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AVENIR DE DJEZZY : Le russe Vimpelcom rachète 51,7% d'Orascom Telecom


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Le groupe russe Vimpelcom et Weather Investments de l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris ont annoncé, lundi 4 octobre, avoir fusionné leurs activités, formant ainsi le cinquième groupe mondial du secteur de la téléphonie mobile, avec un chiffre d’affaires cumulé de plus de 21 milliards de dollars et 174 millions d'abonnés mobiles à travers le monde.

 

Le communiqué ne précise pas le montant de la transaction ni les modalités de celle-ci. Mais il se pourrait que Naguib Sawiris ait reçu une partie en cash et une autre en actions dans le futur ensemble formé par la fusion des deux groupes.

 

Avec cette opération, Vimpelcom détiendra 51,7% d'Orascom Telecom, maison mère d'OTA qui exploite la marque Djezzy en Algérie. L’avenir de la filiale algérienne devrait toutefois faire l’objet d’un accord spécifique entre le gouvernement algérien et le nouveau groupe détenu par les Russes. Comme nous l’écrivions hier, l’Algérie souhaite garder la majorité (51%) du capital de Djezzy et laisser 49% aux Russes. La négociation pourrait aboutir cette semaine à l’occasion de la visite du président russe Dimitri Medvedev à Alger.

 

In: tsa-algerie.com

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Le groupe russe Vimpelcom et Weather Investments de l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris ont annoncé, lundi 4 octobre, avoir fusionné leurs activités, formant ainsi le cinquième groupe mondial du secteur de la téléphonie mobile, avec un chiffre d’affaires cumulé de plus de 21 milliards de dollars et 174 millions d'abonnés mobiles à travers le monde.

 

Le communiqué ne précise pas le montant de la transaction ni les modalités de celle-ci. Mais il se pourrait que Naguib Sawiris ait reçu une partie en cash et une autre en actions dans le futur ensemble formé par la fusion des deux groupes.

 

Avec cette opération, Vimpelcom détiendra 51,7% d'Orascom Telecom, maison mère d'OTA qui exploite la marque Djezzy en Algérie. L’avenir de la filiale algérienne devrait toutefois faire l’objet d’un accord spécifique entre le gouvernement algérien et le nouveau groupe détenu par les Russes. Comme nous l’écrivions hier, l’Algérie souhaite garder la majorité (51%) du capital de Djezzy et laisser 49% aux Russes. La négociation pourrait aboutir cette semaine à l’occasion de la visite du président russe Dimitri Medvedev à Alger.

 

In: tsa-algerie.com

 

"Nous avons fait une offre K'ils ne pouvait pas refusé kamarade" (en russe dans le texte) :mdr: :mdr:

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DOSSIER DJEZZY : Une issue qui arrange tout le monde

 

L’opérateur russe Vimpelcom a racheté lundi 4 octobre la majorité d’Orascom Telecom. Cette fois, le gouvernement algérien ne s’est pas opposé à la transaction. Au début de l’année, les négociations entre Orascom Telecom et le sud-africain MTN avaient échoué après que le gouvernement algérien a brandi le droit de préemption sur Djezzy, filiale algérienne de l’opérateur égyptien.

 

Cette fois, les choses ont été différentes. D’abord, d’un point de vue légal, la marge de manœuvre du gouvernement algérien était étroite. L’opération ne portait pas directement sur Orascom Telecom mais sur sa maison mère, l’italien Weather Investments, propriété de Naguib Sawiris. C’est en effet à travers Weather que M. Sawiris est actionnaire d’Orascom Telecom, maison mère de Djezzy. Comme l’explique un spécialiste en fusions-acquisitions interrogé par TSA, « l’opération s’est déroulée deux étages au-dessus de Djezzy. Théoriquement, Djezzy n’a pas changé de mains. C’est le fonds qui détient sa maison mère Orascom Telecom qui changé de mains ».

 

Un peu compliqué. Mais le gouvernement peut dire merci à celui qui a imaginé un tel scénario. Le dossier Djezzy était en effet très mal engagé. Le gouvernement avait pris les choses un peu à la légère. Il ne s’est même pas entouré de cabinets d’avocats internationaux capables de le conseiller sur un dossier aussi délicat. « Devant un tribunal d’arbitrage international, il n’aurait pas été très difficile de prouver que Djezzy a été victime d’un acharnement », reconnaît un expert algérien.

 

Mais il n’y avait pas que le risque d’une confrontation devant un tribunal. Une source proche de la présidence reconnaît : « nous ne savons pas vraiment gérer un opérateur télécom. Si c’était le ciment ou la sidérurgie, on aurait pu le garder ». L’Algérie prenait le risque de débourser quelques milliards de dollars pour acquérir un opérateur qui pourrait au mieux connaître le même sort que Mobilis. Ce dernier, filiale d’Algérie Télécom, est l’un des rares opérateurs historiques au monde à ne pas être leader sur son propre marché. Pire : jusqu’à 2009, il ne dégageait pas de bénéfices ni de cash.

 

Aujourd’hui, le scénario le plus plausible semble être le suivant : l’Algérie conservera 51% de Djezzy et confiera 49% à Vimpelcom qui assurera également le management. De tous les points de vue, un tel scénario est intéressant. Une issue qui arrange les affaires de tout le monde.

 

In : tsa-algerie

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Sawiris a été plus malin :crazy: et a mis les autorités Algériennes dans de sales draps !!!!!

 

Cette partie de Poker menteur est très amusante :mdr::mdr::mdr::mdr:

 

Tu penses vraiment que Sawiris a roulé le gouvernement algérien ?

 

Ya Ladoz je t´ai dit á maintes reprises que lorsqu´il s´agit d´un sujet économique on argumente avec des chiffres

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Tu penses vraiment que Sawiris a roulé le gouvernement algérien ?

 

Ya Ladoz je t´ai dit á maintes reprises que lorsqu´il s´agit d´un sujet économique on argumente avec des chiffres

 

Sawiris a vendu un bon paquet d'actions aux Russes .

 

Ce qu'il a vendu ce sont des actions du groupe qui possède Djezzy.

 

Il a , donc, vendu des actions de Djezzy .

 

Sawiris pouvait se délester de Djezzy en vendant cette entreprise de droit Algérien mais là il en a changé l'actionnariat.

 

Le gouvernement Algérien ne peut s'y opposer parce qu'aucune loi ne peut être opposée à cette vente (il y a un vide juridique en la matière) , il peut juste faire du folklore politique :mdr::mdr:.

 

De plus , ils vont "fermer leur gueule" parce que l'acquéreur est ........Russe et la Russie est le seul pays qui accepte de leur livrer des armes plus ou moins sophistiquées .

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Sawiris a vendu un bon paquet d'actions aux Russes .

 

Ce qu'il a vendu ce sont des actions du groupe qui possède Djezzy.

 

Il a , donc, vendu des actions de Djezzy .

 

Sawiris pouvait se délester de Djezzy en vendant cette entreprise de droit Algérien mais là il en a changé l'actionnariat.

 

Le gouvernement Algérien ne peut s'y opposer parce qu'aucune loi ne peut être opposée à cette vente (il y a un vide juridique en la matière) , il peut juste faire du folklore politique :mdr::mdr:.

 

De plus , ils vont "fermer leur gueule" parce que l'acquéreur est ........Russe et la Russie est le seul pays qui accepte de leur livrer des armes plus ou moins sophistiquées .

 

Cherches encore ya monsieurs Ladoz tu es encore loin :D:D

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Vimpelcom ne veut pas céder Djezzy au rabais, Alger maintient la pression

 

Naguib Sawiris est soulagé. Le propriétaire d'Orascom Telecom Holding (OTH) vient enfin de s'extirper du bourbier Djezzy dans lequel son groupe s'était irrémédiablement embourbé depuis plus d'un an. Au lendemain de l’accord conclu avec le russe Vimpelcom, il ne cache pas sa satisfaction et se permet même un petit tacle à l'égard du gouvernement algérien, qui selon lui a tout fait pour le bouter hors du pays. «Je suis moins enclin aujourd'hui à investir dans des pays où la situation serait susceptible de se reproduire. Je ne suis plus un jeune homme », a-t-il ainsi confié dans une interview à l'agence Reuters.

 

Désormais, c'est à Vimpelcom, le nouvel actionnaire majoritaire d'OTA avec 51,7% du capital, de mettre fin au feuilleton Djezzy. Et le Russe a bien compris qu'il marchait sur des œufs. Lundi, dès la transaction signée et officialisée, il a bien pris soin de ne pas brusquer les autorités algériennes. « Nous sommes absolument ouverts à un accord avec le gouvernement algérien », a ainsi assuré son pdg, Alexander Izosimov. Depuis deux jours, l'accord qui se dessine serait, comme révélé dimanche par TSA, l'abandon par Vimpelcom de sa position majoritaire dans OTA pour ne rester actionnaire qu'à 49% en gardant le management de la société.

 

Mais à quel prix?

 

C'est le point qui reste à régler et Izosimov n'a aucune intention de brader Djezzy, « un actif intéressant et attractif », selon lui. Il s'est d'ailleurs déjà inquiété de la « probable faible compensation » que Vimpelcom pourrait obtenir de l'Etat algérien dans l'optique de la vente d'une partie de ses parts. Alors il compte bien sur la visite, mercredi 6 octobre, du président russe Dimitri Medvedev à Alger. Alexander Izosimov fera partie de la délégation d'hommes d'affaire russes qui accompagneront le président Medvedev. « Je ne peux commenter les sujets qui seront abordés par le président. Mais étant donné qu'il s'agit d'un des plus importants investissements d'une entreprise russe en Algérie, on peut supposer que la question sera discutée », a-t-il déclaré ce mardi 5 octobre. Une manière de rappeler aux autorités algériennes, dans le cas où elles rechigneraient encore à se satisfaire de ce deal, que l'investissement de Vimpelcom n'est pas le seul dans la balance.

 

En face, l'Etat algérien, qui n'entend pas céder aussi facilement du terrain, place aussi ses pions dans les négociations. Cette nouvelle donne « ne saurait remettre en cause les engagements déjà pris de céder OTA à l'Etat algérien », a ainsi déclaré, mardi 5 octobre, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. « Ce sont deux opérations distinctes. La première concerne une transaction entre deux holdings internationaux et la seconde concerne une procédure de cession de droits d'une société de droit algérien officiellement engagée entre les deux parties suite à la décision de l'Etat algérien d'exercer son droit de préemption prévu par la législation nationale sur les cessions d'actions de la société OTA envisagée par la société mère », a-t-il précisé.

 

Pourtant, plusieurs éléments - l'arrêt de la procédure d'évaluation de Djezzy, les informations qui ont filtré sur ce deal de partage du capital à 51/49 en faveur de l'Etat - montrent qu'Alger a déjà cédé sur le principe. Reste à savoir ce que les Russes donneront en contrepartie.

 

(tsa-algerie.com)

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C'est un deal...

 

Naguib Sawiris est soulagé. Le propriétaire d'Orascom Telecom Holding (OTH) vient enfin de s'extirper du bourbier Djezzy dans lequel son groupe s'était irrémédiablement embourbé depuis plus d'un an. Au lendemain de l’accord conclu avec le russe Vimpelcom, il ne cache pas sa satisfaction et se permet même un petit tacle à l'égard du gouvernement algérien, qui selon lui a tout fait pour le bouter hors du pays. «Je suis moins enclin aujourd'hui à investir dans des pays où la situation serait susceptible de se reproduire. Je ne suis plus un jeune homme », a-t-il ainsi confié dans une interview à l'agence Reuters.

 

Désormais, c'est à Vimpelcom, le nouvel actionnaire majoritaire d'OTA avec 51,7% du capital, de mettre fin au feuilleton Djezzy. Et le Russe a bien compris qu'il marchait sur des œufs. Lundi, dès la transaction signée et officialisée, il a bien pris soin de ne pas brusquer les autorités algériennes. « Nous sommes absolument ouverts à un accord avec le gouvernement algérien », a ainsi assuré son pdg, Alexander Izosimov. Depuis deux jours, l'accord qui se dessine serait, comme révélé dimanche par TSA, l'abandon par Vimpelcom de sa position majoritaire dans OTA pour ne rester actionnaire qu'à 49% en gardant le management de la société.

 

Mais à quel prix?

 

C'est le point qui reste à régler et Izosimov n'a aucune intention de brader Djezzy, « un actif intéressant et attractif », selon lui. Il s'est d'ailleurs déjà inquiété de la « probable faible compensation » que Vimpelcom pourrait obtenir de l'Etat algérien dans l'optique de la vente d'une partie de ses parts. Alors il compte bien sur la visite, mercredi 6 octobre, du président russe Dimitri Medvedev à Alger. Alexander Izosimov fera partie de la délégation d'hommes d'affaire russes qui accompagneront le président Medvedev. « Je ne peux commenter les sujets qui seront abordés par le président. Mais étant donné qu'il s'agit d'un des plus importants investissements d'une entreprise russe en Algérie, on peut supposer que la question sera discutée », a-t-il déclaré ce mardi 5 octobre. Une manière de rappeler aux autorités algériennes, dans le cas où elles rechigneraient encore à se satisfaire de ce deal, que l'investissement de Vimpelcom n'est pas le seul dans la balance.

 

En face, l'Etat algérien, qui n'entend pas céder aussi facilement du terrain, place aussi ses pions dans les négociations. Cette nouvelle donne « ne saurait remettre en cause les engagements déjà pris de céder OTA à l'Etat algérien », a ainsi déclaré, mardi 5 octobre, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. « Ce sont deux opérations distinctes. La première concerne une transaction entre deux holdings internationaux et la seconde concerne une procédure de cession de droits d'une société de droit algérien officiellement engagée entre les deux parties suite à la décision de l'Etat algérien d'exercer son droit de préemption prévu par la législation nationale sur les cessions d'actions de la société OTA envisagée par la société mère », a-t-il précisé.

 

Pourtant, plusieurs éléments - l'arrêt de la procédure d'évaluation de Djezzy, les informations qui ont filtré sur ce deal de partage du capital à 51/49 en faveur de l'Etat - montrent qu'Alger a déjà cédé sur le principe. Reste à savoir ce que les Russes donneront en contrepartie.

 

(tsa-algerie.com)

Reste que l'Algerie a tous les atouts en main.Le deal n'est pas dans le pourcentage de djezzy.Les sud-africains sont repartis bredouilles.:cool:
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L'Algérie envisage toujours de racheter Djezzy (Orascom) / APS

 

ALGER, 5 octobre (Reuters) - Les discussions amorcées entre Orascom Telecom (ORTE.CA: Cotation) et Vimpelcom (VIP.N: Cotation) ne modifient pas le projet de rachat par l'Algérie de Djezzy, la filiale locale d'Orascom, a déclaré mardi le ministre algérien de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement.

 

"Tout changement dans l'actionnariat d'Orascom Telecom Holding (OTH) ne remet pas en cause les engagements déjà pris pour céder Orascome Telecom Algeria (OTA) à l'Etat algérien", a déclaré le ministre Mohamed Benmeradi, cité par l'agence de presse officielle APS.

 

Les négociations en cours entre l'Etat algérien et les propriétaires du groupe OTA ne sont pas remises en question, a-t-il ajouté, faisant référence aux discussions entre Vimpelcom et Orascom Telecom. L'opérateur mobile russe a annoncé lundi la prise de contrôle de l'égyptien Orascom Telecom (ORTE.CA: Cotation). [iD:nLDE69323N]

 

Le ministre a précisé que Djezzy n'était pas concerné par ces négociations et que l'Algérie était toujours disposée à acquérir la filiale.

 

"Ce sont deux opérations distinctes. La première concerne une transaction entre deux groupes internationaux et la seconde relève d'une procédure de transfert de droits (dans Djezzy) (...) à la suite de la décision de l'Etat algérien d'exercer son droit de préemption."

 

(Hamid Ould Ahmed, Catherine Monin pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

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APRÈS LE RACHAT D’ORASCOM TELECOM PAR VIMPELCOM

 

L’Algérie ne veut pas céder Djezzy

 

Ce qui a été refusé aux Sud-Africains sera-t-il accordé aux Russes?

 

Le ministre algérien de l’Industrie de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi a déclaré que l’annonce du changement dans l’actionnariat d’Orascom Telecom Holding (OTH) «ne saurait remettre en cause les engagements déjà pris de céder Orascom Telecom Algérie (OTA) à l’Etat Algérien».

 

Le ministre a ajouté que l’opération entreprise par VimpelCom concernant Orascom Telecom, n’a absolument rien à voir avec les négociations pour l’acquisition par le gouvernement algérien de Djezzy.

 

«Ce sont deux opérations distinctes. La première concerne une transaction entre deux holdings internationales et la seconde concerne une procédure de cession de droits d’une société de droit algérien, officiellement engagée entre les deux parties suite à la décision de l’Etat algérien d’exercer son droit de préemption prévu par la législation nationale sur les cessions d’actions de la société OTA envisagées par la société mère», a précisé encore Mohamed Benmeradi dans une déclaration à l’APS.

 

Orascom Telecom Algérie OTA sera racheté à 100% par l’Etat algérien. A l’heure actuelle, il n’existe aucune intention de céder des parts à un partenaire étranger, avait annoncé au début du mois de septembre dernier Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.

 

Cependant, le milliardaire égyptien Naguib Sawiris, qui vient de conclure un accord de fusion de ses activités de télécommunications avec le russo-norvégien Vimpel-Com, a assuré hier qu’il «respecterait» toute décision du gouvernement algérien de contrôler sa filiale Djezzy, représentant 50% du chiffre d’affaires de Orascom Telecom.

 

M.Sawiris a assuré, lors d’une conférence de presse au Caire, qu’il «respecterait le désir du gouvernement algérien s’il décidait de prendre cette unité». Le gouvernement algérien compte toujours faire valoir son droit de préemption qui lui permet de s’opposer à une vente, pour acheter cette compagnie. Cette mesure figure dans la loi de finances complémentaire de 2009, notamment concernant la cession de participations par une société étrangère opérant en Algérie.

 

Cependant, dans une déclaration, Alexandre Izosimov, P-DG de VimpelCom, le nouvel actionnaire majoritaire d’OTA avec 51,7% du capital, a affirmé à l’issue de la transaction: «Nous sommes absolument ouverts à un accord avec le gouvernement algérien.» La question de Djezzy devrait être au centre des discussions qu’aura le Président Abdelaziz Bouteflika avec son homologue russe Dmitri Medvedev qui entame à partir d’aujourd’hui une visite officielle de deux jours à Alger.

 

«Je ne peux commenter les sujets qui seront abordés par le Président. Mais étant donné qu’il s’agit d’un des plus importants investissements d’une entreprise russe en Algérie, on peut supposer que la question sera discutée», a souligné Alexandre Izosimov qui fera partie de la délégation devant accompagner le président russe. Une manière de mettre la pression sur le gouvernement algérien.

 

Pour rappel, le groupe russo-norvégien de télécommunications, VimpelCom, a annoncé lundi avoir conclu un accord avec Weather, le fonds du président du groupe égyptien Orascom Telecom, Naguib Sawiris, en vue de créer un nouveau géant des télécoms.

 

A l’issue de cet accord, VimpelCom détiendra 51,7% d’Orascom Telecom. Le géant russe détiendrait également 100% de l’opérateur italien Wind, le troisième opérateur mobile italien, à l’issue de la transaction.

 

L'Expression

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Avec l'arrivée de Vimpelcom, l'Etat algérien en mauvaise posture

 

Les choses se compliquent pour le gouvernement algérien dans le dossier Djezzy. Mercredi, le nouveau propriétaire de l’opérateur, le russe Vimpelcom a offert à Alger de céder Djezzy à l’Etat algérien, à « un prix équitable » de 7,8 milliards de dollars. Ce montant représente l’équivalent de 13 ans de bénéfices de Djezzy.

 

Cette valorisation est proche de celle réclamée par Naguib Sawiris, ancien propriétaire de Djezzy au moment des négociations avec le gouvernement algérien. Un chiffre qualifié alors d’exagéré. Mais cette fois, la donne n’est plus la même. « L’Algérie devra justifier pourquoi elle estime que 7,8 milliards est un prix élevé. MTN était prêt à débourser cette somme et Vimpelcom l’a fait. Sur quelle base, les Algériens vont-ils dire que Djezzy ne vaut pas cette somme ? », explique à TSA un spécialiste en fusions-acquisitions.

 

Avec Naguib Sawiris, les Algériens étaient en position de force pour au moins trois raisons. D’abord, Alger avait offert beaucoup de facilités au groupe égyptien lors de son implantation en Algérie. Naguib Sawiris le sait et face aux Algériens, il pouvait difficilement négocier en feignant ignorer cet élément. Ensuite, Djezzy était le principal actif d’Orascom Telecom : il représentait 50% des revenus et de l’Ebitda de sa maison mère. Enfin, Naguib Sawiris, très endetté, était pressé de régler son problème en Algérie.

 

Avec les Russes, tous ces éléments qui étaient en faveur de l’Algérie dans la négociation disparaissent. Vimpelcom a acquis Djezzy dans le cadre d’une transaction internationale et il n’a jamais bénéficié d’un quelconque avantage de l’Etat algérien. Djezzy ne représente que 10% du business du nouvel ensemble issu de la fusion entre Vimpelcom et Weather. Vimpelcom, propriété du groupe Alfa du milliardaire russe Mikhaïl Friedman n’a pas les mêmes soucis d’endettement que Naguib Sawiris. Enfin, Vimpelcom peut compter sur un appui politique de Moscou. Les Russes sont connus pour leur tendance à protéger leurs investissements à l’étranger.

 

Certes, l’Algérie peut toujours continuer à mettre la pression sur Djezzy via le fisc et la Banque d’Algérie. Mais seulement pour quelques mois encore. Alger pourra difficilement maintenir une pression durable au risque de se fâcher avec Moscou ou de se retrouver dans une situation d’arbitrage international. « Les Russes vont payer les impôts et assainir la situation de Djezzy. Une fois que tout sera réglé et que tout deviendra net, les Algériens ne pourront plus empêcher Djezzy d’importer ses équipements ou de payer les dividendes », explique le même expert.

 

Dans ce dossier, une inconnue demeure : l’intérêt stratégique de Djezzy pour l’Algérie. Visiblement, le rachat de Djezzy avait pour but de réduire les transferts de devises vers l’étranger sous forme de dividendes payés aux actionnaires. Mais une telle politique a un prix. Il vient d’être fixé par les Russes.

 

 

In (tsa-algerie.com)

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