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La légitimité des formations politiques remise en question


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Belkhadem pour une nouvelle loi sur les partis

Au moment où ça chauffe au niveau de plusieurs mouhafadhas du parti à cause de désaccords sur le renouvellement des structures du fln, le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem continue de réagir comme si rien ne se passait.

ll a présidé hier au siège de la centrale syndicale à Alger, une conférence nationale des élus de son parti autour du projet portant code communal qui sera transmis au Parlement ultérieurement. Toutefois, le SG du vieux parti n’a pas manqué de répondre à ceux qui critiquent l’ex-parti unique et d’insister sur la révision profonde du code communal aux côtés de la révision du code électoral, la loi sur les partis et les associations. Ainsi, le SG du vieux parti a remis en cause la légitimité de certains partis politiques car selon lui, il ne suffit pas «de regrouper 15 personnes et demander l’agrément pour créer un parti».

Dans 1 discours qu’il a prononcé devant les élus du parti et qlq parlementaires, en l’absence de l’opposition «interne» qui a affiché son refus de la gestion de Belkhadem comme le cas du ministre de la formation professionnelle, El Hadi Khaldi, les membres de l’ex-bureau politique à l’instar de Salah Gougil, Saïd Bouhadja et autres. Alors que les P/APC, les adjoints et les délégués chuchotaient tout au long du discours de Belkhadem : «il faut augmenter notre paie d’abord». Il est à souligner que le P/APC touche 17 000 da. Abdelaziz Belkhadem a souligné qu’il ne faut pas croire que les amendements qui seront apportés par les députés au projet portant code communal ne vont pas aboutir à «une réforme profonde», alors que son parti veut que la révision de ce code soit profonde. Selon M. Belkhadem, la proportionnelle intégrale ne doit pas être appliquée dans les APC car d’après lui c’est au parti majoritaire d’assurer la gestion et l’exécution des programmes. Avant d’affirmer que «la culture de la conspiration ne mène pas loin».

D’autre part, le SG du FLN n’a pas manqué de répondre «au patron du RCD», sans le citer, concernant ses déclarations portant sur une éventuelle «implosion du FLN» en renvoyant le leader de ce parti à s’occuper de sa formation politique. Abdelaziz Belkhadem ne s’arrête pas là puisqu’il veut la révision de beaucoup de lois pour consacrer la «démocratie». Il s’agit notamment du code électoral, la loi sur les associations et surtout la loi sur les partis politiques afin de mettre fin aux formations politiques fantoches. Selon le SG du FLN, «la création d’un parti est une réponse à une attente comme c’était le cas du FLN et non pas un agrément et un

cachet». Pour lui, il est «anormal que des partis continuent d’exister sans la moindre assise politique». A ce propos, il a ajouté qu’«il y a des partis qui n’existent que par leur cachet». Avant de se justifier que son parti n’est pas gêné par la présence d’autres partis et «même au temps du parti unique, il y avait différentes voies au sein du FLN».

S’agissant de la révision de la loi électorale, il a insisté sur «la nécessité de supprimer le mode proportionnel dans l’élection des APC et APW», car selon lui, ce mode est la cause des blocages que connaissent des APC n’ayant pas une majorité absolue. «Vous imaginez qu’une APC qui au nom de la proportionnelle se trouve avec un président issu du FLN, un vice-président du RND, des présidents de commissions issus du PT ou du FNA... Qui sera comptable devant le peuple ? Quel est le programme qui sera appliqué ?»

Evoquant la question de retrait de confiance, M.Belkhadem a noté que celle-ci doit être révisée avec notamment le rejet qu’elle soit opérationnelle avec l’accord des 2/3 de l’assemblée mais 4/5. D’autre part, le FLN n’accepte pas que le retrait de confiance intervient la première année ou la dernière année du mandat du P/APC et que celle-ci n’intervient pas deux fois en une année. En plus, il exige l’avis de la direction politique du parti concerné.

En outre, il a affiché son souhait que es prérogatives des élus et administrateurs soient clarifiées. Selon M.Belkhadem, il faut définir clairement les responsabilités et les missions de chacun afin de mettre fin aux relations souvent «tendues» entre élu et administration. Dans ce cadre, il a ajouté que l’élu pourra mieux prendre en charge les préoccupations des citoyens et exécuter son programme. Pour Abdelaziz Belkhadem, il faut consacrer la «décentralisation» et «la réforme de la fiscalité locale». A titre d’exemple, son parti suggère que certains taxes et impôts doivent être versés directement au fonds de l’APC.

Le SG du FLN veut aussi la révision de la loi sur les associations car selon lui, «le mouvement associatif ne doit pas s’immiscer dans les affaires politiques qui concernent les partis».

Par ailleurs, il n’a pas manqué de demander à ses élus de soigner leur image à l’approche des élections législatives attendues en 2012.

Nacera Chenafi

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