Ladoz 11 Posted September 27, 2010 Partager Posted September 27, 2010 Dès le IXe s. avant J.-C., des textes assyro-babyloniens et hébraïques mentionnent sous le nom d'Arabes des populations parlant une langue sémitique et venant périodiquement du désert arabique vers la région syro-mésopotamienne. Puis ce nom est donné à toutes les tribus nomades de la péninsule Arabique, et, à partir de l'expansion du VIIe s. de notre ère, il désigne les peuples qui adoptent cette langue. Aujourd'hui, la population arabe répartie à travers le monde est évaluée à environ 230 millions de personnes, chiffre incluant d'importantes communautés berbères, nilotiques, kurdes, plus ou moins arabisées. Si la majorité des Arabes sont musulmans, certains sont de confession chrétienne ou juive. Les Arabes avant l'avènement de l'islam Les fondements de la société arabe Historiquement, l'intérieur de la péninsule Arabique est une zone désertique, parcourue essentiellement par des tribus de pasteurs nomades chameliers, les Bédouins, tandis que les oasis, situées sur le pourtour, notamment celle de Chibam dans le mythique et verdoyant Hadramaout, deviennent le domaine des peuples sédentaires. Sédentaires et nomades vivent en complémentarité : en échange de produits agricoles et artisanaux, les Bédouins assurent la protection des sédentaires contre les razzias d'autres tribus nomades. Ils se chargent aussi de la protection des caravanes en provenance de l'océan Indien ou de l'Arabie du Sud, qui se dirigent vers la région du Croissant fertile. À partir du Ier millénaire avant J.-C., une civilisation urbaine se développe et des royaumes arabes se constituent à la périphérie de la péninsule Arabique. Les plus célèbres sont les royaumes sabéens, dont la capitale était Marib. Les fouilles archéologiques ont révélé l'existence d'une civilisation urbaine très évoluée, avec un niveau assez élevé d'organisation politique, un développement du culte dans des temples nombreux et riches, contrastant avec le mode de vie des Bédouins du reste de la péninsule. Une situation stratégique Durant les derniers siècles de l'Empire romain, des royaumes d'origine arabe se développent en Palestine. Pétra (aujourd'hui en Jordanie), capitale du royaume des Nabatéens, est un important centre caravanier et une riche cité commerçante ; la seconde ville, Bostra (aujourd'hui Bosra), devient en 106 de notre ère la capitale de la province romaine d'Arabie. Au IIIe s., durant le règne de Zénobie, Palmyre, étape caravanière située plus au nord, est une grande puissance politique et commerciale. L'Arabie est donc beaucoup moins fermée que ne le laisse croire son caractère désertique. Dès la plus haute Antiquité, des contacts se sont noués entre les grands empires sédentaires du Croissant fertile et les habitants de la péninsule. Des Arabes, qu'ils soient marchands, pasteurs à la recherche de pâturages, nomades en quête de razzias ou auxiliaires à la solde d'une puissance impériale, pénètrent en Mésopotamie et en Syrie, et parfois s'y établissent. Ce fait important explique en grande partie la rapidité et le succès des conquêtes qui ont suivi la naissance de l'islam. La tradition sémitique Par leur langue comme par leurs croyances religieuses, les Arabes font partie du monde sémitique. Les langues de la péninsule arabique se divisent en trois ensembles : araméen sur les franges septentrionales, à Pétra, à Bostra et à Palmyre ; dialectes arabes divers dans la péninsule ; sud-arabique dans la partie méridionale. Le panthéon arabe s'enrichit de divinités et de cultes d'origine étrangère. Mais le polythéisme et les pratiques cultuelles restent très proches des anciennes traditions sémitiques, comme celle du culte des bétyles, ces pierres dressées symbolisant des divinités, comme c'est le cas de la Pierre noire à La Mecque avant même qu'y apparaisse l'islam. Les valeurs qui dominent ce monde de l'Arabie préislamique sont liées à la vie rude et âpre du désert : l'honneur de la tribu, la défense et la perpétuation du groupe, la solidarité et l'hospitalité, l'exaltation de la guerre. (à suivre) Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 27, 2010 Author Partager Posted September 27, 2010 .... Les Arabes et l'expansion de l'islam L'adhésion au monothéisme Selon les Écritures sacrées (Coran et Bible), les Arabes, comme les Hébreux et les Araméens, descendent du fils aîné de Noé, Sem (dont est tiré le mot Sémite). Certaines tribus d'Arabie sont plus directement issues du premier fils du patriarche Abraham (Ibrahim en arabe) : Ismaël. Toutefois, dans leur grande majorité, les Arabes n'adhèrent pas au monothéisme judaïque ou chrétien. Ils demeurent fidèles au polythéisme de leurs ancêtres. La situation change avec la prédication de Mahomet au début du VIIe s. de notre ère. À sa mort, en 632, le Prophète a rallié la plupart des tribus arabes à l'islam. Il a jeté les bases d'une communauté (umma) régie par les lois de Dieu (Allah en arabe), unique et transcendant. Vingt ans plus tard, l'islam s'étend sur toute la péninsule Arabique, la Palestine et la Syrie, l'Égypte et la Libye, la Mésopotamie, ainsi que sur une partie importante de l'Arménie et de la Perse. Les califats successifs – califat patriarcal (632-661), califat omeyyade (661-750), califat abbasside (750-1258) – assoient la doctrine islamique au cœur des territoires conquis, s'étalant désormais de la péninsule Ibérique à la péninsule indienne. Une religion universelle : musulmans arabes et non-arabes ependant, l'assimilation entre Arabes musulmans et autres peuples convertis à l'islam ne se fait pas sans heurts, ces derniers (mawali) revendiquant l'égalité avec les musulmans de souche arabe. Ce sont les califes abbassides qui vont accepter l'égalité de tous les musulmans ; désormais, les privilèges ne sont plus fondés sur le droit du sang, mais reposent sur les services rendus à l'islam et à son empire. C'est ainsi que progressivement se confondent (plus ou moins selon les régions) culture et langue arabes avec confession islamique. D'ailleurs, pour la majorité, les États musulmans postérieurs ne sont plus arabes : c'est par exemple le cas des Almoravides et des Almohades au Maghreb, et celui des Seldjoukides, des Mongols et des Ottomans en Orient. À partir du XVIe s. de nombreuses régions arabes (originelles ou issues de l'arabisation) sont la sous domination des Turco-ottomans musulmans, qui se sont construit un vaste empire méditerranéen : l'Empire ottoman. Le monde arabo-musulman en proie aux prétentions européennes À partir du XIXe s., l'Europe conquérante profite de l'engourdissement de l'Empire ottoman (qui a entamé son déclin à la fin du XVIIe s.) pour s'installer dans le monde arabo-musulman. Par exemple, la France s'empare de l'Algérie (1830), puis installe un protectorat en Tunisie (1881) et au Maroc (1912) ; le Royaume-Uni occupe l'Égypte en 1912 dont il fait un protectorat en 1914, etc. Ne percevant d'abord que vaguement la stratégie à long terme des puissances européennes, les élites arabes adoptent les coutumes européennes et se font un devoir d'apporter l'Europe à leurs compatriotes. Avec l'arrivée de l'imprimerie et la diffusion de livres bon marché, la culture pénètre dans tous les milieux ; livres européens et classiques arabes deviennent accessibles à tous. La redécouverte de l'héritage arabe, à l'occasion de cette confrontation avec l'Europe, donne bientôt naissance aux premières manifestations de la conscience nationale. Dès les années 1870, une réaction globale s'amorce face à l'Occident. (à suivre) Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 27, 2010 Author Partager Posted September 27, 2010 ........ L'histoire arabe moderne L'éveil d'une conscience nationale La plupart des historiens situent le début de l'histoire arabe moderne dans les premières décennies du XIXe s. En effet, les premières manifestations de la conscience nationale font suite à la tentative politique de Méhémet-Ali, qui s'empare d'une partie des États arabes à partir de 1805. Elles prennent différentes formes. La Nahda (ou renaissance arabe), à laquelle participent des intellectuels d'Égypte, de Syrie, du Liban, se manifeste par le renouveau de la littérature arabe. Ce mouvement est aussi religieux et prend des orientations qui aboutissent, d'une part, à l'apparition du modernisme libéral avec l'Égyptien al-Tahtawi, d'autre part, à l'essor de la Salafiyya, courant prônant un retour à la religion pure des anciens, dont les grands théoriciens sont Djamal al-Din al-Afghani et son disciple Muhammad Abduh. En dehors de la sphère religieuse, de nombreux hommes d'État cherchent à se garantir de la domination européenne en devenant « modernes » au sens européen du terme, par le renouvellement des tentatives de Méhémet-Ali. D'autres encore essaient la solution militaire. L'échec du soldat, du religieux et du politique à fournir une défense effective contre l'Occident amène les élites arabes à reconsidérer d'une manière plus critique les bases de leur existence communautaire. Certains cherchent un fondement nationaliste dans la langue – essentiellement les Arabes chrétiens soucieux de réduire l'importance de l'islam. Graduellement, les idées nationalistes se répandent dans les Balkans, où les Ottomans perdent peu à peu leurs possessions, de sorte que les Turcs eux-mêmes se mettent à créer leur propre nationalisme ethnique et linguistique. Les premières tentatives nationalistes arabes Le mépris de plus en plus marqué des Européens à l'égard de la culture arabe engendre le développement réel du nationalisme arabe. Les premiers partis politiques égyptiens sont fondés en 1907, avec l'intention affichée d'expulser les Britanniques. Ce mouvement culmine en 1919, lorsque les Égyptiens, déterminés à voir reconnue leur existence nationale, exigent le droit d'envoyer une délégation wafd à la Conférence internationale de la Paix. Un sentiment national arabe naît à Damas, à Beyrouth et en Palestine dans les années 1910. Pendant la Première Guerre mondiale, elle s'incarne dans la « révolte arabe » contre les Turcs ottomans de 1916-1918 aux côtés des Britanniques (Lawrence d'Arabie), puis dans les Congrès nationaux arabes de Damas (1919 ; 1920). Mais en juillet 1920, Faysal, roi des Arabes, est chassé de Damas par les Français. Entre-temps, le Royaume-Uni a envahi l'Iraq et chassé les Ottomans sans le secours des Arabes. La politique britannique est semblable à celle de la France en Syrie. Lorsqu'une révolte générale des tribus éclate contre le mandat britannique en 1920, Faysal est ramené de son exil et imposé comme roi sur l'Iraq. Bien que ce pays soit alors moins développé que l'Égypte, la Syrie ou même la Palestine, il est ainsi le premier à sortir du mandat et obtient son indépendance en 1932. (à suivre) Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 27, 2010 Author Partager Posted September 27, 2010 (suite et fin) Modernisme vs fondamentalisme Au XXe s., les théories des penseurs du siècle précédent s'incarnent dans des mouvements politiques, selon deux idéologies opposées. D'un côté, le modernisme libéral, à l'origine du nationalisme qui soutient les mouvements d'indépendance et fournit le cadre idéologique à ceux qui prennent alors le pouvoir : – le parti Baas (parti de la Résurrection arabe), constitué dans les années 1940, au pouvoir en Syrie et en Iraq, et qui se réclame à la fois de l'arabisme et du socialisme ; – le nassérisme, issu de la révolution égyptienne de 1952 ; Nasser, avec les Officiers libres, renverse le roi Farouk, nationalise le canal de Suez (1956) et suscite l'éphémère République arabe unie (1958-1961) regroupant l'Égypte et la Syrie ; – le Néo-Destour, fondé en 1934 par Habib Bourguiba ; – le Front de libération nationale (FLN), fondé en 1954, au lendemain de l'insurrection algérienne, qui parvient au pouvoir après huit années de guerre de décolonisation (1962). De l'autre côté, la Salafiyya de Muhammad Abduh et le wahhabisme saoudien, qui sont à l'origine du mouvement des Frères musulmans, fondé en 1927-1928, qui prône le retour aux valeurs fondamentales de l'islam et la formation d'États musulmans vivant selon la seule loi islamique (charia). Les différents mouvements islamistes – qu'ils soient d'obédience intégriste ou fondamentaliste – se font les pionniers de la lutte contre des régimes accusés de corruption et d'inféodation à l'Occident. L'accroissement démographique, l'exode rural, l'entassement des populations dans les villes, les difficultés économiques, l'éclatement de l'institution familiale sont autant de bouleversements qui favorisent la récupération par l'islamisme radical du mécontentement populaire et de la crise d'identité. Aussi, la vague islamiste s'amplifie depuis le début des années 1980 : révolution islamique en Iran (prise du pouvoir par l'imam Khomeyni en 1979), agitation des Frères musulmans en Égypte, victoires électorales du Front islamique du Salut (FIS) en Algérie, en 1990 et 1991, etc. La question palestinienne Avec la création de l'État d'Israël (1948) aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, la Ligue arabe, formée en 1945, a clairement échoué dans l'un de ses objectifs principaux : soutenir la cause des Arabes palestiniens. Cet échec conduit de nombreux Arabes à remettre en cause la signification de leur nationalisme, la validité de leurs sociétés et leur politique de sécurité nationale. L'ampleur des désillusions et des rancœurs provoque une série de coups d'État qui renversent plus ou moins violemment, en une décennie, les gouvernements de la Syrie, du Liban, de l'Égypte et de l'Iraq, pour finir par l'assassinat du roi Abdullah de Jordanie en 1951. En 1964, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) est créée, qui regroupe les Palestiniens ayant fui l'occupation israélienne en 1948, notamment vers le Liban et la Jordanie, et ultérieurement en 1967. De 1969 à sa mort, en 2004, l'OLP est dirigée par Yasir Arafat, qui, en novembre 1988, proclame un « État indépendant de Palestine ». Mais, parallèlement à la question palestinienne, les défaites arabes lors de la guerre des Six-Jours en 1967, puis lors de la guerre du Kippour en 1973, la reconnaissance par le président égyptien Anouar el-Sadate de l'État d'Israël et les accords de Camp David en 1978 sont perçus dans la plus grande partie du monde arabo-musulman comme autant de reculs face à Israël. Avec la première Intifada (la « guerre des pierres »), déclenchée dans les territoires palestiniens occupés par Israël en 1987, le conflit jusque-là développé à l'extérieur est introduit à l'intérieur même des frontières d'Israël. Le monde arabe aujourd'hui Les régimes nationaux arabes sont aujourd'hui confrontés à divers problèmes majeurs résultant de leur histoire récente, notamment à l'attachement des masses aux traditions musulmanes, à la question palestinienne, et à la dépendance envers la technologie des pays occidentaux. In (larousse.fr) Citer Link to post Share on other sites
nad93 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 (suite et fin) Modernisme vs fondamentalisme Au XXe s., les théories des penseurs du siècle précédent s'incarnent dans des mouvements politiques, selon deux idéologies opposées. D'un côté, le modernisme libéral, à l'origine du nationalisme qui soutient les mouvements d'indépendance et fournit le cadre idéologique à ceux qui prennent alors le pouvoir : – le parti Baas (parti de la Résurrection arabe), constitué dans les années 1940, au pouvoir en Syrie et en Iraq, et qui se réclame à la fois de l'arabisme et du socialisme ; – le nassérisme, issu de la révolution égyptienne de 1952 ; Nasser, avec les Officiers libres, renverse le roi Farouk, nationalise le canal de Suez (1956) et suscite l'éphémère République arabe unie (1958-1961) regroupant l'Égypte et la Syrie ; – le Néo-Destour, fondé en 1934 par Habib Bourguiba ; – le Front de libération nationale (FLN), fondé en 1954, au lendemain de l'insurrection algérienne, qui parvient au pouvoir après huit années de guerre de décolonisation (1962). De l'autre côté, la Salafiyya de Muhammad Abduh et le wahhabisme saoudien, qui sont à l'origine du mouvement des Frères musulmans, fondé en 1927-1928, qui prône le retour aux valeurs fondamentales de l'islam et la formation d'États musulmans vivant selon la seule loi islamique (charia). Les différents mouvements islamistes – qu'ils soient d'obédience intégriste ou fondamentaliste – se font les pionniers de la lutte contre des régimes accusés de corruption et d'inféodation à l'Occident. L'accroissement démographique, l'exode rural, l'entassement des populations dans les villes, les difficultés économiques, l'éclatement de l'institution familiale sont autant de bouleversements qui favorisent la récupération par l'islamisme radical du mécontentement populaire et de la crise d'identité. Aussi, la vague islamiste s'amplifie depuis le début des années 1980 : révolution islamique en Iran (prise du pouvoir par l'imam Khomeyni en 1979), agitation des Frères musulmans en Égypte, victoires électorales du Front islamique du Salut (FIS) en Algérie, en 1990 et 1991, etc. La question palestinienne Avec la création de l'État d'Israël (1948) aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, la Ligue arabe, formée en 1945, a clairement échoué dans l'un de ses objectifs principaux : soutenir la cause des Arabes palestiniens. Cet échec conduit de nombreux Arabes à remettre en cause la signification de leur nationalisme, la validité de leurs sociétés et leur politique de sécurité nationale. L'ampleur des désillusions et des rancœurs provoque une série de coups d'État qui renversent plus ou moins violemment, en une décennie, les gouvernements de la Syrie, du Liban, de l'Égypte et de l'Iraq, pour finir par l'assassinat du roi Abdullah de Jordanie en 1951. En 1964, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) est créée, qui regroupe les Palestiniens ayant fui l'occupation israélienne en 1948, notamment vers le Liban et la Jordanie, et ultérieurement en 1967. De 1969 à sa mort, en 2004, l'OLP est dirigée par Yasir Arafat, qui, en novembre 1988, proclame un « État indépendant de Palestine ». Mais, parallèlement à la question palestinienne, les défaites arabes lors de la guerre des Six-Jours en 1967, puis lors de la guerre du Kippour en 1973, la reconnaissance par le président égyptien Anouar el-Sadate de l'État d'Israël et les accords de Camp David en 1978 sont perçus dans la plus grande partie du monde arabo-musulman comme autant de reculs face à Israël. Avec la première Intifada (la « guerre des pierres »), déclenchée dans les territoires palestiniens occupés par Israël en 1987, le conflit jusque-là développé à l'extérieur est introduit à l'intérieur même des frontières d'Israël. Le monde arabe aujourd'hui Les régimes nationaux arabes sont aujourd'hui confrontés à divers problèmes majeurs résultant de leur histoire récente, notamment à l'attachement des masses aux traditions musulmanes, à la question palestinienne, et à la dépendance envers la technologie des pays occidentaux. In (larousse.fr)MONSIEUR LADOZE Merci d'avoir poster tous ses résumés que je vais lire tres attentivement comme j'ai dejà lu les precedants mais s'il vous plait (et si je peux me permettre) ne reponder plus aux attaques de qui vous s'avez mieux encore, ignorez les, vous avez compris leur seul et unique but alors, d'ailleurs quand je lis les horreurs qu'ls ecrivent je change de topic tellement ça m'insuporte;mais quand méme bravo à vous seul contre tous (et ils sont plusieurs) je reconnais que vous vous defendez bien ,:thumbup::clap:mais je me suis promis de ne plus lire ceux qui visent leur haine contre mon pays ou ma religion et je ne lis pas je zap SALEM:drool: Citer Link to post Share on other sites
Water White 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 (suite et fin) Modernisme vs fondamentalisme Au XXe s., les théories des penseurs du siècle précédent s'incarnent dans des mouvements politiques, selon deux idéologies opposées. D'un côté, le modernisme libéral, à l'origine du nationalisme qui soutient les mouvements d'indépendance et fournit le cadre idéologique à ceux qui prennent alors le pouvoir : – le parti Baas (parti de la Résurrection arabe), constitué dans les années 1940, au pouvoir en Syrie et en Iraq, et qui se réclame à la fois de l'arabisme et du socialisme ; – le nassérisme, issu de la révolution égyptienne de 1952 ; Nasser, avec les Officiers libres, renverse le roi Farouk, nationalise le canal de Suez (1956) et suscite l'éphémère République arabe unie (1958-1961) regroupant l'Égypte et la Syrie ; – le Néo-Destour, fondé en 1934 par Habib Bourguiba ; – le Front de libération nationale (FLN), fondé en 1954, au lendemain de l'insurrection algérienne, qui parvient au pouvoir après huit années de guerre de décolonisation (1962). De l'autre côté, la Salafiyya de Muhammad Abduh et le wahhabisme saoudien, qui sont à l'origine du mouvement des Frères musulmans, fondé en 1927-1928, qui prône le retour aux valeurs fondamentales de l'islam et la formation d'États musulmans vivant selon la seule loi islamique (charia). Les différents mouvements islamistes – qu'ils soient d'obédience intégriste ou fondamentaliste – se font les pionniers de la lutte contre des régimes accusés de corruption et d'inféodation à l'Occident. L'accroissement démographique, l'exode rural, l'entassement des populations dans les villes, les difficultés économiques, l'éclatement de l'institution familiale sont autant de bouleversements qui favorisent la récupération par l'islamisme radical du mécontentement populaire et de la crise d'identité. Aussi, la vague islamiste s'amplifie depuis le début des années 1980 : révolution islamique en Iran (prise du pouvoir par l'imam Khomeyni en 1979), agitation des Frères musulmans en Égypte, victoires électorales du Front islamique du Salut (FIS) en Algérie, en 1990 et 1991, etc. La question palestinienne Avec la création de l'État d'Israël (1948) aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, la Ligue arabe, formée en 1945, a clairement échoué dans l'un de ses objectifs principaux : soutenir la cause des Arabes palestiniens. Cet échec conduit de nombreux Arabes à remettre en cause la signification de leur nationalisme, la validité de leurs sociétés et leur politique de sécurité nationale. L'ampleur des désillusions et des rancœurs provoque une série de coups d'État qui renversent plus ou moins violemment, en une décennie, les gouvernements de la Syrie, du Liban, de l'Égypte et de l'Iraq, pour finir par l'assassinat du roi Abdullah de Jordanie en 1951. En 1964, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) est créée, qui regroupe les Palestiniens ayant fui l'occupation israélienne en 1948, notamment vers le Liban et la Jordanie, et ultérieurement en 1967. De 1969 à sa mort, en 2004, l'OLP est dirigée par Yasir Arafat, qui, en novembre 1988, proclame un « État indépendant de Palestine ». Mais, parallèlement à la question palestinienne, les défaites arabes lors de la guerre des Six-Jours en 1967, puis lors de la guerre du Kippour en 1973, la reconnaissance par le président égyptien Anouar el-Sadate de l'État d'Israël et les accords de Camp David en 1978 sont perçus dans la plus grande partie du monde arabo-musulman comme autant de reculs face à Israël. Avec la première Intifada (la « guerre des pierres »), déclenchée dans les territoires palestiniens occupés par Israël en 1987, le conflit jusque-là développé à l'extérieur est introduit à l'intérieur même des frontières d'Israël. Le monde arabe aujourd'hui Les régimes nationaux arabes sont aujourd'hui confrontés à divers problèmes majeurs résultant de leur histoire récente, notamment à l'attachement des masses aux traditions musulmanes, à la question palestinienne, et à la dépendance envers la technologie des pays occidentaux. In (larousse.fr) très intréssant. merci monsieur Ladoz Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 28, 2010 Author Partager Posted September 28, 2010 MONSIEUR LADOZE Merci d'avoir poster tous ses résumés que je vais lire tres attentivement comme j'ai dejà lu les precedants mais s'il vous plait (et si je peux me permettre) ne reponder plus aux attaques de qui vous s'avez mieux encore, ignorez les, vous avez compris leur seul et unique but alors, d'ailleurs quand je lis les horreurs qu'ls ecrivent je change de topic tellement ça m'insuporte;mais quand méme bravo à vous seul contre tous (et ils sont plusieurs) je reconnais que vous vous defendez bien ,:thumbup::clap:mais je me suis promis de ne plus lire ceux qui visent leur haine contre mon pays ou ma religion et je ne lis pas je zap SALEM:drool: Merci ;) Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 28, 2010 Author Partager Posted September 28, 2010 très intréssant. merci monsieur Ladoz Il vous en prie :crazy::crazy::crazy::crazy: Citer Link to post Share on other sites
djallalnamri 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 Merci ;) eh ben...je dirais la même chose..."merci"!:D (maintenant tu peux préparer ton bouclier anti-missiles ... car les après les "merci" ... çà va être autre chose!!!!) :D:mdr: Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 Pourquoi vous ne retournez pas chez vous si vous êtes si fiers ? Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 28, 2010 Author Partager Posted September 28, 2010 eh ben...je dirais la même chose..."merci"!:D (maintenant tu peux préparer ton bouclier anti-missiles ... car les après les "merci" ... çà va être autre chose!!!!) :D:mdr: ça va être un déchainement de parasites séparatistes racistes et tribaux ................ Let's get ready to rumble !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!:gun_smilie::gun_smilie: Citer Link to post Share on other sites
nad93 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 ça va être un déchainement de parasites séparatistes racistes et tribaux ................ Let's get ready to rumble !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!:gun_smilie::gun_smilie: ques ce que je disais v'là 1 échantillon ,là ou il y à trace de mr ladoze on va voir ce qui si passe pour encore et encore critiquer Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 ques ce que je disais v'là 1 échantillon ,là ou il y à trace de mr ladoze on va voir ce qui si passe pour encore et encore critiquer Slurp slurp slurp fais attention t'as un poil de q coincé entre les dents :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 28, 2010 Author Partager Posted September 28, 2010 Slurp slurp slurp fais attention t'as un poil de q coincé entre les dents :mdr: Mr Ladoz a essayé avec ce topic de lancer un débat . Si tu as quelque chose d'intéressant pour enrichir le débat, nous sommes tout ouies , sinon tu ferais mieux d'honorer ce topic par ton ........... silence !!!!!! Citer Link to post Share on other sites
nad93 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 ça va être un déchainement de parasites séparatistes racistes et tribaux ................ Let's get ready to rumble !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!:gun_smilie::gun_smilie: wech tgoul 3la l'avatar nta3i?cheb ?yek:) Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 Mr Ladoz a essayé avec ce topic de lancer un débat . Si tu as quelque chose d'intéressant pour enrichir le débat, nous sommes tout ouies , sinon tu ferais mieux d'honorer ce topic par ton ........... silence !!!!!! Bah c'était ça ma question pourquoi vous ne retournez pas chez vous si ça vous plaît tant ? Citer Link to post Share on other sites
djallalnamri 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 concernant les dirigeants arabes ... j'irais jusqu'à poser la question:qui en a fait des dirigeants????!!!! Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted September 28, 2010 Author Partager Posted September 28, 2010 wech tgoul 3la l'avatar nta3i?cheb ?yek:) Mr Ladoz a bien du mal à le voir !!!!!!!!! Juste le haut est visible Citer Link to post Share on other sites
ergoflyer 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 alors qui d'entre vous nourri un sentiment nationaliste arabe??? Citer Link to post Share on other sites
djallalnamri 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 alors qui d'entre vous nourri un sentiment nationaliste arabe??? je ne pense pas que Mr Ladoz ait posté dans ce le but de nourrir un quelconque sentiment nationaliste arabe ... c'est juste une synthèse historique sur ce qu'on appelle les arabes ... un peuple ... des tribus ... dont l'histoire se confond avec celle de l'Islam ... Citer Link to post Share on other sites
nad93 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 Mr Ladoz a bien du mal à le voir !!!!!!!!! Juste le haut est visible bon c'était trop grand j'ai changer dis moi si tu vois ou pas,merci Citer Link to post Share on other sites
Guest alm Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 Mr ladoz, vous devez avoir les oreilles qui sifflent :mdr: C'est vrai que votre dream est de l'unité d'un nation arabe ? Citer Link to post Share on other sites
Water White 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 bon c'était trop grand j'ai changer dis moi si tu vois ou pas,merci. hi nad. il te va à merveille. Citer Link to post Share on other sites
mobiwedge 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 ça va être un déchainement de parasites séparatistes racistes et tribaux ................ Let's get ready to rumble !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!:gun_smilie: Mouais ça va parfaitement dans le sens de la ''grande'' nation arabe opposé à l'occident uniforme.... Je ne crois pas à la théorie des chocs de civilisations... Ce qu'on désigne par occident n'est pas si uniforme que ça même si l'influence de l'hégémonie anglo-saxonne se fait sentir comme partout.... Quand au dream de monsieur Ladoz :mdr::mdr: Monsieur Ladoz va aimer cette carte... Puisque lui est resté au moyen-âge :mdr: Citer Link to post Share on other sites
nad93 10 Posted September 28, 2010 Partager Posted September 28, 2010 . hi nad. il te va à merveille. merci water white :crazy:je dors avec:mdr: Citer Link to post Share on other sites
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