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Et un témoin, de la famille de celle-ci témoigna:


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Les médias, à travers le monde, ne cessent de mener des campagnes mensongères successives pour défigurer l’image de l’Islam de façon générale et celle de ses aspects sociaux en particulier ; cela, afin de les exposer au public avec beaucoup de déformations et de mensonges.

Il y a des hommes qui ont une haine acharnée contre l’Islam, qui ne le voient pas d’un oeil juste, mais plutôt comme un ennemi pour l’humanité en général et pour la femme en particulier. De là viennent les campagnes intensives menées contre la polygamie en Islam, et par suite contre le taux de natalité élevé dans les sociétés musulmanes, qui est considéré – selon eux – comme une catastrophe économique et sociale. C’est dans cette perspective que viennent les oeuvres artistiques pour renforcer ces campagnes mensongères en s’inspirant de la même conception contre l’Islam. Ainsi, les artistes

ont représenté la femme musulmane comme un être faible, privé de sa volonté et de ses droits, un être persécuté par l’homme qui possède plusieurs femmes et n'est pas équitable entre elles.

Ils se sont donc érigés en défenseurs de la liberté et des droits de la femme, revendiquant l’égalité entre l’homme et la femme dans tous les aspects de la vie. Ils ont ainsi attiré la femme et l’ont jetée dans le labyrinthe de la liberté illusoire pour qu’elle se rebelle contre les attaches et les traditions sociales, la regardant se défaire des liens des bonnes moeurs et de l’honneur, au point que lorsque leur but fut atteint, ils se précipitèrent sur elle afin de réaliser de vils profits sur son compte. Aussi ont-ils colonisé les rondeurs de son corps pour servir des objectifs publicitaires émanant d’un mercantilisme servile ou pour provoquer les désirs des gens, comme ils ont confisqué les symboles de sa pureté, tantôt au nom du plaisir et tantôt au nom de la liberté et de l’émancipation.

Si nous suivons ce qui sort des maisons de production artistique comme films, feuilletons et séries télévisées, nous nous rendons bien compte que tous ces établissements culturels ont en commun l’hostilité et l’inimitié envers l’Islam et la destruction de ses nobles principes . dont la polygamie fait partie. Cette dernière est constamment exposée à la déformation et à la dénaturation de façon abjecte, ce qui prouve notamment la perversité des responsables de ces établissements, leur haine cachée contre l’Islam et leurs mauvais objectifs préjudiciables à cette religion, utilisant tous les moyens et prenant toutes les voies susceptibles de réaliser leurs objectifs. Ainsi voit-on les films et les feuilletons qui représentent des situations de polygamie où celle-ci est montrée comme un crime, une injustice et un facteur de malheur touchant le couple, au point que l’on conclut toujours par l’échec du mariage ou par une fin misérable pour le pauvre mari qui finit sa vie dans un hôpital psychiatrique ou qui déserte son foyer sans retour.

Ces productions artistiques véhiculent beaucoup de principes subversifs et de modèles étrangers à l’Islam et à la réalité des musulmans, mais qui trouvent leur chemin dans l’esprit d’un certain nombre de musulmans.

Dr Nâser Al-cUmar, faisant état d’un rapport de l’UNESCO, dit : « L’entrée de nouveaux médias, en particulier la télévision, dans les sociétés traditionnelles, a conduit à l’ébranlement des coutumes et des pratiques de civilisation enracinées depuis des centaines d’années ».35

 

Voici des témoignage de la famille de celle ci

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il serait intéressant d'examiner les opinions de certains savants et penseurs occidentaux à son sujet.

Dr Gustave Le Bon38 a dit : « [...] la polygamie orientale est une institution excellente qui élève beaucoup le niveau moral des peuples qui la pratiquent, donne beaucoup de solidité à la famille et a pour résultat final de rendre la femme infiniment plus respectée et plus heureuse qu'en Europe »39. Il a également écrit : « Je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux est inférieure à la polygamie hypocrite des Européens, alors que je vois très bien, au contraire, en quoi elle lui est supérieure. On conçoit donc parfaitement que les Orientaux qui ont visité nos grandes cités trouvent notre indignation à leur égard fort singulière et la jugent sévèrement. »40

 

38 Gustave Le Bon (1841-1931) est un psychologue social, sociologue et scientifique amateur français (note du correcteur).

 

Étienne Dinet41 a dit : « … La réalité témoigne que la polygamie existe partout dans le monde ; et elle existera toujours tant que le monde existera, quelle que soit la dureté des lois qui l’interdisent. Mais la question reste de savoir s’il vaut mieux légaliser et limiter ce système ou le laisser sous sa forme d’hypocrisie camouflée, sans que rien ne l’arrête ou ne réduise son élargissement. »42 Il a également dit : « Le système monogamique, qui est le système adopté par le Christianisme, est un phénomène qui recèle beaucoup de défauts et dont les manifestations se sont révélées dans trois réalités graves qui sont :

1-

La prostitution.

2-

Le célibat féminin.

3-

Les enfants illégitimes ».43

[L'original de la citation est dans le livre La civilisation des Arabes de Gustave Le Bon, édition papier de 1980, p. 308 (note du correcteur)].

41 Étienne Dinet (1861-1930) est un peintre orientaliste français,

 

Le journal « Lagos Weekly » a publié dans

son numéro du 20/4/1910 un article écrit par

une femme anglaise dans le « London

Truth », qui a dit : « Le nombre des fugueuses

parmi nos filles a augmenté d’une manière

considérable, le mal s’est propagé et ceux qui en

cherchent les raisons sont rares. Je suis une femme

qui voit ces filles alors que mon coeur est fendu de

tristesse et de pitié pour elles, mais qu’est-ce que

cette tristesse peut bien leur apporter, quand bien

même le monde entier s’associerait à moi ? Rien - 51 -

ne sert si ce n’est de travailler utilement à

résoudre cette situation détestable. Le savant

Thomas s’est d’ailleurs rendu compte de cette

maladie et a prescrit le bon remède qui est de

permettre à l’homme d’épouser plus d’une femme.

Ainsi, il n’est point de doute que le mal sera

enrayé et que nos filles seront de bonnes mères de

famille, car tout le mal vient du fait d’obliger

l’homme occidental à n’épouser qu’une seule

femme. Cette limitation est la cause de la

délinquance de nos filles et le facteur qui les a

obligées à pratiquer les métiers des hommes. Il est

donc inéluctable que le mal s'accentue si l’on ne

permet pas à l’homme d’épouser plus d’une

femme. Quel est donc le nombre d’hommes mariés

qui ont des enfants illégaux ? Ces derniers sont

devenus un poids encombrant et une honte pour

la société. Alors que si la polygamie était légale,

ces enfants et leurs mères n’en ressentiraient pas

tant de misère et de souffrance, en plus de la

préservation de leur honneur et de leur dignité.

[…] La légalisation de la polygamie permettra à toute femme de devenir une mère de famille, une

mère d’enfants légitimes. »44

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Le célèbre philosophe allemand Schopenhauer45 a dit dans l’une de ses lettres à propos des femmes : « Les lois du mariage en Europe sont mal fondées par l’égalité entre l’homme et la femme. Elles nous ont restreints à une seule épouse, nous ont privés de la moitié de nos droits et ont multiplié nos devoirs. Et puisqu’elles ont accordé aux femmes des droits égaux à ceux des hommes, il aurait également été nécessaire d’accorder aux femmes une intelligence égale à celle de l’homme… ! Il ne manquera jamais à une femme, dans les sociétés permettant la polygamie, d’avoir un époux qui s’occupe d’elle, alors que chez nous, les femmes mariées sont moins nombreuses, et on ne compte plus les - 53 -

célibataires, que tu vois sans soutien : la plupart sont de vieilles femmes de la haute société, d’autres plus faibles – de classes sociales plus modestes – supportent les emplois les plus pénibles, certaines même ne trouvent pas de travail et sont contraintes à se livrer à la prostitution en vue de gagner leur pain quotidien. Dans la seule ville de Londres, l’on ne compte pas moins de quatre-vingt mille femmes qui se prostituent – à la seule époque de Schopenhauer – ; le sang de leur honneur a été versé sur l'autel du mariage tel un sacrifice qui trouve sa raison en la restriction à une seule épouse et en l’entêtement de la femme européenne à s’attribuer de fausses idées d’elle-même ».46

45 Arthur Schopenhauer (1788-1860) est un philosophe allemand qui s'est inspiré de Kant, Platon et des religions indiennes, et dont la pensée est celle d'un pessimisme athée

 

 

Annie Besant47, qui fut présidente de la théosophie mondiale, a dit dans son livre « les religions de l’Inde » : « Je lis dans l’Ancien Testament48 que l’ami de Dieu dont le coeur était soumis à la volonté de Dieu49 était polygame50. Le - 55 -

Nouveau Testament51 n’interdit pas non plus la polygamie si ce n’est aux évêques et aux diacres qui doivent se suffire d’une seule épouse. L’on trouve également la polygamie dans les anciens livres indiens. Or, l’on ne fait de reproche à l’Islam que parce qu’il est facile de guetter les défauts des autres doctrines et de les critiquer. Mais comment les Occidentaux peuvent-ils s’insurger contre la polygamie pratiquée d’une manière limitée dans l’Orient alors que la prostitution est monnaie courante dans leur société ? L’observateur attentif peut remarquer que la monogamie n’est vraiment respectée [en Occident] que par peu d’hommes honnêtes, car il n’est pas juste de dire d’une société qu’elle est monogamique, lorsqu’en plus de l’épouse légale, il existe plusieurs maîtresses derrière le rideau. Il s’ensuit donc que si l’on évalue les choses d’une manière juste, il apparaît que la polygamie islamique, qui préserve les femmes, les protège, les nourrit et les vêt, est supérieure à la prostitution occidentale qui permet à l’homme de prendre une femme dans le seul but d’assouvir ses pulsions, puis de la jeter à la rue dès qu’il est arrivé à ses fins. »52

Comme l’a dit une femme allemande,

professeur dans une université : « La solution

du problème de la femme allemande réside dans la

permission de la polygamie […]. Je préfère être

une épouse parmi dix d’un seul homme qui a

réussi dans sa vie, plutôt qu’être la seule épouse

d’un homme faible et incapable […]. Il ne s’agit

pas là de mon opinion seule, mais de celle des

femmes allemandes. »53

Annie Besant (1847-1933) est une théosophe, féministe et écrivain britannique

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L’écrivain anglais Bertrand Russell54 a dit : « Le système monogamique et son application rigoureuse se fondent sur l’hypothèse que le nombre des hommes est égal ou presque à celui des femmes. Or, étant donné qu’il n’en est rien, sa poursuite est une preuve de dureté envers celles qui sont obligées de rester célibataires ».55

Dans son Fondement de la sociologie, le philosophe anglais Spencer56 a dit : « La polygamie est une nécessité pour la société dont les hommes disparaissent dans les guerres, alors qu’il n’y a pour chacun des hommes restants qu’une seule épouse. S’il arrive que les hommes de cette société soient touchés par la guerre, et que le nombre des femmes perdant leurs maris ou non mariées reste élevé, il en résultera nécessairement - 58 -

une baisse de la natalité. Si deux communautés, une monogamique et l’autre polygamique, devaient se combattre, la société du système monogamique, qui ne peut pas tirer profit de toutes ses femmes pour augmenter la natalité, ne pourrait pas résister à la partie adverse du système polygamique, où les hommes fertilisent toutes leurs femmes en vertu de la polygamie. Il en résulte donc que la communauté monogamique va s’épuiser devant son adversaire polygamique. »57

54 Bertrand Russel (1872-1970) est un mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique. Prix Nobel de littérature en 1950, il est considéré comme l'un des plus importants philosophes du XXème siècle (note du correcteur).

55 Ibid., p. 34.

56 Herbert Spencer (1820-1903) est un philosophe et sociologue anglais (note du correcteur).

 

Et Gustave Le Bon d’ajouter que : « La pratique de la polygamie est une nécessité pour la préservation de l’espèce humaine ».58

Le docteur Nadhmi Luqa59 écrit dans son

livre Muhammad, le Message et le Messager : « Il n’y a aucun doute que le système monogamique

est un système idéal ; or, un regard sur la réalité

de la vie humaine dans l’histoire des sociétés

disparues et contemporaines nous révèle

l’existence de plusieurs femmes dans la vie d’un

seul homme, que ce soit publiquement ou

secrètement, et que ce soit en conformité avec le

droit ou la religion ou en contradiction avec le

droit et la religion. Et il n'y a personne de sensé

pour préférer la polygamie non autorisée à la

polygamie autorisée […] Dès lors, il n’est de

solution (pour les problèmes précédents) que dans

la polygamie, car elle est la seule issue viable et

adéquate pour la société. Et comme on dit,

nécessité fait loi. Que dire d’une épouse

handicapée par la maladie ? Que dire d’une

épouse stérile ? Que dire d’une épouse frigide ?

Que dire d’une épouse touchée par une maladie

nerveuse chronique ? Est-ce le fait d’en divorcer

qui est plus clément ou plutôt celui de l’associer à

une autre épouse ? La question est donc très

claire : il s’agit tout simplement d’une permission qui peut être utilisée d’une manière tout à fait

légale, mais qui ne constitue pas une

obligation. »60

59 Nadhmî Lûqâ est un écrivain égyptien contemporain d'origine chrétienne ayant de nombreux ouvrages en psychologie et en philosophie

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Écoutons ces deux savants Américains William Jan Quick et Edward Fisker qui nous disent : « Nous sommes prisonniers de l’amour lorsque nos hormones deviennent parfaitement compatibles ; c'est ainsi que commence l’amour et que le désir des amoureux parvient à son paroxysme. » Ils ajoutent que les hormones « dopamines », « kitokines » et les « phénylphylamines » sont les hormones responsables de l’amour – cet amour qui nous fait chavirer –, et [qui interviennent dans] les sentiments palpitants et romantiques – précurseurs de l’amour –, et même dans les sentiments de déception, de trahison conjugale, et dans la volonté de divorcer, entre autres choses. Ces hormones entrent en scène dans nos réflexions conscientes et inconscientes et agissent en nous au point que la chimie corporelle de l’être humain

(selon le « modèle de l’aimé ») et celle qui est dans son inconscient sont les deux seuls maîtres dans les sentiments amoureux de l’être humain. De fait, l’amour n’est que le résultat d’une compatibilité hormonale entre les amoureux.61

Ainsi, depuis l’adolescence et dès l’âge de la

puberté, les caractéristiques du/de (la) bienaimé(

e) s’impriment sur l’inconscient et l’amour

se réalise inévitablement lorsque les hormones

d’un homme correspondront à ceux d’une femme.

De plus, l’expression disant que l’amour n’est - 62 -

véritablement dédié qu’au premier amour n’est

pas vraie du tout, puisque l’amour peut advenir

deux, trois, quatre fois, voire à chaque fois que les

hormones correspondent entre deux personnes.

Mais ces hormones ne correspondent pas à répétition et tous les jours ; c’est-à-dire que l’individu ne peut pas avoir tous les jours des sentiments amoureux envers un autre individu de sexe opposé au point de ressentir le besoin d’unir les corps. En revanche, ce cas de figure peut arriver généralement jusqu’à cinq fois au long d’une vie. Cela peut arriver plus de cinq fois, mais il faut que l’individu concerné puisse rencontrer son correspondant hormonal de l’autre sexe dans la société.

C’est pourquoi, lorsqu’un individu rencontre son correspondant hormonal de l’autre sexe, que ce soit son premier, son deuxième, son troisième ou son quatrième correspondant, il ne peut qu’en être attiré et l’aimer du seul fait de le voir, puisque le modèle inconscient aimé par l’homme ou la femme se réveille alors grâce à une tempête hormonale composée d’hormones similaires aux hormones amphétamines qui se trouvent dans le - 63 -

laboratoire cérébral et qui contrôlent la plupart de nos sentiments.

Ainsi, à chaque fois que deux individus dont les hormones correspondent se rencontrent, il est inéluctable qu’ils ressentent un besoin d’union corporel. Cette correspondance hormonale n’arrive, bien entendu, qu’entre les hommes et les femmes, et il se peut que des femmes se repoussent alors que leurs hormones correspondent à celles d’un seul homme ; c’est de là que vient la haine entre les épouses d’un même homme ».62

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Témoignages de femmes

 

nous allons, dans ce qui suit, vous proposer quelques points de vue très intéressants exprimés par un certain nombre de femmes musulmanes et non-musulmanes, qui ont expérimenté la vie polygamique et ont compris pourquoi ce système a été légiféré en Islam :

Après deux semaines de la cérémonie de mariage commune de deux jeunes mariées, le journal « As-Sabâhiyyah » les a rencontrées (Rawdah et Haniyyah) pour discuter de leur nouvelle vie. Elles disent que l’amitié les lie, qu'elles sortent ensemble pour faire les courses et dorment dans la même chambre depuis que leur mari commun (Amin) est parti à l’armée.

Quelques semaines après, le même journal

a rencontré le père du nouveau marié le

cheikh Yousouf Al-Jamrah chez lui, là où

habitent les nouvelles mariées. Il déclara

qu'Amin, le jeune marié, est parti après - 66 -

quatorze jours de son mariage. Il a rejoint

l’armée pour effectuer son service militaire et

il lui reste quatorze mois pour le compléter.

Durant cette période, il lui est possible de

rentrer chez lui une à deux fois par mois pour

une durée de trois à cinq jours. Il semblerait

que Rawdah et Haniyyah, les deux jeunes

mariées habitant chez leur beau-père, se

comportent comme deux soeurs plutôt que

des rivales de sorte qu’une relation

d’affection et de compréhension mutuelle

s’est installée entre elles, et on ne trouve

même aucun indice de rudesse, mais bien

plutôt une entente chaleureuse, faisant que

chacune consultait l’autre avant de répondre

aux questions posées par [le journaliste de]

As-Sabâhiyyah.

Haniyyah dit : son mariage avec Amin a été ajourné d’une seule nuit par rapport à celui de Rawdah et elle la passa chez son père. On lui demanda comment il fut décidé que ce serait elle la seconde, elle répondit simplement que cela a été fait conformément à l’ordre dans lequel les contrats de mariage furent rédigés. Il a été décidé à ce moment-là - 67 -

qu’elle serait la seconde épouse, et que Rawdah serait la première, quand bien même les contrats de mariage ont été rédigés lors d’une même session.

Rawdah dit : « Nous sommes vraiment des amies ; nous sommes surprises de l’étonnement que cela suscite auprès des gens. Hier, lorsque Amin nous a quittées pour l’armée, nous avons dormi – Haniyyah et moi – dans la même chambre et nous sommes allées faire les courses ensemble. De même, la semaine dernière, nous sommes sorties nous promener ensemble avec Amin ; aujourd’hui, il n’est pas parmi nous, mais nous ne nous quittons jamais, car nous sommes amies et cousines à la fois avant même d’être les épouses d’Amin ».

Il semble en fait que la polygamie soit une chose naturelle dans la famille du cheikh Al-Jamrah, car son fils aîné, Muhammad, a épousé deux femmes. Le troisième frère d’Amin est marié et vit dans la maison du père. Il dit qu’après avoir vu les mariages d’Amin et de Muhammad, il souhaite aussi se - 68 -

marier à nouveau et son épouse ne s’y oppose pas, si tel est son désir.

Rawdah et Haniyyah ont le projet d’avoir beaucoup d’enfants. Rawdah dit à ce propos : « Nous allons nous épauler dans leur éducation. » Et Haniyyah ajoute : « Nous nous entraidons déjà maintenant pour entretenir la maison et servir Amin. Nous avons eu l’habitude depuis notre jeune âge de voir deux épouses dans une même demeure. Mon père est polygame, de même que le père de Rawdah (l’oncle de Haniyyah). Ma mère et l’épouse de mon père ont vécu dans la même maison où il régnait la coopération et la compréhension mutuelles, et je ne vois aucune raison pour que Rawdah, moi-même et Amin en fassions autrement dans notre vie. Rawdah ajoute encore que « la chose la plus importante, c’est l’équité ; et Amin est parfaitement équitable avec nous. Chacune a sa propre chambre dans la maison de mon beau-père, le cheikh Yousouf. D’ailleurs, nos dots et le coût de nos cérémonies de mariage ont été parfaitement égaux. Tant que l’époux est juste, il n’y a aucune raison pour qu’il y ait un problème ou le moindre malentendu. »65

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Sylvie Saleh, Française musulmane, témoigne :

 

« J’ai demandé une soeur allemande musulmane en mariage pour mon mari qui est un prédicateur musulman. Cette deuxième épouse l’accompagne maintenant dans ses voyages pour l’appel à Allah. Moi, je vis avec mes enfants et mon époux nous rend visite de temps en temps… Grâce à Allah, nous sommes heureux… Avant d’embrasser l’Islam, je vivais avec un homme mécréant qui avait de nombreuses maîtresses. Mais lorsque Allah m’accorda Sa grâce en me guidant à l’Islam et me donna un homme pieux, j’ai ressenti que la grâce d’Allah était comble à mon égard. Je me dis alors pourquoi ne pas accepter qu’une soeur musulmane vive sous la protection de mon mari, qu’une fraternité en Islam nous relie et que nous vivions heureuses sous le même toit d’une manière tout à fait légale ?66 »

Omar Ibn Al-Khattâb a dit vrai lorsqu’il

déclara que « nul ne peut vraiment connaître

l’Islam tant qu’il n’a pas connu la période

préislamique (jâhiliyah) ».

 

65 Le journal As-Sabâhiyyah, n°430, daté du 7.4.1412H (14.10.1991).

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Une Américaine non-musulmane raconte sa vie dans la polygamie :

 

Il s’agit de l’histoire d’Elizabeth Joseph – une femme américaine non-musulmane – qui raconte sa vie dans la polygamie :

« Lorsque je commence mon voyage de 60 kilomètres vers le tribunal (où elle travaille) pour y arriver à 7 heures du matin, ma fille London (deux ans) dort gracieusement dans les bras de l’épouse de mon mari Rayan. Ma fille aime beaucoup son père. Lorsqu’elle se réveille, elle est entourée de tous les membres de la famille qu’elle a l’habitude de voir… comme si elle était en garderie ».

Elizabeth parle, ensuite, de son mari Alex qui écrit la nuit. Lorsqu’il se réveille le matin, la plupart de ses épouses sont déjà parties au travail, mais il en trouve toujours une avec qui il peut discuter en prenant sa première tasse de café.

Concernant le partage des tâches ménagères, elle dit : « Je partage les tâches ménagères avec Dilinda, une autre épouse de mon mari, qui travaille dans un service public. La plupart des soirs, nous nous mettons d’accord pour prendre un dîner simple avec nos trois enfants pour oublier les difficultés du travail quotidien plutôt que de consommer ce qu’il nous reste d’énergie à faire la cuisine et laver une tonne de vaisselle.

Mais les lundis sont différents. En effet, le

lundi soir est différent puisque Alex prend le dîner

avec nous. Les enfants ont toujours hâte de voir

arriver le lundi soir et ils sont contents et - 72 -

enthousiastes de voir leur père au dîner, et se

conduisent d’une manière très correcte. La plupart

du temps, on invite une de ses autres épouses ou

un de ses autres enfants pour être de la partie. Il

s’agit d’un événement particulier qui a lieu une

fois par semaine. Quant au mardi, la vie simple et

normale reprend. Mais pour Alex, et pour la

femme qui prend son dîner avec lui le mardi soir,

c’est une affaire qui ne nous regarde pas.

Le même système, avec quelques retouches ici ou là, régit nos vies privées avec notre mari commun, malgré des changements éventuels indépendants de nos volontés. Ainsi, si je souhaite passer la nuit du vendredi chez lui, je prends rendez-vous. S’il est déjà pris, je prends un autre rendez-vous, ou bien je négocie directement avec l’autre épouse concernée pour trouver un arrangement qui convient à tout le monde. Nous avons en fait appris quelque chose de très important, c’est qu’il y a toujours une autre nuit. Et la plupart des soirées, après de dures journées de travail, tout ce que je demande, c’est de m’abandonner au doux sommeil au creux du lit. Mais il y a aussi les moments où on a besoin d’affection, de détente et de confiance que seul mon mari peut m’offrir. Lorsque ces sentiments se - 73 -

font pressants, je demande à le voir et à être avec lui.

À mon avis, la polygamie offre aux hommes

une possibilité de fuir les rôles traditionnels qui

les obligent à s’isoler du monde qui les entoure.

Mais le plus important est que ce genre de vie aide

les femmes, qui vivent dans des sociétés pleines de

difficultés, à assumer parfaitement leurs

responsabilités et à jouer pleinement leur rôle de

mère et d’épouse.

La polygamie est une solution parfaite et je crois qu’il aurait fallu que les femmes américaines inventassent ce système s’il n’existait pas. »67

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Le témoignage de l’Américaine Ameenah Sultz :

 

« La polygamie est une mesure de la loi

islamique, il s’agit d’une miséricorde d’Allah le

Très-Haut. Et qui sommes-nous pour discuter et

réfuter les ordres d’Allah ? Toute femme qui nie

cela ne croit pas au verset coranique qui a rendu

licite la polygamie. Or, quiconque ne croit pas en

un seul verset du Coran n’est pas considéré

comme musulman. Mais les conditions requises

pour la polygamie étant l’équité entre les femmes

et la capacité d’assumer les responsabilités qu’elle

entraîne, tout homme qui n’est pas capable de le

faire doit alors se suffire d’une seule femme, afin

d’éviter que des catastrophes ne se produisent

dans la société. »73

Journal Al-Madînah, n°9433, p. 38, daté du 20.9.1413H, extrait du livre Ils et elles ont dit à propos de la polygamie.

 

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Les statistiques ont prouvé que le taux de mortalité infantile chez les garçons est plus élevé que celui des filles dans toutes les sociétés humaines81 alors que la proportion des garçons dans le monde est moindre par rapport à celle des filles. Dans le même sens,

 

le magazine Al-Mujtama’, n° 847, daté du 24.4.1408H affirme que le nombre du genre féminin est en constante augmentation à tel point que la proportion des mâles par rapport aux femelles est de l’ordre de 1 contre 4 en Suède et aux États-Unis, de 1 contre 5 en Union Soviétique et de 1 contre 6 au Japon, et ces proportions sont en augmentation permanente. Cette augmentation n’est pas spécifique au monde occidental ; en effet, dans certaines régions en Chine, la proportion de mâles par rapport aux femelles va jusqu’à 1 contre 10. Quant aux régions arabes du monde musulman, le nombre de femmes y est environ le double de celui des hommes pour cette décennie. Cette proportion est destinée à s’accentuer dans les deux prochaines décennies pour atteindre 4 contre 1. Dans certains pays musulmans, elle est de 5 contre 1, particulièrement en Afrique. Dans ce continent où les hommes sont exposés à la mort en raison des accidents et des guerres, la proportion des femmes par rapport à celle des hommes augmente sans cesse. Le problème de ce décalage s’aggrave

- 89 -

de plus en plus.

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il est a noté aussi qu'Allah,

exalté soit-Il a dit : « mais si vous

craignez de ne pas être justes avec celles-ci,

alors n'en épousez qu'une seule ou des

esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne

pas faire d’injustice (ou afin de ne pas

aggraver votre charge de famille). »4

 

allah – exalté soit-Il –dit : « Ni les Juifs ni les chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu’à ce que tu suives leur religion ».11

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