Jump to content

Guerre d'Algérie: Mitterrand rattrappé par son passé


Recommended Posts

Le livre François Mitterrand et la guerre d'Algérie dévoile le passé trouble de l'ancien président lorsqu'il était Garde des Sceaux pendant la guerre d'Algérie.

 

Guerre d'Algérie: Mitterrand rattrappé par son passé

 

François Mitterrand reste le symbole de l'abolition de la peine de mort. Avant 1981 pourtant, son avis sur la question semblait moins tranché. François Malye et Benjamin Stora dévoilent en effet dans un ouvrage le passé obscur de l'ancien président, lorsqu'il était le ministre de la Justice de Guy Mollet. Exerçant ses fonctions pendant la guerre d'Algérie, François Mitterrand aurait refusé la grâce de 45 nationalistes algériens, tous guillotinés.

 

Cet ouvrage, François Mitterrand et la guerre d'Algérie (Calmann-Lévy) est l'aboutissement d'une enquête de deux ans.

 

"Nous avons épluché minutieusement de très nombreuses archives, dont quelque 400 pages de comptes rendus des séances du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de l'époque, celles du ministère de la Justice ou encore de l'Office universitaire de recherches socialistes et découvert des documents inédits", explique l'historien Benjamin Stora, spécialiste de l'Algérie.

"C'était très répressif, c'est inconstable"

 

Révélation de ce livre, co-écrit avec François Malye, grand reporter au Point: pendant seize mois le ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy Mollet a laissé sans broncher couper les têtes des nationalistes algériens, qu'ils aient ou non du sang sur les mains.

 

Les dossiers sont préparés à la Chancellerie. Et le garde des Sceaux, vice-président du CSM, s'oppose à 80% des recours en grâce.

 

Pendant ces longs mois, François Mitterrand ne fait pas mystère de sa volonté d'abattre la rébellion. La tendance de son vote au CSM? "C'était véritablement très répressif, c'est incontestable. Mais c'était la vision qu'il avait de l'Algérie, il pensait que c'était la meilleure solution", se souvient Jean-Claude Périer, seul survivant du CSM de l'époque.

 

Fin politique et ambitieux, Mitterrand, qui avait alors 40 ans, devait aussi pour durer donner des gages aux durs du gouvernement, notent les auteurs.

 

A ce moment très particulier de l'Histoire, ce qu'on peut lui reprocher, "c'est d'avoir accompagné, sans jamais le transgresser, un mouvement général d'acceptation du système colonial et de ses méthodes répressives", soulignent-ils.

 

Une nouveau pan de la vie de Mitterrand dévoilé

 

"L'historien Jean-Luc Einaudi, poursuit Benjamin Stora, avait déjà ouvert une brèche dans ce passé et dressé en 1986 une première liste des exécutions pendant la guerre d'Algérie".

 

"Mais personne n'avait encore pris à bras le corps le sujet Mitterrand", assure-t-il. "Pourquoi lui? Parce qu'il est devenu président de la République. C'était un passage obligé", répond Benjamin Stora.

 

Les auteurs ont aussi recueilli, en France et en Algérie, les témoignages inédits d'acteurs de cette période, comme l'historienne Georgette Elgey qui fut témoin des événements en tant que journaliste puis conseillère à l'Elysée à partir de 1982, et de personnalités comme Robert Badinter, Roland Dumas, Michel Rocard ou Jean Daniel.

 

Pour la première fois, ils ont accepté d'aborder cet aspect méconnu de la vie politique de Mitterrand, qu'il refusera de renier. Il fera néanmoins cet aveu plusieurs décennies plus tard: "J'ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là".

 

"Ce que je voulais aussi, c'était entendre les voix des Algériens et cela a été la source de révélations extraordinaires. Ainsi, le frère d'un des guillotinés ou encore un ancien responsable du PC algérien se sont confiés. Ils n'avaient jamais parlé", assure l'historien. "Ce livre est aussi le croisement des paroles et des sources des deux côtés" de la Méditerranée.

 

Sous le même titre, un documentaire des mêmes auteurs sera diffusé sur France 2 le 4 novembre.

 

Guerre d'Algérie: Mitterrand rattrappé par son passé - L'EXPRESS

Link to post
Share on other sites
Guest chebmourad

MITTERANT a fait assassiner beaucoup de gens qui lui fesait de l'ombre durant ses 2 mandats présidentiels, c'est un homme au passé plus que trouble..pro-vichyste, pro résistant, contre l'indépendance de l'Algérie...d'extreme droite, qui a choisi la gauche non par conviction, mais par stratégie de carrière...

 

pour moi c'est la définition même de l'hypocrite politicien

Link to post
Share on other sites
Le livre François Mitterrand et la guerre d'Algérie dévoile le passé trouble de l'ancien président lorsqu'il était Garde des Sceaux pendant la guerre d'Algérie.

 

Guerre d'Algérie: Mitterrand rattrappé par son passé

 

François Mitterrand reste le symbole de l'abolition de la peine de mort. Avant 1981 pourtant, son avis sur la question semblait moins tranché. François Malye et Benjamin Stora dévoilent en effet dans un ouvrage le passé obscur de l'ancien président, lorsqu'il était le ministre de la Justice de Guy Mollet. Exerçant ses fonctions pendant la guerre d'Algérie, François Mitterrand aurait refusé la grâce de 45 nationalistes algériens, tous guillotinés.

 

Cet ouvrage, François Mitterrand et la guerre d'Algérie (Calmann-Lévy) est l'aboutissement d'une enquête de deux ans.

 

"Nous avons épluché minutieusement de très nombreuses archives, dont quelque 400 pages de comptes rendus des séances du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de l'époque, celles du ministère de la Justice ou encore de l'Office universitaire de recherches socialistes et découvert des documents inédits", explique l'historien Benjamin Stora, spécialiste de l'Algérie.

"C'était très répressif, c'est inconstable"

 

Révélation de ce livre, co-écrit avec François Malye, grand reporter au Point: pendant seize mois le ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy Mollet a laissé sans broncher couper les têtes des nationalistes algériens, qu'ils aient ou non du sang sur les mains.

 

Les dossiers sont préparés à la Chancellerie. Et le garde des Sceaux, vice-président du CSM, s'oppose à 80% des recours en grâce.

 

Pendant ces longs mois, François Mitterrand ne fait pas mystère de sa volonté d'abattre la rébellion. La tendance de son vote au CSM? "C'était véritablement très répressif, c'est incontestable. Mais c'était la vision qu'il avait de l'Algérie, il pensait que c'était la meilleure solution", se souvient Jean-Claude Périer, seul survivant du CSM de l'époque.

 

Fin politique et ambitieux, Mitterrand, qui avait alors 40 ans, devait aussi pour durer donner des gages aux durs du gouvernement, notent les auteurs.

 

A ce moment très particulier de l'Histoire, ce qu'on peut lui reprocher, "c'est d'avoir accompagné, sans jamais le transgresser, un mouvement général d'acceptation du système colonial et de ses méthodes répressives", soulignent-ils.

 

Une nouveau pan de la vie de Mitterrand dévoilé

 

"L'historien Jean-Luc Einaudi, poursuit Benjamin Stora, avait déjà ouvert une brèche dans ce passé et dressé en 1986 une première liste des exécutions pendant la guerre d'Algérie".

 

"Mais personne n'avait encore pris à bras le corps le sujet Mitterrand", assure-t-il. "Pourquoi lui? Parce qu'il est devenu président de la République. C'était un passage obligé", répond Benjamin Stora.

 

Les auteurs ont aussi recueilli, en France et en Algérie, les témoignages inédits d'acteurs de cette période, comme l'historienne Georgette Elgey qui fut témoin des événements en tant que journaliste puis conseillère à l'Elysée à partir de 1982, et de personnalités comme Robert Badinter, Roland Dumas, Michel Rocard ou Jean Daniel.

 

Pour la première fois, ils ont accepté d'aborder cet aspect méconnu de la vie politique de Mitterrand, qu'il refusera de renier. Il fera néanmoins cet aveu plusieurs décennies plus tard: "J'ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là".

 

"Ce que je voulais aussi, c'était entendre les voix des Algériens et cela a été la source de révélations extraordinaires. Ainsi, le frère d'un des guillotinés ou encore un ancien responsable du PC algérien se sont confiés. Ils n'avaient jamais parlé", assure l'historien. "Ce livre est aussi le croisement des paroles et des sources des deux côtés" de la Méditerranée.

 

Sous le même titre, un documentaire des mêmes auteurs sera diffusé sur France 2 le 4 novembre.

 

Guerre d'Algérie: Mitterrand rattrappé par son passé - L'EXPRESS

 

bonsoir Alexander

nous sommes beaucoup a savoir que mitterand etait vichyste puis un homme qui avait les mains rempli de sang des Algeriens

 

il a enrouler tout le monde dans la farine pour avoir été ici et la et finalement il a truander le PS et il est devenu president

et restant ami avec les criminelle et les meurtrier de la guerre d'Algérie et autre

 

PAR CONTRE CE FUT UN PRÉSIDENT CONVENABLE EXEMPLAIRE

jamais un dépassement publiquement

Link to post
Share on other sites
bonsoir Alexander

nous sommes beaucoup a savoir que mitterand etait vichyste puis un homme qui avait les mains rempli de sang des Algeriens

 

il a enrouler tout le monde dans la farine pour avoir été ici et la et finalement il a truander le PS et il est devenu president

et restant ami avec les criminelle et les meurtrier de la guerre d'Algérie et autre

 

PAR CONTRE CE FUT UN PRÉSIDENT CONVENABLE EXEMPLAIRE

jamais un dépassement publiquement

 

il semble que les Francais eux meme sont surpris.

 

ils l appel un livre choc

Link to post
Share on other sites
Alors le jours ou ils vont apprendre que Mitterand a tt fait pour évité l'extradition et le jugement de Klaus Barbie, ils seront sur le c.. :D

 

ils le savent Murof

 

oh qu'ils le savent

 

lui et sa clique ont échapper aux COMMUNISTES

Link to post
Share on other sites
  • 3 weeks later...
bonsoir Alexander

nous sommes beaucoup a savoir que mitterand etait vichyste puis un homme qui avait les mains rempli de sang des Algeriens

 

il a enrouler tout le monde dans la farine pour avoir été ici et la et finalement il a truander le PS et il est devenu president

et restant ami avec les criminelle et les meurtrier de la guerre d'Algérie et autre

 

PAR CONTRE CE FUT UN PRÉSIDENT CONVENABLE EXEMPLAIRE

jamais un dépassement publiquement

 

Exactement, il a un grand nombre d'exécutions d'Algériens à son actif, c'est le garde des sceaux qui a le plus autorisé a guillotiné.

Link to post
Share on other sites
Guest anincognito
Il était Garde des Sceaux il allait pas offrir des fleurs à ceux qui tuaient les français, vous êtes trop sentimentaux ici. Et pour l'anecdote il a même refusé de gracier un flniste français communiste

 

Si on va dans ce sens là, alors les Talibans, et les membres d'Al Qaida sont de braves résistants, il ne vont pas offrir des fleurs aux occidentaux qui veulent à tout prix s'imposer dans les pays arabes ou musulmans, les occidentaux sont trop sentimentaux. Et pour l'anecdote, Al Qaida et Cie ont tué plus d'arabes ou de musulmans que d'occidentaux.

 

Si vous trouvez cela trop sentimental que de dénoncer un criminel, il ne faut pas pleurnicher à tout bout de champs, et tenter par tous les moyens de nous impliquer dans votre lutte contre vos agresseur, chacun pour sa gueule, pas de compassion.

Link to post
Share on other sites
Il était Garde des Sceaux il allait pas offrir des fleurs à ceux qui tuaient les français, vous êtes trop sentimentaux ici. Et pour l'anecdote il a même refusé de gracier un flniste français communiste

 

Lu ce matin dans le journal "Liberté" :

 

François Mitterrand et la guerre d’Algérie

Justice expéditive au pays des droits de l’Homme

Par : Rubrique Radar

Lu : (698 fois)

 

François Mitterrand et la guerre d’Algérie. Le dernier ouvrage signé de l’historien Benjamin Stora avec le journaliste François Malye a le mérite de revenir et avec des éléments inédits sur un épisode des plus noirs de la guerre de Libération nationale, en l’occurrence celui relatif aux exécutions des militants de la cause nationale du temps où l’ancien président français était en charge du secteur de la justice. Un temps où même celui qui n’hésitera pas à abolir, 24 ans plus tard, la peine capitale dans l’Hexagone dès qu’il franchit la porte de l’Élysée, se faisait apparemment un plaisir à passer à la guillotine tous ceux qui osaient défier l’ordre colonialiste. Lorsque Mitterrand quitte le ministère, le 21 mai 1957, 45 condamnés à mort ont été guillotinés. Dans l’introduction du livre, les auteurs donnent même le chiffre de 222 exécutions pendant toute la durée de la guerre. “La peine capitale faisait certes partie de l’arsenal pénal. Mais c’est une justice expéditive qui a sévi dans cette Algérie en guerre, déjà habituée à des mesures juridiques d’exception, coutumières de la société coloniale”, notent les auteurs de l’ouvrage.

Link to post
Share on other sites
Il était Garde des Sceaux il allait pas offrir des fleurs à ceux qui tuaient les français, vous êtes trop sentimentaux ici. Et pour l'anecdote il a même refusé de gracier un flniste français communiste

 

Mais quand même c'était un drôle de socialiste!Même pendant sa présidentielle, c'était pas terrible. tout le monde y a cru, mais c 'est tombé à l'eau.

On va voir qu'est ce qu'ils vont dire dans le reportage de ce soir; ça tombe à pic quand même ce reportage pour resserrer les rangs derrière l'actuel président.

Link to post
Share on other sites
Guest D. ESSERHANE
Alors le jours ou ils vont apprendre que Mitterand a tt fait pour évité l'extradition et le jugement de Klaus Barbie, ils seront sur le c.. :D

 

Murof, là sur l'avatar, je n'aime, ni l'un, ni l'autre...

Le premier tente de mettre à feu à sang de l'Algérie

L'autre, l'africain, sous la botte d'Israël, comme ses prédécesseurs, essaie de sucer le sang des algériens

tous les deux sont des criminels

Link to post
Share on other sites

Je trouve bizarre que ces révélations sortent en ce moment , on dirait que le sarkozysme essaie de se refaire une virginité aux dépens des socialos car si ils étaient sincères dans leur quête de vérité , pourquoi ils gardent sous silence les assassinats de Larbi Ben Mhidi et de Maitre Ali Boumendjel dont Mitterrand était le donneur d'ordres !

Gageons que de cette guéguerre franco-française , des historiens proche de la gauche nous révèlent des crimes de la période gaulliste !

Je connais trop la conscience culturelle de l'elite médiatico-politique française pour croire à la sincérité des uns et des autres !

Link to post
Share on other sites

Quand Mitterrand guillotinait pour l'Algérie française

 

Par Emmanuel Hecht, publié le 04/11/2010 à 17:00

 

François Mitterrand, avant d'abolir la peine de mort en 1981, a utilisé la guillotine quand il était garde des Sceaux, pendant la guerre d'Algérie.

 

"Ce qui restera du premier septennat Mitterrand sera pour une bonne part l'abolition de la peine de mort [...]", confie, en 1988, l'ex-ministre de la Justice Robert Badinter aux journalistes Pierre Favier et Michel Martin-Roland. Tout le monde a alors oublié que Mitterrand a usé de la guillotine, comme d'autres de la planche à billets, révèlent, archives à l'appui, l'historien Benjamin Stora et le journaliste François Malye, dans François Mitterrand et la guerre d'Algérie.

 

C'était une autre époque. En février 1956, pour sa onzième participation à un gouvernement de la IVe République, François Mitterrand (39 ans), ministre de l'Intérieur lors du déclenchement de l'insurrection algérienne, est nommé ministre de la Justice de Guy Mollet. Il appartient au clan des "durs" et s'oppose aux conciliateurs, Pierre Mendès France, Gaston Defferre, Alain Savary. Les condamnations à mort prononcées contre les nationalistes algériens pleuvent et, en seize mois, la guillotine est actionnée 45 fois. Mitterrand est un partisan de l'"intégration" à tout prix.

 

Vingt ans plus tard, il se justifiera : "Le temps n'était pas venu" de l'indépendance. Il avouera aussi avoir "commis au moins une faute dans [sa] vie, celle-là". En imposant en 1982 à sa majorité l'amnistie pour les généraux putschistes, "se pardonnait-il ainsi les fautes, morales et politiques, qu'il avait commises durant ces cinq cents jours ?" s'interrogent les auteurs. Peut-être. Seule certitude : seize ans après les révélations de Pierre Péan sur la Jeunesse française (Fayard) de François Mitterrand, cet ouvrage joliment édité (chronologie, biographie des principaux acteurs, imposante bibliographie) fournit la pièce manquante pour dresser un portrait exhaustif du leader de la gauche française.

 

© L'Express

Link to post
Share on other sites

Murof, là sur l'avatar, je n'aime, ni l'un, ni l'autre...

Le premier tente de mettre à feu à sang de l'Algérie

L'autre, l'africain, sous la botte d'Israël, comme ses prédécesseurs, essaie de sucer le sang des algériens

tous les deux sont des criminels

 

Bessa7 tefhame l'anglizia ?!!!! :D

Link to post
Share on other sites
  • 4 months later...
MITTERANT a fait assassiner beaucoup de gens qui lui fesait de l'ombre durant ses 2 mandats présidentiels, c'est un homme au passé plus que trouble..pro-vichyste, pro résistant, contre l'indépendance de l'Algérie...d'extreme droite, qui a choisi la gauche non par conviction, mais par stratégie de carrière...

 

pour moi c'est la définition même de l'hypocrite politicien

 

et ça se lisait sur sa gueule.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...