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Arabes !!!!


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je ne pense pas que Mr Ladoz ait posté dans ce le but de nourrir un quelconque sentiment nationaliste arabe ... c'est juste une synthèse historique sur ce qu'on appelle les arabes ... un peuple ... des tribus ... dont l'histoire se confond avec celle de l'Islam ...

 

Ce n'est en tous cas pas innocent!L'intention est pernicieuse.

Et puis on sait bien que Mr Ladoz aime à être encensé!!:mdr::mdr:

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Pourquoi vous ne retournez pas chez vous si vous êtes si fiers ?

 

 

une petite question ci tu peut trier qui arabe qui est chaoui qui est kabyle qui est turk qui koreli qui mouzabite qui est targui avec le mélange qu'on a demains on te laissera l'algérie a toi seul

 

Merçi ladoz et félicitation pour tout ce que tu as écrit

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une petite question ci tu peut trier qui arabe qui est chaoui qui est kabyle qui est turk qui koreli qui mouzabite qui est targui avec le mélange qu'on a demains on te laissera l'algérie a toi seul

 

Merçi ladoz et félicitation pour tout ce que tu as écrit

 

 

Ce n'est pas une question d'ethnie, si les bédouins comme toi même, ladoz, djalabidule, aljazimachin, nad93 et d'autres sont obsédés par votre arabité et que vous vous sentez un fort sentiment d'appartenance à vos lointains ancêtres des tribus bédouines ce dont personne ne vous en tiendra rigueur et ce qui est parfaitement compréhensible alors rejoignez les et quittez le Maghreb c'est tout simple.

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je trouve plutot que la sortie de Mr Ladoz est très courageuse ... parler objectivement des arabes dans l'arabo-islamophobie ambiante ... c'est cool ... zen ... et çà donne de l'urticaire à beaucoup ...

dommage que beaucoup d'arabes maitrisent l'anglais plus que le français ... sinon son lectorat aurait été plus important

 

 

:rolleyes::rolleyes:Vraiment?....Oui....courage très virtuel.:mdr:

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j'en ai d'autres à ton service ...

http://classiques.uqac.ca/classiques/le_bon_gustave/civilisation_des_arabes/Arabes_livres_5_6.pdf

 

attention c'est pas Mr Ladoz ... mais un francais ... au cas où tu aurais le complexe du colonisé ....

 

 

Le complexé c'est plutôt toi et tes complots de juifs que tu vois partout moi j'ai aucun problème garçon

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Ce n'est pas une question d'ethnie, si les bédouins comme toi même, ladoz, djalabidule, aljazimachin, nad93 et d'autres sont obsédés par votre arabité et que vous vous sentez un fort sentiment d'appartenance à vos lointains ancêtres des tribus bédouines ce dont personne ne vous en tiendra rigueur et ce qui est parfaitement compréhensible alors rejoignez les et quittez le Maghreb c'est tout simple.

 

d'apré ta théorie tous les étrangers des diffirents pays doivent le quitté un deuxième le pen qui n'est meme pas un vrai français de souche moi je dit

la ou est ma vie c'est mon pays et quelque soit le pays ou je vie mais j'ai ma mere patrie l'algérie

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d'apré ta théorie tous les étrangers des diffirents pays doivent le quitté un deuxième le pen qui n'est meme pas un vrai français de souche moi je dit

la ou est ma vie c'est mon pays et quelque soit le pays ou je vie mais j'ai ma mere patrie l'algérie

 

 

Non tu n'as rien compris, je dis que celles et ceux qui se revendiquent arabes avant tout et veulent imposer l'arabe dans tout le Maghreb leur place c'est pas le Maghreb c'est les émirats bédouins unis et les pays du Golfe puisque c'est chez eux, suis je assez clair comme ça ?

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=djallalnamri;1157146]je trouve plutôt que la sortie de Mr Ladoz est très courageuse ... parler objectivement des arabes dans l'arabo-islamophobie ambiante ... c'est cool ... zen ... et çà donne de l'urticaire à beaucoup ..
.

 

Cet Article est intéressant mais objectif hahahaha je ne pense pas

plus de 200lignes colé-copies et SANS DOUTE POUR MENAGER L'EGYPTE: seulement et uniquement 8 lignes sur ça:

 

Elle opposa, du 5 juin au 10 juin 1967, Israël à une coalition (la Ligue Arabe) formée par l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak, mais des troupes vinrent aussi du Liban. Cette guerre fut déclenchée comme une attaque préventive d'Israël contre ses voisins arabes, à la suite du blocage du détroit de Tiran aux navires israéliens fait par l'Egypte le 23 mai 1967 - acte qui constituait un casus belli. Au soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe est détruite. Et au soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes sont défaites. Les chars de Tsahal ont bousculé leurs adversaires sur tous les fronts. En moins d'une semaine, l'état hébreu a triplé sa superficie : l'Egypte a perdu la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie a été amputée du plateau de Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

 

Plus symbolique encore de la défaite arabe est la prise de la Vieille Ville de Jérusalem.

Les résultats de cette guerre, épisode du conflit israélo-arabe, influencent encore aujourd'hui la géopolitique de la région.

La Guerre d'Usure 1968-1970

Elle fut une guerre statique, le long de la ligne de cessez-le-feu de la Guerre des Six Jours, mais principalement concentrée le long du canal de Suez, et qui durera de 1968 à 1970. Son nom est prononcé pour la première fois par le président égyptien Gamal Abdel Nasser dans une déclaration qu'il fait le 23 juin 1969; "Je ne peux envahir le Sinaï, mais je peux casser le moral d'Israël par l'usure." Nasser compte sur la poursuite de l'approvisionnement en armes par l'Union soviétique, et espère ainsi contrecarrer une contre-offensive massive israélienne, afin d'obliger en fin de compte Israël à évacuer le canal de Suez. Lorsqu'en octobre 1968, la Guerre d'Usure arrive à son paroxysme de tensions sur la frontière égyptienne, Israël construit la ligne Bar-Lev.

 

Le 31 octobre 1968, Tsahal organise une attaque sur la partie Nord de la frontière avec l'Égypte, et détruit ainsi la position de Banaj Hamadi. La proposition faite d'envahir les territoires situés sur l'autre rive du canal est alors rejetée, du fait du manque de matériel à la disposition de Tsahal pour traverser le canal, mais aussi pour des raisons politiques. Après quelques mois d'accalmie, en mars 1969, l'artillerie égyptienne entame des tirs intensifs contre les positions israéliennes le long du canal. Le 20 juillet 1969, Israël riposte en attaquant, par les airs, les villes égyptiennes situées le long du canal. Cette attaque fait fuir de la région 750 000 habitants égyptiens. Fin janvier-début février 1970, l'URSS fait parvenir à l'Égypte des cargaisons d'armes en quantité impressionnante. Ces dernières comprennent entre autres des missiles SAM-3, des canons "Nun-Mem", des appareils de communication-radio accompagnés de nombreux techniciens soviétiques, des avions Yirot pilotés également par des pilotes soviétiques. 15 000 militaires soviétiques sont en outre envoyés en Égypte. Le 18 avril 1970 a lieu le premier combat entre l'aviation israélienne et des avions Mig pilotés par les Soviétiques. Le 30 juillet, 5 avions Mig sont abattus par les forces d'Israël. Suite à ce combat, Moscou fait alors pression sur les Égyptiens afin d'accepter un cessez-le-feu.

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Après la signature du cessez-le-feu, sous contrôle américain, du 7 août 1970, les Égyptiens concentrent sur les bords du canal de nombreuses lances de missiles, et ce, contrairement aux accords conclus.

 

La Guerre d'Usure, le long de la frontière jordanienne, est menée principalement par l'OLP, accompagnée d'un soutien passif de la Jordanie. Ces attaques le long de la frontière orientale d'Israël durent jusqu'au Septembre noir en 1970, lorsque le roi Hussein renvoie l'OLP du royaume jordanien.

 

La Guerre de Kippour 1973

 

Elle opposa, du 6 octobre au 24 octobre 1973, Israël à une coalition menée par l’Égypte et la Syrie.

 

Le jour-même du jeûne de Yom Kippour/« Grand Pardon » par les juifs, les Égyptiens et les Syriens attaquèrent par surprise simultanément dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan, territoires respectivement égyptien et syrien qui étaient occupés par Israël depuis la guerre des Six Jours. Après 24 à 48 heures d’avancée des armées arabes, la tendance s’inversa en faveur de l’armée israélienne qui finit par repousser les Syriens hors du plateau du Golan au bout de 2 semaines et marchait au-delà du canal de Suez dans le territoire égyptien lorsque le cessez-le-feu demandé par les Nations unies fut appliqué. Ce spectaculaire renversement de situation est notamment dû aux aides militaires américaines. Washington établit en fait un pont aérien d’acheminements d’armes à Israël le 14 octobre pour contrer le pont aérien et maritime soviétique en place le 9 octobre.

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies en coopération avec les deux superpuissances par l'intermédiaire du Royaume-Uni demanda un cessez-le-feu pour laisser place aux négociations. Israël en profita pour se réarmer et prendre le dessus. L’incapacité des services secrets israéliens à détecter les signaux de la guerre et le recours israélien à la ruse aura pour conséquence un séisme politique et notamment la démission du premier ministre Golda Meir.

 

Cet épisode du conflit israélo-arabe fit mentir la réputation d’invincibilité d’Israël surtout que l’impact psychologique des premiers jours de la guerre à l’avantage des pays arabes a amené à la normalisation des relations entre Israël et l’Égypte et à l’ouverture des négociations de paix qui aboutirent aux accords de Camp David en 1978 et à la récupération par les Égyptiens de la péninsule du Sinaï, occupée par Israël après la guerre des Six jours de 1967. Une autre conséquence de cette guerre fut choc pétrolier de 1973, quand l’OPEP décida l’augmentation de 70% du prix du baril de pétrole ainsi que de réduire sa production.

 

La visite de Sadate à Jérusalem en 1977

 

En novembre 1977, Sadate devint le premier dirigeant arabe en visite officielle en Israël, où il rencontra le premier ministre Menahem Begin, et prit la parole devant la Knesset à Jérusalem. Il effectua cette visite après avoir été invité par Begin et rechercha un accord de paix permanent. Beaucoup d'autorités du monde arabe réagirent très défavorablement à cette visite, du fait qu'Israël était considéré comme un état voyou et un symbole de l'impérialisme.

(...)..............................................j'aime pas trop collercopier alors je m'arrête là

 

haha très objectif mon oeuil, l'article sélectionné est très TENDANCIEUX. comme quoi il y a beaucoup qui aiment encore les égyptiens Chiyatine n'taa Israél.

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je trouve plutôt que la sortie de Mr Ladoz est très courageuse ... parler objectivement des arabes dans l'arabo-islamophobie ambiante ... c'est cool ... zen ... et çà donne de l'urticaire à beaucoup ...

 

Cet Article est intéressant mais objectif hahahaha je ne pense pas

plus de 200lignes colé-copies et SANS DOUTE POUR MENAGER L'EGYPTE: seulement et uniquement 8 lignes sur ça:

 

Elle opposa, du 5 juin au 10 juin 1967, Israël à une coalition (la Ligue Arabe) formée par l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak, mais des troupes vinrent aussi du Liban. Cette guerre fut déclenchée comme une attaque préventive d'Israël contre ses voisins arabes, à la suite du blocage du détroit de Tiran aux navires israéliens fait par l'Egypte le 23 mai 1967 - acte qui constituait un casus belli. Au soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe est détruite. Et au soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes sont défaites. Les chars de Tsahal ont bousculé leurs adversaires sur tous les fronts. En moins d'une semaine, l'état hébreu a triplé sa superficie : l'Egypte a perdu la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie a été amputée du plateau de Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

 

Plus symbolique encore de la défaite arabe est la prise de la Vieille Ville de Jérusalem.

Les résultats de cette guerre, épisode du conflit israélo-arabe, influencent encore aujourd'hui la géopolitique de la région.

La Guerre d'Usure 1968-1970

Elle fut une guerre statique, le long de la ligne de cessez-le-feu de la Guerre des Six Jours, mais principalement concentrée le long du canal de Suez, et qui durera de 1968 à 1970. Son nom est prononcé pour la première fois par le président égyptien Gamal Abdel Nasser dans une déclaration qu'il fait le 23 juin 1969; "Je ne peux envahir le Sinaï, mais je peux casser le moral d'Israël par l'usure." Nasser compte sur la poursuite de l'approvisionnement en armes par l'Union soviétique, et espère ainsi contrecarrer une contre-offensive massive israélienne, afin d'obliger en fin de compte Israël à évacuer le canal de Suez. Lorsqu'en octobre 1968, la Guerre d'Usure arrive à son paroxysme de tensions sur la frontière égyptienne, Israël construit la ligne Bar-Lev.

 

Le 31 octobre 1968, Tsahal organise une attaque sur la partie Nord de la frontière avec l'Égypte, et détruit ainsi la position de Banaj Hamadi. La proposition faite d'envahir les territoires situés sur l'autre rive du canal est alors rejetée, du fait du manque de matériel à la disposition de Tsahal pour traverser le canal, mais aussi pour des raisons politiques. Après quelques mois d'accalmie, en mars 1969, l'artillerie égyptienne entame des tirs intensifs contre les positions israéliennes le long du canal. Le 20 juillet 1969, Israël riposte en attaquant, par les airs, les villes égyptiennes situées le long du canal. Cette attaque fait fuir de la région 750 000 habitants égyptiens. Fin janvier-début février 1970, l'URSS fait parvenir à l'Égypte des cargaisons d'armes en quantité impressionnante. Ces dernières comprennent entre autres des missiles SAM-3, des canons "Nun-Mem", des appareils de communication-radio accompagnés de nombreux techniciens soviétiques, des avions Yirot pilotés également par des pilotes soviétiques. 15 000 militaires soviétiques sont en outre envoyés en Égypte. Le 18 avril 1970 a lieu le premier combat entre l'aviation israélienne et des avions Mig pilotés par les Soviétiques. Le 30 juillet, 5 avions Mig sont abattus par les forces d'Israël. Suite à ce combat, Moscou fait alors pression sur les Égyptiens afin d'accepter un cessez-le-feu.

 

 

une petite question tu peut me donner la cause de la défaite

au lieu de parlé de la défaite

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une petite question tu peut me donner la cause de la défaite

au lieu de parlé de la défaite

 

la cause de la defaite c'est parceque l'algérie a envoyé un renfort militaire à l'egypte et celle-ci lui a posé plusieurs guets apens. c'est mon oncle militaire adjudant qui m'a dit ça. l'egypte est un pays de pourris chiyatine israel

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arabes par ibn Khaldoun.

 

Voila ce qu'en dis Ibn Khaldoun dans al Muqaddima

 

En raison de leur nature sauvage, les arabes sont des pillards et des destructeurs. Ils pillent tout ce qu'ils trouvent sans combattre ou sans s'exposer. Puis ils se replient sur leurs pâturages au désert. Ils n'attaquent ou ne combattent que pour se défendre. Ils préfèrent éviter les forteresses ou les positions difficiles: ils ne les attaquent pas. Les tribus que protègent d'inaccessibles montagnes sont à l'abri de la malfaisance et des déprédations des Arabes. Ceux-ci ne franchiront pas de collines ou ne prendront pas de risque pour aller chercher les montagnards.

Au contraire, les plaines sont livrées à leur pillage et en proie à leur avidité, si leur dynastie est faible ou qu'elles n'aient pas de troupes pour les défendre. Alors- les Arabes y fond des incursions, des pillages, des attaques répétées, parce qu'il s'agit de territoires accessibles. Les habitants peuvent succomber et devenir les jouets des changements de pouvoir, jusqu'à ce que leur civilisation disparaisse. Dieu est tout puissant!

 

Les Arabes sont une nation sauvage (umma washiyya), aux habitudes de sauvagerie invétérées. La sauvagerie est devenue leur caractère et leur nature. Ils s'y complaisent, parce qu'elle signifie qu'ils sont affranchis de toute autorité et de toute soumission au pouvoir. Mais cette attitude naturelle est incompatible (mund-fiya) et en contradiction (munâqida) avec la civilisation ('ùmrân). Toutes les habitudes des Arabes les conduisent au nomadisme et au déplacement. Or, c'est là l'antithèse et la négation de la sédentarisation (maskûn), qui produit la civilisation. Par exemple: les Arabes ont besoin de pierres pour leurs foyers et leur cuisine -ils les prennent aux maisons, qu'ils détruisent dans ce but. Ils ont besoin de bois pour leurs tentes, pour les étayer et en faire des piquets: ils abattent les toits, pour en tirer le bois dans ce but. La véritable nature de leur existence est la négation de la construction (binâ'), qui est le fondement de la civilisation. Tel est, généralement, leur cas. De plus, c'est leur nature de piller autrui. Ils trouvent leur pain quotidien à l'ombre de leurs lances (rizqu- hum fi zilâl rimâ-i-him). Rien ne les arrête pour prendre le bien d'autrui.

 

Que leurs yeux tombent sur n'importe quel bien, mobilier ou ustensile, et ils s'en emparent. S'ils arrivent à la domination et au pouvoir royal, ils pillent tout à leur aise. Il n'y a plus rien pour protéger la propriété et la civilisation est détruite.

D'autre part, étant donné qu'ils font travailler de force les artisans et les ouvriers, le travail leur parait sans valeur et ils refusent de le payer. Or, comme on le verra plus loin, le travail est le fondement du profit (al- a'mâl, aslu I-makâsib). Si le travail n'est pas apprécié, s'il est fait pour rien, l'espoir de profit disparaît, et le travail n'est pas productif. Les sédentaires se dispersent et la civilisation décline. Autre chose encore : les Arabes ne portent aucun intérêt ('inâya) aux lois (ahkâm). Ils ne cherchent pas à dissuader les malfaiteurs ou à assurer l'ordre public. Ils ne s'intéressent (hammu-hum) qu'à ce qu'ils peuvent soustraire aux autres, sous forme de butin ou d'impôt. Quand ils ont obtenu cela, ils ne s'occupent ni de prendre soin des gens, ni de suivre leurs intérêts, ni de les forcer à se bien conduire. Ils lèvent des amendes sur les propriétés, pour en tirer quelque avantage, quelque taxe, quelque profit. Telle est leur habitude. Mais elle n'aide pas à prévenir les méfaits ou à dissuader les malfaiteurs. Au contraire, le nombre en augmente: comparée au bénéfice du crime, la perte représentée par l'amende est insignifiante. En régime arabe, les sujets vivent sans lois, dans l'anarchie (fawda). L'anarchie détruit l'humanité et ruine la civilisation. En effet, le pouvoir royal tient à une qualité naturelle de l'homme. C'est lui qui garantit l'existence des hommes et leur vie sociale (ijtimâ'). On a déjà vu cela au début du chapitre.

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(suite)

Et puis, tout Arabe veut être le chef : Aucun ne veut s'effacer devant un autre, fût-il son père, son frère ou l'aîné de sa famille. Il ne s'y résout que rarement, et parce qu'on lui fait honte (-ayâ'). Aussi y a-t-il, chez eux, beaucoup de chefs et de princes, et les sujets doivent-ils obéir à plusieurs maîtres - pour les impôts et pour les lois. C'est ainsi que la civilisation décline et disparaît. 'Abd-al-Malik reçut un jour une délégation arabe. Il questionna un nomade (a'rabî) sur (le gouverneur) AIhajjâj, en escomptant en entendre un éloge pour sa façon de commander et son oeuvre civilisatrice. Mais l'Arabe répondit : " Quand je l'ai quitté, il était injuste tout seul! " On remarquera que la civilisation s'est toujours effondrée avec la poussée de la conquête arabe : les établissements se sont dépeuplés et la terre devint toute autre que la terre (tabaddalati l-ard ghayra l-ard). Le Yémen, où vivent les Arabes, est en ruine, à part quelques villes. La civilisation persane en Iraq est complètement ruinée. Il en est de même, aujourd'hui, en Syrie. Quand les Hilâliens et les Banû Sulaym ont poussé jusqu'à la Tunisie et au Maroc, au début du Xie siècle, et qu'ils s'y sont débattus pendant 350 ans, ils ont fini par s'y fixer et les plaines en ont été dévastées. Autrefois, toute la région entre la Méditerranée et le Soudan était peuplée, comme le montrent les vestiges de civilisation, tels que monuments, sculptures monumentales, ruines de villages et d'agglomérations. " Dieu hérite la terre et tout ce qui vit sur elle. Il est le meilleur héritier " (XXI, 89).

 

En effet, en raison de leur sauvagerie innée, ils sont, de tous les peuples, trop réfractaires pour accepter l'autorité d'autrui, par rudesse, orgueil, ambition et jalousie. Leurs aspirations tendent rarement vers un seul but. Il leur faut l'influence de la loi religieuse, par la prophétie ou la sainteté, pour qu'ils se modèrent d'eux-mêmes et qu'ils perdent leur caractère hautain et jaloux. Il leur est, alors, facile de se soumettre et de s'unir, grâce à leur communauté religieuse. Ainsi, rudesse et orgueil s'effacent et l'envie et la jalousie sont freinées. Quand un prophète ou un saint, parmi eux, les appelle à observer les commandements de Dieu et les débarrasse de leurs défauts pour leur substituer des vertus, les fait tous unir leurs voix pour faire triompher la vérité, ils deviennent alors pleinement unis et ils arrivent à la supériorité et au pouvoir royal. D'ailleurs, aucun peuple n'accepte aussi vite que les Arabes la vérité religieuse et la Bonne Voie, parce que leurs natures sont restées pures d'habitudes déformantes et à l'abri de la médiocrité. La sauvagerie peut être surveillée et s'ouvrir aux vertus, car elle est restée dans l'état de religion naturelle (fitra); loin des mauvaises habitudes qui laissent leur empreinte sur les âmes. Selon la Tradition: " Tout enfant naît dans l'état de religion naturelle. "

 

Les Arabes, plus qu'aucune autre nation, sont enracinés dans la vie bédouine et s'enfoncent profondément dans le désert. Ils ont moins besoin, pour leur vie rude et dure, des produits et des céréales des collines. Ils peuvent donc se passer des autres. Il leur est difficile de se soumettre les uns aux autres, parce qu'ils sont un peuple sans loi, à l'état sauvage. Leur souverain a donc le plus grand besoin des liens du sang ('asabiyya), nécessaires à l'autodéfense.

Il est forcé de gouverner ses sujets en douceur et d'éviter de les heurter. Sinon, il aurait des difficultés avec l'esprit tribal, ce qui causerait sa perte et la leur. D'autre part, cependant, la monarchie et le gouvernement demandent une poigne de fer, seul gage de durée.

 

 

Comme les Arabes; par nature s'emparent des biens d'autrui, de même, ils s'abstiennent de tout arbitrage et de maintenir l'ordre public. Quand ils ont conquis une nation, leur objectif est d'en profiter pour s'emparer des biens de celle-ci. De plus, ils se passent de loi. Ils punissent parfois les crimes par des amendes, pour accroître les revenus du fisc et en tirer, financièrement, avantage. Mais ce n'est pas là un frein pour le crime. Ce serait même plutôt un encouragement, car le mobile d'un crime doit être assez puissant pour compenser le simple paiement d'une amende insignifiante. Ainsi, les méfaits deviennent de plus en plus nombreux et la civilisation décline. Une nation dominée par les Arabes est dans un état voisin de l'anarchie, où chacun s'oppose à l'autre. Ce genre de civilisation ne peut durer: il court à sa perte, aussi vite que l'anarchie elle-même.

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(fin)

Toutes ces raisons éloignent, naturellement, les Arabes de la monarchie. Il faut que leur nature soit profondément transformée par une structure (sibgha), religieuse, qui les amène à se modérer et à maintenir l'ordre public. C'est ce que montrent les dynasties arabes musulmanes. La religion a soudé leur pouvoir temporel à la loi religieuse et à ses prescriptions, qui -de façon explicite ou implicite- sont dans l'intérêt de la civilisation. Les califes suivirent cette voie. La monarchie et le gouvernement des Arabes devinrent grands et forts. Quand Rostam vit les Musulmans rassemblés pour la prière, il s'écria: "'Omar m'a rongé le foie! Il apprend aux chiens les bonnes manières! " 2.

 

Plus tard, les Arabes furent écartés des dynasties régnantes, pour des générations. Ils négligèrent leur religion, oublièrent la politique et retournèrent au désert. Ils ignoraient le rapport de leur esprit de clan avec la dynastie régnante, car l'obéissance et la loi leur étaient redevenues étrangères. Ils redevinrent aussi sauvages que dans le passé. Le titre de " roi " cessa de leur être appliqué, à l'exception des califes de race (jîl) arabe. Après la disparition du califat, le pouvoir sortit de leurs mains : des Barbares s'en emparèrent. Les Arabes restèrent alors Bédouins au désert, ignorant la monarchie et la politique. La plupart ne savent même plus qu'ils ont régné autrefois, ou qu'aucune autre nation n'a rayonné autant que la leur. Avant l'Islâm, ce furent les dynasties de' Âd et de Thamûd, les Amalécites, les Ijimyarites et les Tubba'; depuis, les Mudarites, les Omayyades et les Abbâsides. Mais, quand les Arabes oublièrent leur religion, ils n'eurent plus de rapport avec la politique, et ils retournèrent à leur désert originel. Farfbis encore, comme au Maroc actuel, ils dominent des dynasties trop faibles, mais leur supériorité ne peut conduire qu'à la ruine de la civilisation. Dieu est le meilleur héritier (XXI, 89) !

 

Source, Ibn Khaldoun, Al Muqaddima

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je ne pense pas que Mr Ladoz ait posté dans ce le but de nourrir un quelconque sentiment nationaliste arabe ... c'est juste une synthèse historique sur ce qu'on appelle les arabes ... un peuple ... des tribus ... dont l'histoire se confond avec celle de l'Islam ...

 

Ô le gentil et inoffensif Mr Ladoz !

:crazy::crazy:

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je pense qu'en ce qui concerne Ibn Khaldoun il devrait normalement rester fidèle à l'esprit de la Muqadima ... en ne disant pas que du bien des berbères ... eux aussi doivent avoir leurs travers ...

en ce qui me concerne le post de Mr Ladoz ... sur les arabes est très intéressante car dénué de sentimentalisme et de parti-pris:D:whistling:

rappelons que cet ouvrage de référence (surtout pour les détracteurs des arabes) a été écrit en arabe

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Ibn Khaldoun serait -il l'ancètres de Mr Ladoz?

 

Car il me fait pensez a ce Mr Ladoz qui nous parle tous les jours du ghachi inculte analphabètes, hypocrites,voleurs( bon je vais pas tous les faire)

 

tout ou presque étant relatif ... ghachi ... incultes ... analphabètes ... hypocrites ... voleurs ... les arabes ne le sont pas tous ... toutes ces tares étant proscrites par la religion qui est majoritairement la leur : l'Islam ... c'est aussi comme çà qu'ils sont perçus à travers le prisme déformant des "valeurs" occidentales ... c.à.d. ... sales,incultes,illettrés,etc,etc, ...

bien sur si les arabes sont détestés juste parce qu'ils ne parlent pas français ... c'est une autre histoire ...Tour-de-Dubai-Dubai-Emirats-Arabes.jpg

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tout ou presque étant relatif ... ghachi ... incultes ... analphabètes ... hypocrites ... voleurs ... les arabes ne le sont pas tous ... toutes ces tares étant proscrites par la religion qui est majoritairement la leur : l'Islam

Oui et s'allier avec les kouffars contre d'autres peuples musulmans aussi est proscrit, massacrer les gens, musulman voir arabe s'est interdis aussi, sa ne les empeche pas de le faire et de le soutenir jusqu'a aujourd'hui.

La pratique de l'Islam chez beaucoup d'arabes, c'est de la politique extérieur c.a.d montrer a son voisin qu'on est un bon musulman, mais une fois loin des regards de l'entourage c'est une tout autre histoire.

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