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La pénurie de lait en sachet perdure depuis deux semaines


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Après une accalmie qui n’a duré que quelques mois, la filière laitière connaît de nouvelles perturbations et renoue avec les pénuries cycliques qui affectent la production du lait pasteurisé en sachet. En effet, ces deux dernières semaines plusieurs laiteries à travers le territoire national ont été contraintes à un arrêt temporaire de la production durant trois ou quatre jours faute de disponibilité de la matière première.

 

Selon les transformateurs, l’ONIL (office interprofessionnel du lait), intervenant en guise d’autorité de régulation, a réduit sensiblement les quotas de la poudre importée et revendue aux transformateurs à un prix subventionné. Plusieurs des 126 laiteries conventionnées avec l’ONIL témoignent que leurs quotas respectifs ont été réduits de plus de 50%, ce qui s’est traduit par la pénurie de ce produit de base (deuxième produit le plus consommé en Algérie après les céréales). Au niveau de la laiterie de Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi Ouzou, le directeur commercial a fait savoir que la semaine dernière, « la chaine de production a connu une rupture de deux journées, alors que dans l’ensemble, la production journalière est passée de 320.000 litres à 240.000 litres ».

 

Le mystère de cette crise réside dans le silence incompréhensible qu’observent les pouvoirs publics. Au moment où l’ONIL se contente de justifier ces carences par « des perturbations qui affectent la chaîne d’approvisionnement en poudre de lait sur le marché international, et les quotas des laiteries sont définis en fonction des arrivages », le ministre de l’Agriculture pour sa part exclut catégoriquement toute idée de crise. « Il n’y a pas de pénurie de lait », a déclaré il y a quelques jours le ministre.

 

Cependant, les transformateurs et les spécialistes n’excluent pas que cette pénurie soit la conséquence de la nouvelle flambée que connaissent depuis quelques semaines les produits agricoles sur le marché international. « La hausse des prix du blé et du maïs sur le marché mondial provoque systématiquement la hausse des prix des aliments de bétail, ce qui entraîne la hausse des prix de la poudre importée par l’ONIL », a expliqué le gérant d’une laiterie du centre du pays.

 

En outre, le lait cru produit localement est loin d’être un substitut à la poudre importée sachant que les réseaux de collecte ne sont pas suffisamment développés. Jusqu’à la fin juin 2010, la production laitière en Algérie a dépassé les 2,6 milliards de litres mais seulement 11% ont été collectés et intégrés dans la production laitière. La consommation annuelle de lait avoisine les 3,5 milliards de litres en Algérie.

 

in : tsa-algerie.com

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Guest l'observateur

d'ici la fin janvier 2011 il va y avoir des perturbations des produits alimentaires et des médicaments sur le marché Algérien.

mauvaise gestion?

loi sur les importations?

spéculation?

bon! peut-être les 3 !

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d'ici la fin janvier 2011 il va y avoir des perturbations des produits alimentaires et des médicaments sur le marché Algérien.

mauvaise gestion?

loi sur les importations?

spéculation?

bon! peut-être les 3 !

 

 

 

Les Algériens sont considérés comme de simples tubes digestifs à qui il faut assurer du pain et du lait subventionnés .

 

Et le comble c'est qu'ils le sont !

 

Qui dit subventions , dit arnaques, dit "monopoles d'état" dit pénuries ..................

 

C'est toute la politique économique qui est à revoir !

 

Augmenter les salaires et les prestations sociales et supprimer les subventions .

 

L'état subventionne de la farine pour que les boulangers fabriquent des croissants , du lait pour que les industries laitières produisent des yaourts!

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Les Algériens sont considérés comme de simples tubes digestifs à qui il faut assurer du pain et du lait subventionnés .

 

Et le comble c'est qu'ils le sont !

 

Qui dit subventions , dit arnaques, dit "monopoles d'état" dit pénuries ..................

 

C'est toute la politique économique qui est à revoir !

 

Augmenter les salaires et les prestations sociales et supprimer les subventions .

 

L'état subventionne de la farine pour que les boulangers fabriquent des croissants , du lait pour que les industries laitières produisent des yaourts!

 

et pourtant c'est le cas

l'augmentation des salaires ne va pas régler les choses et donner une solution

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et pourtant c'est le cas

l'augmentation des salaires ne va pas régler les choses et donner une solution

 

C'est tout le système qui est à revoir !

 

Augmenter les salaires sans combattre et réduire la corruption ne fera que grimper l'inflation .

 

Mais c'est ce qui devrait être fait , malheureusement on ne veut pas le faire .

 

Subventionner le lait et le pain sert d'abord certains intérêts maffieux !

 

Subventionner l'essence et le mazout sert aussi , et surtout , à nos frères Marocains et Tunisiens .

 

Il faut aller vers une vraie économie !

 

Remettre en selle les vraies valeurs universelles que sont : le travail , le mérite .........

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C'est tout le système qui est à revoir !

 

Augmenter les salaires sans combattre et réduire la corruption ne fera que grimper l'inflation .

 

Mais c'est ce qui devrait être fait , malheureusement on ne veut pas le faire .

 

Subventionner le lait et le pain sert d'abord certains intérêts maffieux !

 

Subventionner l'essence et le mazout sert aussi , et surtout , à nos frères Marocains et Tunisiens .

Il faut aller vers une vraie économie !

 

Remettre en selle les vraies valeurs universelles que sont : le travail , le mérite .........

 

cette phrase résume tout

rien à ajouter

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Guest l'observateur
Les Algériens sont considérés comme de simples tubes digestifs à qui il faut assurer du pain et du lait subventionnés .

 

Et le comble c'est qu'ils le sont !

 

Qui dit subventions , dit arnaques, dit "monopoles d'état" dit pénuries ..................

 

C'est toute la politique économique qui est à revoir !

 

Augmenter les salaires et les prestations sociales et supprimer les subventions .

 

L'état subventionne de la farine pour que les boulangers fabriquent des croissants , du lait pour que les industries laitières produisent des yaourts!

 

:mdr: elle est bonne celle la

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Guest Biobazard
Après une accalmie qui n’a duré que quelques mois, la filière laitière connaît de nouvelles perturbations et renoue avec les pénuries cycliques qui affectent la production du lait pasteurisé en sachet. En effet, ces deux dernières semaines plusieurs laiteries à travers le territoire national ont été contraintes à un arrêt temporaire de la production durant trois ou quatre jours faute de disponibilité de la matière première.

 

Selon les transformateurs, l’ONIL (office interprofessionnel du lait), intervenant en guise d’autorité de régulation, a réduit sensiblement les quotas de la poudre importée et revendue aux transformateurs à un prix subventionné. Plusieurs des 126 laiteries conventionnées avec l’ONIL témoignent que leurs quotas respectifs ont été réduits de plus de 50%, ce qui s’est traduit par la pénurie de ce produit de base (deuxième produit le plus consommé en Algérie après les céréales). Au niveau de la laiterie de Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi Ouzou, le directeur commercial a fait savoir que la semaine dernière, « la chaine de production a connu une rupture de deux journées, alors que dans l’ensemble, la production journalière est passée de 320.000 litres à 240.000 litres ».

 

Le mystère de cette crise réside dans le silence incompréhensible qu’observent les pouvoirs publics. Au moment où l’ONIL se contente de justifier ces carences par « des perturbations qui affectent la chaîne d’approvisionnement en poudre de lait sur le marché international, et les quotas des laiteries sont définis en fonction des arrivages », le ministre de l’Agriculture pour sa part exclut catégoriquement toute idée de crise. « Il n’y a pas de pénurie de lait », a déclaré il y a quelques jours le ministre.

 

Cependant, les transformateurs et les spécialistes n’excluent pas que cette pénurie soit la conséquence de la nouvelle flambée que connaissent depuis quelques semaines les produits agricoles sur le marché international. « La hausse des prix du blé et du maïs sur le marché mondial provoque systématiquement la hausse des prix des aliments de bétail, ce qui entraîne la hausse des prix de la poudre importée par l’ONIL », a expliqué le gérant d’une laiterie du centre du pays.

 

En outre, le lait cru produit localement est loin d’être un substitut à la poudre importée sachant que les réseaux de collecte ne sont pas suffisamment développés. Jusqu’à la fin juin 2010, la production laitière en Algérie a dépassé les 2,6 milliards de litres mais seulement 11% ont été collectés et intégrés dans la production laitière. La consommation annuelle de lait avoisine les 3,5 milliards de litres en Algérie.

 

in : tsa-algerie.com

 

Pourtant c'est pas les "beggarras" qui manquent ... :confused::rolleyes:

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C'est tout le système qui est à revoir !

 

Augmenter les salaires sans combattre et réduire la corruption ne fera que grimper l'inflation .

 

Mais c'est ce qui devrait être fait , malheureusement on ne veut pas le faire .

 

Subventionner le lait et le pain sert d'abord certains intérêts maffieux !

 

Subventionner l'essence et le mazout sert aussi , et surtout , à nos frères Marocains et Tunisiens .

 

Il faut aller vers une vraie économie !

 

Remettre en selle les vraies valeurs universelles que sont : le travail , le mérite .........

 

Impossible d'auguementé les salaire Mr Ladoz l'Algerien ne produit pas assé que son salaire déja perçue, pour certain il sont déja payé plus qu'il ne faut vu la productivité..

 

Pour le deuxieme point en bleu tout à fait d'accord.

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Impossible d'auguementé les salaire Mr Ladoz l'Algerien ne produit pas assé que son salaire déja perçue, pour certain il sont déja payé plus qu'il ne faut vu la productivité..

 

Pour le deuxieme point en bleu tout à fait d'accord.

 

Si on combattait la corruption , il y aurait moins d'argent chez les gens !

Les salaires pourraient être augmentés (légèrement bien entendu) sans provoquer d'inflation puisqu'il y n y aurait pas d'augmentation de la masse monétaire en circulation.

 

La vraie économie c'est aussi ça :

 

Un salaire qui traduit la productivité et tient compte du mérite.

Un salaire qui assure le minimum de dignité à celui qui le touche .

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