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La révolution Algérienne : Par Henriette Di Castelli


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Révolution Algérienne : 1° Novembre 1954 - 19 Mars 1962

 

27/10/2010 à 14h45

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La Pied Noir d'hier, d'aujourd'hui et de toujours

Dictons de Williams Hens Dire la vérité même quand elle est amère !!!

 

Falsifier l’histoire est un signe de faiblesse.

Falsifier l’histoire c’est se mentir et mentir aux autres.

 

Un Pied-Noir implore le pardon pour les crimes commis sur tout un peuple

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(tortures, dignes des nazis, pratiquées par les barbares coloniaux qui se disent : peuple civilisé !)

 

Je ne vais pas m’encombrer avec la phraséologie pour te dire mon fils, que ton écrit est un pan de ce que nous croyions être comme vérité, alors qu’en fait, c’est ce « verso de vérité » qui a été fortement préjudiciable à notre présence en Algérie.

 

Rappelle toi, remonte dans le temps, et souviens toi, que nous prenions nos désirs pour de la réalité, alors que, politiquement et militairement, sur le terrain de la confrontation, la réalité était toute autre. Et, le fait que nos parents nous aient rabâchés cette < dans cette terre que nous croyions la nôtre, c’est le verso de la médaille qu’il fallait prendre en considération. Telle est la triste vérité.

 

Un proverbe Arabe, et de surcroît Algérien dit qu’il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et, j’ajouterai sur ma lancée, pas de pire sot que celui qui ne veut rien comprendre.

 

Si nous traitions l’Arabe de tous les noms d’oiseaux et ce, durant les 132 ans de présence, l’autochtone quant à lui, en faisant mine de nous supporter, digérait mal notre présence parce que nous l’avons sous-estimé à tel point que certains des nôtres, plus précisément les colons, en ont fait des bêtes de somme et, ont usé et abusé de leur patience !

 

Doit-il se taire devant les humiliations subies ?

 

Durant les 132 ans de présence en Algérie, soit 48.180 jours,l’Algérien a tissé patiemment et minutieusement, telle une araignée, des fibres de nationalisme de qualité qui concourront désormais, à notre perte de ces territoires que nous considérions comme provinces Françaises ou dépar-tements rattachés à la mère patrie : la France.

 

Ces autochtones serviront de chair à canons lors de la guerre 14/18 de même que celle de 38/45.

 

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Ils s’avèreront de redoutables soldats mais, en fait, nous « fabriquions », sans nous rendre compte, de véritables guerriers qui retourneront les armes contre nous le moment venu.

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Les massacres de Sétif, Kherrata, Guelma en 1945 furent le prélude et le détonateur de ce qui allait suivre. Ces massacres demeurent indélébiles dans la mémoire des autochtones qui se sentirent froissés dans leur amour propre après avoir servi l’étendard de la France coloniale lors des 2 guerres précitées.

 

Z1bXi.jpg On les exhibait au départ… On les mitraillait à leur retour

 

2°Régiment des Tirailleurs Algériens en rang vers une mort certaine,

pour sauver la France, cette France qui les reniera.

 

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Des tirailleurs Algériens

 

Le bilan de la boucherie coloniale à l’Est Algérien :45.000 victimes qui serviront de détonateurs à ce peuple en furie.

 

boz07.jpg Enterrés dans la pure dignité, tous les Algériens, après ce bilan macabre, se considèreront plus unis que jamais, membres d’une seule famille, tous concernés, tous proches parents de ceux qui ont été froidement assassinés le 08 Mai 1945.

 

 

C’est dans la clandestinité totale, que les redoutables Algériens mijotaient ce qui allait donner naissance, un certain 1°Novembre 1954, à un soulèvement généralisé que la presse locale: La dépêche quotidienne et l’ Echo d’Alger, entre autres, considéraient, avec mépris, comme étant des actes de banditisme des plus saugrenus.

 

Avec une synchronisation des plus déconcertante, les révolutionnaires allaient déclencher une série d’attaques qui embrasera tout le nord Algérien. Sa décision fut prise, une décision irrévocable.

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L7DbQ.jpg Avec les moyens de bord, l’ALN allait mettre à genoux les forces de l’oppression coloniale.

 

Cet avertissement, ou balles de semonce, ne nous a pas réveillés outre mesure. Au contraire, nous allions continuer à considérer l’autochtone comme un moins que rien.

 

Les colons eux-mêmes, faisant fi de cet avertissement, serviront, et avec mépris, des figues sèches et du pain rassis, durant le break time, à ces travailleurs de la terre qui oeuvraient, en fait, au bonheur et à la prospérité du colon sans scrupule.

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Exploités, comme ils le furent, au milieu des brimades et des humiliations, ces hommes en burnous loqueteux allaient alimenter les rangs de l’Armée de Libération nationale (ou ALN) pour les djebels, et le Front de Libération National (ou FLN) pour la clandestinité urbaine.

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Les 2 premières victimes de la wilaya IV dont les corps ont été exposés à la place d’armes de Blida (../12/1954)

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Malgré les brimades sur des Algériens, nos forces allaient s’avérer incapables d’endiguer le soulèvement populaire alors que la révolte a été déclenchée avec des moyens de bord des plus dérisoires : des fourches et des fusils de chasse face à une armée.. notre armée, qui venait d’être défaite en Indochine, à Biên-Diên-Fû, malgré la puissance de feu dont nous disposions.

 

mSqBM.jpg Face aux fusils de chasse et des fourches, le colonialisme broutera l’herbe et goûtera la terre d’Algérie.

 

Nos malheureuses forces, au pied du mur, allaient répliquer par des tortures dignes de la période nazie. Au moindre soupçon, l’indigène était livré pieds et mains liés aux sévices les plus cruels. C’est toute la panoplie de la monstruosité que nous allions étaler pour colmater la brèche : rien de cela n’allait convaincre ces gens décidés de vaincre ou de mourir puisque telle était leur devise.

 

De 1954 à 1960, c’est toute l’armada de nos forces qui allait être mise en branle.

 

Des bateaux bondés de renforts et bourrés de matériels affluaient vers les ports d’Algérie pour éteindre la flamme de l’insurrection armée.

 

Aucun signal ne promettait que le patriote allait lever le drapeau blanc en signe de ralliement. Nos moyens de propagande s’engouffreront entre les deux communautés pour caresser l’Algérien dans le sens du poil.

 

Rien de cela ne le fit plier.

 

Pour la suite cliquer ICI...

 

Les Pieds Noirs d’Algérie

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