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Sept grands barrages réceptionnés en 2010


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Sept grands barrages ont été réceptionnés en 2010, portant leur nombre à 65 à travers le pays, a indiqué mardi à Alger le ministre des Ressources hydriques, M. Abdelmalek Sellal.

 

M. Sellal a précisé que de plus, les travaux du grand barrage Koudiat Acerdoune, d’une capacité de 220 millions de mètres cubes,ont été achevés cette année. Ce barrage devra répondre aux besoins des wilayas de Tizi Ouzou, Médéa et Bouira.

 

Il en est de même du barrage de Boussiaba (Jijel), qui devrait alimenter la zone industrielle de Bellara dès 2011, de Bougousse (El-Tarf), Safsaf (Tebessa), Kissir (Jijel) et de Kirada. Le barrage de Douera (wilaya d’Alger), réceptionné cet été, jouera, pour sa part ‘’un rôle très important dans l’irrigation de la Mitidja, selon le ministre, qui a rappelé qu’il est alimenté à partir du transfert des eaux de Oued El-Harrach.

 

Ces barrages portent la capacité totale de stockage d’eau en Algérie à 7,1 milliards de mètres cubes. Ces capacités étaient de l’ordre de 4 milliards de mètres cubes en 2000 et devront passer à 9,1 milliards de mètres cubes en 2014.

Évoquant, par ailleurs, les grands projets de transfert d’eau, M.Sellal à souligné l’importance du transfert Ain Salah-Tamanrasset dont les travaux ‘’avancent bien’’, a-t-il dit, affirmant que ce projet ‘’sera réceptionné dans les délais, c’est à dire en mars 2011'’.

 

Quant aux stations de dessalement d’eau de mer opérationnelles, actuellement au nombre de quatre (Skikda, Alger, Arzew, et Beni Saf), le ministre a indiqué qu’une cinquième unité, celle de Souk Ethlatha (wilaya de Tlemcen), sera livrée en décembre prochain.

 

© Le Financier 03/11/2010

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Le nombre de barrages passe de 39 à 65: L’Algérie étanche sa soif

 

Chat échaudé craint l’eau froide ; après la crise de l’eau vécue par notre pays durant les années 2000, les autorités ont décidé de mettre le paquet pour en finir avec la pénurie d’eau.

 

Il faut dire que notre pays a frôlé la catastrophe en la matière et n’est pas passé loin de l’importation pure de cette denrée vitale.

Aujourd’hui, l’heure est à la stabilité. S’il existe encore des lacunes dans ce domaine, il faut dire que les efforts consentis par les pouvoirs publics ont porté leurs fruits, notamment dans les grandes villes.

 

Selon M.Abdelmalek Sellal, Ministre des Ressources en eau, la politique de stabilisation et de consolidation en matière d’alimentation en eau va se poursuivre. Invité hier sur les ondes de la radio chaîne III, le premier responsable du secteur a indiqué que les capacités algériennes passeront à 84 barrages à la fin du quinquennat en cours. Ajoutées à cela, les stations de dessalements qui ont été réalisées un peu partout dans le pays. Une manière selon le ministre de préserver également les eaux souterraines et en surface. Par ailleurs plus que les ménages qui profitent des retombées de ces chantiers hydriques lancés à tour de bras, les industries Algériennes également vont bénéficier de leurs retombées.

 

Un barrage pour attirer les investisseurs industriels

 

Pour exemple, la zone industrielle de Belara, pas loin de Jijel, qui peine à attirer les investisseurs pour le moment, bénéficiera d’un coup de pouce hydrique pour remédier à la déchéance.

 

En effet, avec la construction du barrage de Bousbia entre Jijel et Skikda, la zone industrielle va sans doute profiter de la disponibilité de quantités d’eau substantielles, dont les industriels connaissent l’importance. Ce barrage rempli pour le moment à 65% va être un argument de poids pour attirer les futurs investisseurs dans cette zone. Par ailleurs, selon le ministre, un grand projet sidérurgique est en préparation dans la zone de Belara.

 

Un lourd investissement, dont le développement et la réussite sont directement liés à la disponibilité de l’eau dans la région. Par ailleurs, un projet de transfert d’eau de la région d’El Goléa vers les Hauts plateaux est en cours d’étude.

 

«Nous avons lancé une étude pour réaliser un transfert d’eau à partir de Oued Mehiguen (nord d’El Goléa) vers Djelfa, le Sud de M’sila et le Sud de Tiaret pour permettre le développement de l’agriculture et de l’élevage dans ces régions des Hauts plateaux», a expliqué le ministre. S’agissant de la réalisation en cours du transfert d’eau d’In Salah vers Tamanrasset, M. Sellal a indiqué que les travaux avancent «très bien» et que le projet «sera certainement» livré au début du mois de mars prochain.

 

L’appoint des stations de dessalement

 

A une question sur l’utilité de réaliser des stations de dessalement, le ministre a affirmé que cette activité «est fondamentale» pour consolider l’AEP notamment dans les grandes villes, ajoutant, qu’»il ne faut pas oublier l’époque où l’Algérie avait pensé à importer de l’eau par bateaux». «Il suffit qu’il ait une faible pluviométrie pendant deux années et c’est la catastrophe», a-t-il mis en garde. Le ministre a indiqué, dans ce contexte, que son département œuvre actuellement à sécuriser «définitivement» les grandes villes en matière d’AEP et d’éviter la surexploitation des eaux souterraines et superficielles qui sont destinées au développement de l’agriculture dans les Hauts plateaux qui, a-t-il dit, sont «le cœur du pays». Il a relevé que 13 nouvelles grandes unités d’une capacité de 100.000 et 500.000 m3/jour sont programmées pour les courts et moyens termes.

 

Il n’y aura pas d’augmentation des prix de l’eau… pour le moment

 

Selon le ministre des Ressources en eau, aucune augmentation des tarifs de l’eau n’est prévue pour le moment. Selon lui, la priorité est à l’amélioration des prestations de service, avant de penser à une quelconque augmentation. Ceci dit, cette option n’est pas définitivement écartée, dans le cas d’une augmentation des prix de l’énergie ou de ceux des intrants. En attendant, beaucoup d’algériens ne payent pas l’eau, notamment dans certaines communes. Le secteur fait face de plein fouet au problème des créances. Les impayés sont évalués de nos jours à 25 Milliards selon le ministre. Un appel a d’ailleurs été lancé dans ce sens à tous les algériens, pour espérer rééquilibrer la balance des dépenses.

 

Le ministre a enfin profité de son intervention sur les ondes de la radio, pour réaffirmer la disponibilité de l’Algérie à travailler avec différents partenaires. Une confirmation de son discours prononcé aux USA, où le ministre avait souligné que le marché algérien n’était pas l’apanage des entreprises du vieux continent.

 

Le Financier

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Les grands barrages algériens ont été construits dans les années 70 , j'ai en tete celui de de Djorf Torba dans la plaine de Abadla , tu dois surement confondre avec la période Chadli et sa politique de l'Import-import , le PAP de Abdelhamid Brahimi qui a enrichi quelques compradors !

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La prochaine guerre du monde: guerre de l'eau !!!

 

97% des eaux de la planète sont sallées et 2% sous forme de glace au pôle nord...il en reste qu'1% comme eau douce, pas forcément potable :(...!! car 70% de ces eaux sont déstinées à l'agriculture et l'industrie.

 

Des statistiques indiquent que vers l'an 2015: 900 millions personnes n'auront pas l'accès à l'eau potable. C'est triste comme vérité!

 

On bascule vers l'eau ou on suit toujours le pétrole?

 

 

Merci Jazairi pour cet article intéressant, mais malheureusement on sait plus les gérer. Manque de GÉRANCE.

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Selon M.Abdelmalek Sellal, Ministre des Ressources en eau, la politique de stabilisation et de consolidation en matière d’alimentation en eau va se poursuivre. Invité hier sur les ondes de la radio chaîne III, le premier responsable du secteur a indiqué que les capacités algériennes passeront à 84 barrages à la fin du quinquennat en cours. Ajoutées à cela, les stations de dessalements qui ont été réalisées un peu partout dans le pays. Une manière selon le ministre de préserver également les eaux souterraines et en surface.

 

Le Financier

 

Bonjour à tous,

 

moi je suis convaincu par le développement des barrages et surtout leur entretien au fil du temps, et qui peuvent apporter de l'énergie s'ils sont combinés à une turbine électrique.

 

Mais je vis dans le sud, et faire des forages pour utiliser des eaux fossiles non renouvelables pour transférer cela au nord dans les hauts plateaux, je trouve ça aberrant d'un point de vu environnement.

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Les grands barrages algériens ont été construits dans les années 70 , j'ai en tete celui de de Djorf Torba dans la plaine de Abadla , tu dois surement confondre avec la période Chadli et sa politique de l'Import-import , le PAP de Abdelhamid Brahimi qui a enrichi quelques compradors !

 

qu'est devenu ce grand barrage d'Abadla, qu'on a tout simplement oublier d'entretenir et d'empêcher qu'il soit envasé !

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