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l'Autonomie de la Kabylie! Acte II


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La traduction du Coran composé par Ibn Toumert au XI-ème siècle, perdu aujourd'hui en parler Chleuh (tachelhit)

 

Dictionnaire arabe-tachelhit d'Ibn Toumert copie datée en 956h/1549

 

Qu'il y est des livres sur la religion écrit en berbère c'est intéressent, mais pour le reste j'en voie pas l'utilité.

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Mais l'Arabe est amplement suffisant sauf si on communique avec des gens qui ne le parle pas.

 

Pour des choses d'extrême nécessité comme la religion on peut faire des exceptions.

 

Dire qu'une langue est "inutile" est pour moi offensant, surtout dans notre contexte actuel.

 

Je veux bien et je comprends que l'apprentissage du berbère soit perçu comme "chiant" surtout que certaines populations sont arabophone à 99% en Algérie.

 

Le problème de cette image est véhiculé par l'état lui même qui ne bouge pas pour rendre aux yeux des algériens l'utilité première de la langue berbère au nom de la "Nation Arabe", on en revient au principe et aux revendications de l'autonomie de la Kabylie qui de ce fait devient une utilité publique.

Afin de préserver la nation "Algérienne".

 

En Kabylie, il faut et faudra préserver cette acquis face à l'arabisation et l'enseigner et la propager de manière académique.

Cela créer un sentiment de frustration, que l'Algérie toute entière risque de payer très chers.

La solution pour moi, si les algériens non berbérophone ne veulent pas s'y mettre sous l'impulsion de l'état (donc du politique) alors il faudra qu'il assume ses actes et positions vis à vis de la revendication identitaire.

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Algérophones = Algérois parlant le dialecte ............Algérois :mdr::mdr:

 

Si les Algerois sont daccord pour sacrifier leurs langues( dialectes si tu préfère, puisque l'Algérois n'as aucun statut officiel au contraire du Kabyle:cool:) au nom du nationalisme algérien ,c'est eux que sa regarde, c'est leurs choix, nous ne sommes pas obligés de souhaiter la meme chose pour la langue Kabyle.

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Dire qu'une langue est "inutile" est pour moi offensant, surtout dans notre contexte actuel.

 

Je veux bien et je comprends que l'apprentissage du berbère soit perçu comme "chiant" surtout que certaines populations sont arabophone à 99% en Algérie.

 

Le problème de cette image est véhiculé par l'état lui même qui ne bouge pas pour rendre aux yeux des algériens l'utilité première de la langue berbère au nom de la "Nation Arabe", on en revient au principe et aux revendications de l'autonomie de la Kabylie qui de ce fait devient une utilité publique.

Afin de préserver la nation "Algérienne".

 

En Kabylie, il faut et faudra préserver cette acquis face à l'arabisation et l'enseigner et la propager de manière académique.

Cela créer un sentiment de frustration, que l'Algérie toute entière risque de payer très chers.

La solution pour moi, si les algériens non berbérophone ne veulent pas s'y mettre sous l'impulsion de l'état (donc du politique) alors il faudra qu'il assume ses actes et positions vis à vis de la revendication identitaire.

 

Pourquoi vouloir l'exporter à tout les Algériens ??????

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Si les Algerois sont daccord pour sacrifier leurs langues( dialectes si tu préfère, puisque l'Algérois n'as aucun statut officiel au contraire du Kabyle:cool:) au nom du nationalisme algérien ,c'est eux que sa regarde, c'est leurs choix, nous ne sommes pas obligés de souhaiter la meme chose pour la langue Kabyle.

 

Ton lapsus est fort révélateur .

 

Ce n'est pas le kabyle qui a un statut mais le Tamazight.

 

Ça prouve tout le "respect" et la "considération" que toi et les Berbéristes portent aux autres dialectes Berbères .

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Pourquoi vouloir l'exporter à tout les Algériens ??????

 

C'était le but de l'autre topique, dans nos échanges, non?

 

Donc pour préserver la langue berbère kabyle et qu'il n'y a aucune volonté politique de la préserver, donc, le projet d'autonomie se veut défendre cette langue au sein de cette région qui est la Kabylie.

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C'était le but de l'autre topique, dans nos échanges, non?

 

Donc pour préserver la langue berbère kabyle et qu'il n'y a aucune volonté politique de la préserver, donc, le projet d'autonomie se veut défendre cette langue au sein de cette région qui est la Kabylie.

 

Très bien, ouf.

 

Mais je ne suis pas pour le découpage(autonomie) de l'Algérie, en tout cas pas pour aujourd'hui.;)

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Je propose qu'on mette tout le monde d'accord avec une troisième option : le français... :04:

 

 

:mdr: Bien essayé!

 

La prendre comme seul et unique héritage fondateur de la future région autonome de Kabylie est un peu irrationnel, on ne sort pas du joug de l'arabe pour q'une autre prenne sa place. Apprendre le français est une nécessité au vu de l'héritage colonial et de la valeur universaliste qui prédomine cette langue (comme exposé par Mourad01) tout comme l'anglais, qui seront des langues vivantes à transmettre aux jeunes kabyles mais également à la jeunesse algérienne toute entière.

 

Pour ce fait j'apprécie énormément l'usage courant des langues et la facilité de leur utilisation par les néerlandais.

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Très bien, ouf.

 

Mais je ne suis pas pour le découpage(autonomie) de l'Algérie, en tout cas pas pour aujourd'hui.;)

 

Je peux comprendre ta volonté de ne pas vouloir un découpage de l'Algérie aujourd'hui, ce qui laisse sous-entendre que dans le futur pourquoi pas?

 

Nous serions ravis, que tu nous en dises un peu plus, pourquoi etc... comme l'a fait Ladoz.

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Dans le cas d'une autonomie, l'arabe restera retranscrite tout du moins sur les panneaux de signalisations, l'administration et les écoles.

 

Pour l'apprentissage des L.V, le français dans un premier temps sera plus facile de faire pratiquer, chose qui est déjà le cas dans la plupart des contrées de la région.

Pour l'anglais, il n'est jamais trop tard pour rectifier le tir, usé des méthodes hollandaise et d'Europe du Nord, qui consiste à proposer des programmes jeunesses exclusivement en anglais et on constate (j'en parlais avec un Maroco-néerlandais) que à l'entrée à l'école primaire, ils avaient déjà un certain acquis en langue et qui se développer au fur et à mesure à l'école et dans les programmes interactifs, ce qui te donne des bi-lingues à 10ans.

 

Pour le cas de ce genre de projet, on ne peut que donner une esquisse du projet, il faudra travailler avec des spécialistes en linguistiques et en pédagogies afin de mettre cela en place.

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Je peux comprendre ta volonté de ne pas vouloir un découpage de l'Algérie aujourd'hui, ce qui laisse sous-entendre que dans le futur pourquoi pas?

 

Nous serions ravis, que tu nous en dises un peu plus, pourquoi etc... comme l'a fait Ladoz.

 

En faite je parle de découpage économique uniquement, si dans un futur très lointain l'État échoue à diversifier l'économie et à cesser de dépendre du pétrole,

il faudra peut-être donner plus de responsabilité au région. Mais il faudra d' abord éradiquer la corruption généralisée et tenter d'autre solution. Sa reste une solution extrême mais qui n'est pas à exclure.

 

En se qui concerne l'indépendance, ceci est impossible même pour le fin fond de l'Algérie, tant le sacrifice a était dur pour l'indépendance.

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En faite je parle de découpage économique uniquement, si dans un futur très lointain l'État échoue à diversifier l'économie et à cesser de dépendre du pétrole,

il faudra peut-être donner plus de responsabilité au région. Mais il faudra d' abord éradiquer la corruption généralisée et tenter d'autre solution. Sa reste une solution extrême mais qui n'est pas à exclure.

 

En se qui concerne l'indépendance, ceci est impossible même pour le fin fond de l'Algérie, tant le sacrifice a était dur pour l'indépendance.

 

C'est respectable, comme point de vue.

 

Pour la question d'indépendance, chose qui est le sujet d'un autre topique, si on en est arrivé là, ce n'est pas le fruit du hasard, tant que ce pays sera continuera de négliger sa population, à gaspiller les ressources énergétiques et financière qui en découle de cette rente, alors il faudra s'attendre au pire, même à une fragmentation de l'Algérie chose que je ne souhaite pas, loin de là.

Je reste persuadé, qu'au jour d'aujourd'hui l'autonomie peut être suffisante, il ne faut pas y voir une main de l'étranger mais un manque de considération des autorités algériennes sur une question fondamentale de la survie de l'Algérie tel que nous la connaissons actuellement.

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DÉCOUVERTE - AFRIQUE DU NORD - ALGÉRIE - HISTOIRE

Résurrection kabyle

Etudes sociologiques sur le peuple berbère

VENDREDI 10 AOÛT 2001 / PAR KHALED ELRAZ

 

Relire les " trois études d’ethnologie kabyle " écrites dans les années 1960 par le sociologue Pierre Bourdieu offre peut-être quelques pistes et indices pour mieux saisir les derniers rebondissements de l’actualité algérienne.

Rien de plus difficile que de comprendre les logiques identitaires et sociales à l’oeuvre dans les affrontements en cours en Algérie entre le parti au pouvoir, le FLN, et la minorité kabyle, rien moins que marginale puisqu’elle doit représenter un bon tiers de la population.

 

C’est aujourd’hui, avec le détour nécessaire du temps passé, que les Trois études d’ethnologie kabyle de Pierre Bourdieu, reprises par Gallimard dans la collection Folio Essais, peuvent nous permettre de mieux saisir les réalités culturelles et psychologiques d’un peuple dont les usages, les pratiques socio-politiques, les hiérarchies intellectuelles et morales, se sont formées au cours des siècles selon des logiques propres que tendirent à gommer les idéologies contemporaines.

 

L’honneur comme règle de conduite

 

La première étude, " Le sens de l’honneur ", montre les principes directeurs de toute conduite morale en Kabylie, le respect dû à soi et aux autres, une conception de l’existence comme une suite de défis d’honneur à relever, où celui qui est digne de respect déchoit en répondant à l’agression de celui qui n’en mérite aucun, comme il se déshonorerait s’il ne répondait pas au défi d’aussi honorable que lui.

 

A la géographie sociale est ainsi superposée une grille de lecture en termes de respectabilité ou de honte, qui n’en épouse pas forcément les contours : tel puissant peut parfaitement s’être éhonté, donc déshonoré, par son comportement ou l’excès de son arrogance. A l’inverse, il est possible de vivre dans l’honneur au bas de l’échelle sociale.

 

Ne dénude pas ton frère

 

Les règles des confrontations, des guerres et des rivalités entre villages, familles, tribus, sont largement dictées par ce Code de l’honneur intransigeant, et non écrit, sa sanction venant d’un jugement collectif, celui de l’opinion. Les solidarités commandent souvent de manière impérieuse l’attitude à tenir : témoin le proverbe kabyle " Celui qui dénude son frère se dénude lui-même ". A relire les exemples et les analyses de Pierre Bourdieu, on mesure la difficulté des affrontements politiques en cours, où les lois du sang croisent les lois de l’honneur.

 

La réalité politique algérienne contemporaine ne peut pas se réduire, comme il est trop facile de le croire, à des contradictions idéologiques, et encore moins à des rivalités d’ordre ethnique ou religieux. Le peuple algérien hérite de plusieurs cultures millénaires, chacune appuyée par des traditions et des rites sociaux que l’Etat central, pour se construire, a longtemps dû nier, ou tout au moins négliger.

 

A la lumière des réflexions, certes datées, de Pierre Bourdieu, sur l’héritage berbère, on peut se demander s’il n’est pas temps au contraire, pour l’Algérie décomplexée et ouverte à la diversité de sa propre histoire qu’esquissait il y a quelques mois Abdelaziz Bouteflika, de reconnaître ce pluralisme fondateur et de renouer avec lui, car il peut, demain, constituer sa plus grande force.

 

Pierre Bourdieu, Trois Etudes d’ethnologie kabyle, Gallimard, Folio Essais.

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Ton lapsus est fort révélateur .

 

Ce n'est pas le kabyle qui a un statut mais le Tamazight.

 

Ça prouve tout le "respect" et la "considération" que toi et les Berbéristes portent aux autres dialectes Berbères .

 

Les dialectes berbères ou pas ont toujours eu le respect des berbéristes. Le premier séminaire du Mouvement Culturel Berbère MCB qui a eu lieu à Yakouren en 1980 a consacré un article au parler algérien qui, selon les séminaristes, devait (et doit selon si-nistri) reprendre la place noble qui lui sied dans la société. C'est les GamalAbdenasristes de votre acabit qui veulent dévier l'Histoire et forcer les algériens à parler le KORAÏCHITE, tel celui parlé à l'ENTV.

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