boumediene leur a répondu par cette phrase inscrite dans ma mémoire : «Ce sont là vos préoccupations au moment où des Algériens ne trouvent à manger que des glands et n’ont que les mares pour boire !» Non, nous le rappelons pour les jeunes qui ont besoin de savoir que le rêve a traversé ce pays, un jour ; et que leurs parents avaient salué avec un grand «hourrah» la décision de Boumediene de stopper l’émigration vers la France, alors institutionnalisée et canalisée… Il avait dit, sous les applaudissements nourris et les youyous perçants, qu’il «valait mieux manger l’herbe d’ici et vivre dignement… » Notre rêve, notre ambition, notre bonheur, était effectivement de vivre ici, dans un grand pays moderne, ouvert, puissant… Et surtout un pays où le riche n’écrasera pas le pauvre, le puissant, le faible… Nous le disons en direction de ces harraguas qui n’y croient plus et qui se mettent à douze dans un canot pneumatique défié par les vagues ! Nous le rappelons pour saluer bien bas les hommes encore vivants de cette formidable épopée, petits retraités aujourd’hui, campant dans les queues qui patinent devant les guichets des postes, ou sirotant calmement leurs cafés sur les terrasses ensoleillées. Oui, ils peuvent être fiers d’avoir bâti le rêve, d’avoir veillé sur ce pays ! Un pays qui ne leur offre même pas une retraite décente pour finir leurs jours tranquillement ! Si vous les rencontrez, embrassez-les sur le front. Ce sont des gens honnêtes, la graine d’une lignée d’arbres debout et fiers. Incorruptibles, ils furent les inlassables architectes de la fierté nationale. S’il reste des zones d’ombre dans le bilan de Boumediene et des questions qu’il faudra bien un jour éclaircir — toute œuvre humaine est imparfaite —, nous n’avons pas la prétention d’être objectif et refusons de l’être si c’est pour dénigrer l’époque la plus lumineuse de ce peuple ! C’est un travail d’historiens. Nous sommes des résistants, heureux de voir que Chavez et d’autres braves continuent l’œuvre de Boumediene sous d’autres cieux. C’est forcément un handicap et ce n’est pas du journalisme, tel que le conçoivent certains. On s’en fout. Nous tenons la promesse que nous avons faite en janvier 1979 : «Repose en paix Boumediene, nous poursuivrons ton œuvre !» La fidélité ne se négocie pas ! En ce jour où tous, la classe laborieuse, les pauvres, les sans-grades, se souviendront de Boumediene comme d’un homme qui a entendu leur cri et répondu à leur détresse, consacrant sa vie à réaliser leurs vœux les plus chers, nous avons voulu rappeler quelques vérités. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 Pèlerinage à Aïn-Hassaïnia Et nous les disons d’ici, de cette terre d’authenticité et d’espoir, là où le blé ne trahit jamais et où l’eau, bien que rare, est la plus limpide. Du hameau qui a vu naître ce grand, j’ai voulu témoigner, non pas en homme politique, ni en militant des droits de l’homme, ni en apôtre de la démocratie, mais en simple révolutionnaire ; c’est-à-dire en homme qui croit que les changements ne peuvent être produits que par la volonté des hommes libres, de ceux qui sont prêts à sacrifier leur vie pour les autres, de ceux qui ne rêvent pas de biens personnels, mais d’amour, de fraternité et de partage, dans un monde où l’injustice et l’inégalité ne seront plus les seules valeurs à diriger la marche de l’histoire ! En haut de la colline, la maison familiale, pratiquement en ruines, continue d’être cinglée par les mêmes vents qui s’engouffrent entre les parois escarpées. Ces vents sont porteurs des complaintes lointaines du pays chaoui lorsqu’ils surgissent, comme un beau cavalier de fantasia, de la plaine d’Aïn-Beida. Mais ils savent se parer aussi des charmes des forêts de petite Kabylie — d’où serait originaire l’homme —, lorsqu’ils arrivent par le nord, revigorés par les senteurs marines. La pluie ne s’arrête pas. Elle tombe, abondante, compacte, comme un immense rideau tiré en plein jour sur Aïn-Hassaïnia. Rassasiée, la terre ressemble à une femme enceinte. Celle qui attend d’avoir le plus bel enfant. Ce sera au printemps, celui-là ou l’autre, dans une ou dix années. Quand ce pays se réveillera pour gommer le désespoir, renvoyer les islamistes et leurs funestes projets vers leurs siècles, ressusciter les démocrates, rappeler aux nationalistes leur devoir de mémoire vis-à-vis de Boumediene ; quand ce nom là sera remis à sa place dans le panthéon de l’histoire et que les jeunes détruiront tous les canots pneumatiques pour casser la gueule au désespoir, alors, la terre, libérée du lourd fardeau de l’infidélité qui lui bloquait le ventre, enfantera sans douleur le plus beau des espoirs. Et le convoi militaire en fanfares s’ébranlera pour le plus beau des défilés, le 19 juin, jour férié malgré tous les reniements ! Puis, la démocratie, la vraie, pourra prendre possession de ces terres en fleurs, comme une vraie reine, pas comme une sorcière, déguisée et maquillée à la hâte, pour nous tromper et piller ce qui reste de nos biens. Maâmar FARAH Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 Quelques phrases célèbres * Au cours d’un entretien qu'il a eu avec un diplomate occidental à Alger, Boumediene lui tient ces propos : «Quand dans un pays sous-développé, quelqu’un bouge, on le liquide. On amuse la galerie en exhibant quelques scandales de la CIA. Mais en réalité, la Maison-Blanche, le Pentagone, la CIA, c’est la même chose. Dès qu’on remue, la CIA s’occupe de vous.» * Lors de la deuxième grande tournée de Henry Kissinger au Moyen-Orient en décembre 1973, ce dernier fit un passage par Alger avec l'intention de savoir si l’Algérie se classait dans le clan des irréductibles de Baghdad et Tripoli. Boumediene lui répondit en tête-à-tête par ces propos : «Je ne peux vous répondre que ce que j’ai déjà dit aux leaders de la Résistance palestinienne. L’Algérie ne pratique pas la surenchère. Elle ne peut qu’appuyer les décisions des Palestiniens. Exiger plus qu’eux, c’est de la démagogie ; moins, c’est de la trahison.» * Au cours d’une réunion de l'Organisation de la conférence islamique en février 1974 à Lahore (Pakistan), et alors qu’étaient présents tous les chefs d'Etat musulmans de la planète, Boumediene déclara : «Les hommes ne veulent pas aller au paradis le ventre creux, un peuple qui a faim n’a pas besoin d’écouter des versets. Je le dis avec toute la considération pour le Coran que j’ai appris à l’âge de dix ans. Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d’hôpitaux. » * En recevant durant l'année 1975 le président tunisien Habib Bourguiba, Boumediene lui fit visiter le complexe sidérurgique d'El Hadjar (plus grand d’Afrique), qui est situé aux portes de la ville d'Annaba, visiblement très marqué par l'infrastructure et ses installations, le président tunisien dira à son hôte : «Quand même le colonialisme avait du bon ! Il vous a laissé beaucoup de choses.» Boumediene reprendra ironiquement : «Excusez-moi, Monsieur le Président, mais tout ce que vous voyez ici, les machines, les ouvriers, les cadres, le directeur, et même le ministre de l’Industrie sont une création du régime du 19 juin 1965.» « Le Soir d'Algérie » Citer Link to post Share on other sites
El-Guerroumi 10 Posted September 24, 2010 Partager Posted September 24, 2010 es ce vrai que boumedien avait déclaré cela dans une assemblé extraordinnaire de l'onu? «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire» (Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU) C'est vrai et elle a été repeté par un representant de L'islam Turc à Berlin en 1995 Je cite (le turc) Que vous le vouliez ou non l'Islam s'installera en Europe fusse-il par le ventre de vos femmes.....;; Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted September 26, 2010 Author Partager Posted September 26, 2010 ....je sais qu'il y a un sous-entendu dans ton sujet,..tu voulais présenté Boumediene,..comme un visionnaire, moi je réponds : ALLAH Yarhmou..Salut !:27: je me suis rendu compte que tu est loin d'analysé une position politique et ca d'apres ton t'emoignage meme....car tu fais reference a ton age...mais en revanche tu es douée a lire dans les pensée des autres je te conseil de ne plus lire ton avenir dans un tasse de café tu risque de le trouvé tenebreux. Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 26, 2010 Partager Posted September 26, 2010 je me suis rendu compte que tu est loin d'analysé une position politique et ca d'apres ton t'emoignage meme....car tu fais reference a ton age...mais en revanche tu es douée a lire dans les pensée des autres je te conseil de ne plus lire ton avenir dans un tasse de café tu risque de le trouvé tenebreux. ..Gardes tes conseils pour ceux à qui Boumédiène a enlevé des hectares de terres agricoles pour les distribuer ensuite aux soit-disants Fellah new look,..on sait ce que l'agriculture est devenue grâce au "visionnaire" H.B.,..on sait ce qu'a donné l'école, l'université et toute la politique culturelle arabo-baathiste ! ..je n'oublierai jamais ce qu'est "devenu" un de nos voisins qui a participé aux guerres de 67 et 73,...comme je n'oublierai pas que Bouteflika est un élève de H.B. , si tu as aimé Boum-Boum tu devrais être d'accord avec la politique à Boutef, et son bilan d'aumoins 10 ans de "royauté" !!! Citer Link to post Share on other sites
nad93 10 Posted September 26, 2010 Partager Posted September 26, 2010 ..Gardes tes conseils pour ceux à qui Boumédiène a enlevé des hectares de terres agricoles pour les distribuer ensuite aux soit-disants Fellah new look,..on sait ce que l'agriculture est devenue grâce au "visionnaire" H.B.,..on sait ce qu'a donné l'école, l'université et toute la politique culturelle arabo-baathiste ! ..je n'oublierai jamais ce qu'est "devenu" un de nos voisins qui a participé aux guerres de 67 et 73,...comme je n'oublierai pas que Bouteflika est un élève de H.B. , si tu as aimé Boum-Boum tu devrais être d'accord avec la politique à Boutef, et son bilan d'aumoins 10 ans de "royauté" !!! en tout cas c'est boutef qui à r'amener la paix en algerie, il fut une epoque ou les emigrés ne rentrer plus en algerie:zoo_dog: par peur des tueries maitenant 3 mois avant et y a pas de place, le soir personne dans les rues ,des morts tous les jours faut pas oublier et cracher dans la soupe .apres lui !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!? Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted September 26, 2010 Partager Posted September 26, 2010 es ce vrai que boumedien avait déclaré cela dans une assemblé extraordinnaire de l'onu? «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire» (Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU) Echarmat ... ne faisait que repeter ... ce que lui dictait Dumont ... et que lui traduisait Anissa Citer Link to post Share on other sites
redaiwa 10 Posted September 26, 2010 Partager Posted September 26, 2010 Bonsoir à tous. Sans entrer dans le "niqach", ce document m'a paru intéressant : Autour de la personnalité de Houari Boumediène (entretien avec Paul Balta) Citer Link to post Share on other sites
salim1960 10 Posted September 27, 2010 Partager Posted September 27, 2010 en tout cas c'est boutef qui à r'amener la paix en algerie, il fut une epoque ou les emigrés ne rentrer plus en algerie:zoo_dog: par peur des tueries maitenant 3 mois avant et y a pas de place, le soir personne dans les rues ,des morts tous les jours faut pas oublier et cracher dans la soupe .apres lui !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!? ..c'est le sang versé par les résistants et les milliers de patriotes qui a ramené la "paix",..Boutef a profité de " la guerre " pour revenir " se venger " !!! Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted September 27, 2010 Partager Posted September 27, 2010 en tout cas c'est boutef qui à r'amener la paix en algerie, il fut une epoque ou les emigrés ne rentrer plus en algerie:zoo_dog: par peur des tueries maitenant 3 mois avant et y a pas de place, le soir personne dans les rues ,des morts tous les jours faut pas oublier et cracher dans la soupe .apres lui !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!? Boutef est un profiteur, un voleur, et un lache qui a utilise le courage des autres pour declarer son heroisme comme il l'a fait apres la guerre de liberation. Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted September 27, 2010 Partager Posted September 27, 2010 Boutef 1er n'a été que le pantin de Boumédiène jusqu'à la mort de celui-ci. Son unique fonction c'était de faire la navette diplomatique entre son pays le Maroc et l'Algérie puis d'aider à éliminer politiquement Ben Bella pour laisser la place à son mentor et maître. Citer Link to post Share on other sites
ADHAR 110 Posted September 27, 2010 Partager Posted September 27, 2010 es ce vrai que boumedien avait déclaré cela dans une assemblé extraordinnaire de l'onu? «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour faire irruption dans l’hémisphère nord. Et certainement pas en amis. Car ils y feront irruption pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant de leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire» (Boumedienne, 1974, discours à l’assemblée de l’ONU) ce n'est pas des paroles d'un visionnaire ! c'est celle d'un homme qui gouverne et qui sait que ce qu'il fait du peuple aboutira forcement a : soit les prisons face aux tortionnaires soit l'immigration. et la fuite! Citer Link to post Share on other sites
arabesat 10 Posted September 27, 2010 Partager Posted September 27, 2010 Par Maâmar FARAH farahmaamar@yahoo.fr L’autre jour, le présentateur du journal télévisé bombait le torse en nous annonçant pompeusement que l’espoir de vie chez les Algériens avait grimpé à 75 ans ! Oui, c’est une belle prouesse, si l’on se souvient des conditions pénibles dans lesquelles croupissait ce même Algérien au lendemain de l’indépendance. Les poux plein les cheveux, les pieds nus dans la boue ou sur la chaussée ardente, la maladie, la faim, l’ignorance, le gourbi : c’était le lot de la majorité des autochtones. Mais si l’espoir de vie a atteint cette moyenne appréciable, à qui le mérite ? Voilà ce qu’a oublié de préciser le présentateur du JT. Pour en arriver là, il a fallu prémunir cet Algérien de toutes les épidémies mortelles. Il a fallu lui offrir une bonne prise en charge sanitaire, des médicaments gratuits, des produits de première nécessité à bas prix ; il a fallu qu’il étudie dans de bonnes conditions et sans ruiner ses parents, qu’il s’épanouisse socialement et culturellement… Et ce n’était pas rien, quand les caisses de l’Etat étaient pratiquement vides et que le pays ne comptait que quelques ingénieurs et techniciens ! Soyons sérieux et n’insultons pas le passé, tout le passé, pour des coquetteries intellectuelles et ne mettons pas tout dans le même chapitre, noirci à volonté, au nom de la formule lapidaire et tentante de «quarante années de dictature» ! L’Algérie d’aujourd’hui n’existait pas au lendemain de l’indépendance. Il n’y avait rien ; rien, à part une petite bande côtière développée comme peut l’être un pays saigné à blanc et dont toute l’économie était orientée vers l’exportation de matières premières en direction de la Métropole. Dans les villes et les villages coloniaux, gracieux comme une carte postale et équipés convenablement, vivait une société à part, dont le niveau de vie était parmi les plus élevés d’Afrique. Mais, c’était l’Algérie des colons et des pieds-noirs. Les autres, les Algériens d’ici, dont les parents avaient été chassés de leurs terres et refoulés vers les piémonts des montagnes, ne vivaient pas. Ils végétaient dans les bidonvilles, connaissant les affres de la misère et du dénuement total et les plus chanceux d’entre eux étaient soit ouvriers agricoles, soit portefaix dans les marchés, ou, encore femmes de ménage chez les colons ! N’insultons pas la mémoire ! Il a fallu tout créer ! N’insultons pas la mémoire de ceux qui ne sont plus là et qui ont cru que le rêve était possible, qui ont bâti des écoles partout, des usines, des centres de santé dans les coins les plus reculés, qui ont tracé des routes et introduit le progrès aux quatre coins du pays ; n’insultons pas la mémoire de ceux qui ont consacré leur vie à planifier, étudier, réfléchir pour que le gaz de ville, privilège de deux ou trois centres, aille partout ; que l’électricité, totalement absente des foyers algériens, pénètre les cités populaires et les douars ; que l’eau potable, qu’on allait chercher dans les fontaines publiques, devienne un élément incontournable du milieu domestique ; que les fosses septiques soient bourrées de mortier et oubliées, au profit de réseaux d’assainissement modernes, que les salles de bains remplacent le hammam, que la télévision, captée par une infime minorité d’Algériens à Oran, Alger et Constantine, étende son réseau à tout le territoire national, à travers la diffusion hertzienne, puis par satellite. Dès 1975, l’Algérie utilisait le satellite pour porter le faisceau du programme national jusqu’au Hoggar et Tassili, devenant l’un des premiers pays au monde à avoir accès à cette technologie, utilisée, à l’époque, seulement par quelques opérateurs aux Etats-Unis, au Canada et en URSS ! Il a fallu former des enseignants, des ingénieurs agronomes, des techniciens dans le bâtiment et le génie civil, des pilotes, des gendarmes, des médecins, des infirmières, des chercheurs, des pétroliers, des urbanistes, et j’en passe. c est grasse a sa politique desastreuse que l algérie en est la Citer Link to post Share on other sites
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