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AVENIR DE DJEZZY : Le russe Vimpelcom rachète 51,7% d'Orascom Telecom


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Mr Ladoz se demande quelle sera la tactique du "cabine noir" bigmdrbigmdr

 

Là ils ont , en face, un grand pays, une puissance nucléaire pas un pays pauvre comme l'Egypte :mdr:

 

Il (l'Etat) est face à une impasse, les Russes veulent vendre 51.7% de djezzy à 8 Millards de dollards alors que l'Algérie voulait l'a racheté en entier à 3 Mds, :mdr:

Il faudra beaucoup de pérsuasion pour faire fléchir les russes où alors attendre 2016 :mdr: avec la fin de la lisence d'OTA en Algérie, de toute façon il vont bien trouvé une solution avec maintenant les deux associé qui sont Egyptien et Russe.

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Il (l'Etat) est face à une impasse, les Russes veulent vendre 51.7% de djezzy à 8 Millards de dollards alors que l'Algérie voulait l'a racheté en entier à 3 Mds, :mdr:

Il faudra beaucoup de pérsuasion pour faire fléchir les russes où alors attendre 2016 :mdr: avec la fin de la lisence d'OTA en Algérie, de toute façon il vont bien trouvé une solution avec maintenant les deux associé qui sont Egyptien et Russe.

 

Oui comme quoi le cabinet noir a trouvé plus malin !

 

Il ne faut pas oublier que Sawiris est un des "pontes" du régime Égyptien qui ressemble comme 2 gouttes d'eau à son homologue Algérien .

 

Il aurait pu aller au clash , traîner l'état Algérie devant des juridictions internationales mais ça lui aurait fait perdre du temps et de l'argent .

 

Là il a vendu la majorité des actions de sa maison mère à une entreprise émergente (Russo-Norvégienne) très solide financièrement et surtout soutenue par un gouvernement (Russe) très "persuasif" .

 

Sawiris est gagnant , l'entreprise Russe aussi ...........

 

Le cabinet noir est dans la merde et peut-être que ça va lui faire comprendre que même s'il peut manipuler à sa guise le troupeau de 35 millions de moutons qu'il dirige , il trouvera toujours plus malin que lui à un autre niveau !

 

Pour l'issue de ce problème , Mr Ladoz pense que le gouvernement Algérien va "faire oublier" ce dossier comme il l'a fait sortir du néant sur instructions de ce "cabinet noir":mdr::mdr:

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Oui comme quoi le cabinet noir a trouvé plus malin !

 

Il ne faut pas oublier que Sawiris est un des "pontes" du régime Égyptien qui ressemble comme 2 gouttes d'eau à son homologue Algérien .

 

Il aurait pu aller au clash , traîner l'état Algérie devant des juridictions internationales mais ça lui aurait fait perdre du temps et de l'argent .

 

Là il a vendu la majorité des actions de sa maison mère à une entreprise émergente (Russo-Norvégienne) très solide financièrement et surtout soutenue par un gouvernement (Russe) très "persuasif" .

 

Sawiris est gagnant , l'entreprise Russe aussi ...........

 

Le cabinet noir est dans la merde et peut-être que ça va lui faire comprendre que même s'il peut manipuler à sa guise le troupeau de 35 millions de moutons qu'il dirige , il trouvera toujours plus malin que lui à un autre niveau !

 

Pour l'issue de ce problème , Mr Ladoz pense que le gouvernement Algérien va "faire oublier" ce dossier comme il l'a fait sortir du néant sur instructions de ce "cabinet noir":mdr::mdr:

 

 

Effectivement, d'une certaine magniére l'Egyptien voulait se débarassé de ce probléme en le refourguant aux Russes, les Russes ont réussi a décroché le "dossier" Djezzy et Wind en meme temps pour 5 Mrds de Dollars, ce qui prouve que les 51.7% des parts de Djezzy ne valent pas 8 Mrds mais beaucoup moin, trés compliqué comme histoire, je pérsiste a croire que Sawiris à bradé un mouchkil :mdr: qui vaut 8 Mrds maintenant!!

Ps: Un tribunal international est toujours d'actualité Mr Ladoz, l'Etat saura faire valoir son droit sur cette affaire, Wind + 51.7% de Djezzy à 5 Mrds on est loin du prix que demande les russes pour la moitié de Djezzy! :crazy:

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Effectivement, d'une certaine magniére l'Egyptien voulait se débarassé de ce probléme en le refourguant aux Russes, les Russes ont réussi a décroché le "dossier" Djezzy et Wind en meme temps pour 5 Mrds de Dollars, ce qui prouve que les 51.7% des parts de Djezzy ne valent pas 8 Mrds mais beaucoup moin, trés compliqué comme histoire, je pérsiste a croire que Sawiris à bradé un mouchkil :mdr: qui vaut 8 Mrds maintenant!!

Ps: Un tribunal international est toujours d'actualité Mr Ladoz, l'Etat saura faire valoir son droit sur cette affaire, Wind + 51.7% de Djezzy à 5 Mrds on est loin du prix que demande les russes pour la moitié de Djezzy! :crazy:

 

Sawiris a vendu à ce prix parce que cette entreprise avait aussi des dettes que les Russes ont accepté de prendre en charge.

 

Il a aussi préféré un mauvais arrangement avec les Russes à un bon procès "international" contre les Algériens qu'il aurait certainement gagné mais après des années de procédures .

 

Les Russes , eux , savent très bien qu'Alger ne voudrait en aucune façon s'aliéner le Kremlin pour des raisons géostratégiques .

 

De plus , Djezzy ne représente que 10 pour cent de l'ensemble de leur "patrimoine" , donc ils peuvent tout aussi bien s'en passer et la vendre (à bon prix) que le garder vu qu'elle reste rentable pour peu que les décideurs Algériens "laissent travailler".

 

 

Pour le prix demandé par les Russes , il est exagéré mais certainement plus proche de la réalité que les 2 milliards dont parlait Echourouk :mdr:

 

Mais cette façon de faire met toute la pression sur le "cabinet noir" Algérien qui aura à prendre en considération beaucoup de paramètres sans avoir en main l'atout ghachiste à utiliser cette fois !

 

Pour une juridiction internationale , l'état Algérien aura bien du mal à faire accepter la légalité du droit de préemption pour la simple et unique raison qu'il a été institué après l'affaire ORASCOM-LAFARGE , et donc desx années après que OTA ait commencé à bosser en Algérie .

 

L'effet retroactif d'une loi est généralement refusé par une juridiction digne de ce nom.

 

Il y a aussi un faisceau de présomptions défavorables vu l’émergence de cette affaire Djezzy juste après le match du Caire .

 

Et , pour finir, un procès "international" serait l'occasion pour Sawiris de dévoiler des noms et des "tchippas" et ça personne à Alger n'en veut !

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Sawiris a vendu à ce prix parce que cette entreprise avait aussi des dettes que les Russes ont accepté de prendre en charge.

 

Il a aussi préféré un mauvais arrangement avec les Russes à un bon procès "international" contre les Algériens qu'il aurait certainement gagné mais après des années de procédures .

 

Les Russes , eux , savent très bien qu'Alger ne voudrait en aucune façon s'aliéner le Kremlin pour des raisons géostratégiques .

 

De plus , Djezzy ne représente que 10 pour cent de l'ensemble de leur "patrimoine" , donc ils peuvent tout aussi bien s'en passer et la vendre (à bon prix) que le garder vu qu'elle reste rentable pour peu que les décideurs Algériens "laissent travailler".

 

 

Pour le prix demandé par les Russes , il est exagéré mais certainement plus proche de la réalité que les 2 milliards dont parlait Echourouk :mdr:

 

Mais cette façon de faire met toute la pression sur le "cabinet noir" Algérien qui aura à prendre en considération beaucoup de paramètres sans avoir en main l'atout ghachiste à utiliser cette fois !

 

Pour une juridiction internationale , l'état Algérien aura bien du mal à faire accepter la légalité du droit de préemption pour la simple et unique raison qu'il a été institué après l'affaire ORASCOM-LAFARGE , et donc desx années après que OTA ait commencé à bosser en Algérie .

 

L'effet retroactif d'une loi est généralement refusé par une juridiction digne de ce nom.

 

Il y a aussi un faisceau de présomptions défavorables vu l’émergence de cette affaire Djezzy juste après le match du Caire .

 

Et , pour finir, un procès "international" serait l'occasion pour Sawiris de dévoiler des noms et des "tchippas" et ça personne à Alger n'en veut !

 

 

Fini les rancoeurs envers les Egyptiens.. mais 8 Mrds pour etre actionnaire majoritaire c'est trop! Quand vous dites que c'est le prix "normal" nous parlons de la totalité des actifs de Djezzy Mr Ladoz et non pas une participation à + de 50% à 8 Mrds, donc le prix normal pour etre actionnaire majoritaire et reprendre les actifs russes tourne au tour de 4 à 4.5 Mrds.

Quant à une juridiction international elle aura a statué sur la véritable valeurs de la totalité d'Orascom Telecom Algérie et non pas autre chose puisque Sawiris disait vouloir se séparé de cette compagnie de telephonie mobile, vous verrez qu'ellle ne vaudra pas plus que 4 à 5 Mrds en totalité.

 

8 Mrds de Dollards et un chiffre fictif sorti par les Russes sans aucune études ni concértation, et cela aprés 48h du rachat des 51.7% des actifs OTA.

La valeur réel se situe bien en dessou de ce chiffre.

Ps: Mr Ladoz ferait bien d'écarté un lampiste de cette histoire :crazy:

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Les Russes , eux , savent très bien qu'Alger ne voudrait en aucune façon s'aliéner le Kremlin pour des raisons géostratégiques .

L'inverse est tout aussi vrai , le Kremlin ne voudrait pas s'aliéner Alger pour les mêmes raisons !

 

D'aprés la presse arabophone , Medevedev n'a pas réussi à infléchir la position du gouvernement algérien !

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L’Algérie s’engage dans le dossier Djezzy

 

‘’Pas question d’acheter au prix avancé par VimpelCom’’

 

L’Algérie n’a pas donné la réponse escomptée par VimpelCom quant à son offre de vente de la filiale algérienne d’Orascom Telecom au prix de 7.8 milliards de dollars.

 

Venu en personne avec la délégation d’hommes d’affaires qui a accompagné le président russe en Algérie, le président du groupe VimpelCom, Alexandre Izossimov, est reparti bredouille de la capitale algérienne, lui qui espérait obtenir l’aval du gouvernement algérien pour le rachat de Djezzy notamment après avoir formulé publiquement une offre évaluée à 7.8 milliards de dollars.

 

La réponse de la partie algérienne jugée ‘’froide’’ par la partie russe dévoile au grand jour le ‘’non catégorique’’ d’Alger d’accepter à VimpelCom ce qui a été refusé à Orascom Telecom. Les observateurs les plus avertis se sont résolus à croire à un bras de fer sérieux entre le groupe russe et le gouvernement algérien dans les prochains jours concernant le dossier Djezzy.

 

Certains d’entre eux parient sur un règlement rapide de cette question dans le cadre d’un compromis politique entre Alger et Moscou au moment où certains autres, prenant en considération la position personnelle du président Bouteflika dans cette question, pensent que le dossier Djezzy va droit vers un pourrissement qui risque de voir l’opérateur Djezzy passer inéluctablement par une période critique vu le poids des scandales qui l’ont secoué (mais surtout qui vont le secouer à l’avenir). Ces derniers attestent que l’évolution de Djezzy en Algérie est entachée de plusieurs irrégularités qui risquent de lui coûter gros.

 

A la lecture des positions des uns et des autres, la déduction première qui ressort de la visite du président russe Dimitri Medvedev en Algérie est avant tout son échec dans le dossier de Djezzy. Il semblerait même que ce dernier n’a pu insister devant son homologue algérien vu que le prix avancé par VimpelCom est ‘’trop anormal’’ et que le dossier Djezzy occupe une place ‘’particulière’’ en Algérie. Un dossier dont Alger veut en un exemple à suivre pour l’avenir des investissements étrangers en Algérie.

 

© 2010 Mobilealgerie.com

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Fini les rancoeurs envers les Egyptiens.. mais 8 Mrds pour etre actionnaire majoritaire c'est trop! Quand vous dites que c'est le prix "normal" nous parlons de la totalité des actifs de Djezzy Mr Ladoz et non pas une participation à + de 50% à 8 Mrds, donc le prix normal pour etre actionnaire majoritaire et reprendre les actifs russes tourne au tour de 4 à 4.5 Mrds.

Quant à une juridiction international elle aura a statué sur la véritable valeurs de la totalité d'Orascom Telecom Algérie et non pas autre chose puisque Sawiris disait vouloir se séparé de cette compagnie de telephonie mobile, vous verrez qu'ellle ne vaudra pas plus que 4 à 5 Mrds en totalité.

 

8 Mrds de Dollards et un chiffre fictif sorti par les Russes sans aucune études ni concértation, et cela aprés 48h du rachat des 51.7% des actifs OTA.

La valeur réel se situe bien en dessou de ce chiffre.

Ps: Mr Ladoz ferait bien d'écarté un lampiste de cette histoire :crazy:

 

Dabord qu'il soit clair que Mr Ladoz n'a aucun intérêt à gagner ni avec Sawiris , ni avec les Russo-Norvégiens de cette compagnie ni encore moins avec le cabinet noir Algérien (et l'Algérie ,non plus, n'a rien à gagner) !

 

8 milliards c'est trop , bien sur que c'est trop :

 

Mais là c'est le prix que donne un vendeur , forcément au dessus de la valeur réelle du produit qu'il vend .

 

Mr Ladoz a lu plusieurs articles , écrits par des économistes, des vrais , et tous estiment Djezzy dans une fourchette allant de 5 à 7 milliards de dollars .

 

Mr Kamel pense , en toute bonne foi, qu'un achat par le gouvernement Algérien serait une bonne chose, Mr Ladoz pense, au contraire que ce serait une catastrophe économique.

 

Le trésor public Algérien va "payer" mais l'Algérie ne va rien récupérer , soit un baron (certainement Rebrab) va reprendre l'affaire (à prix dérisoire et financé par des prêts bancaires) , soit l'état va gérer et là .............

 

Il n y a qu'à voir ce que fait Algérie Telecom actuellement en matière d'internet depuis que l'EEPAD n'est plus là pour le comprendre!!!!!!!!!

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L'inverse est tout aussi vrai , le Kremlin ne voudrait pas s'aliéner Alger pour les mêmes raisons !

 

D'aprés la presse arabophone , Medevedev n'a pas réussi à infléchir la position du gouvernement algérien !

 

La presse arabophone (surtout Echourouk et Enahar) n'ont aucune crédibilité !!!!!!

 

Il ne faut pas considérer l'Algérie comme la terre promise et son marché comme le plus important du monde !!!!!!!

 

Le marché de l'armement est tel qu'il s'apparente au "marché Algérien des années 70/80" ou le vendeur vend ce qu'il veut à qui il veut !!!!!!!!

 

Ce que les Russes sont disposés à vendre à Alger (systèmes de défense anti aériens, missiles à moyenne portée , avions de technologie récente .........) personne d'autre n'est candidat à la .......... concurrence.

 

Les Chinois ne sont pas encore à la hauteur dans ce domaine , les Européens ne vendront jamais à l'Algérie des armes qui risquent de se retourner contre eux , et les Américains non plus (sur injonction de l'entité sioniste qui considère l'Algérie comme un de ses ennemis).

 

Il faut voir les choses comme elles sont , ce que dit Echourouk c'est du folklore , de la prostitution médiatique ..........

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Les maladresses du gouvernement dans le dossier Djezzy

 

Depuis le début de l’affaire Djezzy il y a près d’un an, le gouvernement Ouyahia a multiplié les maladresses. Les autorités algériennes ont donné l’impression de gérer le dossier comme s’il concernait une entreprise locale détenue à 100% par des capitaux algériens, à l’image de Khalifa ou Tonic emballage. A aucun moment, le gouvernement n’a fait appel à un cabinet d’avocats d’affaires ou d’experts internationaux pour l’assister dans la gestion du dossier. Résultat, il se retrouve aujourd’hui dans une situation complexe.

 

La principale maladresse concerne le prix de Djezzy. Au lieu de tergiverser et de confier en août au cabinet privé Hadj Ali la mission de définir la valeur de l’opérateur, le gouvernement aurait dû fixer lui-même un prix dès le départ. Ce type de valorisation ne nécessite ni audit ni mission de longue de durée. Quelques jours de travail auraient suffit au gouvernement pour dire que selon lui, Djezzy vaut 1, 2 ou 3 milliards de dollars. Ce prix aurait constitué la base de négociations avec le russe Vimpelcom, nouveau propriétaire de Djezzy. Aujourd’hui, c’est le prix fixé par les Russes (7,8 milliards de dollars) qui est devenu la référence de la négociation. L’Etat algérien pourra difficilement négocier sur une autre base, à moins de décider d’une nationalisation forcée qui changerait complètement la donne avec les Russes.

 

Avec Naguib Sawiris, le dossier était politique. En plus du différend entre Alger et Le Caire suite au fameux match de football entre les deux pays de novembre dernier et de l’affaire Lafarge, ce sont les bonnes –puis mauvaises- relations entre l’homme d’affaires égyptien et les autorités algériennes qui étaient au cœur du problème. Pour les Russes, le dossier est considéré comme purement économique. D’ailleurs, le président Dimitri Medvedev, en visite mercredi à Alger, n’a pas évoqué le sujet avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Comprendre : pour lui, Djezzy n’est pas un problème politique mais économique. « Les Russes ont dit : nous aimerions bien garder l’actif mais nous sommes prêts à le céder à un prix équitable. Ce prix est de 7,8 milliards de dollars », explique un banquier d’affaires.

 

L’autre maladresse commise par le gouvernement est de ne pas avoir compris le sens des tractations entre Naguib Sawiris et les Russes avant la conclusion du deal. Pourtant à Alger, des experts avaient mis en garde le gouvernement sur la nécessité de se préparer à contrer le deal avant sa réalisation. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? Mystère. Aujourd’hui, la situation est devenue complexe dans la mesure où Djezzy n’a pas changé de mains. « Orascom Telecom Holding existe toujours. Elle est cotée en Bourse, au Caire et à Londres. C’est son actionnaire majoritaire Weather qui a fusionné avec Vimpelcom », précise le même banquier. Le droit de préemption de l’Etat algérien ne peut donc pas s’appliquer.

 

D’ailleurs les responsables du groupe russe parlent d’une volonté algérienne de « nationaliser » Djezzy. A aucun moment, le mot droit de préemption n’a été prononcé. Aujourd’hui, une chose est sûre : quelle que soit la solution dans ce dossier, elle sera mauvaise pour l’Algérie. Si le gouvernement renonce à acquérir Djezzy, c’est toute la nouvelle politique économique algérienne qui risque d'en pâtir. Le gouvernement peut malgré tout décider de racheter Djezzy. En négociant un peu, il pourrait faire baisser le prix de quelques centaines de millions de dollars aux alentours de 7 milliards de dollars. C’est sept fois l’ebidta de Djezzy en 2008. Dans le secteur de la téléphonie mobile, un tel multiple de valorisation est raisonnable. Mais l’Etat algérien, qui peine déjà à gérer Mobilis et Algérie Telecom, pourrait-il faire fructifier un tel investissement ? C'est peu probable.

 

Enfin, l’Algérie pourrait décider de poursuivre son bras de fer avec Djezzy. Dans ce cas, en plus de l’inutilité d’une telle option – Naguib Sawiris est sorti d’Algérie, le problème deviendra politique. Dimitri Medvedev pourrait alors l’aborder avec le président Abdelaziz Bouteflika.

 

In : tsa-algerie.com

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La presse arabophone (surtout Echourouk et Enahar) n'ont aucune crédibilité !!!!!!

 

Il ne faut pas considérer l'Algérie comme la terre promise et son marché comme le plus important du monde !!!!!!!

 

Le marché de l'armement est tel qu'il s'apparente au "marché Algérien des années 70/80" ou le vendeur vend ce qu'il veut à qui il veut !!!!!!!!

 

Ce que les Russes sont disposés à vendre à Alger (systèmes de défense anti aériens, missiles à moyenne portée , avions de technologie récente .........) personne d'autre n'est candidat à la .......... concurrence.

 

Les Chinois ne sont pas encore à la hauteur dans ce domaine , les Européens ne vendront jamais à l'Algérie des armes qui risquent de se retourner contre eux , et les Américains non plus (sur injonction de l'entité sioniste qui considère l'Algérie comme un de ses ennemis).

 

Il faut voir les choses comme elles sont , ce que dit Echourouk c'est du folklore , de la prostitution médiatique ..........

Par presse arabophone , j'entends tout ce qui s'écrit sur l'Algérie en langue arabe à travers le monde ; en l'occurence il ne s'agit pas de la presse algérienne et surtout pas Echourouk !

Pour le reste , je suis d'accord avec ton intervention !

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Medvedev tente de désamorcer les crises à Alger

 

Le président russe a effectué une visite éclair dans la capitale algérienne avec plusieurs hommes d'affaires.

 

Le président russe Dmitri Medvedev a effectué une visite de quelques heures dans la capitale algérienne mercredi. Il a été accueilli en grande pompe à l'aéroport par le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia.

 

Mais il fallait s'arrêter sur la composition de la délégation russe pour comprendre l'enjeu de cette visite. Les hommes d'affaires étaient venus en nombre pour rendre visite à cet allié traditionnel.

 

Trois hommes étaient au centre du jeu : le directeur général de l'empire énergétique Gazprom, Alexeï Miller, celui du géant des télécommunications Vimpelcom, Alexander Izosimov et le milliardaire Mikhaïl Fridman du groupe TNK-BP, par ailleurs détenteur de 40 % de Vimpelcom.

 

L'épineux dossier Djezzy

 

Le groupe de télécommunication vient en effet de prendre le contrôle de l'égyptien Orascom Telecom pour devenir le cinquième opérateur mondial de téléphonie mobile. Or la filiale algérienne d'Orascom, qui détient notamment l'opérateur Djezzy, est l'un des joyaux du groupe - et l'une des sources de tensions entre Alger et son propriétaire précédent, l'Égyptien Naguib Sawiris...

 

Car depuis l'adoption de la loi de Finances complémentaire de 2009, l'État algérien a toutes les cartes en main quand il s'agit de cession de participations par une société étrangère opérant en Algérie du fait de son droit de préemption. Le fisc algérien réclame par ailleurs 230 millions de dollars d'impayés au groupe de télécommunication.

 

La délégation russe s'est donc efforcée de ne pas déplaire à Alger. « Nous voudrions conserver avec plaisir cette compagnie comme l'un de nos actifs », a expliqué Alexander Izosimov, mais « si le gouvernement insiste, nous serons naturellement prêt à envisager la vente de cet actif ». Plus tard dans la journée, il a précisé son offre : un prix équitable qui s'élèverait selon lui à 7,8 milliards de dollars. Alger n'a pas encore réagi à cette proposition.

 

Des discussions ont également eu lieu dans le secteur de l'énergie. La compagnie pétrolière BP, en mal de liquidités après la crise de la marée noire au Golfe du Mexique, souhaite vendre ses actifs algériens à son partenaire russe TNK-BP, mais a besoin de l'accord d'Alger.

 

Le géant gazier Gazprom, souhaite quand à lui développer sa coopération avec la compagnie nationale algérienne Sonatrach.

 

(Avec AFP)

Jeune Afrique

 

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Vidéopétition "Moi aussi je boycotte !"

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Le russe Vimpelcom menace l’Algérie de poursuites judiciaires

 

Le ton monte entre le gouvernement algérien et le groupe russe Vimpelcom au sujet de Djezzy. Au lendemain de l’annonce de nouvelles amendes contre Djezzy par la Banque d’Algérie pour infraction à la législation des changes, le géant russe a menacé de poursuivre le gouvernement algérien si celui-ci décidait de nationaliser Djezzy.

 

Alexander Izosimov, patron de Vimpelcom, l’a clairement dit au Financial Times de samedi : il pourrait recourir à une action en justice si le prix offert par l’Algérie pour le rachat de Djezzy était jugé insuffisant. « Si le gouvernement algérien effectue des mouvements ou extrait des actifs – nationaliser et autres –, nous essayerons de défendre nos intérêts », a-t-il précisé.

 

Le géant russe, nouveau propriétaire d’Orascom Telecom, a fixé à 7,8 milliards de dollars le prix de vente de Djezzy. Mais le gouvernement algérien a laissé entendre que ce prix était trop élevé. Selon le patron de Vimpelcom, une action en justice contre l’Etat algérien constituerait un recours ultime. Il s’est dit optimiste de voir le gouvernement algérien payer un juste prix pour acquérir Djezzy ou permettre au groupe russe de gérer la filiale algérienne. Il a également évoqué une solution de compromis, permettant au gouvernement algérien de prendre une participation dans Djezzy, sans toutefois préciser la part de cette participation.

 

Alexander Izosimov a révélé avoir rencontré le ministre des Finances Karim Djoudi, mercredi dernier à Alger lors de la visite de Dimitri Medvedev. Une rencontre qualifiée de « cordiale ». « Mon sentiment est qu’il y a une volonté de trouver une solution amiable à tout cela », a dit M Izosimov au Financial Times. Pour lui, même si le gouvernement algérien insistait sur la reprise de Djezzy, l’accord conclu avec Weather investments du milliardaire Naguib Sawiris ne serait pas remis en cause.

 

In : tsa-algerie.com

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Le gouvernement a-t-il une stratégie ?

 

Les autorités algériennes réaffirment qu’elles ne reconnaissent que les Egyptiens comme interlocuteurs sur le dossier Djezzy. Le bras de fer est désormais engagé entre le géant russo-norvégien Vimpelcom, OTH et le gouvernement algérien. De quel plan se prévaut ce dernier pour défendre au mieux les intérêts nationaux ?

 

L'affaire Djezzy prend des allures de film à suspense. L’entrée en scène des Russes dans cette intrigue politico-économique semble mener à l’impasse. Pendant que le patron du géant russo-norvégien, Vimpelcom, espère tirer les dividendes de sa nouvelle acquisition, le gouvernement algérien se montre intraitable.Le numéro un de la société russe, Alexander Izosimov, a souligné jeudi à l’agence Dow Jones que les autorités algériennes ont la ferme intention de «nationaliser» la filiale locale d’Orascom Telecom Holding (OTH).

Vimpelcom espère tenir lieu de troisième acteur du bras de fer entre le magnat égyptien des télécoms, Naguib Sawiris, et le gouvernement algérien. «Nous avons rencontré tous les principaux décideurs et exprimé notre point de vue, c’est-à-dire que nous aimerions rester et diriger l’entreprise», a expliqué le chef du groupe russo-norvégien.

 

Il laisse néanmoins ouverte l’éventualité de revendre Djezzy à l’Etat algérien, sans donner, cette fois-ci, un prix exact de la transaction. «Si le gouvernement insiste, nous allons vendre, mais seulement si le prix est juste», a-t-il ajouté. Le patron de Vimpelcom prédit une issue «rapide» des négociations. «Il m’a semblé que le dialogue ne va pas être long», a dit M. Izosimov, refusant de donner une échéance précise.

 

Des indices portent à croire que l’attitude des managers russes agace grandement Alger. Dans une déclaration à El Watan, reprise vendredi, une source gouvernementale ayant requis l’anonymat souligne qu’«il n’est pas question que l’Algérie négocie le dossier Djezzy avec les Russes, nous (le gouvernement, ndlr) ne parlerons qu’avec les Egyptiens».

Et c’est ce moment précis que la Banque d’Algérie choisit de rendre publique sa demande à Orascom Telecom Algérie (OTA) de compensations financières de l’ordre de 193 millions de dollars pour viol des règles du transfert de devises. La Banque d’Algérie compte, selon l’agence Reuters, entreprendre une action en justice contre Djezzy.

 

Cette amende viendrait ainsi s’ajouter au redressement de 230 millions de dollars (17 milliards de dinars) qui a été notifié à Djezzy par la Direction des grandes entreprises des impôts (DGE). Dans ce feuilleton à tiroirs, la démarche du redoutable businessman égyptien, Naguib Sawiris, n’est pas dénuée de calculs tactiques. Il a ainsi affirmé à la presse égyptienne qu’il respectait le vœu du gouvernement algérien de racheter Djezzy et que la Russie est certainement plus habilitée à démêler ce problème que l’Egypte. Il a précisé, dans la foulée, que la revente d’OTA était bien inférieure à sa valeur mais que les «mauvaises conditions» l’ont contraint à accepter ce deal.

 

Parsemé de complications inattendues, de coups de bluff et d’erreurs tactiques, l’épilogue de cette affaire est une nouvelle fois différé. Les erreurs stratégiques ont été nombreuses et l’Etat algérien s’est manifestement fait piéger. Dans un moment d’égarement, les responsables algériens n’ont pas réagi face aux tractations entre l’ancien patron d’Orascom et Vimpelcom. Si les autorités algériennes étaient en position de force face à un Sawiris criblé de dettes, la situation semble différente avec les investisseurs russes, qui n’ont pas hésité à réclamer 7,8 milliards de dollars pour la cession de leurs actifs.

 

Les responsables algériens espèrent désormais rectifier le tir. Il est aujourd’hui admis que le président russe a quitté Alger sans avoir de garanties sur l’acquisition d’OTA par Vimpelcom. L’agence Reuters souligne que pendant le voyage vers Moscou, Dmitri Medvedev a souligné avoir déclaré aux autorités algériennes qu’«il y a des préoccupations qui doivent être résolues» en ce qui concerne l’unité Orascom.Dans le but d’éviter un scénario similaire à la cession de la cimenterie Orascom, qui avait bénéficié de financements publics algériens, au groupe français Lafarge, le gouvernement algérien se retrouve dans un imbroglio juridique dont l’issue paraît, pour l’instant, incertaine.

 

 

Amel Blidi

 

In : elwatan.com

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Le ton monte entre le gouvernement algérien et le groupe russe Vimpelcom au sujet de Djezzy. Au lendemain de l’annonce de nouvelles amendes contre Djezzy par la Banque d’Algérie pour infraction à la législation des changes, le géant russe a menacé de poursuivre le gouvernement algérien si celui-ci décidait de nationaliser Djezzy.

 

Alexander Izosimov, patron de Vimpelcom, l’a clairement dit au Financial Times de samedi : il pourrait recourir à une action en justice si le prix offert par l’Algérie pour le rachat de Djezzy était jugé insuffisant. « Si le gouvernement algérien effectue des mouvements ou extrait des actifs – nationaliser et autres –, nous essayerons de défendre nos intérêts », a-t-il précisé.

 

Le géant russe, nouveau propriétaire d’Orascom Telecom, a fixé à 7,8 milliards de dollars le prix de vente de Djezzy. Mais le gouvernement algérien a laissé entendre que ce prix était trop élevé. Selon le patron de Vimpelcom, une action en justice contre l’Etat algérien constituerait un recours ultime. Il s’est dit optimiste de voir le gouvernement algérien payer un juste prix pour acquérir Djezzy ou permettre au groupe russe de gérer la filiale algérienne. Il a également évoqué une solution de compromis, permettant au gouvernement algérien de prendre une participation dans Djezzy, sans toutefois préciser la part de cette participation.

 

Alexander Izosimov a révélé avoir rencontré le ministre des Finances Karim Djoudi, mercredi dernier à Alger lors de la visite de Dimitri Medvedev. Une rencontre qualifiée de « cordiale ». « Mon sentiment est qu’il y a une volonté de trouver une solution amiable à tout cela », a dit M Izosimov au Financial Times. Pour lui, même si le gouvernement algérien insistait sur la reprise de Djezzy, l’accord conclu avec Weather investments du milliardaire Naguib Sawiris ne serait pas remis en cause.

 

In : tsa-algerie.com

Mr Ladoz , TSA n'est pas meilleur que Echourouk ; je ne crois ni l'un ni l'autre sans recouper avec d'autres sources !

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VimpelCom menace Alger de poursuites

 

Rebondissement dans l’affaire Djezzy

 

Le patron du groupe russo-norvégien, qui vient d’acquérir plus de 51,7% des actions d’OTH, Alexander Izosimov, a menacé, hier dans une déclaration faite au journal américain The Financial Times, Alger de poursuites judiciaires si jamais le pays cherchait à nationaliser Djezzy qu’il considère comme le premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie. Pour Alexander Izosimov, cette mesure extrême pourrait être décidée dans le cas où Alger offrirait un prix “non équitable” pour le rachat total d’Orascom Télécom algérie.

M. Izosimov a déclaré qu’une solution de compromis est possible. Il suggère au gouvernement algérien de prendre une participation. Il faut savoir qu’à l’occasion de la visite du président de la fédération de Russie à Alger, mercredi dernier, le patron de VimpelCom avait proposé de céder Djezzy à un prix équitable qu’il a fixé à la somme de 7,8 milliards. Pour certains analystes, qui ont requis l’anonymat, il n’est pas question que le gouvernement paye la somme exigée par le russe. Et en cas de situation de blocage, Izosimov affirme que Vimpelcom n'hésiterait pas à prendre des mesures juridiques. Le groupe russo-norvégien VimpelCom avait conclu, lundi dernier, un accord avec Weather investment qui s’est traduit par l’absorption de la majorité des actifs du groupe Orascom Télécom Holding de l’égyptien Naguib Sawiris.

Cette transaction d’une valeur de 6,6 milliards de dollars a permis de créer le 5e groupe mondial de téléphonie en intégrant l’opérateur italien Wind (fixe et internet) et Tunisiana. Selon le Financial Times, le président Medvedev a eu des entretiens avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika pour “trouver un règlement qui puisse permettre à VimpelCom de gérer Djezzy sans occulter les intérêts du gouvernement algérien qui a réaffirmé son droit de préemption sur la cession d’OTA”.

Le patron de WimpelCom a qualifié les entretiens qu’il a eus

mercredi dernier avec le ministre algérien des finances, Karim Djoudi, de “cordiaux”, en annonçant l’entame prochaine de négociations. “Mon sentiment est qu’il y ait une volonté de trouver une solution à l’amiable”, a-t-il déclaré, assurant que l’Algérie trouverait son compte en laissant son groupe travailler et investir en Algérie. Izosimov a estimé que Djezzy représente désormais 10% des actifs de vimpelCom.

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Mr Ladoz , TSA n'est pas meilleur que Echourouk ; je ne crois ni l'un ni l'autre sans recouper avec d'autres sources !

 

Tout à fait !!!!!!!!!!

 

Mais le "Russe" a vraiment menacé le "cabinet noir" de poursuites judiciaires internationales dans une vraie interview au "Financial times"

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Vimpelcom threatens to sue Algeria

 

By Andrew Parker in London and Catherine Belton in Moscow

Published: October 8 2010 22:55 | Last updated: October 8 2010 22:55

 

Vimpelcom is warning it could sue the Algiers government if it seeks to nationalise Algeria’s leading mobile phone operator.

 

Alexander Izosimov, Vimpelcom chief executive, told the Financial Times he could resort to legal action should Algiers offer an unfavourable price for Djezzy, the country’s largest mobile operator.

 

....................................

FT.com / Telecoms - Vimpelcom threatens to sue Algeria

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Des experts appellent au retrait de la licence Djezzy

 

L'affaire Djezzy n'est pas près de connaître son dénouement. Après une année de négociations entre le gouvernement algérien et la maison mère, Orascom Telecom Holding (OTH), surgit le problème de VimpelCom, qui insiste sur la reprise de Djezzy et menace de poursuivre en justice l'Etat algérien.

 

Il veut aussi imposer un prix de près de 8 milliards de dollars pour une société de services qui n'a aucun apport à l'économie algérienne. Des experts contactés hier sont formels : l'Algérie pourra retirer la licence d'exploitation de la deuxième licence GSM, comme le stipule la législation des télécoms.

 

Au lendemain de l'annonce de nouvelles amendes contre Djezzy par la Banque d'Algérie pour infraction à la législation des changes, le géant russe a menacé de poursuivre le gouvernement algérien, qui affichait sa décision d'avoir le contrôle sur Djezzy. Alexander Izosimov, patron de VimpelCom,

 

a lui-même rendu publique l'information via le Financial Times de samedi, en annonçant qu'il pourrait recourir à une action en justice si le prix offert par l'Algérie pour le rachat de Djezzy était jugé insuffisant. «Si le gouvernement algérien effectue des mouvements ou extrait des actifs - nationaliser ou autres -, nous essayerons de défendre nos intérêts», a-t-il précisé, ajoutant que l'action en justice contre l'Etat algérien «constituerait un ultime recours».

 

Le géant russe, nouveau propriétaire d'OTH, a fixé à 7,8 milliards de dollars le prix de vente de Djezzy. Un prix jugé trop élevé, puisque l'évaluation réelle de la filiale est fixée par des experts entre 3 à 4 milliards de dollars. Alexander Izosimov a révélé avoir rencontré le ministre des Finances, Karim Djoudi, mercredi à Alger, lors de la visite de Dmitri Medvedev, pour discuter d'une solution à l'amiable sur l'affaire en question.

 

«Mon sentiment est qu'il y a une volonté de trouver une solution amiable à tout cela», a dit M. Izosimov. Pour lui, même si le gouvernement algérien insistait sur la reprise de Djezzy, l'accord conclu avec Weather Investments du milliardaire Naguib Sawiris ne serait pas remis en cause.

 

Abderrahmane Mebtoul : VimpelCom en position de force

 

Pour Hind Benmiloud, juriste spécialisée en économie, VimpelCom n'a pas le droit d'ester en justice l'Algérie. Elle ajoute qu'on ne peut pas décider du jour au lendemain de la valeur des actions (7,8 milliards de dollars) sans au préalable faire une évaluation exacte. Il y a, selon elle, des experts internationaux pour faire cette expertise réelle de la filiale.

 

La valeur de la société a sensiblement chuté, dit-elle, notamment suite au match de foot historique ayant opposé l'équipe nationale à celle de l'Egypte, où plusieurs clients de Djezzy ont abandonné leur ligne téléphonique en guise de soutien aux Verts. L'Etat, dira-t-elle, est souverain et détient le droit de préemption et a, à son actif, des arguments solides.

 

Le groupe russo-norvégien peut toujours, poursuit-elle, faire le forcing contre le gouvernement algérien. Mais ce dernier peut ne pas leur renouveler la licence, et de cette manière le groupe aura tout perdu. Mme Benmiloud estime qu'il serait préférable de trouver un consensus à l'amiable. «Les deux parties doivent se mettre autour d'une table et négocier.

 

Il peut y avoir un audit international», ajoutant : «Il y a des textes de loi de 2004 qui sont très clairs. La licence d'exploitation est personnelle et en cas de changement d'actionnaire, il faut soumettre le dossier à l'autorité de l'ARPT. Celle-ci se réserve le droit d'accepter ou de rejeter.»

 

Plus explicite : «Je ne vois pas comment un pays étranger peut venir imposer à un pays souverain le rachat forcé de ses actions ?» «La loi est très claire, affirme-t-elle, et l'Algérie a toujours une porte de sortie très large et personne ne peut l'obliger à vendre ses actions à des partenaires à qui elle ne veut pas vendre.»

 

(1/2)

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(2/2)

Contacté par nos soins, l'expert et économiste algérien M. Mebtoul a estimé que «l'affaire Djezzy a été très mal gérée par le gouvernement algérien». «Nos ministres ne connaissent pas le commerce international et encore moins le droit international, imposé par la mondialisation.» «VimpelCom peut réellement poursuivre l'Algérie en arbitrage international.

 

D'ailleurs, poursuit-il, ce qui m'a étonné, c'est que Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a déclaré à la presse qu'il a appris l'information par la presse. Il considère que des contradictions sont souvent enregistrées dans les déclarations des ministres algériens sur la même affaire.»

 

«D'après moi, dit-il, l'Algérie a perdu trois milliards de dollars. Elle aurait pu acquérir la filiale lorsqu'il était en position de force à 3 à 4 milliards de dollars.» Actuellement, poursuit-il, «le gouvernement algérien n'a pas le droit d'évoquer l'article 62 de la loi inclus dans la LFC 2009, car il n’y a pas de rétroactivité en droit international, sauf si la loi est meilleure pour le client que la précédente. Or, Orascom a conclu le contrat Djezzy en 2002».

 

M. Mebtoul rappelle qu'il «avait averti le gouvernement que si Sawiris vendait en bloc la société, l'Algérie ne peut pas s'y opposer. Au départ, l'opérateur égyptien pouvait céder la filiale algérienne à un prix évalué entre 4 et 5 milliards de dollars.

 

Les Algériens lui avaient proposé 2,5 milliards de dollars. Face à cela, l'homme d'affaires égyptien Naguib Sawaris a déclaré, le 6 mars, à un journal émirati, qu'il envisageait de céder une partie de son capital ou la possibilité d'une fusion avec un groupe émirati, Etisal, avant d'annoncer en mars son projet avec l'opérateur sud-africain MTN pour la vente d'une partie de sa propriété.

 

Le gouvernement algérien s'y est opposé». Suite à la décision de l'Etat algérien d'exercer son droit de préemption prévu par la législation nationale sur les cessions d'actions de la société OTA envisagée par la société mère, l'homme d'affaires égyptien a conclu sa fusion avec le groupe VimpelCom.

 

Etant en position de force, Vimpelcom a offert de céder Djezzy à l'Etat algérien à un prix équitable de 7,8 milliards et Djezzy ne représente que 10% du business du nouvel ensemble issu de la fusion entre VimpelCom et Weather. Par ailleurs, il estime qu'il est de l'intérêt de l'Algérie de trouver une entente à l'amiable avec le groupe russo-norvégien, pour ne pas entacher l'image de l'Algérie à l'échelle internationale. «L'Algérie doit s'en sortir sans dégâts», conclut-il.

 

Par Samira Azzegag

 

In : Letempsdz.com

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Quelques commentaires sur l'article lui-même :

 

Cette avocate semble vraiment une "oustada" à l'Algérienne c'est à dire alliant méconnaissance juridique (ce qui est malheureusement le cas) à un "larbinisme" criard .......

 

Elle est la parfaite illustration de la médiocrité généralisée et surtout de l'absence d'une élite digne de ce nom .

 

Sur ses "affirmations juridiques" ..............

 

D'abord il n y a pas eu de changement d'actionnaire puisque l'actionnaire (personne morale) majoritaire demeure le même !!!!!!

 

Et cette "oustada" ne semble pas le comprendre du haut de son niveau "ghachiste" ........

 

Donc annuler la licence reviendrait à un casus belli économique qui aurait des conséquences terribles pour l'Algérie ya oustada :o

 

Ensuite , et c'est là l'énormité :mdr: de cette "oustada" c'est que personne ne peut obliger l'Algérie à vendre des actions qu'elle n'a pas !!!!!!!

 

On est dans une situation tout à fait inverse !!!!!!!!!!!!

 

L'économiste Mebtoul est plus dans le vrai et confirme ce que Mr Ladoz a toujours pensé (même s'il ne le dit pas dans les mêmes termes) à savoir que le cabinet noir s'est fait "entuber" par Sawiris ..................

 

Espérons pour finir que la sagesse l'emporte et que ce "cabinet noir" trouve une sortie honorable et évite à l'Algérie des problèmes dont elle n'a pas besoin !!!!!!!!

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Faudra qu'on m'explique quel est l'intérêt pour l'Etat algérien de se porter acquéreur d'une telle entreprise ? J'ai beau réfléchir, je me dis que les télécommunications sont un domaine traditionnellement stratégiques, ok, mais bon, là on parle de Djezzy, pas de feue Matra qui avait un pied dans l'armement ??!!

 

Et puis si Djezzy entre dans le giron de l'Etat, alors, on aura en Algérie, 2 groupes de télécom (l'autre étant Mobilis) qui appartiendront à l'Etat, où sera donc la concurrence ?

 

 

Sinon, je ne vois qu'une autre explication (mais je parie que je suis à côté de la plaque) :

 

l'ambition de l'Etat algérien de renouer avec le socialisme, (dans un contexte de libéralisme mondialisé) en étatisant un maximum de groupes privés afin de contrôler les prix pour le consommateur, les tarifs seront subventionnés lol

 

Et aussi, les employés de Djezzy (combien sont-ils ?) auront le statut envié de fonctionnaires...

 

Explication plus plausible : l'Algérie a du fric, et ne sait pas trop quoi en faire ?

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Faudra qu'on m'explique quel est l'intérêt pour l'Etat algérien de se porter acquéreur d'une telle entreprise ? J'ai beau réfléchir, je me dis que les télécommunications sont un domaine traditionnellement stratégiques, ok, mais bon, là on parle de Djezzy, pas de feue Matra qui avait un pied dans l'armement ??!!

 

Et puis si Djezzy entre dans le giron de l'Etat, alors, on aura en Algérie, 2 groupes de télécom (l'autre étant Mobilis) qui appartiendront à l'Etat, où sera donc la concurrence ?

 

 

Sinon, je ne vois qu'une autre explication (mais je parie que je suis à côté de la plaque) :

 

l'ambition de l'Etat algérien de renouer avec le socialisme, (dans un contexte de libéralisme mondialisé) en étatisant un maximum de groupes privés afin de contrôler les prix pour le consommateur, les tarifs seront subventionnés lol

 

Et aussi, les employés de Djezzy (combien sont-ils ?) auront le statut envié de fonctionnaires...

 

Explication plus plausible : l'Algérie a du fric, et ne sait pas trop quoi en faire ?

 

Il s'agit d’intérêts particuliers .

 

"Ils" veulent s'emparer d'un trésor , d'une poule aux oeufs d'or .

 

Mr Ladoz parle de personnes et pas d'état.

 

Leur plan c'était que l'état achète Djezzy à un prix "raisonnable" (donc qui n'oblige pas le ghachi à se poser des questions) pour qu'il le leur revende (à eux sous le prête-nom d'un certain Rebrab) à un prix encore plus bas (à perte) au bout de quelques mois .

 

Le "cabinet noir" ne cherche pas l'intérêt de l'Algérie mais ses propres intérêts .

 

Il n'a aucune stratégie économique à part celle consistant à racketter , à voler , à piller les ressources ...........

 

Cette affaire de Djezzy va porter un coup fatal à l'investissement en Algérie .

 

Le cabinet noir s'en fout .

 

Après tout des investisseurs étrangers ça lui créera des problèmes .....

 

Il n'aura pas affaire à des beggaras incultes mais à des "gens" rompus aux arcanes des affaires, aux vices de forme juridiques , aux législations internationales .....

 

Le cabinet noir l'a vérifié à ses dépens .

 

S'il veut faire payer à l'état , au ghachi donc, la cession de Djezzy à Rebrab il doit le faire en "délestant" le trésor public de quelques 6 à 7 milliards de dollars .

 

Sinon il aura le choix entre affronter et la Russie et la justice internationale :mdr::mdr: ou bien arrêter ses enfantillages et laisser Djezzy travailler (et donc embaucher des Algériens , améliorer la qualité de service grâce à la concurrence et verser de l'argent au trésor public) !!!!!!

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