Zombretto 1 127 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Considère-t-on que l'Algérie est un pays francophone? Si tel est le cas, pourquoi ne devra-t-on pas participer? Alors. Est-ce vrai que la majorité de peuple Algérien maitrise le français? Si n'en est pas le cas, peut-on la située où comme langue vivante En deuxième position Ou en troisième Ceci sans oublier que l'Algérie est un pays de multiculture. Je faisais allusion à l'origine de ces habitants Berbère Arabe Autre minorité Merci Je crois que .... le sordide avait tout faux .... il faut revoir toute l'Algerie .... de 1962 a aujourd'hui Citer Link to post Share on other sites
Water White 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Je crois que .... le sordide avait tout faux .... il faut revoir toute l'Algerie .... de 1962 a aujourd'hui Hi! explique donc ça? Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Considère-t-on que l'Algérie est un pays francophone? Si tel est le cas, pourquoi ne devra-t-on pas participer? Alors. Est-ce vrai que la majorité de peuple Algérien maitrise le français? Si n'en est pas le cas, peut-on la située où comme langue vivante En deuxième position Ou en troisième Ceci sans oublier que l'Algérie est un pays de multiculture. Je faisais allusion à l'origine de ces habitants Berbère Arabe Autre minorité Merci La non-adhésion de l'Algérie a OIF relève de considération politique . L'Algérie est considère comme pays Francophone . Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Hi! explique donc ça? C'est simple ... il faut retourner a 1962 ... et revoir tout ... depuis la premiere constitution Citer Link to post Share on other sites
Water White 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 La non-adhésion de l'Algérie a OIF relève de considération politique . L'Algérie est considère comme pays Francophone . explique le donc: 1) Considération politique? 2) Comme pays francophone: merci amicalement. Citer Link to post Share on other sites
Water White 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 C'est simple ... il faut retourner a 1962 ... et revoir tout ... depuis la premiere constitution je croyais que la question culture est neutre dans ce cas!!! et celà dépend de ...ce que la volonté de peuple se résume par l'art et la créativité de ces talents. merci amicalement. Citer Link to post Share on other sites
Licorne 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 L'adhésion ambiguë à la Francophonie Depuis l'indépendance, les différents leaders algériens ont toujours refusé les liens avec ce qui est devenu aujourd'hui la Francophonie. L'Algérie s'est toujours dérobée à toutes les rencontres qui ont donné naissance à la Francophonie. Elle a renoncé, généralement sans aucune forme d'examen objectif, à toutes les réalisations possibles de l'Agence de coopération culturelle et technique par crainte de se voir qualifiée de «néocolonisée». D'ailleurs, l'Algérie a toujours accusé l'organisation de la Francophonie de «visées néo-colonialistes». Par exemple, les aides proposées par l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) — bourses aux étudiants francophones, formation des enseignants en langue française et autres types de coopération culturelle — ont été systématiquement refusées par les Algériens au nom de la spécificité arabo-musulmane du pays. De plus, chaque fois qu'un chef de gouvernement tentait un tant soi peu de relancer la coopération culturelle avec la France, on assistait à une levée de boucliers des tenants de l'arabisation (lesquels, soit dit en passant étaient les premiers à placer leurs propres enfants dans les écoles occidentales, notamment au lycée français d'Alger, un établissement réservé aux enfants de la nomenklatura). Puis, lors du IXe Sommet de la Francophonie de 2002, l'Algérie a fait un virage à 180 degrés. Pour l'Algérie, les modifications apportées à la charte de l'Organisation internationale de la Francophonie au sommet de Bamako, en novembre 2000, qui va plus loin que la doctrine basée sur l'usage commun de la langue française et prône une conception respectueuse de la souveraineté, des cultures et des langues des États membres, ont plaidé pour une adhésion à l'OIF. Par ailleurs, les autorités algériennes veulent souligner l'intérêt pour leur pays d'intégrer une organisation devenue «un cadre de concertation» et «un forum pour défendre nos positions, échanger des informations, tisser des relations de coopération et bénéficier d'aides en matière de formation et de moyens culturels et d'éducation». Le 18 octobre 2002, le président Abdelaziz Bouteflika s'est rendu à Beyrouth pour assister au IXe Sommet de la Francophonie, en tant qu'«invité personnel» de son homologue libanais, Émile Lahoud. Dans son discours, le président Bouteflika a expliqué les raisons de la participation de son pays à cette première réunion. Les raisons avancés par le chef de l'État sont d'abord politiques: Aujourd'hui, nous devons savoir nous départir de la nostalgie chatouilleuse, qui s'exprime en repli sur soi, et nous ouvrir sans complexe à la culture de l'autre, afin de mieux affronter le défi de la modernité et du développement, par nous-mêmes et dans nous-mêmes [...]. L'usage de la langue française est un lien qui assure notre unité. Le président algérien a pris ses précautions pour ménager les islamistes. Il s'est présenté au Sommet de Beyrouth sous sa «double allégeance au monde arabe et au continent africain». Voulant s’appuyer sur la Francophonie pour défendre les intérêts du pays à travers le monde, le chef de l’État a souligné «les préoccupations de l’Algérie en tant que pays arabe» et «en tant que pays méditerranéen». Pendant ce temps, le chef de la diplomatie algérienne et chef de file du courant islamo-baâthiste, Abdelaziz Belkhadem, a annoncé que l'Algérie œuvrait pour adhérer au Commonwealth et tentait, en même temps, de se rapprocher des pays hispanophones (Espagne et Amérique latine). Enfin, en cas d’effective adhésion, l’Algérie ne sera pas appelée à défendre la culture francophone, encore moins à jouer le promoteur de la langue française à travers le monde. Comme quoi le néo-colonialisme n'est pas mort et que l'Algérie n'a pas encore assumé son passé! De quoi encore alimenter la schizophrénie linguistique pendant longtemps! Dans un article («Situation linguistique en Algérie», 21 avril 2005), Sid Ahmed Bouhaïk résume bien cette situation difficile: Les langues arabe, amazighe, française font partie du paysage linguistique d’une même identité, mais qui s’obstinent à s’ignorer, campant le plus souvent sur des positions de suspicion envers l’autre, celle-ci n’étant pourtant que l’expression de sa propre image exprimée par un de ces véhicules linguistiques de son algérialité (...) Francophones algériens, nous y entrons (l’immense forêt qu’est le fonds culturel arabe) quand nous avons pris, une fois pour toutes, la décision de vivre notre arabité et notre maghrébité avec un sentiment de malaise et de culpabilité. Bref, la question linguistique continue d'alimenter les conflits en Algérie. Comme tout est récupéré par la politique, il est très difficile d'établir un bilan objectif de la situation. Citer Link to post Share on other sites
Licorne 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Le 10 juillet 2007, le président français, Nicolas Sarkozy, s'est rendu à Alger en visite officielle. À cette occasion, il accorda une interview au journal El Watan. Il aborda la question linguistique en ces termes: Dans le domaine linguistique, je souhaite évidemment que l’Algérie reste un grand pays francophone — et nous ferons tout ce que nous pourrons pour l’y aider —, mais il est bon aussi que de plus en plus de jeunes Algériens sachent l’anglais et légitime aussi que l’Algérie affirme son identité arabo-islamique et poursuive ses efforts en matière d’enseignement de la langue arabe. D’ailleurs, nous souhaitons nous-mêmes renforcer l’enseignement de l’arabe en France, qui correspond à une ancienne tradition mais aussi à de vrais besoins. Pour faire passer le message en faveur de la Francophonie, le président français semble prôner en même temps l'arabisation de l'Algérie. En France même, le chef de l’État annonçait qu’il entendait renforcer la présence de la langue arabe. Cette déclaration du président français correspond diplomatiquement à ce que les autorités algériennes voulaient entendre. Évidemment, il n'a pas osé faire allusion à la langue berbère (tamazight). De la même façon, aucun chef d'État algérien n'oserait parler en faveur des Bretons, des Alsaciens ou des Corses! Ce serait trop risqué de susciter des revendications de la part des Berbères algériens. En octobre 2008, le président Bouteflika s'est encore présenté «en qualité d'invité spécial» au XIIe Sommet de Québec (Canada), qui s'est déroulé du 17 au 19 octobre et coïncidait avec le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain (1608). Comme quoi les sommets de la Francophonie sont encore perçus par les autorités algériennes comme un «cadre politique de soumission à la France». Pourtant, la Francophonie de 2008 n’était plus du tout celle des années soixante-dix, alors que les barrières idéologiques de l'époque ont été levées, mais l'Algérie semble encore l'ignorer, empêtrée elle-même dans sa propre idéologie anticoloniale française. C'est pourquoi, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, souhaitait qu'après vingt-deux ans d'absence l'Algérie devienne officiellement membre de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Le président Bouteflika fut reçu en grande pompe par les plus hautes autorités du Canada et du Québec. Comme toujours, l'État algérien ne bouge pas. Citer Link to post Share on other sites
Licorne 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 L'aménagement linguistique en Algérie reste l'œuvre d'une petite oligarchie politique aux pouvoirs immenses. Elle est fondée sur une culture qui s'est définie par opposition à la France coloniale et par mimétisme à l'égard du Proche-Orient. La grande caractéristique de l'arabisation algérienne, c'est de reposer sur le panarabisme à l'exclusion de tout nationalisme territorial proprement algérien. Toute la politique linguistique est axée sur l'arabe coranique, non sur l'arabe des Algériens. Il a fallu pour ce faire que l'oligarchie algérienne élabore sa politique contre les Algériens eux-mêmes. C'est d'ailleurs là où la bât blesse! D'ailleurs, le succès demeure bien relatif, contrairement à la Turquie de Mustafa Kemal Atatürk, dont la politique linguistique constituait, même dans l'histoire de l'humanité, un véritable exploit. À l'opposé à la Turquie, l'Algérie n'a guère favorisé un rapprochement entre l'oral et l'écrit et, par voie de conséquence, n'a pas contribué à l'élimination de l'analphabétisme. La clé de la réussite turque réside dans le fait que la politique linguistique reposait sur un nationalisme territorial moderne fondé sur la langue du peuple turc, sans égard à la croyance religieuse. C'est tout le contraire qui s'est passé en Algérie, car la politique linguistique a été fondé sur l'arabo-islamisme et le modèle proche-oriental. La politique algérienne s'est nécessairement faite contre le peuple algérien qui s'est vu imposer une langue morte (l'arabe coranique), ce qui a favorisé l'intégrisme musulman. L'arabisation algérienne ne fut motivée que par des préoccupations purement politiques: la conservation du pouvoir par la langue, avec l'appui des conservateurs islamistes. En voulant édifier un État arabe unifié, les premiers dirigeants algériens n'ont pas choisi comme fondement de leur politique un nationalisme proprement algérien. L'idéologie était au contraire déconnectée du peuple algérien parce qu'elle correspondait à un panarabisme abstrait, trop supranational. On est alors passé de la dépendance d'une France coloniale à une autre dépendance, celle du Proche-Orient, surtout l'Iran (pour l'islam), l'Arabie Saoudite, l'Irak et la Syrie, des pays qui semblent bien éloignés du Maghreb. En effet, l'identité arabo-islamiste des dirigeants n'a jamais coïncidé avec l'idée que les Algériens s'en faisaient. De plus, la francophobie affichée par l'oligarchie politique n'a guère favorisé le développement socioculturel des Algériens. En ce sens, on ne peut parler de réussite, même si l'Algérie d'aujourd'hui est méconnaissable par comparaison à celle au lendemain de l'indépendance. Citer Link to post Share on other sites
Licorne 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 En plus de quarante ans, l'Algérie n'a pas réussi à éradiquer le français à coup de décrets et de lois. Le peuple algérien continue de l'employer dans les domaines culturel, économique, éducatif et social au grand dam des autorités politiques et religieuses. Pire, l'influence de la langue et de la culture française semble s'intensifier d'année en année, notamment en raison de la réception par satellite des chaînes de télévision française, qui attirent énormément les Algériens. Si les dirigeants algériens n'ont pu imposer l'arabe classique dans la vie quotidienne, c'est que cette langue n'est pas adaptée aux besoins des Algériens, contrairement à l'arabe algérien, au berbère et même au français. Tant et aussi longtemps que les élites politiques et religieuses n'accepteront pas la réalité algérienne dans ses différentes composantes et qu'ils s'accrocheront à une idéologie légitimant leur propre pouvoir, la population résistera, sauf pour les individus qui ont intérêt à conserver le système en place. Depuis 1962, les régimes qui se sont succédé ont toujours occulté le caractère multilingue et multiculturel de l'Algérie. Ils ont conçu l'identité algérienne sur le mode de l'exclusion en culpabilisant «les ennemis de la Nation». Dans cette perspective, les Berbères ont forcément écopé plus souvent qu'à leur tour, eux qui sont, comme les arabophones, d'authentiques Algériens. Rappelons que la grande majorité des Algériens ont une origine ethnique berbère. Si l'écrivain Rachid Boudjeba croit que la faillite de l'arabisation est due à l'arrivée des antennes paraboliques, les linguistes, pour leur part, sont plutôt convaincus que le mépris pour la langue et la culture des citoyens (l'arabe algérien et le berbère) expliquent bien davantage le quasi-échec de la politique linguistique algérienne. Pour les linguistes, toute politique qui encourage la coexistence linguistique ne peut que promouvoir un esprit de compréhension et de tolérance. En ce sens, la diversité des langues dans un cadre national peut représenter un atout, pas nécessairement une malédiction. Après plus de quatre décennies d'arabisation, les dirigeants algériens ne semblent pas avoir compris le message! Ils ont préféré recourir à la coercition pour arabiser la société, sinon l'islamiser davantage, afin de s'assurer le soutien des islamistes et autres conservateurs pour tenir l'ensemble des Algériens sous leur contrôle. La plupart des Algériens en sont venus à voir l'arabe classique comme le symbole de l'autoritarisme, de la corruption et de l'injustice sociale! L'Algérie a toujours étonné par ses excès! En même temps, les deux langues parlées par le peuple, l'arabe algérien et le berbère, sont soit niées soit méprisées au profit de l'arabe classique que personne ne parle (comme langue maternelle). Dans cette perspective, le terme de demi-échec pour qualifier la politique de l'arabisation à l'algérienne serait presque un euphémisme! Le problème fondamental en Algérie, c'est que le pouvoir politique ne change jamais. Malgré la succession des présidents, des premiers ministres et des multiples ministres, le statu quo demeure une constante de la vie politique algérienne, parce que les «parrains» qui dirigent le pays en sourdine sont toujours omniprésents. Les Algériens demeurent dans l'illusion qu'un changement imminent va survenir, mais c'est justement là la force des «parrains» qui gangrènent le pays par la corruption. L'illusion du changement constitue le moyen idéal de ne pas remettre le système en cause. Seule une véritable révolution démocratique permettrait de liquider l'État policier pour le transformer en un État de droit. Dans le cas contraire, tout serait en place pour instaurer un État théocratique par l’émergence d’une alliance islamiste conservatrice déterminée à atteindre son but. Algérie: données historiques Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 an nisr .....quand tu entends parler en français, ne trouves-tu pas cela romantique? (si tu dis non, tu seras bien le seul, on est connus pour....et ce dans le monde entier....) bonne journée an nisr Cela dépend. Quand j'entends parler un québécois ou un français du midi, c'est vraiment pas beau, voir moche. En revanche, je trouve l'accent parisien beau. Ceci est peu-être la preuve que la beauté d'une langue réside (surtout?) dans la mélodie. A l'instar des dialectes (darijas) arabes, je trouve le marocain pas beau mais le syro-libanais est vraiment enchanteur. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 le sommet de la francophonie s'est terminé aujourd'huit, et je suis etonnée de voir la participation de l'Algerie comme pays francophone, que pensez-vous???? L'Algérie ne fait pas partie de l'OIF néanmoins elle participe à certains sommets comme invité de marque du pays hôte ! Algérie / Sommet de la Francophonie : M. Bensalah reçu par la présidente du conseil de la Confédération helvétique. 24-10-2010 Le président du Conseil de la Nation, M. Abdelkader Bensalah, a été reçu dimanche par la présidente du Conseil de la Confédération helvétique, Mme Doris Leuthard, a indiqué un communiqué du Conseil. M. Bensalah prend part au 13ème sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Montreux (Suisse) en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. M. Bensalah, précise la même source, a transmis à la présidente du Conseil de la Confédération helvétique les remerciements du président de la République pour son invitation à participer à ce sommet en qualité d'invité de marque tout en soulignant "l'attachement de l'Algérie au développement des liens d'amitié et de coopération avec la Suisse". APS Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 explique le donc: 1) Considération politique? 2) Comme pays francophone: merci amicalement. - Considération politique : C'est un secret pour personne la nature des relations tendues entre Alger et Paris depuis l'indépendance . La langue française étant l'un des héritages du colonialisme . Y'a aussi la question de l'arabisation, posée depuis 1962, les partisans de l'Arabisation pense que l'Algérie ne peut jouir de toute son indépendance avec un bilinguisme Arabe/Français présent aussi bien dans l'Administration que dans la société, que seul la généralisation de l'Arabe est disons un recule du poids de la langue français serais un symbole de la totale indépendance de l'Algérie. - Pays francophone : Est considéré comme pays francophone, toute nation dans une grande partie de la population utilise le français . Donc c'est pas forcément les pays ou la langue officielle est le français . Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 - Pays francophone : Est considéré comme pays francophone, toute nation dans une grande partie de la population utilise le français . Donc c'est pas forcément les pays ou la langue officielle est le français . "Utiliser" dans quel sens? Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 "Utiliser" dans quel sens? Utiliser une langue, qui la parlent ou l'écrivent . Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Utiliser une langue, qui la parlent ou l'écrivent . Ca reste assez vague quand même. Ou alors le "francophonie" n'est pas définie de manière logique car il est évident que l'utilisation du français pour le Sénégalais diffère radicalement de celle de l'Algérien. Ce sont, pour ainsi dire, deux utilisation différentes. Citer Link to post Share on other sites
Clouseau 899 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Ca reste assez vague quand même. Ou alors le "francophonie" n'est pas définie de manière logique car il est évident que l'utilisation du français pour le Sénégalais diffère radicalement de celle de l'Algérien. Ce sont, pour ainsi dire, deux utilisation différentes. Y'a deux catégories de pays francophones : - Les pays le français est la langue officielle : Sénégal, Cameroun, Niger... - Les pays ou une grande partie de la population parle le français, sans que cette langue ne sois une langue officielle : L'Algérie, le Maroc... Ce n'est pas une opinion mais l'explication du Mot "Francophone" . Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 - Les pays ou une grande partie de la population parle le français, sans que cette langue ne sois une langue officielle : L'Algérie, le Maroc... Ce n'est pas une opinion mais l'explication du Mot "Francophone" . Alors dans ce cas nous n'entrons dans aucune des descriptions. En Algérie, comme au Maroc ou en Tunisie, la population (ou une partie d'entre elle) CONNAÎT le français plutôt qu'elle ne le PARLE (en ce sens qu'elle ne l'appréhende pas comme étant SA langue mais comme une langue, autre que sa langue, qu'elle utilise pour diverses raisons). Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Re, Pour illustrer je dirai que nous parlons le français mais nous ne parlons pas français tout court. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Même si 100% des Algériens parlent français , l'Algérie ne doit en aucun cas faire partie de l'OIF ; cette organisation est un redoutable instrument d'influence au profit du gouvernement français , notre balance commerciale en sait quelque chose ! Nous n'avons rien à gagner à etre un pays satellite ! Historiquement , la Régence d'Alger a été au secours de la France à trois reprises et Boutef avait accepté de participer aux sommets de l'OIF pour faciliter la signature d'un traité d'Amitié que les nostalgériens ont fait échouer avec leur loi du 23 février louant les bienfaits de la colonisation française en Afrique du Nord , alors que la France nous a quitté dans les années 90 aux premiers coups de pétoires et a même organisé un embargo contre notre pays! Citer Link to post Share on other sites
ytreza 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Cela dépend. Quand j'entends parler un québécois ou un français du midi, c'est vraiment pas beau, voir moche. En revanche, je trouve l'accent parisien beau. bourgeois! :p essaye avec un alsacien alors :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Water White 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 - Considération politique : C'est un secret pour personne la nature des relations tendues entre Alger et Paris depuis l'indépendance . La langue française étant l'un des héritages du colonialisme . Y'a aussi la question de l'arabisation, posée depuis 1962, les partisans de l'Arabisation pense que l'Algérie ne peut jouir de toute son indépendance avec un bilinguisme Arabe/Français présent aussi bien dans l'Administration que dans la société, que seul la généralisation de l'Arabe est disons un recule du poids de la langue français serais un symbole de la totale indépendance de l'Algérie. - Pays francophone : Est considéré comme pays francophone, toute nation dans une grande partie de la population utilise le français . Donc c'est pas forcément les pays ou la langue officielle est le français . :cool:Mon ami, je tire chapeau, ta problématique tient debout donc, continu de développer dans ce sens et tu auras (((le c'était quoi du pourquoi))). merci amicalement.:goodluck: Citer Link to post Share on other sites
Guest Wipet Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 bourgeois! :p essaye avec un alsacien alors :mdr: Tout est une question d'habitude. Avant je distinguais pas l'accent parisien. Maintenant, je le distingue "trop" et il me tape sur les nerfs :D Avant, je trouvais l'accent québécois très moche. Je m'y suis habituée. Et l'accent maghrébin, je l'entends chez les autres, mais pas chez mon père (pourtant il l'a) :04: Citer Link to post Share on other sites
mobiwedge 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Même si 100% des Algériens parlent français , l'Algérie ne doit en aucun cas faire partie de l'OIF ; cette organisation est un redoutable instrument d'influence au profit du gouvernement français , notre balance commerciale en sait quelque chose ! Nous n'avons rien à gagner à etre un pays satellite , historiquement , la Régence d'Alger a été au secours de la France à trois reprises et Boutef avait accepté de participer aux sommets de l'OIF pour faciliter la signature d'un traité d'Amitié que les nostalgériens ont fait échouer avec leur loi du 23 février louant les bienfaits de la colonisation française en Afrique du Nord , alors que la France nous a quitté dans les années 90 aux premiers coups de pétoires et a même organisé un embargo contre notre pays! Ah, j'oubliais que votre déficit commercial c'est à cause de la Francophonie et non de la corruption endémique qui frappe votre pays, la non-valorisation es élites qui sont quasiment encouragés à pas faire trop de bruit et à foutre le camp... Les conditions d'investissement qui font que 51 % de la compagnie doit revenir à une partie algérienne (de préférence haut placée) sans contrepartie.... Je parlais du miroir hier... Citer Link to post Share on other sites
mobiwedge 10 Posted October 26, 2010 Partager Posted October 26, 2010 Alors dans ce cas nous n'entrons dans aucune des descriptions. En Algérie, comme au Maroc ou en Tunisie, la population (ou une partie d'entre elle) CONNAÎT le français plutôt qu'elle ne le PARLE (en ce sens qu'elle ne l'appréhende pas comme étant SA langue mais comme une langue, autre que sa langue, qu'elle utilise pour diverses raisons). C'est ce que je disais hier, l'Algérie est francophone de facto mais ne revendique pas la langue française et ne le fera sans doute jamais ( alors que j'ai déjà remarqué qu'il y a des tournures de phrase ou des mots qui n'existent qu'en ''français algérien''....) Je devrais faire un sondage pour savoir le nombre de personne qui sacrifierait demain le français contre l'anglais, probablement tout le monde... Citer Link to post Share on other sites
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