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L’obligation de la prière en groupe et ce qui s’y rapporte

 

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn (rahimahullâh)

 

 

 

Question :

Quelques personnes ne prient pas avec le groupe, est-il permis pour nous de nous éloigner d’eux ?

Réponse :

Si parmi eux, il y en a qui ne prient pas avec le groupe , il n’y a pas de doute qu’ils ont délaissé une obligation parmi les obligations démontrées dans le Livre d’Allâh, et la Sounnah de Son Envoyé (sallallahu ’alayhi wa sallam). Certes Allâh a rendu obligatoire le groupe dans des contextes de peur [d’insécurité], quand Il -Ta’âla- dit :

 

 

« Et lorsque tu [Muhammad] te trouves parmi eux, et que tu les diriges dans la Salâ, qu’un groupe d’entre eux se mette debout en ta compagnie, en gardant leurs armes. Puis lorsqu’ils ont terminé la prosternation qu’ils passent derrière vous et que vienne l’autre groupe, ceux qui n’ont pas encore célébré la Salâ. A ceux-ci alors d’accomplir la Salâ avec toi, prenant leurs précautions et leurs armes. Les mécréants aimeraient vous voir négliger vos armes et vos bagages, afin de tomber sur vous en une seule masse. »

[1]

Et quand l’obligation pour le groupe se fait dans des contextes de peur [d’insécurité], à plus forte raison celle-là se fait en tout contexte. Et puis des traditions du Prophète ordonnent clairement l’obligation de la Djamâ’ah [groupe] et quiconque délaisse le groupe commet un péché. Plus encore, certains Savants ont dit : « Celui qui délaisse la prière en groupe sans raison valable, sa prière [faite en dehors du groupe] est nulle. » Et l’un d’entre eux provient d’un avis de l’Imâm Ahmad (rahimahullâh) - Et SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a opté pour cet avis.

Et pour ceux qui ont délaissé le groupe, il est obligatoire pour l’ensemble de leurs frères musulmans, et notamment les plus proches, de leur donner le conseil sincère, et qu’ils leur fassent craindre Allâh - ’Azza wa Djal. Et il n’est pas permis de s’éloigner d’eux pour cette désobéissance sauf dans le cas ou le fait de s’éloigner d’eux soit une cause qui permette qu’ils reviennent dans le droit chemin, et qu’ils s’acquittent de cette obligation. Ceci dit, il est permis de s’éloigner [d’eux] après les avoir conseillés lorsqu’ils persistent dans cette désobéissance. [2]

Question :

Est-il possible de témoigner d’un homme qu’il est croyant quant-il assiste régulièrement aux prières à la mosquée, comme il est dit dans le hadîth ?

Réponse :

Oui, il n’y a aucun doute que celui qui assiste aux prières à la mosquée, sa présence est une preuve de sa foi, parce que la seule chose qui le fait quitter sa maison, tout en étant responsable, et qui le fait marcher vers la mosquée est bien sa foi en Allâh -’Azza wa Djal.

Quant aux dires de celui qui pose la question : « Comme il est dit dans le hadîth » cela fait référence à ce qui aurait été rapporté du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) : « Quand vous voyez un homme venir régulièrement à la mosquée, témoignez pour lui qu’il a la foi. » Ceci dit, ce hadîth est faible et il n’a pas été authentifié comme provenant du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam). [3]

Question :

Quel est l’avis sur la prière de celui qui s’est placé à la droite de l’imâm faute de place dans le rang des prieurs ?

 

Réponse :

La Sounnah veut que l’imâm se place devant les prieurs si le nombre de ceux-ci est de deux ou plus, et personne ne doit s’installer à droite de l’imâm sauf en cas de nécessité absolue. Si, par exemple, la mosquée est tellement pleine qu’on ne trouve de la place qu’à côté de l’imâm, il n’y a pas de mal [à se mettre à sa droite]. S’ils sont deux à être obligés à se placer à côté de l’imâm, que l’un soit à sa gauche et l’autre à sa droite. Il ne faut pas qu’ils se placent tous les deux à sa droite.

Au début, la législation stipulait que quand trois personnes prient ensemble, l’imâm se place au milieu des autres. Plus tard, cette disposition fut abrogée par une autre qui place les deux personnes derrière l’imâm.

Quant à la croyance populaire qui veut que les deux hommes se placent nécessairement à la droite de l’imâm, elle n’est basée sur aucun fondement. Il est vrai que s’il n’y a qu’un seul homme avec l’imâm, il doit se placer à sa droite [...] [4]

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Question :

Un homme a prié la prière de l’aube en groupe. Puis un autre homme est arrivé après la prière du « Fajr » ou après la prière du « ’Asr » et demanda au premier de reprendre la prière à ses côtés à titre surérogatoire pour lui, afin que l’homme [le retardataire] obtienne la récompense d’une prière en groupe. Quel est l’avis sur cela ?Réponse :

Il n’y a aucun mal à ce qu’un homme arrive après la fin de la prière de l’aube [Fajr] ou celle du « ’Asr », et qu’un autre lui fasse don d’une aumône en l’accompagnant dans la prière à titre surérogatoire. La règle en la matière est que toute prière liée à une cause spéciale peut être effectuée pendant le temps d’interdiction de la prière. C’est le cas des Raka’ah de salutation de la mosquée, de la prosternation de récitation et de la prière de consultation pour une affaire qui risque de passer avant la fin du temps d’interdiction de la prière. Il en est de même de cette prière faite à titre d’aumône au profit de celui qui arrive après la prière du « ’Asr » ou celle de l’aube ou autres [circonstance] similaires. [5]

Question :Est-ce qu’il y a une détermination dans la distance entre la maison d’une personne et la mosquée ?Réponse :

Il n’y a aucune détermination dans la Jurisprudence quant à la distance, cela est plutôt défini par la coutume et la distance à laquelle les « Adhân » [appels à la prière] peuvent être entendus sans haut-parleurs. [6]

Question :

Est-ce qu’il est obligatoire de suivre [ou de concorder avec] l’Imâm lorsqu’il dit « Âmîn » ?Réponse :

Oui. Le fait de dire « Âmîn » est une Sounnah. C’est une Sounnah avérée selon les dires du Prophète : « Lorsque l’Imâm prononce le fait de dire Âmîn prononcez-le vous aussi. » [7] Et le Âmîn de l’Imâm et celui de ceux qui le suivent doit être fait en même temps. Certes le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Et lorsque l’Imâm dit : ...Ghayri al-maghdhûbî ’alayhim wala-Dhâlîn...dites - Âmîn. » [8] [9]

 

Notes

[1] Sourate 4/102

[2] Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 15/21-22

[3] Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 1/55-56

[4] Kitâb « Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh » du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 3/182

[5] Kitâb « Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh » du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 3/248

[6] Kitâb « Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh » du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 1/545

[7] Rapporté par al-Bukhârî

[8] Rapporté par al-Bukhârî

[9] Kitâb « Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh » du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 1/162

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Réciter la sourate « La Caverne » le vendredi

 

Les règles et principes à la lumière de la science

 

L’éminent savant SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) a été interrogé sur le fait de réciter la sourate « La Caverne » (al-Kahf) le jour du vendredi ainsi que sa nuit, et est-ce que cela est une chose recommandée ?

 

SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh) a expliqué qu’il y a sur cela des hadîths élevés dont les chaînes de transmission se compensent les uns des autres ; et toutes indiquent le fait qu’il est légiféré de réciter la sourate « La Caverne » le vendredi. Certes, il a été certifié d’après Abî Sa’îd al-Khoudrî (radhiallâhu ’anhu) que cette pratique fait partie des actes conformes à la Sounnah. A l’exemple de cela, rien n’était appliqué dans ce sens sur la base d’un point de vue (personnel), et bien au contraire, tout indique que cela était une Sounnah [dans sa pratique].

SHeikh (rahimahullâh) a souligné ce qui a été rapporté sur la récitation de la sourate « al-Kahf » le jour du vendredi, et certains de ces hadîths sont faibles. Ceci dit, les gens de science ont indiqué que (ces hadîths) se renforcent les uns des autres pour confirmer la pratique [de cette récitation]. Et il a été certifié [comme précisé plus haut] que Abî Sa’îd al-Khoudrî (radhiallâhu ’anhu) appliquait cela.

Le fait donc de faire cela est une bonne chose nous dit SHeikh. Il y a un suivi de ce noble Compagnon (radhiallâhu ’anhu), en plus du fait que les hadîths sur cette pratique renvoient à cette tradition. Ils se renforcent les uns les autres pour confirmer ce qu’a fait le Compagnon comme cela a été rappelé. Quant au fait de la réciter dans la nuit du vendredi, SHeikh Ibn BâZ dit qu’il ne connait pas de preuve qu’il le légifère. [1]

Outre l’avis de SHeikh Ibn BâZ (rahimahullâh), voici quelques hadîths que SHeikh al-Albânî (rahimahullâh) a authentifiés sur le sujet :

D’après Abû Sa’îd al-Khoudrî, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Quiconque récite la sourate de la Caverne au cours de la nuit du vendredi, on lui éclairera l’espace qui le sépare de la Maison antique » [2]

Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Quiconque récite la sourate de la Caverne le vendredi bénéficiera d’un éclairage (divin) jusqu’au vendredi suivant » [3]

D’après Ibn ‘Oumar (radhiallâhu ‘anhu) le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Quiconque récite la sourate de la Caverne le vendredi recevra une lumière qui jaillira de ses pieds pour se répandre vers les horizons célestes et l’illuminera au jour de la Résurrection. Et il lui sera pardonné (les péchés commis) entre deux vendredi ». [4]

Notes

[1] Madjmu’ Fatâwa de Sheikh Ibn bâZ, 12/414-415

[2] Rapporté par ad-Darâmî. Le hadith est jugé authentique par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh al-Djâmi’ ».

[3] Rapporté par al-Hâkim et al-Bayhaqî. Il est déclaré authentique par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh al-Djâmi ».

[4] Authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh at-Targhîb wat-Tarhîb ».

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Les règles concernant la purification et la prière du malade

 

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih Al-’Uthaymîn (rahimahullâh)

 

« LA PURIFICATION DU MALADE »

 

Il est obligatoire pour le malade de se purifier avec de L’EAU. Ainsi, il doit faire ses ablutions pour les impuretés mineures [urine, fèces, pus, etc.] et « le ghousl » [bain rituel] pour les impuretés majeures [menstrues, rapport sexuel...].

S’il est « INCAPABLE » de se purifier avec de l’eau à cause de l’impossibilité de bouger ou la peur d’empirer sa condition, ou de retarder sa guérison, dans ce cas, il fait « at-tayyamoum » [purification avec du sable/terre pure] :

 

 

« Mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains. Allâh ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait »

[1]

Le « tayyamoum » se fait en frappant la terre pure ou propre avec ses deux mains en même temps, puis en frottant son visage en entier, puis en frottant les paumes de ses mains, chacune frottant l’autre.

Si la personne est incapable de se purifier elle-même, quelqu’un peut l’aider à faire le « tayyamoum ». L’autre personne frappe la terre avec ses propres mains, et les frotte sur le visage et les mains du malade.

S’il y a une blessure sur une quelconque partie du corps qui doit être lavée, il doit la laver avec de l’eau. Mais si le lavage avec de l’eau l’affecte, alors il peut tremper ses mains dans l’eau et simplement passer sa main sur la blessure. Et si même simplement passer dessus l’affecterait, alors il peut faire le « tayyamoum ».

S’il y a un membre cassé qui a été enserré fortement par un bandage ou un plâtre et qui doit être lavé, alors il doit passer sur le bandage ou le plâtre avec de l’eau, plutôt que de le laver. Il n’y a pas à faire « tayyamoum » dans ce cas car le passage dessus est fait à la place du lavage.

Il est permis de faire « tayyamoum » sur un mur ou toute chose propre qui a de la poussière dessus. Si le mur a été recouvert par autre chose que de la poussière [saleté] ou du sable - s’il a été peint par exemple - alors il ne doit pas faire « tayyamoum » dessus, sauf si de la poussière le recouvre à son tour.

S’il lui est impossible de faire « tayyamoum » sur le sol ou le mur ou quelque chose qui a de la poussière le recouvrant, alors il n’y a pas de mal s’il met de la poussière ou du sable dans un récipient ou un mouchoir et qu’il fait avec cela le « tayyamoum ».

S’il fait le « tayyamoum » pour la salat et qu’il garde son état de purification jusqu’au temps de la prière suivante, alors il fait sa salat avec le premier « tayyamoum » et il n’a pas à répéter le « tayamoum » pour la salat suivante. Ceci car il est resté pur et rien n’est venu invalider son état de purification.

Il est obligatoire pour la personne malade de laver son corps de toutes les impuretés. Mais s’il en est incapable alors il peut prier dans cette condition et la prière est correcte et il n’a pas à la refaire :

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« Craignez Allâh, donc autant que vous pouvez »

[2]

Il est obligatoire aussi pour le malade de faire la salat [prière] dans ses vêtements propres et si son habit a été touché par des impuretés alors il est obligatoire de le laver ou de le changer par des vêtements propres. S’il en est incapable, alors il peut prier dans cet état et sa salat est valide et il n’a pas à la répéter.

Il est obligatoire pour le malade de prier sur quelque chose de propre et si son endroit de salat a été souillé, il doit le laver ou le changer ou poser dessus quelque chose de propre. S’il en est incapable, alors il peut prier dessus dans cette condition, et sa salat est correcte et il n’a pas à la répéter.

Il n’est pas permis au malade de retarder sa salat jusqu’après son temps légiféré à cause de son incapacité à se purifier. Plutôt, il doit se purifier autant qu’il le peut afin qu’il puisse faire sa salat à l’heure même s’il subsiste des impuretés sur son corps ou son vêtement ou son lieu de prière, qu’il est incapable d’ôter. [3]

 

 

 

« LA PRIERE DU MALADE »

 

Il est obligatoire au malade de prier ses salat obligatoires en étant debout, même s’il ne peut être debout droit ou même s’il s’appuie sur un mur ou un bâton pour le soulever.

S’il est incapable d’être debout, il peut prier assis et il est meilleur si il s’asseoit les jambes croisées l’une à l’autre durant la position debout ou l’inclinaison.

S’il est incapable de prier assis alors il doit prier allongé sur son côté en faisant face à la « Qiblah », préférablement sur son côté droit. S’il est incapable de faire face à la « Qiblah », il peut prier dans quelque direction que ce soit à laquelle il fait face, et la salat est correcte et il n’a pas à la refaire.

S’il est incapable de prier sur son côté il prie allongé à plat avec ses pieds face à la « Qiblah », et il est préférable qu’il relève sa tête un peu afin de la diriger vers la « Qiblah ». S’il est incapable de pointer ses pieds en direction de la « Qiblah », il peut prier tel qu’il est, et il n’a pas à refaire sa prière.

Il est obligatoire pour le malade de faire l’inclinaison et la prosternation dans sa prière. S’il en est capable, il doit faire un geste pour chacun d’eux en inclinant sa tête plus bas pour la prosternation que pour l’inclinaison. S’il est capable de faire l’inclinaison mais pas la prosternation, alors il fait son roukou’ lorsqu’il doit le faire et il fait un geste pour la prosternation. Et s’il capable de faire la prosternation mais pas l’inclinaison, alors il fait la prosternation lorsqu’il doit la faire et fait un geste pour l’inclinaison.

S’il est incapable de faire un geste en inclinant la tête pour l’inclinaison et la prosternation, alors s’il fait un signal en fermant ses yeux un peu pour l’inclinaison et en les fermant totalement pour la prosternation. Quant au fait de pointer le doigt comme certains malades le font, ceci n’est pas correct et je ne sais pas si cela a une quelconque base dans le Qor’ân et la Sounnah ou dans la parole des gens de Science.

S’il est incapable de faire un geste de sa tête ou un signal de ses membres, il doit prier avec son cœur en faisant le takbir, la récitation du Qor’ân et en ayant l’intention pour l’inclinaison, la prosternation, la position debout, la position assise avec son cœur, sachant que chacun sera rétribué selon son intention.

Il est obligatoire pour le malade de faire chaque salat en son temps propre, et de faire tout ce qu’il est capable de faire parmi les obligations de la salat. S’il lui est difficile pour lui de faire les salat en leur temps propre, il doit combiner alors la prière du Zénit avec la prière médiane, et la prière du couché du soleil avec la prière de la nuit, en les groupant soit au temps le plutôt, soit au temps le plus tard - faire le « Dhohr » au temps du ’Asr et le Maghreb au temps de la ’Isha - selon ce qui sera le plus facile pour lui. Quant au « Fajr » [prière de l’aube], il n’est combiné ni avec la salat précédente, ni avec la suivante.

La personne malade, si elle voyage, recherchant un traitement dans un autre pays, alors elle peut raccourcir les quatre unités de la prière, ainsi elle priera le « Dhohr » le « ’Asr », et la « ’Isha » en deux raka’ah chacune, jusqu’à ce qu’il retourne dans son pays. Ceci est bon, que son voyage soit de longue ou de courte période.

Et Allâh est Celui qui donne le succès. [4]

 

Notes

[1] Coran, 5/6

[2] Coran, 64/16

[3] Fatâwa Arkân ul-Islâm, p.171

[4] Ecrit par SHeikh Muhammad Ibn Sâlih Al-’Uthaymîne (rahimahullâh) en 1400H. Traduit de l’arabe par Abû Mohammad, Al-Madinah an-Nabawiyyah, 1413H. Tiré de Fatwa-Online.com <> eFatwa.com - Madjmu’ al-Fatâwa de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 15/229

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Entrer dans une mosquée quand le muezzin fait l’appel à la prière ?

 

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn (rahimahullâh)

 

Question :

Si j’entre dans la mosquée au moment où le muezzin [la personne qui fait l’appel à la prière] lance son appel à la prière, faut-il que j’attende la fin de l’appel avant de prier en guise de salut à la mosquée ou faut-il le faire sans attendre la fin de l’appel ?

Réponse :

Il vaut mieux qu’il réponde au muezzin puis prononce les prières prévues à cet effet puis salue la mosquée. Cependant certains savants ont établi une exception à cette règle et l’applique au cas de celui qui entre dans une mosquée le vendredi au moment où le muezzin lance le deuxième appel.

Celui-là prie d’abord pour saluer la mosquée et se consacre ensuite à l’écoute du sermon. Ils expliquent l’exception en disant que l’écoute du sermon est un devoir contrairement à la répétition des paroles du muezzin et que l’accomplissement d’un devoir passe avant l’observance d’un acte non obligatoire. [1]

 

Notes

[1] Kitâb « Fatâwa Arkân al-Islâm » de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, p.285

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Questions relatives au Adhân et Iqâmah

SHeikh Ibn ’Uthaymîn & al-Lajnah ad-Dâ-ima

 

 

Question :

Est-ce que l’appel à la prière est Sounnah pour les prières obligatoires prescrites, et quel est l’avis pour ce qui est du Adhân donné à partir d’un enregistrement [magnétophone] quand il n’y a aucun muedhin qui peut le faire normalement ?

Réponse :

L’appel à la prière est une obligation communautaire, et celui-ci est lié au fait d’annoncer que le temps de la prière a commencé et c’est une invitation à venir et prier. Il n’est pas suffisant de mettre un enregistrement pour le adhân quand le temps de la prière est arrivé. Les Musulmans dans toutes les régions dans lesquelles la prière régulière est appliquée se doivent de nommer un des leurs afin de faire le adhân correctement quand le temps de la prière commence. [1]

Question :

J’ai entendu que certaines personnes dans les pays musulmans enregistrent le adhân des Deux Sanctuaires Sacrés et diffusent cela dans les haut-parleurs à la place du muedhin. Est-ce qu’il est permis de faire la prière [avec l’appel à la prière fait de cette manière] ? Pouvez-vous nous répondre avec des preuves tirées du Qor’ân et de la Sounnah, et avec un commentaire simple ?

Réponse :

Il n’est pas suffisant de faire le adhân prescrit pour les prières obligatoires à travers un adhân déjà enregistré. Le muedhin [celui qui appel à la prière] se doit plutôt d’appeler à la prière lui-même, parce qu’il a été prouvé que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a commandé que le adhân soit fait, et le principe de base à propos d’un ordre [donné par le prophète] est qu’il est obligatoire. [2]

Question :

Est-il permis que la personne individuellement prie sans le adhân ?

Réponse :

Oui, il est permis à la personne de prier individuellement sans Adhân. Mais s’il se trouve en patelin ou dans un champ éloigné ou un endroit similaire, il lui est recommandé d’accomplir l’appel à la prière, même s’il prit tout seul. Dans tous les cas, il lui est recommandé d’accomplir al-Iqâma [deuxième appel] compte tenu de la généralité des textes et des propos adressés par Abû Sa’îd al-Khoudrî (Radhiallâhu ’anhu) à ’Abd-Allâh al-Ansârî : « Je me rends compte que tu aimes le bétail et le patelin. Quand tu te retrouves au milieu de tes bêtes en plein patelin et que tu veux procéder à l’appel à la prière, fais-le à très haute voix. En effet, tout humain ou djînn qui entend la voix du muedhin témoignera en sa faveur au jour de la Résurrection ». Abû Sa’îd dit : « je l’ai entendu du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) ». Rapporté par l’Imâm Ahmad et al-Bukhârî. [3]

Question :

Est-ce qu’il y a un fondement dans l’accomplissement du Adhân et de l’Iqâmah pour la prière de la nuit, ou bien faut-il plutôt prier sans Adhân et Iqâmah ?Réponse :

Il n’y a pas de prière de la nuit [salat al-layl] avec Adhân et Iqâmah. [4]

Question :

Sur le fait d’accomplir le Adhân de manière mélodieuse et de commettre des erreurs dans le Adhân ?

Réponse :

Si le muedhin prononce l’appel à la prière mélodieusement, son appel est valide mais réprouvé. S’agissant des erreurs grammaticales, elles relèvent de deux catégories :

1/- une catégorie qui entraîne la nullité de l’appel parce qu’elle en modifie le sens.

2/- et une autre qui ne fait que le rendre réprouvé.

C’est celle qui n’en modifie pas le sens. Si, par exemple, le muedhin dit : « Allâhu Akbâr » son appel n’est pas correct parce que le sens de la phrase est changé. En effet, « Akbâr » est le pluriel de « Kabar » [tambour] comme « asbab » est le pluriel de « sabab ». [5]

 

Notes

[1] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 6/68-69

[2] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 6/68-69

[3] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 6/58-59

[4] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 6/80

[5] Kitâb « ach-Charh al-Moumti’ ’ala Zâd al-Moustaqni’ » de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 1/348

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Prier pendant que le muezzin fait l’appel à la prière ?

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn (rahimahullâh)

 

Question :

Si j’entre dans la mosquée et que le muezzin appelle à la prière, est-ce qu’il est meilleur de prier tahiyyat al-masjid ou répéter après le muezzin ?Réponse :

Cela dépend. Si vous entrez dans la mosquée quand le muezzin fait l’appel à la prière du vendredi, et que le prêcheur est sur le minbar, dans ce cas nous disons qu’il est préférable que vous vous dépêchiez de prier la prière de salutation de la mosquée, et vous ne devriez pas attendre jusqu’à ce que le muezzin ait fini [son appel], car se préparer à écouter le sermon est plus important que de répéter après le muezzin, puisque qu’écouter le sermon est une obligation, alors que de répondre au muezzin n’est pas obligatoire.

Mais si le Adhân n’est pas pour la prière du vendredi, alors est il meilleur pour vous d’attendre debout jusqu’à ce que vous ayez répondu au muezzin, et de dire l’invocation célèbre après l’appel à la prière :

« Seigneur, Maître d e cet appel parfait et de cette présente prière, accorde à Muhammad al-Wassîlah et al-Fadhîlah et assigne lui un rang digne de louange, méritera l’Intercession au Jour de la Résurrection. » [1]

Après cela vous pouvez prier Tahiyyat al-masdjîd. [2]

 

Notes

[1] Rapporté par al-Bukhârî

[2] Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 14/295

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Rassembler ses prières sans raison valable, ou les retarder de leur temps, est un péché

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn (rahimahullâh)

 

Lettre [Rissâlah] adressée à l’éminent SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-‘Uthaymîne (qu’Allâh le préserve) [1]

Que la paix soit sur vous ainsi que la Miséricorde d’Allâh et Sa Bénédiction.

Nous avons pu remarqué que beaucoup rassemblent les prières parmi les gens et qu’ils prennent cela à la légère. Est-ce que le froid constant par exemple est une excuse valable qui permettrait de rassembler les prières ?

 

 

 

Réponse :

Que la paix soit sur vous ainsi que la Miséricorde d’Allâh et Sa Bénédiction.

Il n’est pas permis aux gens d’être insouciants quant au fait de rassembler [les prières], certes Allâh - Ta’âla - a dit :

 

« Accomplissez la Salat (normalement), car la Salat demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés. »

[2]

Et Il - Ta’âla - dit :

 

« Accomplis la Salat au déclin du soleil jusqu’à l’obscurité de la nuit, et [fais] aussi la Lecture à l’aube, car la Lecture à l’aube a des témoins. »

[3]

Etant donné que la prière obligatoire est à faire à des temps déterminés, il est donc obligatoire de respecter son temps prescrit, tel qu’Allâh - Ta’âla - le dit :

 

« Accomplis la prière au déclin du soleil »

Jusqu’à la fin du verset.

Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) nous dit aussi : « Le temps de midi est quand le soleil décline et jusqu’à ce que l’ombre de l’homme corresponde à sa hauteur. Le temps du ‘Asr commence à partir de ce moment jusqu’à ce que la lumière du soleil devienne terne. Le temps du Maghreb demeure tant que le crépuscule est visible, alors que le temps du ‘Ishâ se prolonge jusqu’à minuit. » [4] Etant donné que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a fixé les temps des prières dans le détail, il n’est donc plus permis d’agir autrement, car ce serait une transgression des limites [d’Allâh] :

 

« Et ceux qui transgressent les ordres d’Allah, ceux-là sont les injustes. »

[5]

Celui qui a donc fait la prière avant son temps dû, sciemment, commet un péché et il doit refaire la prière, mais s’il ne sait pas qu’il a fait la prière avant son temps, il n’est pas pêcheur, mais il doit tout de même refaire sa prière. Cette règle s’applique à celui qui rassemble les deux prières sans raison reconnue par la loi, car certes la prière avancée de son temps n’est pas authentique et elle doit être refaite. Celui qui retarde la prière jusqu’à l’écoulement de son temps dû, sciemment, sans raison valable, commet un péché et sa prière n’est pas acceptée selon l’avis le plus dominant [sur la question]. Et cela est la règle pour ce qui est du rassemblement des deux prières après leurs temps sans raison reconnue par la loi, car certes la prière retardée n’est pas acceptée selon l’avis le plus dominant [sur la question].

Le musulman se doit de craindre Allâh et de ne pas être insouciant sur cette grande affaire qui se veut être dangereuse. Il a été authentifié dans le Sahîh de Muslim d’après Ibn ‘Abbâs (radhiallâhu ‘anhumâ) que : « Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) joignit ses prières du Dhouhr et du ‘Asr, et celle du Maghreb et du ‘Ishâ sans qu’il n’y ait de raison de crainte et de pluie. » Il n’y a pas de preuve dans ce hadîth quant au fait d’être insouciant sur cette affaire. Certes, Ibn ‘Abbâs (radhiallâhu ‘anhumâ) fût interrogé de la sorte : « Comment répondre à cela ? C’est-à-dire du cas du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) ? » Il dit : « C’est qu’il (le Prophète) ne voulait pas causer de tort à sa communauté. » [6] Cela est une preuve que la prière doit être faite en son temps, et que le musulman a le droit de joindre ses deux prières dans le cas d’une gêne, et s’il n’a pas de gêne, il doit obligatoirement faire ses prières en leurs temps fixes.

Basé sur cela, le froid normal ne peut être une excuse permettant le rassemblement [des prières], sauf si celui-ci [le froid] empêche les gens de sortir pour la mosquée, ou que celui-ci est accompagné de neige et que cela cause un mal pour les gens.

Certes mon conseil aux frères musulmans et particulièrement aux imâms, est de craindre Allâh sur cela, et de demander secours auprès Allâh afin qu’Il les aide à s’acquitter de leurs obligations de la manière qu’Il agrée. [7]

 

Notes

[1] Il était indiqué « hafidhahullâh » [qu’Allâh le préserve] de son vivant.

[2] Coran, 4/103

[3] Coran, 17/78

[4] Rapporté par Muslim

[5] Coran, 2/229

[6] Rapporté par Muslim

[7] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ‘Uthaymîn, 15/386-388

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la prosternation d'une femme durant la récitation sans porter le voile

 

 

Questions :

Je récite parfois le Saint Coran sans porter le voile. Mais, quand je tombe sur un verset qui exige la prosternation, me prosterne-je sans voile ou dois-je d'abord le porter avant de me prosterner?

 

Réponse :

Il n'y a pas de mal à réciter le Saint Coran sans porter le voile, s'il n'y a pas à vos côtés des hommes qui ne vous sont pas interdits en mariage. Mais, vous devez cacher vos cheveux en se prosternant durant la récitation; car, certains ulémas considèrent cette prosternation comme étant une prière et donc elle exige les mêmes conditions que cette dernière. Il est donc préférable de porter le voile en se prosternant. Et Allah en est le plus Informé.

 

Numéro de Fatwa : 129

Date : Mardi 8 Rajab 1422 Hâ' Le 25 Septembre 2001 Mîm

Source de Fatwa : Fatawa le Cheikh Salih Al-Fawzân

Référence de Fatwa : Fatawâ Al-Fawzan, Al-Muntaqa, Vol.1, P. 78-79.

qurancomplex.org

 

 

Le moment pour dire Takbîrs

 

 

Q : Doit on dire "Allahu akbar" à chacune des articulations de la prosternation à effectuer dans la récitation du Coran ? Doit-on procéder au tashahhud ? Doit-on la terminer par le salut ?

 

 

R : Louange à Allah.

 

Premièrement, celui qui effectue la prosternation de récitation , prononce "Allahu akbar" à voix basse, compte tenu du hadith rapporté par Abu Dawûd dans ses Sunan d’après Ibn Omar qui dit : « Le Messager d’Allah nous récitait le Coran, et quand il rencontrait l’emplacement d’une prosternation, il disait « Allahu akbar » et se prosternait et nous en faisions autant. » (cité par Ahmad , 2/17 et Boukhari , 2/33,34 et Mouslim , 4/405 N°575).

 

On ne prononce pas la formule « Allahu akbar » quand on se relève de la prosternation parce que cela n’est pas rapporté du Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) de façon sûre et que cette prosternation est un acte d'adoration et qu’en matière d'adoration on doit se contenter de ce qui est rapporté (du Prophète). Ce qui a été rapporté c’est le takbir au moment de procéder à la prosternation et non au moment de se redresser, à moins que cette prosternation soit effectuée dans le cadre d’une récitation faisant partie de la prière. Dans ce cas, on prononce le takbir avant de se prosterner et au moment de se redresser, compte tenu des hadith authentiques rapportées au sujet de la description de la prière du Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui disent qu’il prononçait le takbir quand il entamait une prosternation et quand il s’en relevait.

 

Deuxièmement, on ne procède ni au tashahhud ni au salut à la suite de la prosternation de récitation parce que cela n’est pas rapporté du Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Ce sont des actes d'adoration établis de façon à ce qu’il ne soit pas possible d’y ajouter d’autres par simple recours à un raisonnement par analogie dans le but d’assimiler cette prosternation à la prière.

 

C’est Allah qui nous assiste.

Puisse Allah bénir et saluer notre Prophète Muhammad , sa famille et ses compagnons.

Fatwa de La Commission Permanente

Tome 7 page 261

source : fatawaislam.com

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Intérêt de cette prosternation

 

Selon Abou Hourayra, le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : « Quand le fils d'Adam récite un endroit où il faut se prosterner et qu'il se prosterne, le diable dit en pleurant : « Malheur à moi ! Il lui a été demandé de se prosterner et il s'est prosterné, il a donc le Paradis ; mais il m'a été demandé de me prosterner et j'ai refusé, j'aurais donc le Feu ! » (Rapporté par Mouslim)

 

 

 

Est-ce une obligation ou bien une recommandation ?

 

 

La prosternation de la récitation du Coran n'est pas obligatoire conformément au hadith : Selon 'Omar Ibn Al Khattab : « Le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a lu une fois sur la chaire, le jour du vendredi, la sourate « l'étoile » jusqu'à lire le verset de la prosternation, il descendit et se prosterna et les gens se prosternèrent. Le vendredi suivant, il lit la même sourate jusqu'au verset de la prosternation et dis : O hommes, la prosternation ne nous a pas été rendue obligatoire ; celui qui se prosterne a bien fait, celui qui ne se prosterne pas n'a pas fait de péché ». (Rapporté Boukhâry)

Il est donc recommandé pour celui qui le peut de se prosterner ne serait-ce que pour le mérite évoqué précédemment ou encore pour le fait de poser le front à terre et ainsi de s'humilier devant son Créateur et de reconnaitre qu'Il est le Très-Haut et que l'on n'est rien.

 

Comment est accomplie la prosternation dite de récitation ?

 

D'après Ibn Omar (qu’Allah l’agrée) qui dit : « Le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) nous récitait le Coran, et quand il atteignait l’emplacement d’une prosternation (d'un verset à prosternation), il disait : « Allahou akbar » et se prosternait et nous en faisions autant. » (Hadith authentique rapporté entre autres par Mouslim & Al Bokhari).

Ce qui a été rapporté c’est le takbir (le fait de dire « Allahou Akbar ») au moment de procéder à la prosternation et non au moment de se redresser, à moins que cette prosternation soit effectuée dans le cadre d’une récitation faisant partie de prière. On ne procède ni au tachahhoud ni au salut à la suite de la prosternation de récitation parce que cela n’est pas rapporté du Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui). (Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultation Religieuse)

 

Doit-on avoir les ablutions pour effectuer la prosternation dite de récitation ?

 

L’avis juste est qu’il n’est point nécessaire d’être en état de pureté rituelle pour pouvoir effectuer la prosternation de reconnaissance et de prosternation de la récitation de la part de celui qui récite ou de celui qui écoute la récitation, car ces actes ne sont pas assimilables à la prière proprement dite. (Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultation Religieuse)

 

 

Passer devant une personne qui effectue la prosternation dite de récitation

 

Il n’encourt rien pour ce geste. (Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultation Religieuse)

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Chapitre sur la prosternation de la distraction

 

 

1- Quel l'avis religieux sur un imam qui prononce le salut final avant la fin effective de la prière?

 

A son Excellence, le noble et respectable cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz, qu'Allah, Le Très Haut, le préserve.

Après les salutations et les respects:

Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d'Allah soient sur vous. Après ce préambule Qu'Allah, l'Exalté, rende permanent, sur nous et sur vous, le bienfait de l'Islam. Nous Lui demandons de vous accorder une bonne santé et vous accorder la longévité dans Son obéissance. Nous vous prions de nous donner un avis religieux à propos d'un imam qui s'est rendu compte qu'il a prononcé le salut final après l'accomplissement d'une ou deux rak'as seulement. Lui incombe-t-il de refaire le takbir (dire: Allah est le plus grand) pour achever ce qui n'a pas été accompli ou pas? Qu'Allah vous protège. Que la paix, les salutations et la bénédiction d'Allah soient sur vous.

 

Numéro de la partie: 30, Numéro de la page: 5

Numéro de la partie: 30, Numéro de la page: 7

Qu'Allah vous accorde la longévité dans Son adoration. Amine. Recevez la salutation de nos familles et de nos frères musulmans et faites le parvenir à vos proches et à tous les frères qui sont avec vous.

Lorsque l'imam s'est oublié pendant la prière et a prononcé le salut final après deux ou trois rak'as, il lui incombera de la compléter s'il s'en rend compte tout seul dans un temps proche ou s'il s'est fait aviser par les fidèles. S'il a prononcé le salut final après la deuxième rak'a, il lui incombera de se rasseoir afin de se relever pour reprendre la troisième rak'a en faisant le takbir. Mais s'il a prononcé le salut final au niveau de la troisième rak'a, il lui incombera, dans ce cas, de reprendre sa prière sans le takbir. Il doit se tenir debout et les orants derrière lui avec juste l'intention secrète de terminer la prière. Il est préférable, à l'issue de cette dernière rak'a, de faire deux prosternations pour son oubli, après le salut final. Ces deux prosternations seront suivies par un nouveau salut. La prière est validée même si les deux prosternations de distraction sont faites avant le salut final. Il n'y a aucun mal à cela. Qu'Allah nous facilite le chemin vers la compréhension de la science religieuse et qu'Il nous affirme dans sa voie. Que le salut, la paix et la bénédiction d'Allah soient sur vous.

2 - Quel l'avis religieux concernant le doute sur le nombre de rak'a accompli pendant la prière.

 

Q: J'accomplissais la prière de l''Asr et pendant la position assise pour faire le " tachahoud médian " j'ai commencé à douter sur le nombre de rak'a accompli: Suis-je à la première ou à la seconde rak'a? Je n'ai eu à ce moment aucun repère; J'ai terminé le premier "tachahoud", en considérant que j'étais à la seconde rak'a et arrivé à la fin de la prière, je me suis prosterné deux fois, après le salut final, pour mon doute. Je voudrais savoir si ce que j'ai fait est correct. Conseillez-moi? Qu'Allah vous récompense!

R: Si tu as agi de la sorte en te basant sur ce qui est le plus probable pour toi, alors ce que tu as fait est correct et tu n'es redevable de rien conformément à cette parole du Prophète, ( ): « S'il l'un d'entre vous doute lors de la prière, qu'il s'efforce d'accomplir ce qui lui semble juste, puis qu'il la complète, effectue la salutation finale et se prosterne par deux fois ». Hadith consigné par Al-Boukharî dans son sahih.

Mais si tu as agi ainsi sans te baser sur ce qui te paraissait le plus probable, ton devoir alors était de te baser sur la certitude en considérant que tu n'as fait que la première rak'a puis de parachever ta prière en te prosternant deux fois pour le doute avant le salut final et ce conformément à ce qui a été consigné dans le sahih d'après Abi Saïd Al-Khoudrî, qu'Allah lui fasse miséricorde, qui a rapporté que le Prophète ( ) a dit: « " Si l'un d'entre vous doute lors de sa prière et ne sait pas s'il a fait 3 ou 4 rak'a, il doit dissiper tout doute et en se basant sur ce dont il est plus sûr puis il se prosterne deux fois avant le salut final. Si le nombre de rak'a était de 5, les deux prosternations font de la prière un nombre pair et si le nombre était de quatre rak'a, les deux prosternations constituent alors un défi à Satan." » Hadith rapporté par Mouslim dans son sahih. Sur la base de ce que nous avons mentionné, si tu as terminé la prière en pensant que tu étais à la deuxième rak'a, alors que tu ne t'es pas basé sur une certitude, ta prière est dans cette situation non valable. Il t'incombe alors de la refaire. Qu'Allah accorde le succès à tous.

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3 -Avis religieux relatif au doute sur le nombre de prosternations

Q: Que doit faire quelqu'un qui ne sait plus s'il a accompli deux ou une seule prosternation pendant une de ses rak'as. Lui incombe-t-il de faire deux prosternations pour sa distraction? Quand doit-il accomplir ses deux prosternations; Avant ou après le salut final? Quel conseil donneriez-vous à celui qui est envahi par le doute ou par l'obsession durant sa prière? Qu'Allah vous rétribue.

 

R: S'il doute après le salut final, sa prière est valable; Il n'a aucune "prosternation pour la distraction" à faire. Par contre, s'il doute, pendant sa prière, sur le nombre de rak'as qu'il a accomplies, il lui incombe de se baser sur ce qu'il a accompli avec certitude. Ainsi, s'il ne sait plus s'il s'est prosterné une ou deux fois, il lui incombe de faire une seconde prosternation que cela soit lors de la première, la seconde, la troisième ou la quatrième rak'a. Avant le salut final, il lui incombe de faire deux prosternations pour son doute. Il n'y a aucun mal si ces deux prosternations sont accomplies après le salut final. Le doute qui survient après la prière fait partie des obsessions auxquelles il ne faut pas prêter attention. Celles-ci n'ont aucune incidence sur la prière.

 

4 - Cas relatif à l'oubli dans la prière

 

Q: J'ai accompli deux rak'as dans une prière commune de quatre. L'imam qui dirigeait la prière a rajouté, par oubli, une cinquième rak'a. De ce fait, j'ai accompli trois rak'as avec l'imam. Dois-je, dans ce cas, rattraper les deux rak'as que j'avais ratées au début de la prière commune ou bien juste une seule rak'a sachant que l'imam a prononcé le salut final sans se prosterner deux fois pour sa distraction? Lorsqu'il fut avisé par quelqu'un, il se mit dans un endroit et se prosterna deux fois alors qu'à ce moment j'étais debout entrain de compléter ma prière et je n'ai pas pu me prosterner avec l'imam.

 

R: Il t'incombe de rattraper les deux rak'as que tu as ratées avec l'imam puis, à la fin, te prosterner deux fois pour la distraction. Quant à la rak'a rajoutée par l'imam, par oubli, celle-ci n'est pas à prendre en compte.

 

Q: L'imam qui dirigeait la prière commune de Zhouhr a oublié de faire la deuxième prosternation dans la seconde rak'a. Nous l'avons avisé comme cela se fait de coutume. A la fin de la prière, on lui signala l'objet de son oubli. Il se mit alors en colère et nous gronda durant plus de trois minutes. Il revint, après qu'il fut conseillé par une personnalité qui était présente pour rattraper la rak'a en question puis se prosterna deux fois pour son oubli. Est-ce que notre prière est correcte dans ce cas ?

R: La prière, si Allah le veut, est correcte puisque l'imam est revenu à sa raison en rattrapant sa rak'a et en se prosternant deux fois pour son omission. L'affaire est close. Nous demandons à Allah, pour nous et pour lui, la guidée. Il se peut qu'il ait pensé avoir raison et vous aviez tort. Mais après qu'il ait pris conscience de son erreur, il a accompli la rak'a manquante. Cela est rétribuable, si Allah le veut. Vous ne devez rien.

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5 - Avis religieux relatif à la prosternation de l'oubli dans les prières surérogatoires.

 

Q: Est-il légitime de faire, à l'instar de la prière obligatoire (Râtib), les deux prosternations de l'omission dans les prières surérogatoires (nafl) et les sonanes ?

 

R: Les deux prosternations sont exigibles dans l'ensemble des prières, qu'elles soient obligatoires, recommandées ou surérogatoires et ce en conformité avec la généralité des hadiths.

6 - Avis religieux qui s'applique lorsque l'imam a oublié de réciter la Sourate de l'Ouverture (Al-Fatiha).

 

Q: L'imam a omis de réciter la Fatiha dans la dernière rak'a et il ne s'en est souvenu qu'après la seconde prosternation. Que doit-il faire dans cette situation?

 

R: Il lui convient de rattraper la rak'a dans laquelle il n'a pas récité la Fatiha puis d’accomplir deux prosternations avant le salut final. Il convient au fidèle priant derrière l’imam (Al-mâ’moum) de le suivre dans ces deux prosternations. Qu'Allah nous donne le succès.

 

7 - Avis religieux concernant un imam accomplit une rak'a supplémentaire.

 

Q: Si un imam se relève, par oubli, après la dernière rak'a et s'apprête à accomplir une nouvelle rak'a et que les priants l'avisent de son erreur, doit-il se raviser ou doit-il accomplir cette rak'a supplémentaire en effectuant deux prosternations pour cette dissipation? Convient-il de faire ses deux prosternations avant ou après le salut final? Qu'Allah vous rétribue.

 

R: Il lui convient de se raviser s'il a été avisé par deux personnes et si lui-même n'est pas sûr de ce qu'il a accompli. Il lui conviendra de se prosterner deux fois avant le salut final à cause de sa distraction. Mais si les deux prosternations sont effectuées après le salut final, il n'y a pas de gêne. Mais il est préférable de les faire avant le salut final si le doute porte sur le nombre de rak'a accompli. Il convient dans cette situation de se baser sur ce qui a été accompli avec certitude puis de se prosterner deux fois avant le salut final. Il en est de même lorsqu’une personne a omis de faire le " Tachahoud médian " ou un des actes obligatoires tels que le " Tasbih " (glorification d'Allah) lors de l'inclinaison ou de la prosternation. Si cette personne effectue les deux prosternations après le salut final, il n'y a pas de mal. Si l'omission porte sur une rak'a ou plus ou si elle se base sur ce qu'elle a accompli avec certitude, alors dans ce cas, Il lui incombe de faire les deux prosternations pour avoir été distrait pendant la prière, après la salutation finale. Ceci est le meilleur, suivant les hadiths authentiques (Sahîh) traitant de ce sujet. Qu'Allah nous accorde le succès.

8 - Avis religieux relatif au rajout du nombre de rak'a pour celui qui est devancé.

Q: Une personne a rejoint le groupe pour la prière en commun. Il accomplit avec l'imam une seule rak'a puis l'imam se prosterna deux fois, pour un oubli, et fit le salut final. Cette personne comprit que l'imam avait alors fait une rak'a supplémentaire. Est-il permis à cette personne de prendre en considération la rak'a que l'imam a rajoutée ou bien devra-t-elle commencer sa prière sans compter cette rak'a (supplémentaire) qu'elle a effectuée avec l'imam?

R: Si un Imam a, par oubli, fait une rak'a de trop, il ne convient pas à un retardataire, de prendre en compte cette rak'a supplémentaire car elle a été faite par distraction. C'est l'avis le plus correct des savants. Il convient à ce retardataire de faire la prière entièrement et de se prosterner deux fois après le salut final s'il ne l'a pas fait avec l'imam. C'est Allah qui est Le Maître et Celui qui accorde le succès.

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Q: Un musulman arrive à la mosquée alors que l'imam est à la deuxième rak'a de la prière de Zhouhr. L'imam a, par distraction, effectué cinq rak'a. La prière de ce retardataire est-elle valable s'il ne rattrape pas la première rak'a qu'il n'a pas faite avec l'imam? Le retardataire est-il tenu de se suivre l'imam qui se prosterne pour son erreur? Eclairez-nous à ce sujet qu'Allah vous rétribue.

R: Les avis des savants, qu'Allah leur fasse miséricorde, divergent à ce sujet. Certains soutiennent que la rak'a supplémentaire faite par un imam distrait suffit pour un retardataire. D'autres soutiennent le contraire. Mais le plus juste, c'est que cette rak'a faite en plus par distraction ne peut pas être prise en compte car le rattrapage de la prière se fait après le salut final. Il convient à ce retardataire, de se relever après le salut final de l'imam pour rattraper ce qu'il avait raté. Il ne doit pas suivre l'imam dans ce qu'il a fait en surnombre. En cas d'ajout de la part de l'imam, il convient de rester assis jusqu'à ce l'imam accomplisse le salut final pour le faire aussi. Il convient aux fidèles priant derrière l’imam (Al-mâ’moumoun) d'aviser l'imam distrait de son erreur jusqu'à ce que ce dernier se ravise, sinon ils attendront le salut final. Mais la prière est valide pour ceux qui en ignorent le jugement et pour ceux qui ne se sont pas rendu compte de l'ajout. Il convient au retardataire de suivre l'imam lorsqu'il effectue les deux prosternations pour corriger son erreur. Après le salut final, il appartient au retardataire de se lever pour parachever sa prière. Qu'Allah nous accorde la réussite.

9 - Avis religieux relatif à la prosternation de la distraction dans la prière du tarawih

Q: Le frère 'A. S. de Rabat - Maroc- demande à savoir quel est l'avis religieux concernant une prière faite par un imam qui accomplit trois rak'as en pensant en avoir fait deux pendant la prière du tarawih (prière surérogatoire spéciale faite pendant le Ramadan). Y a-t-il deux prosternations lors de la prière surérogatoire (Sunna)?

R: Oui; Il y a une prosternation pour la distraction si le prieur a manifesté l'intention d'accomplir deux rak'as comme d'habitude. Car la Sunna pour la prière de la nuit est de deux rak'as. Si l'imam est distrait et se lève pour une troisième rak'a, il appartient aux orants de l'en avertir en disant " Soubhane Allah " (Gloire à Allah). Il lui convient dès lors de se reprendre pour réciter la "tahiyate" (les salutations), les prières sur le Prophète ( ) et les invocations puis il se prosterne à deux reprises pour son erreur. Mais s'il persiste, les gens se doivent de l'aviser jusqu'à ce qu'il s'assoie, même au-delà de la troisième rak'a. Il devra s'asseoir et réciter la "tahiyate", les prières sur le Prophète ( ) et les invocations puis il se prosterne deux fois avant le salut final. Les deux prosternations sont obligatoires dans les prières obligatoires et les prières surérogatoires. Qu'Allah nous accorde la réussite.

10 - Avis religieux relatif aux prosternations pour celui qui se trompe dans la récitation.

 

Q: Quel est l'avis religieux concernant celui qui dirige une prière et s'est trompé dans la récitation sans que personne parmi les orants ne l'en avise de son erreur sachant qu'il s'en est rappelé lors du dernier tachahoud? Est-ce qu'il doit accomplir deux prosternations de distraction parce qu'il s'est trompé dans la récitation?

R: Il n'y a pas de prosternations à faire s'il s'est trompé dans la récitation hormis la récitation de la sourate de l'Ouverture (Al-Fatiha). L'erreur commise dans la récitation de la "Fatiha" demande un examen plus détaillé.

11 - Avis religieux relatif au doute sur la récitation de la sourate de l'Ouverture (Al-Fatiha).

 

Q: J'oublie souvent durant ma prière si j'ai récité ou pas la sourate de l'ouverture (Al-Fatiha). Dois-je, dans cette situation, accomplir les deux prosternations de l'oubli ? Que doit-on réciter durant ces deux prosternations ? Si je suis convaincu de l'avoir réciter, dois-je quand même faire ces deux prosternations ?

 

R: Il incombe, à celui qui prie seul ou à un imam qui a un doute sur la récitation de la sourate de l'Ouverture, de recommencer la récitation avant son inclinaison et il n'aura pas à faire les deux prosternations. Si le doute survient après l'accomplissement de la prière, cela ne doit pas le préoccuper outre mesure. Sa prière est valable. Il convient de dire pendant ces deux prosternations ce qui se dit habituellement dans les prosternations normales tels que " Soubhane Allah Al-'Alâ " (Glorifie Allah, le Très Haut) etc…

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12 - Le mérite des prières peu ou prou recommandées (Nafl).

 

Q: Le frère Kh. 'A. M. de la ville de Halab (Alep) de Syrie, a demandé dans sa question: « Le Messager d'Allah ( ), lorsque quelque chose lui était pénible, s'empressait d'accomplir la prière », je souhaiterais m'informer au sujet de cette prière; s'agit-il de la prière obligatoire ou de la prière "nafl" (surérogatoire)? Que doit-on formuler comme intention pour ce genre de prière ?

R: ce verset fait allusion à la prière dite " Nafl ". Allah, Exalté soit-Il, dit à ce sujet: {Ô les croyants! Cherchez secours dans l’endurance et la salât. Car Allah est avec ceux qui sont endurants** . Il demande assistance à Allah pour l'aider à accomplir ce qu'il a entrepris de faire. C'est Allah qui accorde le succès.

13 - Mise au point au sujet du caractère suspensif des actes d'adoration.

 

Q: Faut-il multiplier les actes d'adorations en incluant même ceux qui n'émanent pas du législateur ou bien devons-nous nous contenter de ce qui provient de façon authentique du Messager d'Allah, ?

R: Les actes d'adoration sont suspensifs et il n'est permis de faire que ce qui a été légiféré par Allah et Son Messager tel que les cinq prières (la salat), l'aumône légale (la Zakât), le jeûne du mois de Ramadan, le pèlerinage et tout ce qui a été légiféré par Allah comme actes surérogatoires tels que les prières " nafl ", l'aumône, le jeûne surérogatoire (Lundi/ jeudi, les trois jours de la pleine lune, Chawal), le petit pèlerinage et le pèlerinage, le jihad etc.; puis l'ensemble des actes qui nous sont parvenus du Messager d'Allah, comme paroles ou actes tels que la prière de Doha (Prière surérogatoire après le lever du soleil), la prière "Al-Istikhâra" (la prière de demande de guidance divine), la prière dite du salut à la mosquée et l'ensemble des actes qui sont mis en évidence par la législation purifiée.

14 - Mérite de la prière Nafl dans la mosquée Al-Harâm

Q: Est-ce que la "nafila" (la prière surérogatoire) accomplie à la Mosquée Sacrée (Al-Harâm) équivaut à mille prières " nafila"?

R: La prière accomplie à la Mosquée Al-Harâm équivaut à mille prières. Ce n'est pas mille mais cent mille prières. Il n'y a pas de distinction pour cela entre la prière obligatoire et la prière surérogatoire conformément à la généralité du hadith suivant: « " Une prière dans La Mosquée Sacrée (Al-Masdjîd Al-Harâm) équivaut à cent mille prières » obligatoires ou surérogatoires ".

Q: A propos de ce que le Prophète, , a dit au sujet de la prière accomplie dans La Mosquée Sacrée (Al-Masdjîd Al-Harâm) et celle accomplie dans sa mosquée (Médine) et de leur mérite: est-ce que ce mérite (mille et cent mille) s'applique à la prière obligatoire seulement ou bien englobe-t-il la prière surérogatoire aussi? Si ce mérite s'applique à la prière surérogatoire, n'est-il donc pas meilleur de l'accomplir à la mosquée que de l'accomplir dans nos demeures?

R: Le hadith est général, il englobe la prière obligatoire et la prière non obligatoire accomplies dans La Mosquée Sacrée (Al-Masdjîd Al-Harâm) et dans la Mosquée du Prophète ( ). Mais la prière surérogatoire accomplie à la maison est plus méritoire et sa récompense est supérieure.

Q: Puisque la prière accomplie à La Mosquée Sacrée (Al-Masdjîd Al-Harâm) équivaut à cent mille prières accomplies dans une autre mosquée, est-ce que la récompense pour la récitation du Coran dans la Moquée Sacrée est multipliée par cent mille aussi?

R: La multiplication du mérite par cent mille pour la prière dans La Mosquée Sacrée (Al-Masdjîd Al-Harâm) est prouvée par les hadiths. Par contre, il n'y a pas de hadith spécifique pour la récitation du Noble Coran, pour l'aumône ou pour le jeûne accomplis dans ce lieu. Mais il ne fait aucun doute que ces actes soient plus méritoires mais il n'y a rien qui précise le chiffre. La valeur de mille et cent mille ne concerne que la prière. Il y a un hadith qui mentionne le mérite du jeûne accompli dans la Mosquée Sacrée mais c'est un hadith faible. Le hadith authentique ne parle que de la prière accomplie dans toute La Mosquée Sacrée (Al-Masdjîd Al-Harâm) qui équivaut à cent mille prières.

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salut

peu etre faut-il aussi donner des indications sur la maniere de s'habiller quand on fait la priere. Y a -t-il des versets ou des hadiths qui traitent de ca?

 

 

 

 

Le jugement du fait de prier vêtu d’un habit déchiré

Si une personne découvre une déchirure dans le vêtement qu’il porte pendant ses prières et se rend compte qu’il a souvent porté le vêtement pendant la prière en dépit du fait que la déchirure laissait apparaître ses organes honteux, doit-il, dans ce cas, répéter les prières ainsi faites ? Si la réponse est affirmative et que l’intéressé ne connaît pas la durée de la situation ainsi décrite, comment pourrait-il s’assurer qu’il rattrape un nombre suffisant de prières ?

 

 

Louange à Allah

 

Les détenteurs de la science sont tous d’avis que la couverture décente des parties honteuses du corps est une condition de validité de la prière. Cet avis est fondé sur la parole du Très Haut : « ô enfants d' Adam, dans chaque lieu de Salâ portez votre parure (vos habits).» (Coran, 7 : 31).

 

Le vêtement utilisé dans la prière doit répondre aux critères que voici :

 

1 - Il ne doit pas décrire les contours du corps. S’il les décrit, il n’est plus valide puisque la couverture [correcte du corps] ne se fait pas de cette manière-là ;

 

2 - Il doit être propre, car la prière de celui qui porte un vêtement souillé n’est pas valide, en raison de l’interdiction du port de la saleté pendant qu’on est en prière. A ce propos le Très Haut dit : «Et tes vêtements, purifie- les. » (Coran, 74 : 4). Il a été rapporté de façon sûre que l’on amena au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) un nourrisson et qu’il le mit sur son sein et que le nourrisson le mouilla. Il fit venir de l’eau et la déversa sur l’endroit souillé. L’empressement du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) à laver le vêtement souillé par l’enfant indique la nécessité de purifier les vêtements de toute souillure.

 

3 - Il doit être licite et non interdit soit pour sa constitution, comme les vêtements de soie, soit pour son apparence comme les vêtements trop longs, soit pour la manière dont il a été acquis comme les vêtements volés ou usurpés.

 

Pour ce qui est de l’apparition des parties honteuses du corps pendant la prière, Chafii (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) en a dit : « Il suffit à l’homme et à la femme de prier les parties honteuses bien cachées - les parties décrites comme telles occupent la région s’étendant du nombril aux genoux, pour l’homme. En ce qui concerne la femme, tout son corps est à cacher, hormis son visage, ses paumes et la partie supérieure de ses pieds.

 

Si une partie de la région allant du nombril aux genoux apparaît d’un homme en prière, et si une partie quelconque des cheveux ou du corps de la femme en prière, exception faite de son visage, de ses paumes et de la zone contiguë à la paume, qui ne dépasse pas le poignet apparaît, l’homme comme la femme doivent reprendre tous les deux leur prière. Qu’ils soient conscients ou non de l’apparition desdites parties, à moins que cela soit provoqué par le vent ou par une chute et que la partie découverte soit recouverte immédiatement. S’il se passe un laps de temps avant que les intéressés ne puissent recouvrir les parties découvertes, ils doivent reprendre leur prière ». Extrait du livre intitulé al-Umm de Chafii.(Chapitre sur la manière de s’habiller pour la prière).

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Dans son ouvrage intitulé al-Moughni, Ibn Qudama (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : chapitre : l’apparition d’une infime portion des parties honteuses n’entraîne pas la nullité de la prière selon l’avis express d’Ahmad et Abou Hanifa. Pour Chafii, la prière devient invalide parce que l’invalidité est liée à la découverte des parties honteuses et qu’aucune distinction n’est établie entre la petite et la grande portion. C’est comme le fait de les regarder.

 

Parmi nos arguments figure le hadith rapporté par Abou Dawoud, grâce à sa propre chaîne, d’après Ayyoub selon lequel Amr ibn Salamata al-Djarmi a dit : « Mon père alla rejoindre le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) en compagnie d’un groupe des membres de sa tribu et il leur apprit la prière et leur dit : celui d’entre vous qui récite mieux devra vous servir d’imam ». Comme j’étais leur meilleur lecteur du Coran, ils me désignèrent comme imam. J’assumais cette tâche vêtu d’un manteau jaune si court que quand je me prosternais, il laissait une partie de mon corps découverte. Ce qui fit dire à l’une des femmes : « cachez-nous les parties honteuses de votre lecteur ! » Ils m’achetèrent un vêtement Omani, et ceci me fit un plaisir qui n’avait d’égal que celui que ma conversion à l’Islam m’avait procuré.

 

Abou Dawoud et an-Nassaï l’ont rapporté d’après Assim al-Ahwal d’après Amr ibn Salamata en ces termes : « Je leur dirigeais la prière alors que j’étais vêtu d’un manteau rapiécé comportant des trous, et quand je me prosternais, mon derrière apparaissait ». Ceci était répandu et n’était pas contesté. En effet, il ne nous est parvenu aucune contestation, ni de la part du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ni de la parte de l’un de ses compagnons.

 

Toute chose qui, étant importante, peut remettre en cause la validité de la prière, malgré l’existence d’une excuse, doit faire l’objet d’une distinction entre le cas qualifié d’important et le cas négligeable, en l’absence d’une excuse. C’est le cas, par exemple, de la marche. Vu la difficulté, on pardonne ces cas négligeables. C’est comme l’écoulement d’une faible quantité de sang (pendant la prière).

 

Cela étant, la limite de « l’important » est ce qui est désagréable au regard. Il n’y a là aucune différence entre le sexe et les autres parties (honteuses). Le « négligeable » est ce qui n’est pas dérangeant pour le regard. La coutume sert ici de référence. Cependant ce qui est dérangeant pour le regard par rapport aux organes génitaux ne l’est pas pour les autres parties [intimes]. Cette différence doit être tenue en considération dans la définition de ce qui empêche la validité de la prière [en matière de vêtement]. Ceci n’étant pas fixé par la loi, l’on s’y réfère à la coutume comme c’est le cas de l’action importante [étrangère à la prière] accomplie pendant une prière.

 

Si les trous laissent apparaître durablement une grande partie de la région considérée par la coutume comme honteuse, ou si, par exemple, il n’a pas été possible de couvrir cette partie en raison de l’étroitesse du vêtement, dans ces cas, la prière est invalide puisque la couverture des parties honteuses est une condition de validité de la prière. Or si une des conditions de validité n’est pas remplie, sans une excuse comme l’incapacité, la prière est invalide. Votre devoir est de répéter les prières que vous avez accomplies vêtu de ce vêtement. Si vous n’en connaissez pas le nombre exact, retenez-en ce dont vous êtes sûr. Par exemple, si vous hésitez entre trois, quatre ou cinq prières, tout en étant sûr que le nombre des prières concernées ne dépasse pas cinq, alors la certitude, dans ce cas, porte sur cinq. Et ainsi de suite. Allah le sait mieux.

 

 

Islam Q&A

Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid

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Question 16 : La femme peut-elle accomplir la prière en portant des vêtements courts qui dévoilent des parties intimes de son corps et en étant maquillée ?

 

Réponse :

Pour que sa prière soit correcte, il est nécessaire que la femme couvre ses parties intimes ('awra). Dans la prière, les parties intimes de la femme considérées comme 'awra, c'est le corps tout entier, sauf le visage et les mains.

 

L’habit de la femme doit être non transparent et ne doit pas dessiner les formes de son corps. Il ne doit pas ressembler aux vêtements des hommes. Si la couleur de la peau apparaît sous le vêtement, la prière de celle qui le porte n'est pas valable.

 

A mon avis, l'exhibition des charmes de la femme est illicite. La femme, véritablement musulmane, a une morale et une religion qui la distinguent des autres femmes. La religion islamique lui impose la réserve, la retenue et la pudeur. Quant aux femmes incroyantes, leur morale ressemble plutôt à l'exhibition et la séduction. Celle qui considère que l'exhibition est licite est comme une incroyante.

 

Si la femme qui exhibe ses charmes prie dans un état qui ne respecte pas les règles précédentes, sa prière est caduque.

Cheikh Moûsâ Sâlih Charaf

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Comble de l'ignominie, j'ai entraperçu des femmes allant prier le jour du vendredi avec des hidjeb serrés et jeans etc, hideux !

 

ces femmes la ne sont pas un hadith authentique ou un verset coranique quand un musulman(manne) s'engage a pratiqué des actes d'adorations d'apres ce qu'il convient a ses ambitions il ne represente que sa personne.

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dentdesagesse

 

Je ne pose jamais des questions stupide, des fois je pose des questions pour attirer ton attention sur auelques choses qui paraissent illogique ou fausse, biensur j'ai pas le droit de vous dire vous avez tord a ce que je vois

 

Exemple, salat maghrib, comment on traduit sa en francas? je sais comme traduire en anglais mais sa na pas de sens

 

te faches pas si il y a des questions a qui tu na pas de réponses logique, ou si tu sens que tu as tord , et tu garde comme sa par arrogance, c'est pas biens dans le chemin d'allah aussi , tu le sais peut etre mieu que moi

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dentdesagesse

 

Je ne pose jamais des questions stupide, des fois je pose des questions pour attirer ton attention sur auelques choses qui paraissent illogique ou fausse, biensur j'ai pas le droit de vous dire vous avez tord a ce que je vois

 

Exemple, salat maghrib, comment on traduit sa en francas? je sais comme traduire en anglais mais sa na pas de sens

 

te faches pas si il y a des questions a qui tu na pas de réponses logique, ou si tu sens que tu as tord , et tu garde comme sa par arrogance, c'est pas biens dans le chemin d'allah aussi , tu le sais peut etre mieu que moi

 

non je ne serai jamais faché quand il sagit d'une question dont je ne possede pas sa reponse au contraire une question qui nous embrasse nous pousse tjr a cherché plus et amelioré notre connaissance.et puis je l'ai dis et je le dirai tjr la logique na pas de place quand il sagit d'un avis juriconsulte.mais la theloxbox je n'ai pas bien saisi ta question tu cherche la traduction de quoi , magureb !!!son temp, ou la priere ? enfin tu deverais savoir d'abord que meme en traduisant la langue arabe a n'importe quel langue tu n'aura jamais une traduction exemplaire a 100/100 ce que tu peut obtenir c'est juste une explication rapprochante.

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..Perso, je me demande qui a appris à nos ancêtres comment prier,...pour que nous attendîmes dentdesagesse et ses Maîtres wahabites venir nous montrer comment faire ????

..Les wahabites ne lèvent pas leurs mains vers le ciel, à la fin des prières pour le du3a', quand il sagit d'un Imam autre que le leur : Pourquoi ??????

salam

ça n'a jamais ete une obligation de lever les mains au ciel avec n'importe quel imam.

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