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Guest jazairia
L_Islam est tellement difficile avec les sounnis et shiaa, meme si allah a dit je vous ai donner une religion facile

 

Trop de regles, vous avez rendu la religion Trop difficile, il faut un manuel pour l'ablution, un manuel pour faire la priere, un manuel pour invocation, un manuel pour les duaa sur toute chose etc.....

 

Vous contredite le coran

 

Tu trouve? Pourtant on pratique tout ça avec une facilité inouïe et un plaisir immense et on ne sent pas du tout cette difficulté dont tu parle et en parallèle on vit notre vie le plus normalement du monde , je ne vois pas ou est cette difficultè et cette complication dont tu parle ,c'est la pratique de notre religion l'Islam c'est ainsi que nous somme en permanence en relation avec notre créateur nous le prions et nous le vénérons chaque fois que nous faisons les ablutions les dou3aas ,les prières wa alhamdoulilah .3ala ni3amati Elislam

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Salam juste pour compléter la réponse de jazaïria

 

La prière est une lourde obligation sauf pour les humbles

 

Après la difficulté, il y a certes la facilité

 

 

@thelobox

 

D'après ce que je comprends tu rejettes les hadiths en bloc et tu acceptes le Coran, sauf erreur de ma part

 

ya Khoya fahem rohek :crazy:

 

Dans le Coran tu dois faire la salat non ? c'est répété maintes fois...

 

Sinon comment t'y prendrais tu pour prier ? ça m'intéresse

 

Moi toujours pas comprendre toi

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sharize

 

Je rejette les hadiths en bloc, je ne les prends pas comme source religieuse parcequ'il y a trop de contradictions, trop de choses qui n'ont aucun sens, si je dois accepter les hadiths avec contradictions, je dois aussi accepter la bible avec ses contradiction et absurdités

 

A propos de la salat, je la fais Coranique, j'ai deja poster a cette question, voir ce lien

 

Ps; Si vous me prouvez que Aysha est un nom Arabe( C'est les perses ibn kathir, tabari etc.. qui ont creer ce myth pour salir le caractère de notre prophète,mariage a 9ans etc... verifie le nom aysha toi meme ) , je vais prendre en consideration les hadiths

Si vous me prouvez que les gens qui ont ecrit les hadith et les histoires sont arabe et non perse,ex Ibnkathir, bukhari etc... je prend en consideration

 

Si vous prouvez que bukhari a etudier ses 600000 hadiths en 16 ans ce qui fait 14mn par hadith, si vous prouvez que cette histoire est fausse, je prends en consideration les hadiths de bukhari etc.... il y a plusieur raisons , fait le calcul pour bukhari et essaye de le justifier, j'ai pas encore trouver une explication logique

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jazairia

N'ajoutez pas a la religion ( système) Que Allah a ordonner, tu sais que les ancien ulema ont ajouter tellement de choses et ont attribuer a Allah, alors qu'on ne trouve nulle part dans le coran , et allah a dit qu'il nous a donner le coran bien detaillé

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Plusieurs raisons et preuves, contre ceux qui croient que le recours à la sunna a été instauré tardivement après la mort du Prophète (sws) (c'est encore une lubie des orientalistes)

 

1/ Chaque fois qu'un compagnon avait une question d'ordre religieuse (pratique, vie quotidienne) il allait consulter le Prophète (sws) pour être sûr.

 

2/ Le croyant ne peut se référer qu'au Coran seul qui explicite les grandes lignes, les détails nécessaires de leur mise en application sont à chercher dans la sunna. (exemple, la prière, les ablutions...) en ne lisant que le Coran, on ne saura jamais faire la prière.

 

Pourquoi les çahabas ont rapportés moins de hadiths que les tabî'in ?

 

"N'écrivez rien de moi, hormis le Coran. Que celui qui a écrit de moi quelque chose hormis le Coran, qu'il efface" Muslim

 

Le prophète voulait que les çahabas apprennent le Coran, avant de s'intéresser aux hadiths, sauf quelques uns, ceux qui avaient une bonne maîtrise.

 

Jabîr Ibn 'Abdallah a laissé un hadith très long concernant le pèlerinage d'adieu du Prophète (10ème année de l'hégire)

Alî, les a conservé dans des feuillets

Aïcha et Abu Houreira, les conservaient par coeur, car ils ne savaient ni lire, ni écrire.

 

Aux premiers jours de sa mission, le Prophète (sws) avait défendu d'écrire quoi que ce soit, (voir le hadith que j'ai posté précédemment)

 

Aux derniers jours de la révélation, il leur a été permis d'écrire les faits et gestes du Prophète car le peuple avait appris à distinguer Révélation et Tradition

 

La méthode de critique des hadiths par les mouhaddithîn a 2 axes principaux :

 

1/ Fixer les normes de recevabilité des hadiths (Chouroût al-qabôul)

2/ Définir leurs degrés de recevabilité (darajât al-qabôul)

 

(Je vais juste aborder la première Chourout al qâboul)

 

1/ les normes de recevabilité

 

a/ La fiabilité des transmetteurs repose aux yeux des savants sur 2 critères

 

ses qualités morales

ses qualités intellectuelles

être connu par sa passion pour l'apprentissage des hadiths et sa fréquentation aux cours donnés par les spécialistes

Avoir un comportement irréprochable

Une personne connue pour avoir menti une seule fois dans ses propos quotidiens (quotidiens !!!! et pas avec les hadiths,n juste dans la vie quotidienne) est rejetée, puisque cette personne serait susceptible de mentir concernant les hadiths

 

 

b/ la bonne mémoire du transmetteurs

 

Ils étaient testés selon 2 méthode :

 

1/ les tests de mémoire (évaluer la mémoire du transmetteur)

Interroger un transmetteur sur un certain nombre de ses narrations (qui pouvaient aller à plusieurs centaines) en chargeant quelqu'un de noter à son insu.

Quelques mois après, on le faisait réciter afin de comparer et évaluer sa mémoire.

 

2/ Les comparaisons des versions de plusieurs transmetteurs

Confrontation des versions de différents transmetteurs

Celui qui se trouve seul face aux autres transmetteurs, tous honorables relatant le texte d'une manière différente de la leur va être considéré d'une mémoire moins fiable.

 

Cette méthode avait permis non seulement de reconnaître les transmetteurs fiables, mais aussi de leur attribuer des niveaux différents de fiabilité, selon le taux de concordance ou de discorde avec la majorité.

 

Ce sont ces degrés de fiabilité des transmetteurs qui vont permettre de classer à leur tour tous les hadiths selon des degrés de recevabilité

 

3/ Vérifier la continuité de la chaîne des transmetteurs

 

Vérifier si les transmetteurs qui se sont cités le long de la chaîne se connaissaient vraiment entre eux et s'ils s'étaient bien rencontrés. Cette vérification d'une chaîne va devenir possible grâce à plusieurs centaines de milliers de biographies de transmetteurs qui ont été répertoriées et qui sont à disposition des chercheurs jusqu'à nos jours!

 

Etc... ce serait vraiment trop long de tout détailler, mais c'est une science très sérieuse et très stricte que celle des hadiths. C'est juste un petit, tout petit résumé

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"Asmâ-ur-Rijâl" (dictionnaire des biographies)

 

La science de "Asmâ-ur-Rijâl" (dictionnaire des biographies) qui fait la lumière sur les personnes ayant un lien quelconque avec la transmission des hadiths.

 

Nous savons que les premiers "récepteurs" des hadiths, à savoir les compagnons s'étaient trouvés amenés après la mort du Prophète (sws) à se disperser dans les différentes provinces musulmanes.

 

Du coup, l'héritage qu'avait laissé le Prophète (sws) en paroles et en enseignements s'est trouvé à son tour dispersé dans les contrées différentes. Il était donc indispensable pour les savants qui s'étaient attelés à l'assemblage des hadiths, de voyager d'une ville à l'autre, voire d'un bout à l'autre du monde musulman, afin de rencontrer toute personne connue par sa détention d'un certain nombre de hadiths.

 

Ils notaient :

 

leurs noms

Naissance/décès

région habitée

Liste des maîtres et/ou élèves de chacun d'entre eux

témoignages sur eux

probité, mémoire...(ces conditions ont déjà été postés plus haut dans la discussion)

 

C'était une immense tâche que de chercher tous ces détails sur chacun des centaines de milliers de personnes qui formèrent la chaîne de transmission des hadiths.

 

Les savants, cependant se dévouèrent corps et âme à cette tâche. Ils voyagèrent de cité en cité en recherchant toute personne ayant quelque lien avec le narrateur d'un hadith pour prendre tous les renseignements nécessaires et s'assurer de la solidité de la chaîne.

 

Ces savants constituent un glorieux chapitre de l'histoire islamique. Parmi les narrateurs de traditions, il se trouvait aussi des rois et des puissants qui régnaient d'une main de fer, mais les savants et les érudits en matière de hadiths

 

Ce phénomène s'était vite généralisé parmi les experts de hadiths qui étaient devenus les "savants voyageurs" par excellence de la civilisation musulmane.

 

Vérification et validation du narrateur, transmetteur initial

 

Le narrateur initial dans une chaîne de narrateurs devait obligatoirement être témoin oculaire de l'évènement qu'il transmettait. Le caractère et les antécédents de chaque narrateur de la chaîne devaient être aussi examiné à la loupe.

 

Ainsi, les savants devaient être satisfaits du haut niveau de la conduite morale, de l'intelligence et de la confiance qu'inspire chaque narrateur de la chaîne avant d'accepter la tradition comme authentique.

 

 

Vérification de la continuité de la chaîne (sanad)

 

vérifier que les transmetteurs qui se sont cités tout au long de la chaîne se connaissaient vraiment entre eux, s'ils s'étaient bien rencontrés.

 

Même procédé que pour le transmetteur initial.

 

grâce à ce travail, en procédant par des recoupements des dates de naissance et de décès, de la région habitée, liste des maître/élèves... on finit par savoir s'il y a des lacunes entre les personnes qui se citent.

 

 

 

Ceci n'est qu'une infime partie des sciences du hadith....

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sharize

 

Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes. 5:45

 

Ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont les pervers. 5:47

 

Tu penses vraiment que le prophète a contredit le coran, ?

 

Voilà les versets d’Allah que Nous te récitons en toute vérité. Alors dans quelle hadith croiront-ils après [la parole] d’Allah et après Ses signes? 45:6

 

L'au delà , les hadiths mentent aux musulmans qui les suivent, en realité, ceux qui les suivent, le prophète va dire sur eux :

«Seigneur, mon peuple a pris ce Coran pour une chose délaissée!» 25:30

 

Vous défendez les hadiths a un point incroyable, mais jamais le coran on dirait le coran est une longue chanson que vous chantez chaque fois vous récitez, mais jamais vous ne faite confiance et étudier, quand on dit seulement le coran, sa veux dire Allah seulement, réfléchis.

 

Fais au moins des recherches objective, Allah te guidera, Moi personnellement, l'histoire qui ma choquer le plus, c'est l'histoire de Isa que les hadiths ont mis dans nos tètes, les chrétiens disent toujours que mohamed est un faux prophète parce qu'il s'est tromper de chronologie dans le coran, un certain moment j'avais cru, mais quand j'ai étudier le coran seul, j'ai compris que le coran est vrais; la bible et les hadiths sont faux, sa va choquer 2 milliards de musulman cette histoire, si les musulmans réaliseront ce que le coran a raconter a propos de Isa et sa mère, les hadiths ont supporter les chrétiens, c'est pour sa le christianisme est toujours en vie. il y a plusieurs personnes ici qui pensent que les "coran seulement' sont ennemis, alors que c'est faux, c'est juste vous ne comprenez pas quand quelqu'un deviens tolérant, pas extremis, esprit ouvert au débat, il faut essayer coran seulement pour comprendre la lumière qui est dans le coran.

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@thelobox

 

Ouahh ! c'est pire que ce que je pensais :crazy:

 

Tu penses vraiment que le prophète a contredit le coran, ?

 

Absolument pas, c'est toi plutôt

 

L'au delà , les hadiths mentent aux musulmans qui les suivent, en realité, ceux qui les suivent, le prophète va dire sur eux :

«Seigneur, mon peuple a pris ce Coran pour une chose délaissée!» 25:30

 

Je crois que tu as fait une erreur d'interprétation, ce verset parle du jour de la résurrection et parle de la foi appropprement dite

Mais le plus intéressant ce sont les 3 versets qui le précèdent

 

25/27 : Le jour où l'injuste se mordra les deux mains et dira (hélas pour moi) Si seulement j'avais suivi chemin avec le messager !

 

25/28 : Malheur à moi ! hélas ! si seulement je n'avais pas pris un tel pour ami

 

25/29 : Il m'a en effet égaré loin du Rappel (le Coran) après qu'il mesoit parvenu. Et le Diable déserte l'homme après l’avoir tenté

 

 

Petite remise en place, il serait très recommandé de maîtriser ce qui est lu et ce que l'on écrit et de ne pas copier coller des versets par ci par là et d'aller au gré de ses fantaisies.

 

La critique concernant les hadiths est acceptable de lapart d'une personne qui a fait un effort de réflexion et qui en a étudié les tenants et les aboutissants ce qui ne semble pas du tout être ton cas.

 

Le Coran fut révélé en 23 ans et les musulmans de l'époque suivaient notre Prophète (sws) dans ces gestes quotidiens religieux ou pas.

 

Voici en revanche ce qui est une preuve pour quelqu'un de soi disant attaché au Coran comme toi : tu dois t'incliner et te prosterner à certaines heures n'est-ce pas ?

 

En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et invoque Dieu fréquemment. (Coran 33/ 21)

 

 

Il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son messager ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et quiconque désobéit à Allah et à son messager s'est egaré certes, d'un égarement évident.

(Coran 33/36)

 

 

Et glorifiez Le à la pointe et au déclin du jour

(Coran 33/42)

 

 

Et accomplis la Salât aux deux extrémités du jour et à certaines heures de la nuit. Les bonnes oeuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent.

(Coran 11/116)

 

Ô vous qui avez cru ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager et ne rendez pas vaines vos oeuvres.

(Coran 47/33)

 

Mohammed est le messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation....

(une partie Coran 48/29)

 

Je réitère ma question comment pries tu ? ça m'intéresse j'aimerais savoir comment les "Coransites" prient !

 

J'aimerais avoir des exemples de contradictions de hadiths stp

 

Parce que ce que j'ai posté sur les sciences du hadiths représentent 5 % du travail considérable achevé sur toutes les facettes des hadiths.

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sharize

Je crois que tu as fait une erreur d'interprétation, ce verset parle du jour de la résurrection et parle de la foi appropprement dite

Moi je crois a la resurection, physique , comme maintenant, mais je ne crois pas a tout ce qu'on raconte dans les hadiths, je crois que celle du coran

 

25/29 : Il m'a en effet égaré loin du Rappel (le Coran) après qu'il mesoit parvenu. Et le Diable déserte l'homme après l’avoir tenté

Lis encore une fois ce verset

 

 

Petite remise en place, il serait très recommandé de maîtriser ce qui est lu et ce que l'on écrit et de ne pas copier coller des versets par ci par là et d'aller au gré de ses fantaisies.

J'ecrit en anglais et je traduit en francais par google, je lis vos messages et je les traduits en anglais pour mieux comprendre, mais si mes mot n'ont pas de sens, dite le et je ne post plus ici, mais apparement des fois les gens se fachent et des fois sont d'accord, donc ils comprennent ce que j'ecrit, je comprend français arabe et anglais, mais je maitrise la derniere

 

le Coran fut révélé en 23 ans et les musulmans de l'époque suivaient notre Prophète (sws) dans ces gestes quotidiens religieux ou pas.

Pourquoi allah a rassembler le coran de cette maniere? et pourquoi il na pas simplement laisser la chronologie de la révélation? moi je penses c'est comme sa que le coran et valide pour toute nation et pour tout les temps, j'ai pas une autre explication a sa, mais sa me parait parfaitement logique. Akkah sait pourquoi il a assembler le coran de cette maniere, mais vous ? vous ne voulez pas, vous voulez que saurat almassad soit une sourah exclusive pour abulahab

 

Voici en revanche ce qui est une preuve pour quelqu'un de soi disant attaché au Coran comme toi : tu dois t'incliner et te prosterner à certaines heures n'est-ce pas ?

 

En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et invoque Dieu fréquemment. (Coran 33/ 21)

C'est exactement le modele, avec lo coran seulement il a conquit l'arabie, et ses companions ont conquis le monde et ont batit un état de paix et prosperité, il y a aussi beaucoup d'exemple du prophete dans le coran a apprendre, et aussi les exemples d'ibrihim, mais ici c'est pas la disccution

 

Ô vous qui avez cru ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager et ne rendez pas vaines vos oeuvres.

(Coran 47/33)

Lis le contexte, sa parles toujours du coran et aussi la guerre

Ce sont ceux-là qu’Allah a maudits, a rendus sourds et a rendu leurs yeux aveugles. (23) Ne méditent-ils pas sur le Coran? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs? (24) Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le Diable les a séduits et trompés. (25) C’est parce qu’ils ont dit à ceux qui ont de la répulsion pour la révélation d’Allah: «Nous allons vous obéir dans certaines choses». Allah cependant connaît ce qu’ils cachent. (26) Qu’adviendra-t-il d’eux quand les Anges les achèveront, frappant leurs faces et leurs dos? (27) Cela parce qu’ils ont suivi ce qui courrouce Allah, et qu’ils ont de la répulsion pour [ce qui attire] Son agrément. Il a donc rendu vaines leurs œuvres. (28) Ou bien est-ce que ceux qui ont une maladie au cœur escomptent qu’Allah ne saura jamais faire apparaître leur haine? (29) Or, si Nous voulions Nous te les montrerions. Tu les reconnaîtrais certes à leurs traits; et tu les reconnaîtrais très certainement au ton de leur parler. Et Allah connaît bien vos actions. (30) Nous vous éprouverons certes afin de distinguer ceux d’entre vous qui luttent [pour la cause d’Allah] et qui endurent, et afin d’éprouver [faire apparaître] vos nouvelles. (31) Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d’Allah et se sont mis dans le clan opposé au Messager après que le droit chemin leur fut clairement exposé, ne sauront nuire à Allah en quoi que ce soit. Il rendra vaines leurs œuvres. (32) Ô vous qui avez cru ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager, et ne rendez pas vaines vos œuvres.

 

 

Mohammed est le messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation....

(une partie Coran 48/29)

Ce verset moi je le prends pour dire que tout les hadiths qui parlent de guerre entre les companions sont des faux hadihs

 

J'aimerais avoir des exemples de contradictions de hadiths stp

bientôt inshallah je te fais une collection ,, donne moi 2 jours si je peux, sinon, je t'envois un message et je te dis je ment, je ne fais pas de recherches, sinon je te dis j'ai chercher et il n y en a pas

 

Parce que ce que j'ai posté sur les sciences du hadiths représentent 5 % du travail considérable achevé sur toutes les facettes des hadiths.

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@thelobox

 

 

Et glorifiez Le à la pointe et au déclin du jour

(Coran 33/42)

 

"Et accomplis la Salât aux deux extrémités du jour et à certaines heures de la nuit. Les bonnes oeuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent.

(Coran 11/116)

 

 

"Mohammed est le messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation....

(une partie Coran 48/29)

 

Je réitère ma question comment pries tu ? ça m'intéresse j'aimerais savoir comment les "Coransites" prient !

 

Tu n'a pas répondu clairement

 

J'aimerais avoir des exemples de contradictions de hadiths stp

 

Bientôt inshallah je te fais une collection ,, donne moi 2 jours si je peux, sinon, je t'envois un message et je te dis je ment, je ne fais pas de recherches, sinon je te dis j'ai chercher et il n y en a pas

 

Les 2 jours sont écoulés et en plus, tu n'arrête pas de dire que les hadiths sont contradictoires alors que tu n'en a aucun pou illkustrer tes propos,il faut que tu cherches.

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@ thelobox

 

desolée, je m'acharnes :D

 

 

Dans la continuité de ce que j'ai déjà postée j'ajoutes:

 

"Ô les croyants n'approchez pas de la salat alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites et aussi quand vous êtes en état d'impureté "junub" à moins que vous soyez en voyage jusqu'à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage ou si l'un de vous revient du lieu où il fait ses besoins ou si vous avez touché à des femmes et que vous ne trouviez pas d'eau alors recourez à une terre pure et passez vous en sur vos visages et sur vos mains. Allah en vérité est indulgent et Pardonneur.

(Coran 4/43)

 

Tu dis sur d'autres sujets que ceux qui suivent la sounna, attendent l'intercession de Mohamed (sws) et qu'on est de ce fait du nombre des associateurs.

 

Je te réponds que ceux qui suivent la sounna du prophète (sws) n'attendent du prophète aucune intercession et que Seul Dieu Juge et combien même ils l’attendraient, à Dieu appartient le jugement.

 

Mais voici une sourate qui va à l'encontre de ce que tu dis et pense :

 

"Nous n'avons envoyé de messager que pour qu'il soit obéi par la permission d'Allah. Si lorsque on fait du tort à leur propre personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d'Allah et si le messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient certes Allah Très accueillant au repentir, Miséricordieux"

 

"Non ! par ton Seigneur ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu as décidé et qu'ils se soumettent complètement à ta sentence"

(Coran 4/64)

 

Ah oui autre chose encore, voici un verset (il y'en a d'autres)

 

"Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S'ils la rapportaint au messager et aux détenteurs de l'autorité parmi eux, ceux d'entre eux qui chechent à être éclairés auraient appris la vérité (de la bouche du prphète (sws) et des détenteurs de l'autorité) et n'eussent été la grâce d'Allah sur vous et sa miséricorde vous auriez suivis le diable à part quelques uns.

(Coran 4/83)

 

 

Le verset ci-dessous c'est un des versets sur lesquels se sont basés les ousôulis pour le fiqh, et l'ijmâ (consensus des savants).

 

Il faut s'en référer tout d'abord au Coran, puis à la sounna , et à ceux qui détiennent l'autorité religieuse (savants,imams...) qui à leurs tours doivent réfléchir et trancher selon le Coran et la sounna.

 

"Ô les croyants obéissez à Allah et obéissez au messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis si vous vous disputez en quoi que ce soit renvoyez-le à Allah et au messager si vous croyez en Allah et au jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation."

(Coran 4/59)

 

Le Coran est universel et intemporel ! ne va pas me baratiner encore avec ça concerne l'époque de la révélation.

 

Bon courage :)

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Et glorifiez Le à la pointe et au déclin du jour

(Coran 33/42)

avant le lever du soleil et avalt le coucher du soleil

 

"Et accomplis la Salât aux deux extrémités du jour et à certaines heures de la nuit. Les bonnes oeuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent.

(Coran 11/116)

avant le lever du soleil et avalt le coucher du soleil et la tomber de la nuit

"Mohammed est le messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation....

(une partie Coran 48/29)

Comme Ibrahim, tu les vois debout, incliner prosterné

 

Tu dis sur d'autres sujets que ceux qui suivent la sounna, attendent l'intercession de Mohamed (sws) et qu'on est de ce fait du nombre des associateurs.

Je t'ai pas dis tu es associateur, c'est le principe que vous suivez, pas votre faute, mais celle des ulemas, enfin la plus part d'eux qui ont une vois dans les pays musulmans

 

"Nous n'avons envoyé de messager que pour qu'il soit obéi par la permission d'Allah.

Oui c'est vrais, tout les messagers ont eu le meme message, mais je crois pas que Isa a une sounna, Ibrahim une sounna, Moise une sounna, ils disent tous de suivre le livre d'allah.

 

Si lorsque on fait du tort à leur propre personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d'Allah et si le messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient certes Allah Très accueillant au repentir, Miséricordieux"

Si le messager etait vivant, on, fait la meme chose, on va le voir et lui demander de prier pour nous biensur, mais comme c'est pas possible, on obeit au message qu'il a ramener

 

"Non ! par ton Seigneur ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu as décidé et qu'ils se soumettent complètement à ta sentence"

(Coran 4/64)

 

Avec quoi le prophete a juger?

Chercherai-je un autre juge qu’Allah, alors que c’est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé? 6:38

 

"Ô les croyants obéissez à Allah et obéissez au messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis si vous vous disputez en quoi que ce soit renvoyez-le à Allah et au messager si vous croyez en Allah et au jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation."

(Coran 4/59)

 

Allah et le messager, c'est claire, le coran, pour ceux d'entre nous qui détiennent le commandement, c'est aussi claire, c'est boutef etc..., mais malheureusement, nos commandants ont laisser ce job, ce verset na pas dit autorité religieuse, mais ouli el amr (responsables), du moment que Islam est un DEEN et pas Dyana

 

La salat mentionner dans le coran, la plus part c'est temps aquim salat = aqui deen = la loi coranique, constitution, economie etc.... la salat wousta c'est le code de la famille, ve voir le context, la plus part des gens ne pensent qu'aux rituels

 

quelques Contradictions dans les hadiths

Je ne veux te convaincre de rien, je dis mon opinion c tout, comme tout le monde ici

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@thelobox

 

Je crois que tes réponses parlent d'elles mêmes.

 

"Mohammed est le messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation....

(une partie Coran 48/29)

 

Comme Ibrahim, tu les vois debout, incliner prosterné

 

La salat mentionner dans le coran, la plus part c'est temps aquim salat = aqui deen = la loi coranique, constitution, economie etc.... la salat wousta c'est le code de la famille, ve voir le context, la plus part des gens ne pensent qu'aux rituels

 

 

En attendant les juifs se rendent à la synagogue, les chrétiens à l'Eglise et nous musulmans à la mosquée.

 

Toi tu fais dans le design en priant je ne sais comment mon frère !:D

 

Concernant les hadiths que tu me joins en lien. Je vais je jeter un coup d'oeil et je te répondrais inchAllah

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  • 2 weeks later...

La récitation de la Fatiha dans la prière

 

 

 

1) - L’importance de cette sourate et sa place :

Cette sourate prend une place très importante dans le Qor’ân, elle est la sourate la plus importante du Qor’ân au même titre que le verset le plus important qui est « Ayat al-Koursî » (Verset du Trône). C’est la raison pour laquelle elle se place au début du Qor’ân. D’où le fait encore qu’elle se nomme « Fâtihat al-Kitâb » (L’ouverture du Livre). Ceci prouve son importance et son rang, car elle n’a été placée au début du Qor’ân qu’en raison de son importance.

2) - Quel est le statut de la récitation de la « Fâtiha » dans la prière :

Parmi l’importance de cette sourate, il y a le fait qu’Allâh – Ta’âla - a rendu obligatoire sa récitation à Ses serviteurs dans toutes les unités de prière. La majorité des gens de science sont d’avis qu’il est obligatoire de la réciter pendant la prière et que toute personne qui ne la récite pas pendant sa prière verra cette dernière nulle, conformément à la parole du Prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) : « La prière de celui qui ne récite pas la Fâtiha n’est pas valable ». Ceci concerne celui qui est capable de la réciter. Quant à celui qui n’en est pas capable, en raison de son incapacité à la mémoriser, il récite ce qu’il connaît comme versets du Qor’ân à l’exception de la « Fâtiha », et s’il n’en connaît rien, il prononce alors des formules de rappel telles que : « Soubhânallâh - al hamdoulilleh - La Ilaha illa Allâh - Allahu Akbar - La hawla wa la Qouwata illa billeh » comme cela a été rapporté par le Prophète (sallallahu ’‘layhi Wa sallam) lorsqu’il dit : « Quand tu es sur le point de prier, dis « ALLâhu Akbar » si tu connais des versets du Qor’ân, récite les, sinon prononce les formules suivantes « Al-HamdouLLiLLeh, Allâhu Akbar et La Ilaha illa Allâh puis incline-toi ». Et la majorité des savants sont unanimes quant à l’obligation de réciter cette sourate tant pour l’imâm que celui qui prie seul, et ont divergé en trois points en ce qui concerne la récitation de la « Fâtiha » pour celui qui est dirigé par un imâm.

Le premier avis :

Il est obligatoire de la réciter pour tous ceux qui prient, tant pour l’imâm que pour celui qui prie derrière lui, comme celui qui prie seul. Conformément au hadîth du Prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) : « La prière de celui qui ne récite pas la Fâtiha n’est pas valable ». Ce hadîth est d’ordre général et concerne tous ceux qui prient. « Il se peut que vous récitiez derrière votre imâm ? ». Ils répondirent : « Oui, Ô Messager d’Allâh ! ». Il dit alors (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) : « Ne récitez que la Fâtiha, car celui qui ne la récite pas verra sa prière nulle ». Et ceci est le dogme de l’imâm Ach-Châfi’î et d’un ensemble de spécialistes du hadîth comme l’imâm Bukhârî et d’autres. Ils soutiennent que la récitation de la Fâtiha est obligatoire tant pour l’imâm que pour celui qui prie derrière lui, comme celui qui prie seul.

Le deuxième avis :

Il n’est pas obligatoire de la réciter pour celui qui prie derrière l’imâm, car la lecture de ce dernier remplace celle de celui qui prie derrière lui. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) a dit : « Quand on prie derrière un imâm, la récitation de ce dernier remplace celle de celui qui prie derrière lui ». Cependant la chaîne de transmission de ce hadîth est discutable. Ils se sont appuyés sur la parole d’Allâh – Ta’âla :

 

« Et quand on récite le Coran, prêtez-lui l’oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde (d’Allâh) » [1]

Ils disent, concernant l’explication de ce verset : Certes, Allâh – Djalla wa ‘Ala - a ordonné d’écouter attentivement et d’observer le silence pendant la lecture du Qor’ân. Ce verset est descendu au sujet de l’écoute pendant la prière. Ce qui veut dire que si l’imâm récite le Qor’ân, il est obligatoire pour celui qui prie derrière lui d’observer le silence et d’écouter attentivement. Ce verset prouve que celui qui prie derrière l’imâm n’a pas à réciter, car l’imâm récite pour lui-même et pour ceux qui le suivent. Ceci est le dogme de Abû Hanîfa et de Ahmad.

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Le troisième avis (et le dernier) :

Qui est l’avis de l’imâm Mâlik, ainsi que ce que SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah et d’un groupe de savants ont adopté. Qui disent que la récitation de la Fâtiha est obligatoire pendant les prières à voix basse, celles où l’imâm ne récite pas à voix haute comme le Dhohr et le ‘Asr, et affirment que cette récitation n’est pas nécessaire lors des prières à voix haute, car celle de l’imâm suffit. En ce sens que ceux qui prient derrière lui doivent observer le silence et écouter attentivement sa récitation. Ils argumentent que toutes les preuves concordent en ce sens, et que ces dernières qui rendent la récitation de la Fâtiha obligatoire concernent les prières à voix basse et les autres preuves, celles à voix haute. Et cet avis est le plus juste – Incha-Allâh [2].

 

Ainsi, en résumé, il y a trois avis (comme rappelé par SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm). Le premier qui est le plus connu qui dit qu’il n’est pas obligatoire de réciter derrière l’imâm, qu’il récite à voix basse ou à voix haute. Le deuxième mentionne qu’il faut réciter la « Fâtiha » derrière l’imâm, qu’il récite à voix basse ou à voix haute. Et celui qui est le plus authentique des avis est qu’il faut réciter (la Fâtiha) quand l’imâm récite à voix basse, mais pas quand il récite à voix haute. Et celui-ci est l’avis adopté par l’imâm Mâlik, et celui qu’a choisi Ibn Taymiyyah [3].

 

 

Notes

[1] Coran, 7/204

[2] Douroûss min al-Qor’ân il-Karîm de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p. 36-39

[3] Hâchiyah ’ala ‘Oumdat al-Fiqh de SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, p.33

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Passer ses mains sur le visage après l’invocation ?

D’après Ibn ‘Oumar (radhiallâhu ‘anhu) quand le prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) levait ses deux mains dès lors qu’il invoquait Allâh, et il ne les baissait pas tant qu’il n’avait pas essuyé son visage avec. Rapporté par at-Tirmidhî

 

Al-Hâfidh Ibn Hajar dit que ce hadîth est bon. Ibn Taymiyyah dit qu’il est faible. Un certains groupe de savants ont renforcé le hadîth, comme Ishâq, an-Nawawî dans l’une de ses paroles, Ibn Hajar, al-Manâwî, as-San’ânî, ach-Chawkânî et d’autres qu’eux [1]. SHeikh ‘Abdel-‘Azîz ar-Râdjihî (qu’Allâh le préserve) mentionne que ce hadîth a été considéré comme « bon » selon une autre variante, mais il ne fait pas partie des hadîths authentiques. Mais quand la personne essuie ses mains sur son visage après les invocations parfois, et parfois encore elle ne le fait pas, cela est meilleur [2].

Il n’y a pas de doute quant au fait de lever les mains pour les invocations, ce qui est une des raisons permettant l’acceptation des invocations. A ce sujet, SHeikh ‘Abder-Râzq al-Badr rappelle les paroles de SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) qui dit : « Il a été rapporté que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) levait les mains pour invoquer dans beaucoup de hadîths authentiques, mais pour ce qui est de passer les mains sur le visage après avoir invoqué, il n’y a sur cela que un ou deux hadîths qui le mentionnent, mais cela ne constitue pas une preuve en soi. » [3]

SHeikh Sâlih al-Fawzân dit « que ce qui semble le plus clair - dans les différents avis des savants sur ce hadîth et son authenticité – est que cette question est en réalité souple, on ne condamne pas celui qui passe ses mains sur le visage après l’invocation, comme on ne condamne pas celui qui ne le fait pas. Car cette question est en fait souple, et les louanges sont à Allâh. » [4]

 

P.-S.

Sur le même sujet : Lever les mains dans les invocations

 

Notes

[1] Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 7/612

[2] Al-Ifhâm fî Charh Bouloûgh al-Marâm de ‘Abdel-‘Azîz ar-Râdjihî, 2/532-533

[3] Fiqh al-Ad’iyyah wal-Adhkâr de SHeikh ‘Abder-Râzq al-Badr, 2/434

[4] Tasshîl al-Ilmâm bi-fiqhi al-Ahâdîth min Bouloûgh il-Marâm du SHeikh Sâlih al-Fawzân, 6/329

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La salutation de la mosquée est-elle obligatoire ?

 

Règles et fondements

 

Pour ce qui est de la prière de la salutation à la mosquée, il est rapporté d’après Abî Qatâdah (radhiallâhu ‘anhu) qui dit que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Quand l’un d’entre vous entre dans la mosquée, qu’il ne s’assoie pas avant d’avoir accomplit deux unités de prière. » [1]

 

Ach-Chawkânî (rahimahullâh) dit que le sens entendu dans ces propos est l’obligation d’accomplir la salutation de la mosquée, et l’ interdiction de la délaisser. C’est en ces termes que les Dhâhirites font du sens apparent du texte une obligation comme cela est rapporté par Ibn Battâl. Ibn Hajar souligne que la majorité des savants sont d’avis que cela est une Sounnah. An-Nawawî soutient l’unanimité des savants sur le fait que cela est Sounnah. Ce qui est aussi l’avis de Ibn Qoudâma (rahimahullâh) [2]. D’après Al-Qadhî ‘Iyâdh, selon Dâwoud et ses adeptes, cela est une obligation [3]. Ibn Daqîq al-‘Aîd (rahimahullâh) soutient de même le caractère obligatoire de ces deux unités de prière sur un avis de la majorité des savants [4]. As-San’ânî (rahimahullâh) de son côté voit qu’il est interdit de s’asseoir avant d’avoir accomplit les deux unités de prière selon le sens apparent du hadîth [5].

Ibn ‘Abdel-Barr (rahimahullâh) dit qu’il n’y a pas de divergence pour quiconque entre dans la mosquée dans les heures de prières permises aux prières surérogatoires, de prier les deux unités de prière. Cela est recommandé. Cela n’est pas obligatoire selon un dire de Mâlik (rahimahullâh) en dehors des Dhâhirites qui le rendent obligatoire [6]

A la question de savoir si dans les termes employés dans le hadîth, nous devons comprendre cela comme une obligation ou juste un acte recommandé, SHeikh Muhammad Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) répond qu’il y a divergence des gens de science sur la question. Certains d’entre eux soutiennent le caractère obligatoire, et un plus grand nombre parmi eux disent que cela est recommandé [7]. Ce qui est aussi l’avis adopté par SHeikh Sâlih al-Fawzân [8]

Enfin, SHeikh Abdullâh al-Bassâm (rahimahullâh) dit que ce que l’on doit tirer du hadîth, c’est l’interdiction de s’asseoir avant d’avoir accomplit la salutation de la mosquée, et que le sens apparent du hadîth fait référence à cette obligation. La majorité des savants sont d’avis que cela est recommandé. Et le sens apparent du hadîth laisse voir notamment que cette prière de salutation peut être faite à n’importe qu’elle heure. Il y a tout de même divergence entre les savants quant au fait des prières faites pour des raisons particulières, comme la salutation de la mosquée, les deux unités de prière après les ablutions, la prière de l’éclipse - est-ce qu’elles peuvent être faites dans les heures interdites (normalement à la prière) ?

Les Hanafites, les Malékites et les Hanbalites soutiennent qu’il est interdit de prier une quelconque prière surérogatoire aux heures interdites en dehors des unités de prière liées à la circombulation autour de la Ka’bah. Pour les Hanafites, l’interdiction s’impose même jusqu’aux unités de prière liées à la circombulation. Pour les Chafiites et une des deux variantes du dogme de penser de l’imâm Ahmad, il est permis de faire ces prières surérogatoires aux heures interdites pour des raisons valables [9].

Notes

[1] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[2] Kitâb « al-Moughnî » de Ibn Qoudâma, 2/554

[3] Nayl al-Awtâr min Asrâr Mountaqa al-Akhbâr de ach-Chawkânî, 5/228-229

[4] Ihkâm al-Ahkâm Charh ‘Oumdat il-Ahkâm de Ibn Daqîq al-‘Aîd, p.381

[5] Souboul as-Sallâm de l’imâm as-San’ânî, 2/157

[6] Al-Tamhîd de Ibn Abdel-Barr, 8/186

[7] Fathu dhî al-Djallâl wal-Ikrâm bi-Charh Bouloûgh al-Marâm du SHeikh Ibn ‘Uthaymîn, 2/604-605

[8] Tasshîl al-Ilmâm bi-fiqhi al-Ahâdîth min Bouloûgh il-Marâm du SHeikh Sâlih al-Fawzân, 2/194-195

[9] Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 2/156-157

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Le fait de prendre les églises comme des Mosquées

 

Règles et fondements

Les savants de Lajnah ad-Dâ-îma ont expliqué concernant la prière dans les églises et le fait de les prendre comme lieux de prière, que s’il est plus simple de trouver un lieu de prière autre que les églises et les lieux similaires, il n’est alors pas permis de les utiliser, puisqu’ils constituent les lieux de culte des infidèles dans lesquels ils adorent des divinités autres qu’Allâh, et puisqu’ils renferment des statues et des représentations figurées. Mais s’il est difficile de trouver d’autres lieux, il est permis d’y prier par nécessité. ‘Oumar (radhiallâhu ‘anhu) a dit : « Nous n’entrons pas dans vos églises en raison des statues et des images qu’elles renferment ». Ibn ‘Abbâs (radhiallâhu ‘anhumâ) priait dans des églises à l’exception de celles contenant des statues et des images. » [1] [2]

Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) de son côté a expliqué que les églises ne sont pas considérées comme les maisons d’Allâh, car les maisons d’Allâh sont les mosquées, et les églises sont plutôt les maisons où l’on y mécroit Allâh. Certes, les lieux où on y exhorte une chose, ces lieux deviennent ceux des gens qui y habitent. Et ces gens sont infidèles, et leurs demeures constituent les lieux de culte des infidèles.

Quant à la prière dans ces églises – ajoute Ibn Taymiyyah - il existe trois avis des savants parmi le dogme de pensée de l’imâm Ahmad et autre que lui. Celui de l’interdiction de manière absolue, qui est l’avis de l’imâm Mâlik. La permission de manière absolue, qui est l’avis de certains compagnons de l’imâm Ahmad. Et enfin le troisième avis qui est le plus authentique, et qui est celui qui provient de ‘Oumar Ibn Khattâb et autre que lui, selon un récit de l’imâm Ahmad et d’autres, qui indique que quand des représentations figurées (images) sont présentes dans ces églises, il n’est pas permis d’y prier, car les anges n’entrent pas dans les demeures où s’y trouvent des représentations figurées. Et le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) n’est pas entré dans la Ka’bah avant d’y avoir retiré les images qui s’y trouvaient. De même, ‘Oumar a dit : « Nous n’entrons pas dans vos églises en raison des statues et des images qu’elles renferment ». De même encore, pour ce qui est de la maison construite sur une tombe. Il est rapporté dans les deux Sahîhs qu’on a mentionné au Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) la beauté et les représentations figurées de l’église en terre d’Abyssinie, et le Prophète de répondre : « Ce sont ces gens là qui – lorsqu’un homme pieux ou un serviteur pieux meurt parmi eux – construisent un lieu de prière autour de sa tombe, et y façonnent ces images. Ce sont eux les pires créatures auprès d’Allâh. »

Mais lorsqu’il n’y avait point d’images dans ces lieux, les compagnons priaient dans ces églises. [3]

 

Notes

[1] Rapporté par al-Bukhârî

[2] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 6/268

[3] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 3/457

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Invoquer en une langue autre que l’arabe ?

 

 

SHeikh ’Abdel-Karîm al-Khoudheîr (qu’Allâh le préserve)

Il a été demandé à SHeikh ‘Abdel-Karîm al-Khoudheîr (qu’Allâh le préserve) s’il était permis d’invoquer en anglais ou une autre langue que l’arabe ?

 

 

 

Le SHeikh a répondu que le fait d’invoquer en anglais comme une autre langue que celle-ci est permis en dehors de la prière. Mais pour ce qui est d’invoquer en une autre langue que l’arabe dans la prière, cela n’est aucunement permis selon l’avis majoritaire des savants.

Il est donc demandé aux musulman(e)s d’utiliser l’arabe dans leur vie et particulièrement dans le domaine de l’adoration. Car certes, les invocations sont une adoration, et cela est ce qui prime et c’est le meilleur. [1]

 

 

Fermer les yeux dans la prosternation ?

SHeikh ’Abdel-Karîm al-Khoudheîr (qu’Allâh le préserve)

Il a été demandé à SHeikh ‘Abdel-Karîm al-Khoudheîr (qu’Allâh le préserve) si la personne devait fermer les yeux lorsqu’elle se prosterne, ou doit-elle garder les yeux ouvert ?

Le SHeikh a répondu qu’à la base, la personne doit garder les yeux ouvert dans la prosternation comme dans la prière de manière générale. Certains (savants) ont soutenu qu’il était recommandé de fermer les yeux dans la prière, car cela était plus proche de la crainte, et la personne ne sera pas dérangée ainsi dans sa prière. Mais il n’y a pas de preuve sur ce qu’ils soutiennent . Plutôt, il est bien connu que les juifs ferment leurs yeux dans leurs prières et il est interdit de les imiter. [1]

 

Notes

[1] Tiré du site : ?????? ???????? | ????? ????????? ?????? – voir aussi « Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd » de Ibn al-Qayyîm, et « Iqtidhâ as-Sirât al-Moustaqîm » de Ibn Taymiyyah

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Rattraper les prières du passé ?

 

 

Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ

Question :

Quel est l’avis concernant le rattrapage des prières du passé - à l’exemple de ce qu’il en est pour nous qui sommes non-arabes, nous avons parmi nous beaucoup de personnes musulmanes qui prient parfois et s’en abstiennent parfois. Et l’on prolonge cette conduite jusqu’à l’âge de trente ans ou un peu moins. Ceci dit, après la trentaine ou la quarantaine, on respecte les obligations de la prière. Faut-il alors rattraper dans cette situation, les prières obligatoires du passé afin de les compenser ? De même pour le jeûne non effectué ?

Réponse :

La personne qui aurait agit de la sorte est coupable d’une mécréance majeure selon le plus juste des deux avis émis par les savants à ce sujet. Ceci s’applique à ceux qui n’auraient pas, en plus, nié le caractère obligatoire de la prière. Si, en plus de la négligence, on va jusqu’à nier le caractère obligatoire de la prière, on devient mécréant à l’unanimité des savants. S’il se repent, accomplit les prières obligatoires, jeûne et continue ces pratiques, il redevient musulman. Mais il ne rattrape pas les actes cultuels qu’il avait abandonné délibérément, compte tenu des propos du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam : « L’Islâm efface ce qui l’a précédé, et le repentir en fait de même. » et compte tenu du fait que, quand les Compagnons combattirent les gens renégats, à l’époque de as-Siddîq (radhiallâhu ‘anhu), ils ne donnèrent pas aux personnes après leur retour à l’Islâm, l’ordre de rattraper le jeûne et les prières. Pourtant ils étaient les meilleurs connaisseurs de la loi d’Allâh après les messagers (‘alayhim as-Salât wa sallam). [1]

 

Notes

[1] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 6/47-48

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Prier sur des tapis où figurent des images de mosquées, de tombeaux, de minarets et autres ?

 

Al-Lajnah ad-Dâ-ima lil-Bouhouth al-‘Ilmiyyah wal-Iftâ

 

Question :

Quel est l’avis concernant la prière sur des tapis de prière sur lesquels il y a des images de mosquées, des dômes sous lesquels il y a des tombeaux, des minarets et autres ?

Réponse :

Les images ne contenant pas d’âme sont permises, et prier sur des tapis qui contiennent des images de choses ayant une âme est détestable, car cela distrait l’adorateur dans sa prière, ceci dit, la prière est authentique, d’après un récit de Ahmad et Abû Dâwoud selon ’Outhmân Ibn Talhah qui rapporte que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) l’a appelé après qu’il soit entré dans la Mecque et lui a dit : « J’ai vu les cornes d’un bélier quand je suis entré dans la maison et j’ai oublié de te dire de les couvrir, alors couvre-les, car il ne convient pas qu’il y ait quoi que ce soit dans la Maison qui distrait l’adorateur. »

Il est rapporté par Ahmad et al-Bukhârî d’après Anas : « ‘Aishah avait une couverture avec laquelle elle couvrait un mur de la maison, et le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) lui a dit : « Eloigne cette couverture de moi, parce que les images qu’elle contient ne cessent de me perturber dans la prière. »

Ainsi il a ordonné que les cornes et que les couvertures soient retirées, et donc il est évident que cela distrait l’adorateur pendant ses prières. Mais il n’a pas été authentifié que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a interrompu sa prière [à cause de cela]. Al-Bukhârî et Muslim rapportent d’après ’Aishah que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a prié avec une chemise qui comportait des motifs, et il a regardé les motifs, et après qu’il eut fini, il a dit : « Prend cette chemise et va la donner à Abû Djahm, et apporte-moi l’Anbidjâniyyah [1] car celle-là me distrait dans ma prière. » En cela, il y a une mise en garde du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam).

Cependant, l’ensemble de ces choses qui distraient l’adorateur dans ses prières, n’annule pas sa prière, et cela indique l’interdiction de l’ensemble de ces choses qui distraient dans la prière, et prouve que la prière est correct en dépit de cela. [2]

 

Notes

[1] Anbijaniyyah : est un vêtement de tissus épais sans motif ni broderie.

[2] Fatâwa Islâmiyyah - Lajnah ad-Dâ-ima, 1/278

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Les règles jurisprudentielles de l’essuyage (Massh)Chaussures, chaussettes et autres…

 

 

Est-il meilleur de se laver les pieds ou bien d’essuyer dessus ? Pour la majorité des savants y compris Abû Hanîfa, Mâlik et ach-Châfi’î, le lavage est meilleur puisqu’il constitue la règle. L’imâm Ahmad soutient que l’essuyage des bottes est meilleur là où il est permis de le faire. L’avis juste, émis par les savants, autorise l’essuyage sur les chaussures classiques ou légères, ou sur des chaussettes perforées. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) l’a autorisé et les chaussures utilisées par les Compagnons comportaient toujours des trous car ils n’avaient pas tous les moyens d’avoir des chaussures bien couvertes ou neuves comme l’ont souligné les savants.

SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a expliqué que le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a donné un ordre et n’a pas émis la condition de l’absence de défaut, il faut considérer l’ordre de manière absolue et ne pas le restreindre en l’absence d’une preuve légalement légiférée. Les termes employés signifient que toute chaussure portée par les gens pour marcher peut faire l’objet dudit essuyage, même si elle est perforée ou trouée. Aucune mesure ne s’applique à la perforation ou au trou en l’absence d’une preuve légalement légiférée. C’est l’avis de Ishâq, Ibn al-Moubârak, Ibn ‘Ouyaynah et Abû Thawr et d’autres savants.

L’imâm ach-Châfi’î et Ahmad soutiennent qu’il n’est pas permis d’effectuer le massage sur les chaussures comportant des trous qui laissent apparaître des parties du corps dont le lavage est obligatoire. Abû Hanîfa et Mâlik établissent une différence entre la petite et la grande ouverture.

A titre d’indication pour la femme, il est permis, selon l’avis le plus fort sur la question, qu’elle essuie par dessus son voile. Le voile fait référence en terme linguistique à ce qui couvre une chose. Et le voile de la femme est ce qui couvre sa tête. Les savants divergent tout de même sur la permission ou pas pour la femme d’essuyer sur son voile, comme l’a détaillé SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh).On procède au massage sur des chaussures légères sous quatre conditions :

1 - de les porter après avoir acquis la propreté rituelle.

2 - la propreté des chaussures ou chaussettes. Si elles sont impropres, il n’est pas permis d’essuyer par-dessus.

3 - que l’essuyage ne doit être pratiqué qu’à la suite d’une souillure mineure ; elle n’est pas valable après une souillure majeure ou un acte qui nécessite un bain rituel.

4 - le respect de la durée légale de l’essuyage, c’est-à-dire un jour et une nuit pour le résidant et trois jours complets pour le voyageur.

Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) dit : « Le Prophète traitait ses pieds sans façon : quand ils se trouvaient enveloppés dans des chaussures, il ne les retirait pas mais effectuait l’essuyage sur elles. Et quand ses pieds étaient nus, il les lavait et n’allait pas porter des bottes pour pouvoir recourir à l’essuyage. C’est l’avis le plus juste sur la question de savoir lequel de l’essuyage ou du lavage des pieds est meilleur. Voilà les propos de notre maître (Ibn Taymiyyah). »

La manière de faire l’essuyage :

Il consiste à mettre les doigts de la main mouillée sur les orteils avant de les faire remonter vers la jambe ; le pied droit doit être essuyé par la main droite et le pied gauche par la main gauche. Ce faisant, les doigts doivent être écartés. Et l’essuyage ne doit pas être répété. SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dit que l’on essuie le côté supérieur des chaussettes en faisant passer sa main des extrémités des orteils vers la jambe. L’essuyage se fait avec l’usage des deux mains sur les deux pieds, la main droite réservée au pied droit et la main gauche au pied gauche. Et ce, simultanément, comme on le fait pour les oreilles et conformément à ce qui paraît se dégager de l’enseignement de la Sounnah. A supposer que l’on ne puisse pas se servir de l’une de ses mains, on peut commencer d’abord par le pied droit avant d’essuyer le pied gauche. Beaucoup de gens utilisent les deux mains pour essuyer le pied droit puis le pied gauche, ce qui n’est fondé sur rien. Quelle que soit la manière dont on effectue l’essuyage de la partie supérieure des chaussettes, cela suffit, ce que nous venons de détailler est la meilleure façon d’agir. Rien n’indique que l’on doive effectuer l’essuyage sur les côtés et la partie arrière des chaussettes.

Quand on retire ses bottes ou chaussettes, les ablutions s’annulent t-elles ? :

Il y a une divergence de vues au sein des savants à propos du cas de celui qui, dans le cadre de ses ablutions, effectue un essuyage sur ses bottes puis les ôte.

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SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dit que si, après avoir effectué l’essuyage par dessus des chaussettes ou des chaussures, on les ôte, l’état de propreté rituelle acquis n’est pas remis en cause. Et l’intéressé pourra prier aussi longtemps qu’il n’aura pas contracté une souillure, selon l’avis juste sur la question. SHeikh Ibn ‘Uthaymîn dit encore : « Nous disons que : si la personne enlève ses chaussures (ou chaussettes) ses ablutions ne sont pas annulées selon le dire le plus authentique sur la question, et elle peut essuyer de nouveau par dessus (tant qu’elle n’a pas perdu ses ablutions entre temps). » En d’autres termes, quand la personne retire ses chaussures ou chaussettes après avoir essuyé par dessus, cela n’annule pas ses ablutions selon le dire le plus authentique des gens de science, et elle peut prier autant qu’elle le souhaite tant qu’elle n’ a pas contracté une impureté [1].

 

P.-S.

Sur le même sujet : L’essuyage sur les chaussures

 

Notes

[1] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 3/319-329 - Nayl al-Mârib fî tahdhîb Charh ‘Oumdat it-Tâlib de SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 1/91-99 - ach-Charh ul-Moumti’ ’ala Zâd il-Moustaqni’ du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 1/222-267 - Al-Moulakhas al-Fiqihî de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.30-32 - Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 11/178-194 – Al-Fath ur-Rabbânî ‘ala nadhm rissâlat ibn Abî Zayd al-Qirawânî du SHeikh Muhammad Ahmad ach-Chanqîtî, 1/178-179

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Former un deuxième groupe de prieurs à la mosquée ?

Règles et fondements des gens de science

 

D’après Abî Sa’îd, un homme est entré dans la mosquée et l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) avait déjà prié avec ses compagnons. L’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Y a-t-il un homme qui peut faire l’aumône à cette personne en priant avec elle ? » Un homme s’est levé et a prié avec lui. Rapporté par Ahmad, Abû Dâwoud et at-Tirmidhî. [1]

 

L’Imâm ach-Chawkânî (rahimahullâh) dit que ce hadîth indique qu’il est légiféré d’entrer avec celui qui entre seul dans la prière. Et que celui qui entre avec lui aura certes prié en groupe. Ibn Rif’ah dit : « Il y a unanimité des savants sur le fait que celui qui voit une personne prier seule n’aura pas bénéficié de la prière en groupe, et il est recommandé de prier avec elle afin de bénéficier de la prière en groupe. At-Tirmidhî appuie ce hadîth afin d’autoriser celui qui prie en groupe à la mosquée de prier avec lui. Ce qui est aussi un dire de Ahmad et de Ishâq. Un autre groupe parmi les gens de science dit qu’il faut que la personne prie seule. Ce qui est un dire de Soufyân, Mâlik, Ibn Moubârak, ach-Châfi’î ».

Al-Bayhaqî a dit : Ibn Moundhir soutient le caractère blâmable de cela d’après Sâlim Ibn Abdullâh, Abî Qillâbah, Ibn ‘Awn, Ayoûb, al-Battî, al-Layth Ibn Sa’d, al-Awzâ’î ainsi que les gens adoptant le point de vue personnel. Ce hadîth indique notamment que celui qui prie dans un groupe et voit ensuite un autre groupe prier , il lui est recommandé de prier avec eux [2] - Ce qui a été vu de la sorte par l’Imâm Abû Bakr ar-Râzî [3].

SHeikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn BâZ (rahimahullâh) dit que le fait d’établir un deuxième groupe est une chose légiférée. Et que pour la personne qui a manqué la prière en groupe à la mosquée, il lui est légiféré de prier avec une personne afin de ne pas prier seule. Et cela sur la base de l’obligation que l’ensemble des textes indique [4].

SHeikh Muhammad Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dit qu’il n’est pas permis à l’imâm d’interdire l’établissement d’un deuxième groupe de prieurs après le premier (groupe) à la mosquée. Et s’il fait cela, il doit craindre de diverger de la voie du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) qui a lui établi un deuxième groupe après le premier pour une raison. Le but de ceux qui ont manqué la prière n’est pas qu’ils attendent que la prière se finisse pour établir un deuxième groupe, ceci dit, lorsqu’ils entrent à la mosquée et qu’ils voient que le groupe a prié, ils établissent alors un deuxième groupe, est telle est la Sounnah ! Un homme est rentré à la mosquée et l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) avait déjà prié avec ses compagnons. Et l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Y a-t-il un homme qui peut faire l’aumône à cette personne en priant avec lui ? » Un homme s’est levé et a prié avec lui. Et ceci est bien l’établissement d’un deuxième groupe après le premier. Ensuite, il y a le hadîth où le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « La prière d’un homme avec un autre homme est plus pure aux yeux d’Allah que sa prière seul. Et la prière d’un homme avec deux autres hommes est plus pure aux yeux d’Allah que sa prière avec un homme ». [5] Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a élevé la prière d’un homme avec un autre plus que s’il priait seul.

De ce fait, cela indique qu’il y a plus de récompense. Est-ce qu’une personne désormais pourrait se permettre d’interdire cela ? Dès lors, l’imâm qui interdit cette pratique aux gens ayant raté la prière [en groupe] d’établir un deuxième groupe doit craindre Allâh. Il n’y a pas un musulman qui se doit d’interdire une dérogation permise de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam). Bien plus, il doit encourager cela afin de s’entraider dans la piété et les bonnes œuvres [6]

 

Notes

[1] Authentifié par SHeikh al-Albânî

[2] Kitâb « Nayl al-Awtâr min Asrâr Mountaqa al-Akhbâr » de l’Imâm ach-Chawkânî, 5/480-483

[3] Kitâb « Moukhtasar Ikhtilâf al-‘Oulémâ » de l’Imâm Abû Bakr ar-Râzî, 1/251-252

[4] Madjmu’ Fatâwa de Sheikh Ibn bâZ, 12/165-168

[5] Rapporté par Abû Dâwoud et an-Nassâ-î et authentifié par Sheikh al-Albânî

[6] Kitâb « Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh » du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, p.849

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« Alignez vos rangs ! Car bien aligner les rangs fait partie d’une prière complète. »

SHeikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abder-Rahmân al-Bassâm (rahimahullâh)

 

D’après Anas Ibn Mâlik (radhiallâhu ‘anhu), le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Alignez vos rangs ! Car bien aligner les rangs fait partie d’une prière complète. » Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

 

Le sens global [du hadîth] :

Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a guidé sa Communauté dans ce qui va les réformer et les rendre heureux. Et ici, [Le Prophète] leur a commandé d’aligner leurs rangs de sorte qu’ils soient tous dirigés de manière unie vers la Qiblah [la Mecque], et de serrer les rangs afin que les Satans n’y trouvent pas leur chemin pour s’y faufiler dans leur prière. [Le Prophète] les a orientés dans ce qui est une bonne leçon, qui est le perfectionnement du rang [dans la prière]. Et ce perfectionnement est un signe de ce qui complète la prière et la parachève. Et la distorsion [du rang] diminue sa qualité.

Les règles à déduire de ce hadîth :

1) - Le fait qu’il est légiféré de régler les rangs dans la prière avec rectitude pour ceux qui l’accomplisse, et de sorte qu’ils soient unis, sans avancer et sans reculer.

2) – Le fait d’aligner les rangs [dans la prière] est une raison pour que la prière soit complète, cela est donc recommandée - ce qui constitue le dogme de la majorité des savants. Et ceux qui disent que cela est une obligation sur la base du Hadîth : « Alignez vos rangs ou Allâh détournera vos visages (les uns des autres) ». [1]

3) – Le fait qu’il est blâmable de distordre [les rangs]. Et que cela diminue [la qualité] de la prière.

4) – Le bienfait de la prière en groupe. De là, la récompense résulte du fait d’aligner les rangs qui est une raison liée à la prière en groupe.

5) – Il est dit : la sagesse dans l’alignement des rangs est que cela est conforme à la manière dont les Anges s’alignent. Il est rapporté de Muslim, d’après Djâbir que le Prophète a dit : « Ne voudriez-vous pas vous ranger comme se rangent les anges auprès de leur Seigneur ? » Ils dirent : « Ô Messager d’Allâh ! comment se rangent-ils auprès de leur Seigneur ? » Il répondit : « ils complètent les rangs les uns après les autres et s’alignent ». [2] [3]

Notes

[1] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[2] Rapporté par Muslim, Abû Dâwoud, Ibn Mâdja et Ahmed

[3] Kitâb « Tayssîr al-‘Allâm Charh ‘Oumdat il-Ahkâm » du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 1/193-194

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