Jazairi 10 Posted October 11, 2010 Partager Posted October 11, 2010 Les ventes de Renault et Dacia en hausse de 8,2% dans la région Euromed La région Euromed, dirigée par Jacques Chauvet, compte notamment la construction d’une usine à Tanger au Maroc qui sera opérationnelle en 2012. Elle permettra d’augmenter la capacité de production de Dacia de 170 000 unités. Avec 172 393 unités (+8,2%) à fin août, le groupe Renault (marque Dacia comprise) représente 23% de part de marché (VP + VUL) sur la région Euromed (*) à 758 125 unités (+1,9%) ce qui représente une hausse de part de marché de 1,3 point pour les deux marques du groupe. "Nous sommes leader sur tous les marchés de la région sauf en Turquie", relève Jacques Chauvet, patron du comité de management de la région Euromed (*) pour le groupe Renault. Ainsi, à fin août le groupe est à 41% de part de marché en Roumanie (30 000 unités), à 34,3% au Maroc (24 400 unités), 30% en Algérie (47 900 unités), 22% en Tunisie (8 500 unités) et 14,6% en Turquie (58 800 unités). "Dans ces pays, Renault est implanté depuis longtemps et nous avons une stratégie à deux marques qui fonctionne bien, Dacia est loin devant en Roumanie, alors que les deux marques sont à 50/50 au Maroc et en Turquie. En Algérie, Renault est devant mais Dacia va monter", détaille Jacques Chauvet. "Ce qui est intéressant dans ces marchés est la concurrence par les prix que nous subissons de la part des Chinois. Au Maroc, en Algérie et en Turquie, 45 marques chinoises sont présentes et nous sommes assez satisfaits de la manière dont Dacia résiste", explique Jacques Chauvet. Tenir ses positions sur ces marchés exige "une grande réactivité", souligne-t-il. "Il faut s’adapter à des changements rapides de règlementation et aux fluctuations des taux de change avec des monnaies plutôt liées au dollar. La parité est un facteur déterminant de la rentabilité." Des usines qui profitent du succès de Dacia Cette région, rentable pour le groupe, est également une zone de production importante avec plusieurs sites : Dacia à Pitesti en Roumanie (350 000 unités de capacité), l’usine Renault de Bursa en Turquie (277 000 unités produite en 2009 dont 66% de Clio), l’usine de Casablanca au Maroc (Somaca, 41 327 Kangoo, Sandero et Logan) et un projet majeur en cours à Tanger (deux nouveaux modèles de la gamme Dacia). Le succès de la gamme Dacia fait tourner à plein ces usines avec actuellement une réorganisation pour libérer à Pitesti des capacités de production pour le Duster. Ainsi, la production de Sandero va monter dans l’usine de Casablanca. "Le succès de Dacia a dépassé toutes les espérances et toutes les prévisions, les usines ne parviennent pas à fournir la demande", note Jacques Chauvet également président de Dacia. "Lancée en 2004 comme une marque low cost, Dacia est en train de s’imposer comme une marque "Smart buy" (achat intelligent) et ne se vend désormais plus uniquement sur le prix mais sur les attributs du modèle. Le Duster se vend pour son habitabilité, ses capacités de franchissement et son design." "Nous allons rapidement augmenter la capacité, nous irons au-delà de 150 000 unités pour le Duster", explique-t-il. Elle devrait aller au moins à 180 000 unités, soit 35 véhicules/h pour le Duster (en 2011) sur une capacité maximale de 65 véhicules/h à Pitesti. L’usine de Tanger en cours de construction ouvrira en 2012 avec une première ligne d’une capacité de 170 000 véhicules (30 voitures/h), une seconde ligne de production étant prévue plus tard. L’usine y fabriquera deux nouveaux modèles de la marque Dacia (une familiale et un utilitaire). Cette usine est un enjeu important pour le Maroc puisqu’elle représente 6 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects. "Nous avons d’excellents rapports avec les autorités marocaines qui nous aident beaucoup", explique Jacques Chauvet. Dans ce projet, Renault et la Caisse de dépôts et de gestion marocaine est associé à hauteur de 48% dans la société Renault Tanger Méditerranée qui gère les actifs (usine et matériel) et les loue à la société d’exploitation celle-là entièrement contrôlé par Renault. La particularité de ce site sera d’être "zéro rejet de CO2 et zéro rejet industriel liquide" un objectif réalisé avec Véolia Environnement. Un projet qui coûte "2 euros/véhicule", précise Jacques Chauvet Ce site vise également le meilleur niveau de compétitivité et de qualité avec celui de Bursa comme référence. Florence Lagarde (*) La région Euromed dans le découpage Renault : Bulgarie, Moldavie, Roumanie, Turquie, Algérie, Maroc, Tunisie autoactu.com © Copyright Econostrum Citer Link to post Share on other sites
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