honte au public algérien (sur Canal+)

[Wahrani 1 465]

C'est le MCA non? :mdr::mdr:

 

Ho la mauvaise langue :mdr:

 

C'etait pendant les années 70 et 80 , les supporters du MCA ne s'appelaient pas encore "Chnaoua" , ni ceux du CRB "Jouajla" ! :D

[Zombretto 1 127]

C'etait pendant les années 70 et 80 , les supporters du MCA ne s'appelaient pas encore "Chnaoua" , ni ceux du CRB "Jouajla" ! :D

Ni l'ASMO de Sidi Blel

.... karkabous

[dj@mel 10]

.

 

Je crois que cela s'est passé l'année dernière.

 

Je me dirigeais à pied vers la SNTV (gare routière) pour prendre un bus et rentrer chez moi.

 

Za3ma, pour gratter quelques dinars, j'avais décider de faire les courses au marché d' "Andrioli".

 

Et d'étal en étal, je m'étais surchargé de sacs sans m'en rendre compte.

 

J'étais courbé sous le poids des commissions.

 

Comme d'ab, j'étais en mode "pilote automatique", c'est à dire, en train de rêver en marchant.

 

Cela m'arrive souvent quand je fais de grands trajets à pieds.

 

Juste assez réceptif au monde extérieur pour pas me faire écraser en traversant une rue, mais suffisamment plongé dans mes pensées, pour ne pas remarquer ce qui se passait dehors (de ma tête :04: ).

 

Tout d'un coup, je vois un objet volant non identifié qui me passe à ça de mon crâne.

 

Cela ressemblait bizarrement à un demi parpaing.

 

Je me suis dit que c'était un peu tôt pour la saison, mais cela pouvait s'expliquer au vu du dérèglement climatique.

 

Suivi alors un autre demi parpaing.

 

C'est alors que je me rendis compte qu'un parpaing ça ne migre pas, et encore moins voler.

 

C'est ce qui me fit sortir de ma léthargie pour revenir en "pilotage manuel".

 

Ayant enfin retrouvé mes esprits, il s'avéra que j'étais bloqué, moi et quelques autres passants, entre des fous furieux supporters qui venaient de sortir du stade faisant face à la gare routière et un important dispositif de police.

 

Cernés des deux cotés, les gens se mirent contre le mur de la fac, ce que je fis aussi.

 

J'étais stupéfait par le faîtes que des briques pouvaient être lancer aussi loin !

 

Les "supporters" s'étaient partagés la tâche, un groupe qui assurait la fourniture de "munitions", en arrachant tout ce qui leur tombé sous la main, tandis que d'autres les lancer contre les policiers blottis derrière leur bouclier en plastique transparent.

 

Les policiers, eux, avançaient en groupe par à coup.

 

Nous, les passants, on s'étaient résigné à nous asseoir, d'une pour éviter de nous prendre un projectile perdu, et de deux pour profiter du spectacle. :04:

 

.

[dj@mel 10]

.

 

Au loin, je pouvais voir tous les bus en train de se faire la malle, pour éviter de se faire caillasser par ces fous furieux.

 

Du coup, je vais devoir être obligé de prendre un fraude (taxi clandestin) pour rentrer, 20 fois plus cher qu'une place de bus. Rrrrrrrrrrab !!!!

 

Sans prévenir, une grosse pierre passât à une vitesse vertigineuse, mais en rase motte, ce que n'avait pas prévu les policiers en train de surveiller le ciel.

 

Du coup, la pierre pu franchir les lignes ennemies et faire des ravages parmi les policiers.

 

Trois policiers ont été mis hors service en un coup.

 

Un, qui s'était fait péter la cheville, et deux autres qui s'étaient dévoués pour l'emmener loin des combats.

 

Et aussi incroyable que cela puisse paraître, les policiers ont ouvert une brèche, grande comme ça, assez grande pour laisser passer un de leur énorme véhicule avec un truc genre pelle à débarrasser pour ouvrir la voie.

 

Sauf, que le type qui conduisait voulait certainement tuer quelqu'un puisqu'il fonçât sans aucun ménagement au milieu de la foule.

 

Du coup, cela nous permit, à nous passants, de pouvoir enfin nous échapper.

 

On se mit tous à courir, sauf que derrière nous les policiers aussi, se mirent à courir matraque en main.

 

Malheureusement nous étions encore et toujours au milieu, de ces policiers et de ces hooligans.

 

En voyant les choses du bon coté, je me disais que le sport a vraiment du bon. Courir sous une pluie de cailloux avec deux sacs de 20 kilos chacun, c'est un plaisir que l'on s'octroie rarement.

 

Encore quelques mètres, et je pourrais sortir de ce cauchemar en prenant le premier chemin à gauche celui qui mène vers CFA.

 

Sauf qu'il y avait des jeunes en embuscade qui attendaient en joue.

 

Grâce à Dieu, le temps qu'ils se rendent compte de leur méprise et que nous n'étions pas des keufs, nous avons réussi en sautillant à éviter la première salve de projectile.

 

Ce qui ne fut pas le cas pour les pauvres mecs en bleu qui se prirent les autres salves en pleines gueules.

 

Nous avons continuer à courir jusqu'à être hors de portée de tous ces malades.

 

Et quand nous nous sommes enfin arrêtés, pour essayer de reprendre notre souffle, nous étions arrivés tout en haut à coté de notre Makam Chahid local. C'est en écoutant les gens parler autour de moi que j'ai enfin su le pourquoi de cette bataille rangée.

 

L'ESS, l'équipe de Sétif venait de perdre à domicile contre l'équipe de Bord Bou Arréridj.

 

Ah ! Quand je vous disais que le sport avait du bon.

 

J'ai réussi à perdre dans cette affaire au moins deux ou trois kilos.

 

Si si ! Je vous jure, de 2 à 3 kilos que j'ai perdu rien qu'en courant pour pas me faire choper par l'un des deux camps.

 

A peu près 1 kilo de patate, 1 kilo d'oignons et le reste réparti entre navet, carotte, et autre.

 

Vraiment, y a rien à dire, c'est beau le foot, surtout en Algérie, sans parler de tous les nouveaux amis que l'on peut se faire soit au commissariat, soit aux urgences ...

 

 

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[mobiwedge 10]

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Au loin, je pouvais voir tous les bus en train de se faire la malle, pour éviter de se faire caillasser par ces fous furieux.

 

Du coup, je vais devoir être obligé de prendre un fraude (taxi clandestin) pour rentrer, 20 fois plus cher qu'une place de bus. Rrrrrrrrrrab !!!!

 

Sans prévenir, une grosse pierre passât à une vitesse vertigineuse, mais en rase motte, ce que n'avait pas prévu les policiers en train de surveiller le ciel.

 

Du coup, la pierre pu franchir les lignes ennemies et faire des ravages parmi les policiers.

 

Trois policiers ont été mis hors service en un coup.

 

Un, qui s'était fait péter la cheville, et deux autres qui s'étaient dévoués pour l'emmener loin des combats.

 

Et aussi incroyable que cela puisse paraître, les policiers ont ouvert une brèche, grande comme ça, assez grande pour laisser passer un de leur énorme véhicule avec un truc genre pelle à débarrasser pour ouvrir la voie.

 

Sauf, que le type qui conduisait voulait certainement tuer quelqu'un puisqu'il fonçât sans aucun ménagement au milieu de la foule.

 

Du coup, cela nous permit, à nous passants, de pouvoir enfin nous échapper.

 

On se mit tous à courir, sauf que derrière nous les policiers aussi, se mirent à courir matraque en main.

 

Malheureusement nous étions encore et toujours au milieu, de ces policiers et de ces hooligans.

 

En voyant les choses du bon coté, je me disais que le sport a vraiment du bon. Courir sous une pluie de cailloux avec deux sacs de 20 kilos chacun, c'est un plaisir que l'on s'octroie rarement.

 

Encore quelques mètres, et je pourrais sortir de ce cauchemar en prenant le premier chemin à gauche celui qui mène vers CFA.

 

Sauf qu'il y avait des jeunes en embuscade qui attendaient en joue.

 

Grâce à Dieu, le temps qu'ils se rendent compte de leur méprise et que nous n'étions pas des keufs, nous avons réussi en sautillant à éviter la première salve de projectile.

 

Ce qui ne fut pas le cas pour les pauvres mecs en bleu qui se prirent les autres salves en pleines gueules.

 

Nous avons continuer à courir jusqu'à être hors de portée de tous ces malades.

 

Et quand nous nous sommes enfin arrêtés, pour essayer de reprendre notre souffle, nous étions arrivés tout en haut à coté de notre Makam Chahid local. C'est en écoutant les gens parler autour de moi que j'ai enfin su le pourquoi de cette bataille rangée.

 

L'ESS, l'équipe de Sétif venait de perdre à domicile contre l'équipe de Bord Bou Arréridj.

 

Ah ! Quand je vous disais que le sport avait du bon.

 

J'ai réussi à perdre dans cette affaire au moins deux ou trois kilos.

 

Si si ! Je vous jure, de 2 à 3 kilos que j'ai perdu rien qu'en courant pour pas me faire choper par l'un des deux camps.

 

A peu près 1 kilo de patate, 1 kilo d'oignons et le reste réparti entre navet, carotte, et autre.

 

Vraiment, y a rien à dire, c'est beau le foot, surtout en Algérie, sans parler de tous les nouveaux amis que l'on peut se faire soit au commissariat, soit aux urgences ...

 

 

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C'Était bien raconté, j'ai lu avec plaisir :confused:

 

Purée j'aurais pas aimé être à ta place :confused:

[ytreza 10]

oooooooooooooo

[Wahrani 1 465]

Ni l'ASMO de Sidi Blel

.... karkabous

 

Rappeles moi stp le sobriquet des hamraoua ! :D

[Zombretto 1 127]

Rappeles moi stp le sobriquet des hamraoua ! :D

Je ne conais que

.... ezzalt ouel hraoua

[Wahrani 1 465]

Je ne conais que

.... ezzalt ouel hraoua

 

Je me rappele du temps ou le club de cité petit le RCO avait accédé en division 1 , sous le nom de Raed Chabab Ghabat Oran (RCGO) , les confrontations avec les gars d'El Hamri se passaient beaucop plus sur les gradins du stade que sur le terrain. :D

Les supporters du MCO traitaient ceux du RCGO de Hammala (porteurs) à cause des halles centrales de ce quartier , et en face on rendait la politesse par La vaisselle eu égard aux femmes de ménages qui squataient les alentours du marché Michelet et qui venaient la plus part d'El Hamri .

A l'époque on entrait au stade pour deux spectacles , celui du terrain et celui des gradins , et il y avait rarement de violence entre les deux galeries.

[Zombretto 1 127]

Je me rappele du temps ou le club de cité petit le RCO avait accédé en division 1 , sous le nom de Raed Chabab Ghabat Oran (RCGO) , les confrontations avec les gars d'El Hamri se passaient beaucop plus sur les gradins du stade que sur le terrain. :D

Les supporters du MCO traitaient ceux du RCGO de Hammala (porteurs) à cause des halles centrales de ce quartier , et en face on rendait la politesse par La vaisselle eu égard aux femmes de ménages qui squataient les alentours du marché Michelet et qui venaient la plus part d'El Hamri .

A l'époque on entrait au stade pour deux spectacles , celui du terrain et celui des gradins , et il y avait rarement de violence entre les deux galeries.

Tu veux prler

.... surement

.... de l'ancien RCCP

.... Racing Club de Cite Petit

[Wahrani 1 465]

Tu veux prler

.... surement

.... de l'ancien RCCP

.... Racing Club de Cite Petit

 

Je ne peux ni l'affirmer ,ni l'infirmer , ce que je sais c'est que c'etait le principal club de ce quartier , avec des noms à l'époque comme Kebir , Benoudene , Benarmas , Rouaz , Emtir ...

[Ladoz 11]

C'Était bien raconté, j'ai lu avec plaisir :confused:

 

Purée j'aurais pas aimé être à ta place :confused:

 

Mr Ladoz inviterait volontiers Mr Mobi à une "sortie de stade" en Algérie :mdr::mdr:

[Licorne 10]

Ca me rappelle une histoire moins grave mais qui m'a sérieusement ébranlée.

 

J'étais en voiture et je remontais à contre courant le flot de supporters sortant du stade,ils s'écartaient comme l'eau au passage d'un bateau quand l'un d'entre eux est carrément monté sur le capot pour redescendre par l'arrière de la voiture.

Il a suffit d'un seul pour que les autres suivent le même mouvement.....Je ne sais pas quel est le nombre mais il me semble bien qu'une dizaine ont fait le même "circuit".

J'ai eu une de ces trouilles!!!!Et c'est depuis que je sors plus les jours de match!

[Ouragan 10]

Le foot pour moi c'est quand je joue ou quand ça passe à la télé.