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1997-2007 : Comment Google a bousculé la France


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m.gifoins de dix ans auront suffi à Google pour devenir le leader incontournable du réseau des réseaux. Le 15 septembre 1997, voilà tout juste une décennie, Sergey Brin et Larry Page, deux jeunes chercheurs en mathématiques de l'université Stanford (Californie), déposent le nom de domaine "google.com" et fondent leur société un an plus tard. En une décennie, le moteur de recherche le plus performant de la Toile est devenu une régie publicitaire mondiale qui pèse plus de 150 milliards de dollars en Bourse.

 

Toutefois, le géant du Web suscite la méfiance, à mesure qu'il accumule les données personnelles de ses utilisateurs pour affiner son ciblage publicitaire. En France la plupart de ses initiatives a provoqué une tentative de contre-offensive. En 2004, le lancement de Gmail, le service de courrier électronique de Google avait, le premier,suscité la controverse. En France, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) avait émis des réserves sur le caractère licite du dispositif. Le système analyse en effet la correspondance privée pour afficher des liens publicitaires en adéquation avec leur contenu. "Gmail ne soulève plus aujourd'hui aucune critique", affirme Peter Fleischer, responsable de la protection des données privées chez Google.

 

Le projet de numérisation de livres Google Print, lancé en 2004, était plus emblématique, car il s'attaquait à un domaine sensible de "l'exception française" : la culture. "Voici que s'affirme le risque d'une domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde", écrivait dans Le Monde, en janvier 2005, Jean-Noël Jeanneney, alors président de la Bibliothèque nationale de France (BNF). Le projet de Bibliothèque numérique européenne (BNE), lancé pour faire pièce à celui du géant américain se fait toujours attendre.

 

De même, l'idée d'un moteur de recherche européen concurrent de Google est encore venue de l'Hexagone. L'ancien président Jacques Chirac, en avril 2005, manifesta la volonté de réunir au sein du projet "Quaero" (du latin "je cherche") les compétences d'entreprises privées et de laboratoires publics. Aujourd'hui le moteur européen est toujours dans les limbes.

Aiguillonnés par le moteur de recherche américain,les pouvoirs publics français ont été jusqu'à développer et lancer en grande pompe le Géoportail, un outil de cartographie en ligne du territoire national. Mis en oeuvre par l'Institut géographique national (IGN), le Géoportail est directement inspiré du succès de Google Earth, le logiciel de photographies aériennes mis aupoint par le géant californien en 2005.

 

Ces derniers mois, l'inquiétude n'est plus tant dans le développement de ces nouveaux services (agenda et suite bureautique, partage de photos en ligne, etc.), qui permettent à Google d'en savoir toujours plus sur ses utilisateurs, que dans la politique de rachat tous azimuts du géant de l'Internet.

 

1997-2007 Comment Google a bousculé la France

 

Depuis octobre 2006, pas moins de onze sociétés sont tombées dans l'escarcelle de Google. En particulier, le rachat de la régie publicitaire DoubleClick a soulevé des critiques virulentes puisque le croisement des données déjà détenues par Google avec celle de sa nouvelle filiale lui permet d'affiner plus encore le profilage des internautes.

De même, le rachat de YouTube, principal site de partage de vidéos n'a pas été sans remous, d'autant que son principal concurrent est lefrançais DailyMotion.

 

En dépit de la méfiance qu'il suscite dans l'Hexagone, le comportement de Google est de manière générale plus vertueux que celui de bien de ses concurrents. "En avril dernier, nous avons été les premiers à limiter volontairement à dixhuit mois la durée de conservation des données de connexion [qui permettent de dresser la liste des requêtes adressées depuis un même ordinateur], alors que tous les moteurs de recherche les conservaient indéfiniment, dit ainsi Peter Fleischer. A notre suite, les autres acteurs de l'Internet ont d'ailleurs pris les mêmes dispositions."

Pour tenter de redorer son blason – également terni par la censure qu'il applique à sa version chinoise pour ne pas s'attirer les foudres des autorités de Pékin –, Google devrait demander solennellement, aujourd'hui, au cours d'une réunion organisée par l'Unesco, la mise en place de "standards internationaux de protection des données privées".

 

Stéphane Foucart

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  • 2 weeks later...

Google augmenterait ses effectifs, principalement en Europe

27.09.07 | 16h38

 

NEW YORK (Reuters) - Google projette d'augmenter d'un tiers ses effectifs, la plupart des nouvelles embauches étant prévues en Europe, rapporte le Financial Times.

 

Le moteur de recherche prévoit de recruter plusieurs milliers d'ingénieurs en Europe afin d'y mettre sur pied une équipe de recherche et développement comparable à celle dont il dispose aux Etats-Unis, selon Nelson Mattos, nouveau directeur de l'ingénierie en Europe, cité par le quotidien économique.

 

 

Google a présenté en juillet des résultats trimestriels décevants, plombés par les coûts de récentes embauches de personnel.

 

Les effectifs de Google ont progressé de près de 13% entre mars et fin juin, passant de 12.238 salariés à temps complet à 13.786 sur cette période.

 

Cette nouvelle augmentation des effectifs devrait se faire au cours des trois prochaines années, selon le Financial Times.

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