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Les chauffeurs de taxi se mobilisent


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C’est le branle-bas de combat au sein de la corporation des chauffeurs de taxi, qui disent craindre le pire si le projet de loi régissant la profession venait à être appliqué. Ils accusent notamment la tutelle de ne pas les avoir consultés avant l’élaboration des textes qu’ils ont eus entre les mains.

Les syndicats de la profession se disent donc prêts à mobiliser les 65 000 chauffeurs de taxi sur le territoire national, en vue de contrecarrer les nouvelles dispositions réorganisant la profession. Le projet de loi en question, selon M. Hocine Athmane chargé des commissions au Syndicat national des taxieurs (SNTT) a été diffusé au niveau des 48 directions des transports de wilaya pour être transmis aux représentants de la profession. La nouvelle réglementation prévue pour organiser la profession n’a pas été acceptée par les chauffeurs de taxi, qui accusent notamment la tutelle de ne pas avoir initié un débat avec les professionnels avant l’élaboration des textes. «Nous aurions dû être consultés avant que des décisions ne soient prises, c’est nous qui sommes sur le terrain et les principaux concernés. Ceci d’autant que c’est la première fois que cela arrive alors qu’auparavant, la tutelle faisait appel à nous pour concertation », a déclaré M. Hocine Athmane. Parmi les articles contestés par les chauffeurs de taxi, figure la limitation d’âge du véhicule. «Auparavant, on se référait au contrôle technique qui est effectué tous les six mois et qui est à la charge du chauffeur. Dans les nouveaux textes, l’âge du véhicule est limité à vingt ans. Ceci alors que lorsqu’il veut acheter un autre véhicule, ce dernier doit avoir moins de trois ans d’âge. De même que pour le nouveau postulant à la licence de taxi», explique notre interlocuteur. Ce dernier précisant que cette nouvelle mesure est rejetée par les taxieurs, notera que le parc roulant de ceux-ci, représente leur capital ; ils se retrouvent donc dans l’obligation de garder le même véhicule avec la quasi-impossibilité d’en acquérir un neuf. Pour le représentant des taxieurs, la tutelle n’a pas parlé de projet de loi mais uniquement évoqué un cahier des charges qui devra être appliqué par les concernés. Ces derniers devront aussi, selon le nouveau cahier des charges, repeindre leur véhicule en bleu et blanc. La malle et le capot ainsi que le toit devront être peints en bleu ciel et le côté latéral en blanc. Refusant catégoriquement les nouvelles dispositions régissant leur profession, les membres du syndicat des taxieurs ont précisé qu’ils s’attelleront à sensibiliser les représentants de la profession sur le territoire national en vue d’une large mobilisation. «Nous paralyserons les activités de 65 000 taxis si le cahier des charges vient à être appliqué sur le terrain, menacent-ils.

F.-Z. B.

 

In:lesoirdalgerie.com

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