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WikiLeaks :mandat d'arrêt déposé contre Julian Assange


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Flore Galaud 18/11/2010

 

Après plusieurs mois d'enquête, la justice suédoise a ordonné un avis de recherche contre Julian Assange, fondateur du site spécialisé dans la publication de documents secrets. Un avis qui pourrait se transformer en mandat d'arrêt international.

 

Nouveau rebondissement dans l'affaire Assange. Après des mois d'enquête, la justice suédoise a ordonné jeudi un mandat d'arrêt pour viol et agression sexuelle contre le fondateur du site WikiLeaks, spécialisé dans la publication de documents confidentiels. La demande a été formulée par le parquet auprès du tribunal de Stockholm.

 

Ce mandat d'arrêt pourrait, selon la BBC, devenir international si Julian Assange, de nationalité australienne, ne se présente pas rapidement devant les policiers suédois pour être interrogé. Depuis l'éclatement de cette histoire, le porte-parole de WikiLeaks, âgé de 39 ans, a en effet quitté le territoire. Selon plusieurs sources proches de l'enquête, il se trouverait actuellement en Grande-Bretagne.

 

C'est la seconde fois qu'un avis de recherche est lancé contre Julian Assange. En août dernier, un procureur avait en effet émis un mandat avant qu'un autre procureur ne l'annule quelques heures plus tard, signant ainsi la fin de l'enquête. Mais stupeur, deux semaines plus tard : le parquet annonçait finalement avoir changé d'avis et ouvrir une nouvelle enquête, prise en charge par un nouveau procureur.

 

Nouvelles fuites sur le Pentagone attendues

 

Marianne Ny, directrice du département chargé au Parquet des crimes sexuels, a personnellement pris la tête de ces nouvelles investigations, née des dépositions devant la police le 20 août au soir de deux femmes qui, sans porter plainte, ont accusé Julian Assange l'une de viol et l'autre d'agression sexuelle. Selon le quotidien suédois Expressen, le fondateur de WikiLeaks aurait rencontré sa première victime présumée dans un appartement de Stockholm et la seconde le lendemain matin à Enköping, à quelques kilomètres au nord-est de la capitale.

 

Julian Assange a toujours rejeté ces accusations, les mettant sur le compte d'une «campagne calomnieuse», peut-être orchestrée par le Pentagone pour salir son site qui, au cours de ces derniers mois, a publié des centaines de milliers de documents confidentiels sur les guerres en Afghanistan et en Irak. «Pourquoi ces accusations tombent-elles maintenant? Ça c'est une question intéressante», s'interrogeait ainsi le fondateur de WikiLeaks en septembre dernier sur le site Internet du Dagens Nyheter. Mais la nouvelle bête noire du Pentagone ne semble pas pour autant s'arrêter là : il a en effet annoncé le 4 novembre à Genève qu'il comptait poursuivre dans les mois qui viennent la publication de documents confidentiels «sur plusieurs pays, dont les Etats-Unis».

 

In : lefigaro.fr

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Flore Galaud 18/11/2010

 

Après plusieurs mois d'enquête, la justice suédoise a ordonné un avis de recherche contre Julian Assange, fondateur du site spécialisé dans la publication de documents secrets. Un avis qui pourrait se transformer en mandat d'arrêt international.

 

Nouveau rebondissement dans l'affaire Assange. Après des mois d'enquête, la justice suédoise a ordonné jeudi un mandat d'arrêt pour viol et agression sexuelle contre le fondateur du site WikiLeaks, spécialisé dans la publication de documents confidentiels. La demande a été formulée par le parquet auprès du tribunal de Stockholm.

 

Ce mandat d'arrêt pourrait, selon la BBC, devenir international si Julian Assange, de nationalité australienne, ne se présente pas rapidement devant les policiers suédois pour être interrogé. Depuis l'éclatement de cette histoire, le porte-parole de WikiLeaks, âgé de 39 ans, a en effet quitté le territoire. Selon plusieurs sources proches de l'enquête, il se trouverait actuellement en Grande-Bretagne.

 

C'est la seconde fois qu'un avis de recherche est lancé contre Julian Assange. En août dernier, un procureur avait en effet émis un mandat avant qu'un autre procureur ne l'annule quelques heures plus tard, signant ainsi la fin de l'enquête. Mais stupeur, deux semaines plus tard : le parquet annonçait finalement avoir changé d'avis et ouvrir une nouvelle enquête, prise en charge par un nouveau procureur.

 

Nouvelles fuites sur le Pentagone attendues

 

Marianne Ny, directrice du département chargé au Parquet des crimes sexuels, a personnellement pris la tête de ces nouvelles investigations, née des dépositions devant la police le 20 août au soir de deux femmes qui, sans porter plainte, ont accusé Julian Assange l'une de viol et l'autre d'agression sexuelle. Selon le quotidien suédois Expressen, le fondateur de WikiLeaks aurait rencontré sa première victime présumée dans un appartement de Stockholm et la seconde le lendemain matin à Enköping, à quelques kilomètres au nord-est de la capitale.

 

Julian Assange a toujours rejeté ces accusations, les mettant sur le compte d'une «campagne calomnieuse», peut-être orchestrée par le Pentagone pour salir son site qui, au cours de ces derniers mois, a publié des centaines de milliers de documents confidentiels sur les guerres en Afghanistan et en Irak. «Pourquoi ces accusations tombent-elles maintenant? Ça c'est une question intéressante», s'interrogeait ainsi le fondateur de WikiLeaks en septembre dernier sur le site Internet du Dagens Nyheter. Mais la nouvelle bête noire du Pentagone ne semble pas pour autant s'arrêter là : il a en effet annoncé le 4 novembre à Genève qu'il comptait poursuivre dans les mois qui viennent la publication de documents confidentiels «sur plusieurs pays, dont les Etats-Unis».

 

In : lefigaro.fr

 

je faisais une recherche sur les wikileaks concernant l’Afghanistan quand je suis tombé sur la nouvelle ... y'en a qui vont applaudir !

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je faisais une recherche sur les wikileaks concernant l’Afghanistan quand je suis tombé sur la nouvelle ... y'en a qui vont applaudir !

 

Enfin ça semble un peu "gros" à avaler comme couleuvre !!!!!! :mdr::mdr::mdr:

Mais enfin , les Américains ne font , depuis quelques années, que reproduire les scénarios éculés des pires dictatures des années 70/80 !

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Guest mackiavelik

2 femmes qui se manifestent juste au moment ou la plus grande partie des documents allaient etre dévoilées

 

de plus ces deux femmes disent etre violées la meme journée , dans 2 villes différentes

 

meme s'il s 'agit de cas normal de relations, l"'$$$$ va les porter a parler de viol

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Du grand n'importe quoi, juste au moment où ils s'apprêtent à publier les informations les plus sensibles sur les agissements des troupes en Irak et en Afghanistan. Ce n'est pas la première fois que le justice est utilisée dans un but de "dé-légitimation" d'une personne dangereuse pour le pouvoir.

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2 femmes qui se manifestent juste au moment ou la plus grande partie des documents allaient etre dévoilées

 

de plus ces deux femmes disent etre violées la meme journée , dans 2 villes différentes

 

meme s'il s 'agit de cas normal de relations, l"'$$$$ va les porter a parler de viol

 

C'est un coup classique dans toutes les dictatures .

Le harcèlement judiciaire .

Si ce coup ne marche pas , on va lui en inventer d'autres ....

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  • 2 weeks later...

'Ahmadinejad is Hitler; Sarkozy is a naked emperor'

 

By JPOST.COM STAFF HERB KEINON AND AP

 

11/28/2010 21:20

 

First Wikileaks documents: US diplomatic cables shed light on world leaders; Netanyahu says US didn't inform him of specifics.

 

The first-published documents in a highly anticipated Wikileaks release of a quarter-million US State Department cables were published Sunday evening in German magazine Der Spiegel.

 

The documents in the article included nicknames for a number of world leaders. Iranian President Mahmoud Ahmadinejad was referred to as "Hitler," French President Nicolas Sarkozy as a "naked emperor," the German Chancellor was called Angela "Teflon" Merkel and Afghan President Hamid Karzai as "driven by paranoia." Russian Prime Minister Vladimir Putin, an "Alpha Male," while President Dmitry Medvedev is "afraid, hesitant."

 

The documents also say that North Korean leader Kim Jong Il suffers from epilepsy, Libyan leader Muammar Gaddhafi's full-time nurse is a "hot blond," and Italian Premier Silvio Berlusconi loves "wild parties."

 

'Ahmadinejad is Hitler; Sarkozy is a naked emperor'

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Espionnage : les ordres de Washington aux diplomates américains

 

LEMONDE.FR | 28.11.10 | 19h15 • Mis à jour le 28.11.10 | 19h32

 

La Intelligence Community (IC) des Etats-Unis comprend dix-sept agences et organisations. Il y a les plus secrètes, comme les célèbres Agence centrale de renseignement (Central Intelligence Agency, CIA) ou Agence nationale de sécurité (National Security Agency, NSA). Il y a les multiples départements spécialisés des forces de sécurité, armée et police. Et il y a, à un niveau d'engagement que les interlocuteurs des diplomates américains ne soupçonnent pas toujours, le département d'Etat. Les télégrammes diplomatiques obtenus par WikiLeaks et révélés par Le Monde éclairent le rôle des agents diplomatiques et consulaires américains, encouragés, puisqu'ils appartiennent officiellement à l'IC, à collecter des informations confidentielles et personnelles, y compris sur les amis de Washington.

 

La " National HUMINT Collection Directive " secrète adressée au fil de l'année 2009 par la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, aux ambassades américaines à travers le monde sur les " besoins " de Washington, réactualise une directive de 2004. Ces mémos sont parmi les plus longs et détaillés que ses services ont produit, chaque directive " HUMINT " (Human Intelligence, Renseignement humain) spécifiant les centres d'intérêt spécifiques à chaque pays et organisation internationale.

 

Nul ne s'étonnera des dizaines de pages détaillant les souhaits de Washington pour s'informer de la Palestine, de l'Iran ou du Venezuela. Les ordres précis se comptent par centaines, concernant aussi bien les transferts d'argent entre influents Palestiniens que la politique des pays africains concernant les casques bleus pouvant être porteurs du virus du sida. Le mémo rappelle, en préambule, que " l'Intelligence Community compte sur le département d'Etat pour beaucoup des informations biographiques collectées à travers le monde ".

 

DES DÉTAILS TROUBLANTS

 

Mais le mémo 219058, adressé à l'ambassade des Etats-Unis à l'ONU, à New York, éclaire à quel point les diplomates sont encouragés à ne respecter aucune règle de l'immunité diplomatique, sans parler de respect de la vie privée. Le secrétaire général des Nations unies, son secrétariat et ses équipes, les agences de l'ONU, les ambassades étrangères et les ONG présentes à Manhattan, sont ainsi, sans même présumer du travail des agences de renseignement, soumis au regard intrusif de la mission diplomatique américaine.

 

" Les rapports doivent inclure les informations suivantes, précise la directive : noms, titres et autres informations contenues sur les cartes de visite ; numéros de téléphone fixes, cellulaires, de pagers et de fax ; annuaires téléphoniques et listes d'emails ; mots de passe internet et intranet ; numéros de cartes de crédit ; numéros de cartes de fidélité de compagnies aériennes ; horaires de travail… " Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, et ses collaborateurs savent-ils que les diplomates américains avec lesquels ils déjeunent ont reçu l'ordre de noter leurs numéros de cartes de crédit personnelles, ou que ceux avec lesquels ils voyagent doivent transmettre leurs numéros de cartes de fidélité des compagnies aériennes ? Et qu'ils sont encouragés à mémoriser les mots de passe de leurs ordinateurs ?

 

Les diplomates américains à l'ONU doivent transmettre " toute information biographique et biométrique " sur leurs collègues des pays du Conseil de sécurité, y compris les alliés britanniques et français, et sur les dirigeants de nombreux pays. La consigne " biométrique " revient dans presque tous les mémos : il faut se procurer " les empreintes digitales, photographies faciales, ADN et scanners de l'iris " de toute personne intéressant les Etats-Unis.

 

Certains ne seront peut-être pas surpris que les ambassades américaines appartiennent à ce point à la communauté du renseignement. D'autres, qui croient entretenir des relations de confiance avec des diplomates, réfléchiront avant d'accepter une photo souvenir, ou de laisser leur ADN sur un cheveu retrouvé dans le col d'un manteau au vestiaire de l'ambassade.

 

Rémy Ourdan

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La peur des pays arabes face à l'Iran

 

Le Monde.fr | 28.11.10 | 19h10 • Mis à jour le 28.11.10 | 20h06

 

"On ne peut pas faire confiance aux Iraniens", observe le roi d'Arabie saoudite, Abdallah bin Abdelaziz, en mars 2009, devant le conseiller de la Maison blanche pour l'antiterrorisme, John Brennan. "L'objectif de l'Iran est de causer des problèmes", l'Iran est "aventurier dans un sens négatif", "que Dieu nous préserve de leurs péchés", poursuit-il, selon un compte-rendu américain obtenu par WikiLeaks et examiné par Le Monde.

 

Des diplomates américains rapportent d'autres propos du roi Abdallah, invitant à "couper la tête du serpent", auquel il compare l'Iran. Selon un télégramme daté du 11 février 2010, "le roi saoudien a dit au général [américain] [James] Jones que si l'Iran parvenait à développer des armes nucléaires, tout le monde, dans la région, ferait de même".

 

"Ce programme doit être stoppé", insiste pour sa part le roi de Bahrein, Hamad Al-Khalifa, à propos du dossier nucléaire iranien, le 1er novembre 2009, en recevant le général David Petraeus, alors commandant en chef du Centcom, qui a en charge la région. "Le danger de le laisser se poursuivre est supérieur à celui de le stopper".

 

"MBZ", DANS LES TÉLÉGRAMMES AMÉRICAINS

 

Cette inquiétude arabe n'a cessé de grandir au rythme du programme nucléaire de la République islamique. Cela vaut tout particulièrement pour les riverains du Golfe dont certains ont pu avoir, ou ont encore, des contentieux territoriaux avec l'Iran et qui redoutent à la fois l'ambition décuplée que donnerait à Téhéran le statut de puissance nucléaire et la riposte que susciterait toute initiative militaire destinée à entraver ce projet. De nombreux documents font état de leur souci d'acquérir des armements américains. Les télégrammes diplomatiques américains attestent de ce climat général avec cependant quelques nuances, car tous les émirats de la région n'entretiennent pas les mêmes relations avec leur puissant voisin.

 

Mohammed bin Zayed, le prince héritier d'Abu Dhabi, pilier de la Fédération des Emirats arabes unis, est plus déterminé. Lorsque le chef des états-majors américains, l'amiral Mullen, le prince ("MbZ", dans les télégrammes américains) lui fait part de son doute sur l'efficacité d'opérations seulement aériennes contre les sites iraniens, il s'exclame: "il faudrait alors des troupes au sol". "MbZ", écrit un diplomate, le 9 février 2010, "considère que la logique de guerre domine la région, et cette lecture explique sa quasi-obsession de renformer les forces armées" de l'émirat.

 

Le 14 février 2010, l'émir du Qatar, qui partage un champ gazier stratégique avec l'Iran, adresse un conseil au sénateur américain John Kerry. "En se basant sur 30 années d'expérience avec les Iraniens, l'émir conclut la réunion en disant qu'il ne faut croire qu'un mot sur cent qu'ils prononcent", note un document américain. "Ils nous mentent, et nous leur mentons" : c'est ainsi que le premier ministre du Qatar, Hamad bin Jassim Al-Thani, décrit la relation entre son pays et l'Iran, lors d'un entretien avec le vice secrétaire américain à l'énergie, Daniel Poneman, le 10 décembre 2009.

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"NE CROYEZ PAS UN SEUL MOT QU'ILS PRONONCENT"

 

Le 13 février 2010, le premier ministre du Qatar reçoit à son tour John Kerry. Il "affirme que Mahmoud Ahmadinejad [le président iranien] lui a dit : "nous avons battu les Américains en Irak, la bataille final sera livrée en Iran", relate un document américain. Le président de l'Egypte, Hosni Moubarak, "éprouve une haine viscérale pour la République islamique", écrit un diplomate basé au Caire, en février 2009, "il les traite de 'menteurs'", et prévient : "ne croyez pas un seul mot qu'ils prononcent". Le 21 avril 2009, devant l'amiral Mullen, le chef des renseignements égyptiens, Omar Souleyman, constate que l'Iran "est très actif en Egypte", "l'Iran doit 'payer un prix' pour ses actions", retranscrit un diplomate.

 

En Jordanie, souligne un télégramme américain, en avril 2009, "la métaphore la plus couramment utilisée par des officiels en parlant de l'Iran est celle d'une pieuvre étendant ses tentaticules", qui doivent être "coupées". Le président de la Chambre haute du Parlement, Zeid Rifai, "prédit que le dialogue avec l'Iran ne mènera nulle part", dit un document, qui le cite ainsi: "bombardez l'Iran ou vivez avec un Iran nucléaire, les sanctions, les carottes, les incitations, n'ont pas d'importance".

 

Cette obsession de la menace iranienne partagée par la quasi-totalité des pays de la région qui ont en outre officiellement sous-traité leur sécurité aux Etats-Unis depuis l'invasion de l'Irak par Saddam Hussein, en 1990, se combine avec une autre crainte, exprimée explicitement par les responsables jordaniens, celle d'un rapprochement historique américano-iranien qui rabibocherait Téhéran et Washington aux dépens de ses alliés arabes. La demande du prince héritier d'Abu Dhabi que le Conseil de coopération du Golfe (CCG) soit associé aux tentatives de négociations avec l'Iran traduit à sa manière le sentiment inconfortable d'être le spectateur d'une pièce qui se joue ailleurs.

 

Natalie Nougayrède et Gilles Paris

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