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Evénement du 5 octobre, processus électoral et question amazigh Les révélations choc de Chadli Bendjedid


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Un document historique et académique algérien a été récemment publié au Japon. Il s’agit d’une longue interview accordée par l’ex-président de la République, Chadli Bendjedid, à deux chercheurs japonais, Kisaichi Masatoshi et Watanabe Shoko. Ces deux derniers travaillent sur l’Algérie depuis plusieurs années et ont déjà publié le premier livre en japonais sur l’Algérie.

 

Liberté a pu se procurer le document écrit en deux langues, arabe et japonaise. Chadli Bendjedid y aborde, parfois avec une légèreté déconcertante, des sujets aussi sensibles que l’arrêt du processus électoral, l’amazighité et les évènements du 5 octobre. Ses déclarations sont quasiment inédites. Ainsi à la question : le pouvoir algérien devait-il accepter un gouvernement du FIS ?, l’ex-président a eu cette réponse. “oui, c’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté (…) il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement.” Se voulant plus explicite, il dira qu’“il fallait juger le FIS par les lois et la constitution qui régissent l’état, et le fait de ne pas avoir respecté le choix du peuple a été une très grande erreur.” Constant dans sa position, il affirma que “la démocratie a donné au peuple algérien le choix des islamistes en toute liberté, exactement comme cela s’est passé en Palestine quand le peuple palestinien a voté pour Hamas”. Sa “lecture” est d’ailleurs anecdotique. Alors qu’il était le président du pays, il a expliqué que c’était un vote sanction “pour se venger des responsables du FLN qui ont commis de grandes erreurs à l’encontre du peuple algérien et dilapidé son argent, c’est ça la vérité”. Sur sa démission du 12 janvier 1992, Chadli a nié avoir été démis de ses fonctions en relatant ce qui s’est passé. “j’étais pour le processus démocratique et comme le peuple algérien avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et ils m’ont demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. j’ai refusé par respect à la constitution et à la promesse que je m’étais donnée quand j’avais juré sur le Coran de respecter la volonté du peuple algérien (…) quelle aurait été la réaction de l’opinion nationale et internationale si je les avais annulées ? Ils auraient pensé que les réformes qu’avait réalisées Chadli n’étaient qu’une manœuvre pour rester au pouvoir et c’est pour cette raison que j’ai décidé de tout quitter. j’ai déposé ma démission par respect au peuple algérien.” D’ailleurs, il insista sur ce point pour affirmer que “celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’état se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie”.

.... a suivre

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La suite...

 

Sur la question amazigh, Chadli a exposé un point de vue très réducteur et qui va faire sans doute réagir plus d’un. Ainsi, pour celui qui a présidé aux destinées du pays pendant 12 ans (1980-1992), “l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”. S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”

Confirmant l’état d’esprit de nombreux représentants du système algérien, et en revenant sur le printemps berbère de 1980, Chadli n’a pas hésité à relier la question amazigh avec… la France. “je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils étaient politiques et culturels en même temps”.

 

Mieux encore, continuant sur la question identitaire, il souligna qu’“il y a pas de spécificité à la nationalité algérienne ; les algériens appartiennent à la civilisation arabo-islamique”. Il soutiendra que, mis à part l’aspect politique, il n’y avait aucune différence entre les algériens, les tunisiens et les marocains. “du côté culturel, on appartient à la même histoire, culture et civilisation, qui est l’arobo-islamique. cette appartenance culturelle et civilisationnelle se prolonge de l’est du monde arabe jusqu’à l’Ouest et tous nous parlons la langue arabe, mais avec des dialectes différents, rien de plus”.

 

à propos du 5 octobre 1988, l’homme de 91 ans insiste en précisant que “certains membres du FLN” étaient derrière “les évènements”. Selon lui, la cause des manifestations violentes (le bilan officiel était de 110 morts, alors que des sources médicales ont donné le chiffre de 500 morts et plusieurs milliers de blessés) était due au fait que “plusieurs responsables de l’appareil du FLN, et d’autres aussi, étaient contre la démocratie que j’essayais d’appliquer. la démocratie, la liberté de la presse et le fait de permettre au peuple de choisir ses représentants allaient mettre la lumière sur les erreurs des responsables. Tout cela mettrait en danger les avantages qu’ils avaient obtenus grâce au parti unique”.

 

En plus de se présenter comme un démocrate, Chadli Bendjedid s’est aussi affiché comme un capitaliste convaincu. “je suis celui qui a changé le système du socialisme au capitalisme”, soutient-il, avant de revenir sur son parcours personnel. “À travers les longues expériences que j’ai vécues dans le système communiste de Ben Bella et le système socialiste de Boumediene, qui ont échoué totalement, j’ai eu une idée complète et claire sur la situation de l’Algérie.” Il expliquera sa “thèse” en affirmant que “c’est l’immobilisme qui m’a poussé à décider de changer le système et j’ai réalisé l’importance de léguer le pouvoir au peuple algérien, et ce, dans le cadre d’une véritable démocratie”.

 

Cette longue interview publiée dans le n°27 du The journal Sophia Asian Studies est l’une des très rares interventions de Chadli Bendjedid depuis qu’il a quitté le pouvoir en janvier 1992. En 18 ans, il a donné deux interviews : en 2006 à l’hebdomadaire algérien Al Mouhakik et en 2007 à El Khabar.

il a également fait une intervention, le 27 novembre 2008, lors du colloque organisé à El-Tarf en hommage au moudjahid Amar Laskri, dit Amara Bouglez, et la dernière remonte au 4 décembre 2008 sur les colonnes de Liberté et d’El-Khabar.

 

Source : Liberté

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Bendjedid était un incapable et un illétré qui s'est vu propulsé Président par les hauts gradés, il est largement responsable de la faillite de l'Etat, de la montée du FIS et de la décennie noire qui s'en est ensuivi en se débarassant de tous ceux qui le gênaient et en affaiblissant les pouvoirs de sécurité.

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Il dit des choses vraies et d'autres qui le sont moins ............

Certes il dit des choses vraies mais il oublie sa responsabilté dans le délitement de l'Etat algérien ; jamais il n'aurait du accepter l'accés des binationaux aux hautes fonctions de l'Etat !

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Certes il dit des choses vraies mais il oublie sa responsabilté dans le délitement de l'Etat algérien ; jamais il n'aurait du accepter l'accés des binationaux aux hautes fonctions de l'Etat !

 

Oui bien entendu !!!!!!

 

Ceux qui l'avaient placé savaient très bien ,aussi , ce qu'ils faisaient :surprise:

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ta premiere partie est plus que juste:D en ce qui concerne la deuxieme, tout depend des situation salim

..non, c'est lui qui le crie sur tous les toits : il dit qu'il a démissionné,...moi je dis quand on est Responsable, on ne démissionne pas,..ou alors, on dit pourquoi on ne peut pas relever le Défi !:ermm:..avant la victoire du FIS, à l'époque, on lui avait posé la question : s'il pouvait cohabiter avec le FIS, il avait répondu que oui et que cela le le dérangeait pas et qu'il était Un Responsable,...le 10 janvier, il s'adresse à la nation : je démissionne pour l'intérêt suprême de la nation......ce n'est suffisant pour se défiler et fuir ses responsabilités...!!! :boat:

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a son mondat s'il n'a rien foutu pour l'algerie comme lancer des programes économique par exemple ou instauré des nouvelles sociétes il a quand meme peut parachever des ouvrages orné de blagues et des citations pour les algeriens de son époque qui l'auront servit d'un support pour adoucire leur chagrin et leurs peines de quotidien pendant une bonne dizaine d'années.

 

a médité.

 

citations préféré:

 

-l'algerie etait a un pas de puits et aujourdhui louange a dieu nous avons fait un pas en avant.( c'est qu'on est aller but en blanc plonger dans le puit la preuve de ces evenements qui se sont derouler a son epoque depuis l'algerie plonge dans l'obsécurité et l'inscurité personne ne s'en est appercue qu'il sagissait bien des propheties chadlik.

 

en parlant des femmes le sacré president c'est donné une place qu'aucun autre personne meme permis ceux que soit disant des defendeurs des droits de la femme n'avaient eu autant de stoicisme pour le prononcé ni de prendre une tel initiative indéchiffrable.

apres avoir donner son sermon il a dit mot par mot

-considéré moi comme une parmis vous (wa3tabirouni wahidatan minkoum) (sans commentaire)

-parmis les plus célébre blague qu'il a fondé pour la nation c'est celle ou en lui a montrer sa photo a l'envers et en lui demanda apres qui est ce il l'aura dit " UN BLAIREAU"

 

 

-

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Sur la question amazigh, Chadli a exposé un point de vue très réducteur et qui va faire sans doute réagir plus d’un. Ainsi, pour celui qui a présidé aux destinées du pays pendant 12 ans (1980-1992), “l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”. S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”

Confirmant l’état d’esprit de nombreux représentants du système algérien, et en revenant sur le printemps berbère de 1980, Chadli n’a pas hésité à relier la question amazigh avec… la France. “je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils étaient politiques et culturels en même temps”.

 

Mieux encore, continuant sur la question identitaire, il souligna qu’“il y a pas de spécificité à la nationalité algérienne ; les algériens appartiennent à la civilisation arabo-islamique”. Il soutiendra que, mis à part l’aspect politique, il n’y avait aucune différence entre les algériens, les tunisiens et les marocains. “du côté culturel, on appartient à la même histoire, culture et civilisation, qui est l’arobo-islamique. cette appartenance culturelle et civilisationnelle se prolonge de l’est du monde arabe jusqu’à l’Ouest et tous nous parlons la langue arabe, mais avec des dialectes différents, rien de plus”.

 

Source : Liberté

 

Le FLN montre son vrai visage je trouve, c'est très intéressant....

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«L’amazighité n’est pas une composante de l’identité algérienne»

 

par Madjid Makedhi : Journaliste à El Watan

 

"..En particulier sur la question identitaire qui a toujours suscité un débat houleux depuis l’indépendance et bien avant. Fidèle à ses positions anti-amazighs, Chadli Bendjedid s’improvise anthropologue et linguiste à la fois pour nier, sans aucun argument, l’identité amazigh de l’Algérie et même de l’Afrique du Nord. Il piétine même la Constitution qui confirme l’amazighité comme une des composantes de l’identité nationale. «La langue amazigh est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus qui appartiennent à des civilisations et cultures ayant existé avant l’islam. Il y a encore quelques tribus, dont le nombre est extrêmement réduit, qui sont encore attachées à leurs origines et dont il est difficile de retracer leur appartenance amazigh. Tamazight est une sorte de langue locale et de civilisation liée spirituellement à l’Islam (…) qui n’est pas imposé en Afrique du Nord par la force du sabre. Mais il a été embrassé par les Algériens car il est la religion qui a apporté la justice sociale», déclare-t-il en prouvant son ignorance des grands ouvrages d’Ibn Khaldoun sur l’histoire des Berbères.

 

A une question sur l’identité de l’Algérie, celui qui a réprimé dans le sang les manifestations d’avril 1980 campe aussi sur ses positions. «Il n’y a pas une identité spécifique à l’Algérie à part l’identité arabe et musulmane. Nous appartenons à une société arabo-musulmane (…) et nous resterons attachés aux valeurs de cette société et à cette civilisation», assène-t-il. «Vous voulez dire que la langue amazigh ne constitue pas une composante importante de la personnalité algérienne ?», interrogent les deux chercheurs japonais. «Oui !», rétorque Chadli, comme pour dire qu’il ne reconnaît pas la Constitution algérienne qui stipule que «la langue amazigh est une langue nationale» et que «l’identité algérienne est constituée de trois composantes : l’amazighité, l’arabité et l’islamité».

 

Poursuivant, il tente même de réduire l’existence de la langue amazigh. «Son existence (la langue amazigh) est très réduite. Son utilisation est très limitée dans certaines tribus, mais le reste des Algériens parlent l’arabe (…) car il est la langue d’une civilisation. La langue amazigh est très limitée et elle n’est qu’un mélange du français et de l’arabe», estime-t-il. Selon lui, les services français ont utilisé ce facteur pour exercer des pressions sur l’Algérie. La preuve ? «L’enseignement de tamazight dans les universités françaises», lance-t-il, omettant de signaler que lui, en tant que président de la République, n’a rien fait pour développer cette langue. Pis encore, à son époque, ses propres concitoyens ont été tués et emprisonnés pour avoir réclamé leur identité. Chadli Bendjedid tente aussi d’effacer l’existence de tamazight dans les pays du Maghreb.

 

Interrogé également sur l’arrêt du processus électoral en 1992, Chadli affirme qu’il était contre et que le gouvernement devait céder le pouvoir au FIS : «Oui. C’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume ses responsabilités d’avoir choisi ses représentants en toute liberté. Il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au FIS de constituer son gouvernement.» «J’étais pour le processus démocratique et comme le peuple avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays (…) mais des membres du FLN ont eu peur et m’ont demandé d’annuler les résultats des élections», ajoute-t-il.

 

Concernant sa démission, l’ex-président soutient qu’il n’a pas été poussé vers la porte : «Celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’Etat se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie.» Chadli Bendjedid charge aussi l’appareil du FLN, qu’il accuse d’être à l’origine des événements d’Octobre 1988. «Ils étaient contre les réformes que j’ai entreprises», explique-t-il.

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«L’amazighité n’est pas une composante de l’identité algérienne»

 

par Madjid Makedhi : Journaliste à El Watan

 

"..En particulier sur la question identitaire qui a toujours suscité un débat houleux depuis l’indépendance et bien avant. Fidèle à ses positions anti-amazighs, Chadli Bendjedid s’improvise anthropologue et linguiste à la fois pour nier, sans aucun argument, l’identité amazigh de l’Algérie et même de l’Afrique du Nord. Il piétine même la Constitution qui confirme l’amazighité comme une des composantes de l’identité nationale. «La langue amazigh est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus qui appartiennent à des civilisations et cultures ayant existé avant l’islam. Il y a encore quelques tribus, dont le nombre est extrêmement réduit, qui sont encore attachées à leurs origines et dont il est difficile de retracer leur appartenance amazigh. Tamazight est une sorte de langue locale et de civilisation liée spirituellement à l’Islam (…) qui n’est pas imposé en Afrique du Nord par la force du sabre. Mais il a été embrassé par les Algériens car il est la religion qui a apporté la justice sociale», déclare-t-il en prouvant son ignorance des grands ouvrages d’Ibn Khaldoun sur l’histoire des Berbères.

 

A une question sur l’identité de l’Algérie, celui qui a réprimé dans le sang les manifestations d’avril 1980 campe aussi sur ses positions. «Il n’y a pas une identité spécifique à l’Algérie à part l’identité arabe et musulmane. Nous appartenons à une société arabo-musulmane (…) et nous resterons attachés aux valeurs de cette société et à cette civilisation», assène-t-il. «Vous voulez dire que la langue amazigh ne constitue pas une composante importante de la personnalité algérienne ?», interrogent les deux chercheurs japonais. «Oui !», rétorque Chadli, comme pour dire qu’il ne reconnaît pas la Constitution algérienne qui stipule que «la langue amazigh est une langue nationale» et que «l’identité algérienne est constituée de trois composantes : l’amazighité, l’arabité et l’islamité».

 

Poursuivant, il tente même de réduire l’existence de la langue amazigh. «Son existence (la langue amazigh) est très réduite. Son utilisation est très limitée dans certaines tribus, mais le reste des Algériens parlent l’arabe (…) car il est la langue d’une civilisation. La langue amazigh est très limitée et elle n’est qu’un mélange du français et de l’arabe», estime-t-il. Selon lui, les services français ont utilisé ce facteur pour exercer des pressions sur l’Algérie. La preuve ? «L’enseignement de tamazight dans les universités françaises», lance-t-il, omettant de signaler que lui, en tant que président de la République, n’a rien fait pour développer cette langue. Pis encore, à son époque, ses propres concitoyens ont été tués et emprisonnés pour avoir réclamé leur identité. Chadli Bendjedid tente aussi d’effacer l’existence de tamazight dans les pays du Maghreb.

 

Interrogé également sur l’arrêt du processus électoral en 1992, Chadli affirme qu’il était contre et que le gouvernement devait céder le pouvoir au FIS : «Oui. C’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume ses responsabilités d’avoir choisi ses représentants en toute liberté. Il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au FIS de constituer son gouvernement.» «J’étais pour le processus démocratique et comme le peuple avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays (…) mais des membres du FLN ont eu peur et m’ont demandé d’annuler les résultats des élections», ajoute-t-il.

 

Concernant sa démission, l’ex-président soutient qu’il n’a pas été poussé vers la porte : «Celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’Etat se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie.» Chadli Bendjedid charge aussi l’appareil du FLN, qu’il accuse d’être à l’origine des événements d’Octobre 1988. «Ils étaient contre les réformes que j’ai entreprises», explique-t-il.

 

 

Et le journaliste Franco-Algérien qui y met du sien (et plus que du sien) en "lynchant" l'ex-président sur ses propos concernant l'Amazighité mais ne commente pas tout le reste !!!!!!!!

 

Honte à cet énergumène et à son journal qui défend le point de vue .........Français avec le pognon des ..........Algériens !

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- Par Mohand Aziri : Journaliste à El Watan

 

Tissus d’inepties», «propos irresponsables», «méconnaissance totale de l’histoire»… Quand l’ancien président Chadli Bendjedid se met en mode ethnolinguiste, revisite à sa convenance idéologique l’histoire plusieurs fois millénaire de son peuple, de son pays, vaut mieux en rire que s’en f…!

Dans une interview accordée en 2009 à la revue japonaise The Journal Sophia Asian Studies (n°27), le président Bendjedid (1979-1992) se livre à un exercice à la limite de l’autoflagellation… identitaire: «L’amazighité ? Une sorte de tradition, de langue appartenant à quelques tribus remontant aux civilisations et cultures préislamiques (…) A ceux qui se revendiquent amazighs, je leur répond avec fierté : l’Islam nous a arabisés.» La langue amazigh, quant à elle, est «éculée, dépassée par le temps, incapable de se développer».Le docteur Kamel Bouaâmara, linguiste, enseignant de tamazight à l’université de Béjaïa, est ulcéré par les déclarations incendiaires de l’ancien président de la République : «C’est dégoûtant ! C’est le mot, surtout quand de tels propos émanent d’une personne qui a présidé aux destinées de ce pays pendant plus d’une décennie, et qui dénotent d’une ignorance totale de la composition sociologique de son peuple. Une langue «morte» signifie au sens propre qu’elle est parlée par zéro individu, or là on est en présence de millions de personnes qui parlent et pratiquent couramment cette langue et ce, à travers toute l’Afrique du Nord.»

L’interview a fait le buzz sur Internet. Les propos de l’ancien président font scandale, y compris dans certains milieux réputés proches du pouvoir. Youcef Merahi, secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité, se dit «choqué» par la violence de certaines déclarations: «Quand l’ancien président de la République définit l’amazighité comme «une sorte de tradition, de langue, etc.», pour moi ce n’est plus du mépris, mais de la hogra.» «S’il s’était seulement contenté de présenter l’amazighité comme un ensemble de traditions, langue, on aurait peut être compris qu’il ait essayé de réfléchir et que dans son esprit il n’y avait pas une espèce de rejet, de dilettantisme intellectuel. Maintenant, on a tellement dit sur les amazighs : on a les rattachés à toutes les régions du monde ; on a dit qu’on était des yéménites, des moyen-orientaux, qu’on étaient asiatiques, même rattachés aux teutons germaniques, Chadli, comme beaucoup d’autres, a malheureusement oublié de nous rattacher à l’Afrique du Nord.»

 

SUITE.....

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...SUITE...

 

...Tamazight, langue morte ou langue vivante ? M. Merahi ne se pose plus la question : «Jamais tamazight n’a été aussi vivante, dynamique, audacieuse. J’en veux pour preuve toutes les thèses de magistère, de doctorat qui sont soutenues chaque année. Plus de 400 licenciés en tamazight sortent chaque année des universités, et ce n’est certainement pas grâce à Chadli.» Des déclarations «irresponsables», d’une extrême «légèreté», juge pour sa part l’ancien délégué des archs Bélaïd Abrika, qui ne se dit pas surpris pour autant. La référence à la matrice arabo-islamique fait partie du bréviaire du «système» algérien. «L’idéologie du système en place, le discours dominant a toujours enfermé la dimension amazigh dans un carcan arabo-islamique. Rien n’a changé. C’est le discours du Mouvement national qui se perpétue à nos jours», dit-il.

Bélaïd Abrika ne ménage l’ancien président de la République : «Il n’est pas seulement à côté de l’histoire, il est à contre-courant de l’histoire. Car l’Afrique du Nord est amazigh, personne ne peut le dénier aujourd’hui. La diversité et la pluralité sont une donne incontestable. Tamazight occupe une place importante, même s’il ne s’agit pas encore de celle qui lui revient de droit, mais que Chadli sache que les amazighs n’ont pas été arabisés par l’Islam. L’Islam n’a pas vocation à arabiser, c’est une religion. Qu’il sache qu’il y a une diversité culturelle, le multilinguisme, en Algérie, est une réalité et que l’arabe classique qu’il prône est une langue étrangère pour nous, les Algériens, les arabophones y compris.» Ancien détenu du Printemps berbère d’avril 1980, le député Ali Brahim qualifie de «tissu d’inepties» les déclarations de Chadli Bendjedid : «On n’en est plus à ce débat, tamazight est une langue nationale quoi qu’en dise Monsieur Chadli.

Elle avance à grands pas au Maroc et finira par s’imposera au dictateur libyen (…). Lorsque Chadli déclare que les Amazighs ne sont que quelques tribus en voie de disparition, c’est un discours qui tranche totalement avec ce qu’il avait dit en 1980 – «nous sommes des amazigh arabisés par l’Islam».Il faut croire qu’entre temps, Chadli s’est découvert des racines identitaires autres.» Le député de Bouira refuse néanmoins de hurler avec les loups ; Chadli n’est qu’un pare-feu : «Chadli a été actionné pour susciter un faux débat sur des questions relativement tranchées par l’histoire et par le droit. J’ai l’impression que le système veut nous faire réagir sur tamazight pour meubler une scène politique totalement verrouillée et empêcher qu’un débat ait lieu sur les vrais problèmes du pays qui sont la corruption, les questions de développement, l’absence de démocratie. Car la vraie question d’aujourd’hui est de savoir comment se débarrasser du zaïmisme qui mine le mouvement démocratique pour créer une alternative pour le triomphe des libertés démocratiques. » Fin de citation.

 

..Que pouvons nous attendre d'un....Maltais !!!

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Et le journaliste Franco-Algérien qui y met du sien (et plus que du sien) en "lynchant" l'ex-président sur ses propos concernant l'Amazighité mais ne commente pas tout le reste !!!!!!!!

 

Honte à cet énergumène et à son journal qui défend le point de vue .........Français avec le pognon des ..........Algériens !

 

..Et toi, qui toute honte bue, tu défends l'ex-président qui a à son actif au moins 300 jeunes assassinés lors des événements du 5 Octobre 1988, et qui avait reconnu le 10 du mois, que c'était lui qui avait donné l'Ordre de tirer sur les Manifestants, en direct dans un "flash" à la Nation !

..Possible, que le lendemain tu étais parmi ceux qui qui étaient sacnder dans les rues d'Algér, Oran, Annaba, Constantine : " Djeich, Cha3b, m3ak Ya Chadli " !...tu te rappelles,...M. Ladoz !

..Et puis, si Chadli te fait tant de peine,..tu n'as qu'à poursuivre " l'énergumène qui a écrit l'article " en justice pour diffamations,...Chadli te payera un Avocat, peut-être !:bash:

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..Et toi, qui toute honte bue, tu défends l'ex-président qui a à son actif au moins 300 jeunes assassinés lors des événements du 5 Octobre 1988, et qui avait reconnu le 10 du mois, que c'était lui qui avait donné l'Ordre de tirer sur les Manifestants, en direct dans un "flash" à la Nation !

..Possible, que le lendemain tu étais parmi ceux qui qui étaient sacnder dans les rues d'Algér, Oran, Annaba, Constantine : " Djeich, Cha3b, m3ak Ya Chadli " !...tu te rappelles,...M. Ladoz !

..Et puis, si Chadli te fait tant de peine,..tu n'as qu'à poursuivre " l'énergumène qui a écrit l'article " en justice pour diffamations,...Chadli te payera un Avocat, peut-être !:bash:

 

Mr Ladoz ne défend pas Chadli ...........Tu dis n'importe quoi :mdr: :mdr:

 

Il s'en prend au "journaliste" hypocrite , à la voix de sa "maman França".

 

Il faut comprendre ce qu'on lit !!!!!

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