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Un non jeûneur écope de deux ans de prison ferme et de 100000dinars à OUM LEBOUAGUI


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Il est aussi marqué dans la Constitution respect des cultes et tolérance religieuse ... et comme tu es un fin islamologue tu sauras que la prière est bien plus importante qu'un jeûne d'un mois par an donc je repose ma question au lieu d'emmerder le monde pour un sandwich pourquoi les autorités n'arrêtent t'elles pas ceux qui ne vont pas à la mosquée le vendredi soir ? Y aurait il un poids 2 mesures noooon j'y crois pas mdrr :confused:

il est plus dur de ratrapper un mois de careme "manger" volontairement que de ratrapper un mois de priere(je te vois mal ratrapper 1830 pour un mois manger volontairement..la tolerance religieuse n'a jamais demander au non jeuneur d'aller manger devant un jeuneur c'est une provocation et un manque de respect.

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il est plus dur de ratrapper un mois de careme "manger" volontairement que de ratrapper un mois de priere(je te vois mal ratrapper 1830 pour un mois manger volontairement..la tolerance religieuse n'a jamais demander au non jeuneur d'aller manger devant un jeuneur c'est une provocation et un manque de respect.

 

Je crois qu'il y a confusion générale, sur les non-jeûneurs, ils n'ont pas été attrapé en plein centre ville devant des jeûneurs, mais soit dans des maisons ou bien dans des endroits isolés à l'extérieur de la ville comme ce fut le cas des non-jeûneurs d'Oum el Bouaghi.

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la republique est musulmane ,donc mange chez toi et personne ne te blamera.(on a bien interdit la burka en france qui est une republique non..... ? )

 

Depuis quand la république est musulmane ? Si elle est Musulman comme tu le dis , il faut instaurer la Charia !

 

Pourquoi parles-tu de la France ? Moi dis allé faisons comme la France interdisons , le manger durant le ramandan par un décret .

 

Mais en contre partie , je veux une vrais libérté d'expréssion , un vrais syndicat , une vrais justice social .......:boat:

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il est plus dur de ratrapper un mois de careme "manger" volontairement que de ratrapper un mois de priere(je te vois mal ratrapper 1830 pour un mois manger volontairement..la tolerance religieuse n'a jamais demander au non jeuneur d'aller manger devant un jeuneur c'est une provocation et un manque de respect.

 

 

 

 

Comme la loi n'a jamais obligé quelqu'un à aller à la mosquée le vendredi soir ... est ce que c'est une provocation et un manque de respect ?

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il est plus dur de ratrapper un mois de careme "manger" volontairement que de ratrapper un mois de priere(je te vois mal ratrapper 1830 pour un mois manger volontairement..la tolerance religieuse n'a jamais demander au non jeuneur d'aller manger devant un jeuneur c'est une provocation et un manque de respect.

 

C'est surtout qu'en algerie c'est plus choquant de voir quelqu'un manger pendant le ramadan que de voir quelqu'un en dehors de la mosquée pendant la djoumouaa (priere du vendredi). Il faut y avoir vecu pour le comprendre.

Il y a des non jeuneurs qui mangent chez eux et jamais en publique, il y a des non jeuneurs qui estiment qu'il sont assez libres dans leur propre pays pour manger dehors, ils narguent personne, la constitution et la loi sont théoriquement de leur coté. Sauf que nous avons encore dans le code penal un article ambigu, le 144 bis, utilisé pour condamner les non jeuneurs.

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C'est surtout qu'en algerie c'est plus choquant de voir quelqu'un manger pendant le ramadan que de voir quelqu'un en dehors de la mosquée pendant la djoumouaa (priere du vendredi). Il faut y avoir vecu pour le comprendre.

Il y a des non jeuneurs qui mangent chez eux et jamais en publique, il y a des non jeuneurs qui estiment qu'il sont assez libres dans leur propre pays pour manger dehors, ils narguent personne, la constitution et la loi sont théoriquement de leur coté. Sauf que nous avons encore dans le code penal un article ambigu, le 144 bis, utilisé pour condamner les non jeuneurs.

 

 

 

Arfff tu me casses mon délire :(

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Bon voilà ou je voulais en venir en fait :

 

Article du 144 bis 2 du CP et sur les poursuites engagées sur sa base

 

Il y a en effet beaucoup de choses à dire sur ce sujet. J’observe d’abord que cet article fait partie d’une section intitulée «Outrages et violences à fonctionnaires et institutions de l’Etat» ; on se demande quel est le rapport entre le contenu de l’article et l’intitulé de la section… On constate aussi que dans cette section, parmi les personnes protégées contre les offenses, on commence par citer les magistrats et fonctionnaires (art 144), puis en deuxième position le président de la République (art 144 bis), en troisième position (art 144 bis 2) le Prophète (QSSL) et les envoyés de Dieu, et à la fin (art 146), les corps constitués suivants : l’APN, le Conseil national et l’ANP. Cette hiérarchisation est assez insolite ! Dans cette section, je crois qu’on mélange tout. S’agissant précisément de l’article 144 bis 2, il est clair qu’il incrimine deux faits : primo «l’offense» au Prophète et aux envoyés de Dieu, secundo «le dénigrement » du dogme ou des préceptes. En sanctionnant «l’inobservance» d’un des cinq éléments du dogme, en l’occurrence le jeûne, on procède à une interprétation extensive de cet article du code pénal. Or, tout magistrat sait que les lois pénales doivent être interprétées de façon restrictive. L’interprétation extensive est, en droit, assimilée à une fausse application de la loi et le jugement rendu sur la base d’une interprétation extensive, encourt la cassation ou l’annulation pour manque de base légale. Si on admet que l’on peut, à partir des énonciations pourtant non ambiguës de cet article, condamner des «non jeûneurs», on finira par condamner des gens pour inobservance des quatre autres «piliers de l’Islam». On aura ainsi, au mépris flagrant des préceptes coraniques relatifs à la tolérance, des dispositions pertinentes de la Constitution sur la liberté de conscience et des règles basiques du droit pénal que je viens de rappeler, relancé les pratiques inquisitoriales ! Or, qui peut raisonnablement penser qu’on renforce l’Islam et favorise son essor, en jetant les gens en prison ? Je suis du reste d’avis que tous les articles du code pénal prévoyant des infractions à connotation religieuse soient regroupés dans un chapitre ou une section à part Au préalable, il est impératif de réécrire ces articles, de la manière la plus précise que possible. Un toilettage de ces articles, tant dans la forme que dans le fond, est hautement souhaitable.

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:chut: dans ce cas là, je ne peux rien dire ;).

 

Moi si:

supposons que la rébellion du non jeûneur en question soit la cause de cette punition (deux ans de prison ferme), en fermant les yeux sur ce que dit son avocat (l'inculpé a cassé la vitre du commissariat en frappant sa tête contre).

 

Le deuxième non jeûneur Farid Felousa (en fuite et qui vit toujours dans la clandestinité) que la police n'a pas pu inculper, lui a été jugé par contumace et a écopé de trois ans de prison pour un seul et unique chef d'inculpation: atteinte à un précepte de l'islam. Là on ne pas dire que la rébellion est la cause de son l'emprisonnement, étant donné que celui là n'a cassé aucune vitre, ni n'a eu aucun contact avec les forces de l'ordre.

 

 

Farès, victime de la hogra - Contrechamps - El Watan

 

:

 

(...)Le procureur général, joint d’abord par téléphone en vue d’un entretien, se laissera surprendre et ne répondra que de manière hâtive : «Je dois aller en déplacement et je crois que tout a été dit dans ma mise au point», rétorque-t-il avant de prendre la peine d’écouter les dernières informations communiquées par Me Sabeg l'avocat de Fares, contredisant sa version. «Il s’agit d’un lapsus», explique-t-il. «L’arrêt du jugement n’a pas encore été rendu public, et après les attendus des magistrats, il a été décidé que seul le second chef d’inculpation (détérioration des biens d’autrui) sera retenu contre lui», ajoute-t-il. Mais d’après le prononcé du procès évoqué par Me Sabeg, deux chefs d’inculpation ont bel et bien été retenus contre Farès et il n’y a pas eu d’acquittement pour le premier chef d’inculpation. «Un arrêté sera rendu public dans deux semaines corrigeant ainsi le premier prononcé du procès qui n’est pas révélateur des véritables résultats du procès. Il faut aussi savoir que ce jeune à beaucoup d’antécédents avec la justice», explique le procureur général.

 

Procédure qui trouve difficilement de logique juridique, selon l’avis de plusieurs avocats, mais qu’à cela ne tienne. Qu’en est-il alors de Farid Feloussa, aujourd’hui en fuite, jugé par défaut et qui a écopé, lui, de 3 ans de prison ferme sans avoir cassé de vitre. «Oui, certes, nous allons d’ailleurs régler son problème. Il sera acquitté dans ce même arrêté qui sera rendu public dans deux semaines.» dixit le procureur Histoire close ? Peut-être pour le procureur général qui vient de trouver là une manière détournée de régler un problème qui s’apparente à une vraie dérive judiciaire, mais pas pour Farès Bouchaouta qui en a encore pour plus de 700 jours à passer dans les geôles pour un crime qui ne figure dans aucune loi algérienne. Tous les observateurs ayant suivi cette affaire attendent avec impatience l’arrêt du jugement. «Vont-ils aller jusqu’à falsifier le prononcé du procès ?» se demandent plusieurs voix. Il faudra attendre deux semaines pour le savoir.

Bouredji Fella- El Watan

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