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LA SANTEE ,LESFERM. DES HOPITAUX ET Mise à mort de la médecine du travail


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BONJOUR

 

il n' y a pas que les retraites

 

il ya la santé et les structures qui doivent sécurise les saladiers

les communistes en bataille pour les hôpitaux de proximité

 

Et de mise à mort de la médecine du travail

 

A)mise à mort de la médecine du travail

page 2

la vie de la commission

Àl’heure de la sous déclaration massive des accidents du

travail, de l’augmentation des maladies professionnelles et

des suicides au travail, à l’heure de la hausse des accidents

cardiaques et vasculaires liés au stress et à la souffrance au

travail, à l’heure du management des concentrations industrielles,

commerciales et bancaires, il faut renforcer la médecine

du travail, déjà très insuffisante.

Les menaces annoncées par M. Darcos, lors de son bref passage

au ministère du Travail, se mettent en place, dissimulées

dans les articles sur la « pénibilité » (amendement 730) de la

loi sur les retraites, afin de satisfaire les exigences du

MEDEF. Il s’agit de briser le cadre de responsabilité du

médecin du travail et d’en inverser la fonction : servir désormais

de bouclier protecteur aux patrons. Les principes du

Code de déontologie médicale inscrits dans la loi sont

bafoués, faisant des services de Santé au travail (SST) un instrument

du patronat qui devient juge et partie. La prévention

de la santé au travail disparaît pratiquement en « démédicalisant

» la spécialité dont l’objectif est de prévenir et de lutter

contre les atteintes à la santé des travailleurs, prétextant de

la pénurie de médecins du travail et les remplaçant par des

infirmiers. Les « commissions de contrôle » sont dépossédées

de leur droit d’opposition à la mutation ou au licenciement,

alors qu’il devrait être étendu.

Tout « Intervenant en prévention des risques professionnels

» doit bénéficier d’un statut de « salarié protégé ». Pas de «

prévention » sans entretiens cliniques réguliers avec les salariés,

au moins une fois par an, alors qu’on prévoit de les

espacer tous les 3 ans ?

L’aptitude et l’inaptitude seraient définies par les patrons

eux-mêmes. Seul, jusqu’à maintenant, le médecin du travail

devait les apprécier au cas par cas selon les risques pour la

santé liés au poste de travail. Une nouvelle définition écrite

ferait dépendre l’aptitude au travail exclusivement, de la

capacité du salarié à effectuer la totalité des tâches prescrites

: elle aurait une « simplicité » radicale, binaire (apte ou inapte)

et reviendrait à supprimer toute possibilité d’aménagement

de poste et d’adaptation des tâches.

Le Medef voudrait aussi que le médecin-conseil puisse

déclencher une procédure obligatoire de retour au travail

pendant l’arrêt de travail. L’employeur serait libéré de ses

obligations de reclassement dès la visite de reprise. Après

cette visite unique, et dans un délai de 21 jours, le salarié

déclaré inapte pourrait être licencié. Les voies de recours,

aujourd’hui possibles auprès de l’inspection du travail,

seraient renvoyées à des dispositions non précisées. Le projet

de Woerth reprend à peu de détails près, le projet dangereux

de son prédécesseur pour les salariés victimes d’accident

du travail ou de maladie professionnelle.

Une véritable prévention en santé au travail est nécessaire et

possible. L’indépendance professionnelle exige que ceux qui

préconisent des mesures de préventions soient à l’abri des

pressions de ceux qui les paient. La médecine de prévention,

doit associer la connaissance du terrain et l’entretien clinique

régulier des salariés. Ce doit être un service public,

assurant, la formation, les effectifs, les moyens nécessaires et

principalement l’indépendance des praticiens, garante de sa

fonction. Paul Cesbron

28 septembre 2010

Budget de la Sécurité sociale :

l’impasse gouvernementale

SUITE

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SUITE ET FIN

 

Alors que toutes les statistiques montrent que près de 25% de

la population renoncent aux soins pour des raisons d’argent, le

gouvernement expédie les problèmes de la Sécurité sociale en

diminuant le taux de remboursement des dépenses de santé,

notamment les médicaments.

Grossière erreur sur le plan de la santé publique car c’est une

régression sanitaire organisée et grossière erreur sur le plan

économique puisque les dépenses refusées aujourd’hui seront

des dépenses plus importantes demain.

Cette mesure est parfaitement inefficace pour la santé des gens

comme pour l’équilibre financier des organismes sociaux.

L’augmentation des tarifs des mutuelles qui en résultera aggravera

la démutualisation.Le gouvernement est dans une

impasse ! Une négociation sociale doit s’ouvrir de manière

urgente pour dégager des ressources nouvelles pour l’assurance

maladie.

Le PCF propose dans l’immédiat une taxation des profits financiers

qui dégagerait 39.9 milliards d’euros pour l’assurance maladie

au taux de 13.1% sur la base des données 2009. Les profits

financiers étant passés de 268.3 milliards en 2008 à 305 milliards

en 2009, il existe une marge d’action considérable pour

répondre aux besoins des gens. La mise en place d’un pôle

public du médicament au niveau national mais aussi européen

devient essentielle.

Le PCF appelle à l’ouverture urgente du vrai débat social sur ce

sujet et s’opposera à tout recul.

29 septembre 2010

Le PCF apporte son soutien à la mobilisation

des infirmier-e-s anesthésistes

Face aux revendications des infirmier-e-s anesthésistes (IADE)

mobilisés depuis maintenant plusieurs mois, le gouvernement

doit sortir de sa surdité et répondre d’urgence aux exigences

de la profession. Celles-ci visent la défense de leur statut, la

qualité des soins et la sécurité des patients. Les IADE demandent

l’arrêt des transferts de compétences, la reconnaissance

de leur qualification au grade de master, une revalorisation salariale

et le maintien de la reconnaissance de la pénibilité de leur

métier.

Il est honteux que la santé publique soit trop souvent mise à

mal par les politiques uniquement portées par la logique financière.

Le gouvernement, par l’absence totale de dialogue social,

est responsable de la poursuite de ce mouvement.

J’apporte mon soutien plein et entier au mouvement de grève

des infirmiers anesthésistes (IADE). L’attitude du ministère est

indigne de la République !

J’ai rencontré ce matin une délégation d’IADE pour les assurer

de mon soutien. Le PCF fera tout ce qui est en son pouvoir

pour que de réelles négociations s’ouvrent rapidement sur ce

dossier, et plus largement sur le devenir de notre système de

santé.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

communiqués

BUREAU

DE PRESSE

DU PCF

 

SUITE

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SUITE HÔPITAUX

 

LETTRE DE SOUTIEN

AUX PERSONNELS EN LUTTE

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

En application de la loi Hôpital, patients, santé et territoires,

votée par la droite au Parlement et à laquelle je me suis vivement

opposée, les annonces de restructurations, de fusions

et de suppressions de postes à l’AP-HP ne cessent de s’accélérer.

L’État, via l’Agence régionale de Santé d’Île-de-France,

reste sourd aux demandes, propositions et revendications

portées par les personnels soignants, médecins, urgentistes,

infirmier-e-s, et les associations d’usagers…

Le projet de réorganisation

 

SUITE

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SUITE ET FIN

 

HAUTES PYRENEES

Depuis maintenant plus de 2 ans, les communistes

du département ont initié une

grosse bataille pour sauver les hôpitaux de

proximité du département. Tout a commencé

après l’annonce d’un projet d’hôpital

neuf entre Tarbes et Lourdes, sous prétexte

de vétusté des hôpitaux actuels de Tarbes et

de Lourdes. Ce projet, concocté, en catimini,

par le Préfet et l’ARH d’alors, ainsi que la députée

PRG de la circonscription et les maires UMP de

Tarbes et Lourdes, a pris, à ce moment-là, tout le monde

par surprise, tant les professionnels que la population ainsi que

leurs représentants, non impliqués. Que s’était t-il passé ? Il se dit

que Gérard Trémége, maire de Tarbes et chef de l’UMP départementale,

aurait été convoqué à Paris et aurait reçu l’ordre de la

construction d’un hôpital départemental dans les Hautes Pyrénées.

Revenu en Bigorre, celui-ci s’est acquitté de cet ordre venu d’en

haut pour tenter de l’imposer à la population bigourdane. Le projet

est pharaonique (270 millions d’euros) et englobe la disparition des

hôpitaux de proximité de Tarbes, construit il y a à peine trente ans,

et de Lourdes, venant d’être entièrement rénové , pour construire

un hôpital neuf entre les deux villes en rase campagne…

Débusquant l’arnaque, les communistes ont commencé alors une

campagne d’information et de dénonciation de la mise en oeuvre,

avant qu’elle ne soit votée, de la loi Bachelot, en construisant le

futur « hôpital départemental », ayant pour dogme intangible la privatisation

du maximum d’activité. Très rapidement, cette bataille

s’est élargie. Deux comités de défense et de promotion, un sur

Tarbes et l’autre sur Lourdes se sont réactivés et ont construit une

bataille populaire, qui a vu plus de 20 000 personnes signer une

pétition. Dans le même temps, les militants et élus communistes du

Plateau de Lannemezan ont mené une bataille contre la fermeture,

après celle de leur maternité, du service public de chirurgie des

Hôpitaux de Lannemezan. C’est ainsi qu’ils ont organisé, seuls, un

référendum populaire. En un mois (janvier 2010) ce sont 7 000 personnes

qui ont voté pour dire, à l’unanimité, NON à la fermeture

de la chirurgie de Lannemezan. Avant l’été, les communistes ont

proposé un cahier de doléances, ouvert sur les marchés du coin, où

plus de 200 personnes ont déjà témoigné. Qui a dit que les gens ne

s’intéressaient pas à la politique ? Ces actions, au fil des semaines,

sont devenues un mouvement populaire incontournable, entraînant

les forces de gauche, PS compris, sur la sauvegarde et le maintien

des hôpitaux de proximité et contre l’hôpital unique. Le pouvoir a

dû enclencher la marche arrière. Battu sur le scandaleux projet

immobilier, il a, en plein été, missionné le nouvel ARS, pour concocter,

avec quelques médecins plus que complaisants, un projet médical,

tenu secret, ou presque, pour le moment.

La phase de lutte actuelle intègre l’action des comités de défense

pour élaborer un contre projet médical progressiste, préservant les

deux sites et entités hospitalières de Tarbes et de Lourdes. Elle

intègre aussi un beau débat, organisé par les communistes dans le

cadre de la Fête de l’Huma 65, en présence de Jean-Luc Gibelin,

responsable national Santé du PCF et de Jean-Claude Marx, responsable

régional et national des Comités de défense des maternités et

hôpitaux de proximité et avec la présence aussi des comités d’usagers

et des partis de gauche excepté le NPA, absent remarqué de la

Fête. L’Association départementale des élus communistes et

républicains, quant à elle, tiendra, prochainement, une réunion

d’élus de tout le département pour renforcer l’appel, déjà signé par

150 maires, CG et CR, lancé par Marie-Pierre Vieu, présidente du

groupe Front de Gauche à la Région Midi-Pyrénées, à une consultation

de la population bigourdane sur la question du maintien et du

développement de ses hôpitaux de proximité.

On espère, ainsi, ici, crier « Victoire ! » rapidement.

Roland Cazeneuve

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BACHELOT BOTTE EN TOUCHE DEVANT LES AUVERGNATS PUY-DE-DÔME

 

Sous prétexte qu’elle serait retenue à Paris pour les

« ultimes » arbitrages des commissions parlementaires

du projet de loi des finances de la Sécurité sociale,

Madame la ministre a préféré reporter l’inauguration des

établissements de santé SainteMarie prévue vendredi 15

octobre à 10 heures à Clermont-Ferrand. Il est évident

que la rencontre avec les salarié-e-s, citoyennes et

citoyens est à l’origine du report de l’inauguration.

La manifestation mise en place pour l’accueillir comme il

se doit a été maintenue, les militants et élus PCF et Front

de Gauche étaient bien entendu dans la rue pour défendre

le maintien d’un service public de santé.

Oui, le maintien d’un service public de santé est une

exigence responsable et incontournable ! Quoi qu’en

disent les libéraux, partisans de la loi de la jungle, les services

publics sont un outil essentiel de justice sociale

garantissant à tous des droits fondamentaux (droit à la

santé, à l’éducation, aux transports, à l’énergie…) sur

tout le territoire.

PCF 63

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parole d’élue

 

à Toulouse

vers un plan

municipal

de Santé

 

Depuis 2008, la nouvelle équipe municipale

toulousaine a crée une délégation à la santé

publique : elle veut contribuer à l’effort de

réduction des « inégalités de santé » ou plutôt

aux conséquences sanitaires des inégalités

sociales qui caractérisent l’état de santé des

populations.

Si l’État est garant de l’équité en matière d’accès

aux soins, au dépistage et à la prévention

sur l’ensemble du territoire national, la municipalité

veut contribuer largement au développement

des conditions favorables à la santé et

faire de Toulouse un acteur à part entière de la

santé publique. C’est toute l’ambition du Plan

municipal de Santé. En santé, il est impossible

de construire une bonne politique sans

impliquer les gens.

Le plan municipal de Santé est donc une

démarche collective et à moyen terme, qui

permet d’objectiver les besoins et les attentes

de santé prioritaires des habitants. Pour élaborer

ce plan, nous avons d’abord énoncé quels

principes généraux :

- une approche globale de la santé, qui tienne

compte des dimensions physiques et psychologiques

et également sociales et environnementales…

- privilégier les actions de proximité qui favorisent

la pluridisciplinarité et la participation…

- travailler sur les déterminants qui fondent la

santé.

Un calendrier prévisionnel également été défini,

en deux grandes étapes. La première phase

dite « d’analyse de situation partagée » est primordiale

et va se terminer mi décembre. Elle

est constituée par deux démarches : une

quantitative et l’autre qualitative :

- un « Profil santé de la ville de Toulouse »

réalisé par l’Observatoire de la Santé de Midi-

Pyrénées…

- la démarche de consultation qualitative,

nous réalisons deux approches complémentaires

:

ateliers d’acteurs : une rencontre dans

chaque secteur de la ville (6) avec les élus,

des professionnels de santé, des associatifs,

une rencontre avec les médecins de ville

une consultation citoyenne : c’est l’avis

d’un groupe de citoyens toulousains, profanes

en matière de santé et représentatifs

de la composition sociologique de la ville.

Ces deux approches sont complémentaires à

double titre. Elles contribuent au même objectif

: recueillir les attentes de santé exprimées

par acteurs et citoyens. D’un côté les ateliers

d’acteurs apportent un regard « expert » alors

que la consultation citoyenne va fournir un

regard « profane ». Dans les deux cas il s’agit

d’un processus consultatif, une « aide » à la

décision.

Enfin, ce « diagnostic santé » prend en compte

une troisième dimension de la réalité toulousaine

: de l’existant, de ce qui se fait déjà…

À la fin de ce processus, après les choix des

priorités, nous aborderons en 2011 la 2ème

phase, celle de la mise en oeuvre des actions.

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