Jazairi 10 Posted October 31, 2010 Partager Posted October 31, 2010 L’affaire opposant Saïd Sadi à quatre cadres de son parti de Bgayet A propos de l’affaire qui l’oppose à Saïd Sadi, M. Bennadji ajoute que "lors de cette dernière saisine de la justice, Saïd Sadi, pour mieux dissimuler ses turpitudes, a mis sous influence, grâce au fonctionnement" mugabien "de son parti, l’ensemble de l’exécutif et des députés à contribution. Les éléments de ces deux instances se sont, en effet, constitués partie civile dans cette affaire." L’affaire de diffamation opposant, Saïd Sadi, chef de file du Rassemblement pour la culture et la démocratie, RCD à quatre cadres de sa formation de la ville des Hammadites vient de connaître son épilogue. Ainsi, la justice qui a, déjà tranché en faveur de trois cadres, vient de rendre le verdict, et ce, en faveur du maire de Tinebdar, M. Braham Bennadji. Pour rappel, Tinouche Azeddine, Sassi Achour, Khelladi Mohand Sadek, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ont été acquittés dans l’affaire les opposant le 19 juillet écoulé, quant à M. Braham Bennadji, maire de Tinebdar, il vient d’obtenir le même résultat le mercredi passé. Dans un communiqué rendu public, hier, M. Braham Bennadji, estime que "le président à vie du RCD vient d’enregistrer un revers supplémentaire dans la wilaya de Bgayet après avoir assisté, dernièrement, médusé à la défaite de son candidat aux sénatoriales, pourtant numériquement favori". Bennadji rappelle qu’à la mi-avril, "il a été sévèrement rudoyé et conspué par les étudiants de l’université Abderrahmane Mira qui lui reprochent " la bleuite " au sein de son parti. Décidément, il est loin le temps où celui-ci était reçu dans l’allégresse et les honneurs dans la capitale des Hammadites". Évoquant l’affaire de justice l’opposant à Saïd Sadi, M. Bennadji estime que "la justice est rendue face à Saïd Sadi, l’homme politique le plus judiciarisé d’Algérie.” Faisant le parallèle entre Sadi et un politique français, le maire de Tinebdar considère que "en France, pays qu’il visite assidûment, c’est le sinistre Jean Marie Le Pen qui occupe la première place de ce triste registre". Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted October 31, 2010 Author Partager Posted October 31, 2010 "Subissant revers judiciaire et échec politique", M. Bennadji ajoute que, "le grand zaïm, qui, ces derniers temps, tente de se draper dans le trop ample burnous du chahid Amirouche, continue sa fuite en avant : l’appareil avant le parti. Avec sa légendaire esbroufe médiatique, il développe cette option pernicieusement ". " C’est d’ailleurs, continue le maire dans son réquisitoire, avec l’arme de l’intox et de la désinformation qu’il tente de faire pression sur la justice, accusée en termes à peine voilés de partialité à son détriment, alors que c’est lui-même qui la saisit". Il rappelle que "la justice algérienne qu’il sollicite à sa guise est jugée à l’aune de ses sentences : bonne quand elle lui est favorable et même publiquement félicitée comme lors de l’élargissement de son neveu ; qualifiée d’orientée lorsqu’elle lui est défavorable". "Saïd Sadi n’est pas à sa première contradiction majeure ni initiale duplicité", estime le rédacteur du communiqué, "cette démarche lui est dictée par la prééminence accordée à sa carrière personnelle sous tendue par un exercice solitaire du pouvoir et la défense exclusive de ses intérêts". et d’ajouter que, "dés que des militants aguerris, fervents et déterminés manifestent des velléités d’autonomie, ils sont exclus du parti sans aucune forme de procès". Et, comble de cynisme, "il les poursuit de sa vindicte en les estants en justice pour essayer de les faire taire et les disqualifier à jamais. Voilà comment Saïd Sadi récompense les militants et cadres du parti pour leur fidélité vaillante et sans cesse renouvelée en se défaussant sur la justice. Voilà comment Saïd Sadi tente d’écourter la vie politique des cadres que le parti a mis tant de temps à former. Il évite le débat contradictoire, dont il appréhende les retombées. Ainsi les affaires politiques sont confiées à la justice dans le but de semer la confusion et l’amalgame dans l’opinion publique". A propos de l’affaire qui l’oppose à Saïd Sadi, M. Bennadji ajoute que "lors de cette dernière saisine de la justice, Saïd Sadi, pour mieux dissimuler ses turpitudes, a mis sous influence, grâce au fonctionnement" mugabien "de son parti, l’ensemble de l’exécutif et des députés à contribution. Les éléments de ces deux instances se sont, en effet, constitués partie civile dans cette affaire. Rien n’y fit". "Au moment où le zaïm s’acharne à faire condamner ses militants, estime Braham Bennadji, d’aucuns s’interrogent sur les suites réservées à ses promesses de poursuites judiciaires contre des medias et personnes qui lui ont divulgué de graves accusations de malversation ou de déficit patriotique parental". Accusé à tort ou a raison, Saïd Sadi semble refuser de s’aventurer au-delà de l’effet d’annonce de ses turpitudes médiatiques. Il est vrai qu’il est plus commande de s’en prendre à de braves militants que de se heurter à des médias qui ont les moyens d’étaler les preuves de leurs révélations sur la place publique, si d’aventure ces dernières s’avéraient fondées. Cet ex-membre du Conseil national du RCD et ex-président du bureau régional du parti à Bgayet estime aussi que, "la descente aux enfers de celui qui empoisonne l’espace démocratique par ses imprécations sonores et ses compromissions souterraines et, des fois publiques, avec le pouvoir vont continuer". Et d’ajouter qu’en Kabylie, "l’ensemble des cadres qui ont subi les affres de la gestion privative et égotique du parti par ses soins sont décidés à lui hâter le sort que lui réserve l’histoire : la marginalisation". M. Mouloudj La Dépêche de Kabylie Citer Link to post Share on other sites
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