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Guerre en Irak - WikiLeaks révèle de nouveaux documents secrets


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Actu France-Soir 23/10/10 à 11h54

 

Le site de fuites d'informations vient de publier près de 400.000 documents secrets impliquant la coalition internationale dans des "crimes de guerre" en Irak. Elle aurait notamment commis des tortures sur des prisonniers irakiens et fermé les yeux sur des exactions commises par les forces irakiennes.

 

« Pas de surprise » a annoncé samedi matin le ministère irakien des droits de l'homme. Julien Assange, le fondateur du site, a quant à lui déclaré sur CNN : « On parle de cinq fois plus de morts en Irak, un vrai bain de sang comparé à l'Afghanistan ».

 

Celui qui est entré dans une guerre ouverte avec Washington depuis ses révélations fin juillet sur le conflit en Afghanistan, réédite l'opération.

 

Après des semaines de suspense, le site spécialisé dans le renseignement a commencé à diffuser vendredi soir 391.831 documents qu'il a présentés comme « la plus grosse fuite de documents militaires secrets de l'Histoire ».

 

« Le meurtre délibéré de personnes qui tentaient de se rendre », des soldats américains « faisant sauter des bâtiments entiers parce qu'un tireur se trouve sur le toit » ou encore les milliers de tortures de prisonniers imputées à la coalition internationale (300) et à l'armée irakienne (+ de 1.000), sont considérés « comme des crimes de guerre » a dénoncé le site Wikileaks.

 

Les documents révèlent que le conflit a fait 109.032 morts en Irak, selon le communiqué, qui précise que plus de 60% sont des civils, soit 66.081 personnes. Sur ce total, 15.000 décès de civils n'avaient jusqu'à présent pas été révélés, selon WikiLeaks.

 

Hillary Clinton a condamné la fuite de documents pouvant mettre en danger « la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés » comme lors de la publication des 90.000 rapports précédents - qui démontraient une connivence en Afghanistan entre les officiers sur le terrain, les services de renseignement pakistanais et les Talibans.

 

Mais Julien Assange a assuré, cette fois-ci, que la confidentialité des personnes était respectée, ce que confirme une grande partie des médias. Sur le site la lecture est difficile tant les lieux et les noms sont masqués par une zone noire. Le fondateur du site a voulu se protéger de toutes attaques contre la protection de ses sources.

 

Il est déjà assez inquiété en Suède, là ou il aimerait établir résidence. Lui qui a quitté son Australie vient de se voir refusé son permis de séjour dans le pays où la loi est l'une des plus protectrices pour les journalistes. Il est aussi toujours inquiété par une accusation de viol dans le pays.

 

Plusieurs médias ayant reçu une copie des documents comme le New York Times, le Guardian, Der Spiegel et la chaîne Al-Jazira, ont confirmé la véracité des faits à leur lecture de la publication. Au vu des documents, « les autorités américaines n'ont pas enquêté sur les centaines de cas de violences, tortures, viols et mêmes des meurtres commis par des policiers et des militaires irakiens », écrit le Guardian.

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