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De moins en moins de travailleurs étrangers


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L’ère des afflux de la main-d’oeuvre étrangère semble révolue à Oran. Après le raz-de-marée de ces dix dernières années, le nombre des travailleurs étrangers, en particulier les Chinois, ne cesse de reculer depuis le début de l’année en cours.

 

La maind’oeuvre étrangère « déclarée » a ainsi reculé de plus de 40% en l’espace de quelques mois. Sur les 8.000 travailleurs dénombrés en 2009, plus de 3.000 ont plié bagages. La cause de ce repli de la main-d’oeuvre étrangère n’est pas liée seulement à l’achèvement de plusieurs projets confiés à des groupements étrangers. L’autre raison de ce recul est la nouvelle politique prônée par le gouvernement pour le durcissement du contrôle et des conditions de recrutement des ouvriers étrangers.

 

Le départ de la main-d’oeuvre étrangère a commencé dès le début 2010 suite à l’achèvement de plusieurs grands projets confiés à des sociétés étrangères. La main-d’oeuvre étrangère représente désormais moins de 0,5% de la population occupée en Algérie. La main-d’oeuvre étrangère établie en Algérie est passée de 543 en 1999 à 45.000 en 2009. La moitié des 45.000 permis de travail délivrés à des étrangers concerne les Chinois. La maind’oeuvre étrangère non qualifiée représente seulement 0,01% de cette maind’oeuvre (33% de la main-d’oeuvre étrangère est constituée d’ingénieurs et de techniciens supérieurs, 32% de techniciens et de chefs d’équipe et 34% sont des travailleurs hautement qualifiés).

 

La maîtrise de ces flux a été rendue possible après les récentes mesures restrictives décidées par le gouvernement pour accorder la préférence nationale aux compétences algériennes. Le gouvernement a ainsi promulgué un décret exécutif n°09-272 du 9 Ramadhan 1430 correspondant au 30 août 2009, modifiant et complétant le décret n° 86-276 du 11novembre 1986 pour fixer de nouvelles conditions de recrutement des personnels étrangers dans les services de l’Etat, des collectivités locales, établissements, organismes et entreprises publiques. Ce texte traite désormais les fonctionnaires étrangers recrutés en Algérie sur le même pied d’égalité que les nationaux. Le premier amendement apporté par cette loi concerne l’article 8 bis de l’ancien décret n° 86-276 du 11 novembre 1986, modifié et complété, susvisé, est modifié, complété et rédigé comme suit : « …les personnels étrangers recrutés pour exercer les fonctions de professeur hospitalo-universitaire, professeur, maître de conférences hospitalo-universitaire classe « A », maître de conférences classe « A » , maître de conférences hospitalo-universitaire classe « B » et maître de conférences classe « B » au sein des établissements d’enseignement supérieur perçoivent le traitement de base de leurs homologues algériens ». La nouvelle loi autorise le recrutement du personnel étranger hautement expérimenté pour assurer l’accompagnement et l’assistance des nouveaux employés spécialisés dans les secteurs les moins maîtrisés en Algérie, mais sous les mêmes conditions que les nationaux. Parmi les autres mesures prévues par ce texte de loi, il y a un chapitre interdisant au personnel étranger le cumul de postes d’emploi ou de tâches professionnelles. Le personnel étranger n’a pas droit d’exercer ou d’occuper un poste d’emploi en dehors des institutions étatiques. Cette interdiction semble concerner surtout les universitaires et les hospitalo-universitaires étrangers tentés de travailler à mi-temps chez le privé. L’amendement des conditions de recrutement du personnel étranger par les institutions de l’Etat était devenu inéluctable, puisque le pays dispose aujourd’hui de compétences nationales avérées dans tous les secteurs d’activité.

 

Autre cause de ces amendements est que le personnel étranger était favorisé par rapport aux compétences nationales. Les étrangers, coopérants dans les universités ou hospitalo-universitaires, percevaient des salaires trois à six fois supérieurs à ceux de leurs collègues algériens. Une « injustice » qui avait poussé de nombreuses compétences nationales à choisir d’autres cieux.

 

Le Quotidien d'Oran

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En même temps ils étaient là pour une durée déterminée. Leur contrat étant terminé, ils se doivent de rentrer chez eux. Donc rien de plus normal.

 

Il semble à Mr Ladoz que de tels propos tenus par un Le Pen , par exemple, auraient provoqué quelques ...........scandales ici et là !

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Il semble à Mr Ladoz que de tels propos tenus par un Le Pen , par exemple, auraient provoqué quelques ...........scandales ici et là !

 

 

 

Faut pas le prendre mal, mais c'est çà la mondialisation et ce sont des travailleurs qui passent leur temps à voyager au fil des contrats obtenues. De toute façon je doute qu'ils auraient voulu rester en Algérie.:D

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Faut pas le prendre mal, mais c'est çà la mondialisation et ce sont des travailleurs qui passent leur temps à voyager au fil des contrats obtenues. De toute façon je doute qu'ils auraient voulu rester en Algérie.:D

 

Oui bien entendu !!!!!!!

 

Mais tout comme on "aime travailler à l'étranger" , nous devons accepter de bon coeur que des travailleurs étrangers viennent bosser ici .

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Oui bien entendu !!!!!!!

 

Mais tout comme on "aime travailler à l'étranger" , nous devons accepter de bon coeur que des travailleurs étrangers viennent bosser ici .

 

 

 

Je ne dis pas le contraire. Je suis contente qu'ils soient là

car avec eux les travaux avancent plus vite.

Et çà permet aux algériens d'acquérir de l'expérience.

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.

 

 

La maind’oeuvre étrangère « déclarée » ...

 

 

Je ne pense pas que nous disposions des bons chiffres qui reflètent la réalité du terrain.

 

Rien n'impose à un chinois d'aller se déclarer s'il désire rester en Algérie, même sans papier.

 

Certains d'entre eux, ont même vu leur enfant naître en Algérie.

 

Et comme le nombre d'enfant est restreint par la loi en Chine, le faîtes de pouvoir en avoir plusieurs ici sans se voir puni par la loi, les incitent à rester.

 

Il peut y avoir beaucoup d'autres raisons différentes, mais ce dont je suis sûr c'est de la valeur de l'information utilisé pour l'analyse faîtes dans l'article qui laisse à désirer.

 

daily_life14.jpg

 

.

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