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La France veut un rôle...


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A New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, deux ministres européens des affaires étrangères, Bernard Kouchner, le Français, et Miguel Angel Moratinos, l’Espagnol, s’étaient lamentés de la portion congrue laissée à l’Union européenne dans la reprise des discussions directes entre Israéliens et Palestiniens. Auparavant, M. Kouchner s’était publiquement agacé de l’absence du Haut représentant européen pour la politique étrangère (Catherine Ashton) à Washington, à l’occasion du lancement de ces discussions.

 

Recevant le président de l’Autorité palestinienne à Paris, lundi 27 septembre, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a haussé le ton. Tout en multipliant les précautions vis à vis des Etats-Unis qui ont toujours veillé à ce que le huis-clos entoure chaque reprise de contacts, M. Sarkozy a assuré que “le Quartet et ses membres [Etats-Unis, Union européenne, Russie, Nations unies doivent collectivement et concrètement exercer le rôle de supervision qui est le leur… L’Europe, premier donateur en faveur des Palestiniens, l’Union pour la Méditerranée (UPM), qui est affectée par ce conflit, doivent, c’est une exigence, désormais participer au processus politique”.

 

Cette revendication française est ancienne, aussi ancienne que la volonté des Israéliens d’exclure des négociations toute partie autre que les Etats-Unis. Les Palestiniens se sont toujours également pliés à la volonté de Washington de limiter les négociations à un échange à trois. Publié le 23 septembre, le témoignage de Ziyad Clot, ancien expert auprès des négociateurs palestiniens pendant le processus d’Annapolis (2007-2008) témoigne de l’intransigeance américaine sur ce point.

 

En la matière, les Européens paient le prix de leur impuissance. On sait que l’Union européenne, divisée entre soutiens inconditionnels et plus équilibrés d’Israël, ne parvient en général à produire que des consensus a minima lorsqu’il s’agit d’Israël. Ce qui fait que l’exhortation de M. Sarkozy à un rôle européen (pour ne pas parler de l’objet encore non identifié qu’est l’UPM) renvoie plutôt à un rôle français. Lorsque les Etats-Unis sont empêchés (comme lors de la transition entre George Bush et Barack Obama, de novembre 2008 à janvier 2009), la France, grâce à l’opportunisme de M. Sarkozy, peut profiter de la vacance.

 

En présence des Etats-Unis, en revanche, elle doit se contenter des seconds rôles, aussi indispensables soient-ils comme lorsqu’il s’agit d’assurer la survie financière - coûteuse - de l’Autorité palestinienne. Ce fut le cas en marge du processus d’Annapolis en décembre 2007. Le processus de Paris, lancé à cette date, arrivant à échéance, il est plus que probable que la France va en initier très vite un nouveau.

 

La France se cherche un rôle dans le processus de paix - Guerre ou paix - Blog LeMonde.fr

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Mouais tout ça pour dire que sans les états-unis.... ça ferait longtemps que Israel aurait fait pipi dans ses culottes...

 

Disons que sans le soutien des USA , l'expression "état d’Israël" ferait déjà partie de .........l'histoire bigmdr

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