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les plus belles lettres d'amour


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Guest asteroideB612

Quel est pour vous la plus belle lettre d'amour que vous ayez lue, que vous aimeriez recevoir ou envoyer ...

 

Déclaration ou rupture ...à vos plumes !

 

Alfred de Musset à George Sand : (Venise, 27 mars 1834.)

 

Quelle que soit ta haine ou ton indifférence pour moi, si le baiser d’adieu que je t’ai donné aujourd’hui est le dernier de ma vie, il faut que tu saches qu’au premier pas que j’ai fait dehors avec la pensée que je t’avais perdue pour toujours, j’ai senti que j’avais mérité de te perdre, et que rien n’est trop dur pour moi. S’il t’importe peu de savoir si ton souvenir me reste ou non, il m’importe à moi, aujourd’hui, que ton spectre s’efface déjà et s’éloigne devant moi, de te dire que rien d’impur ne restera dans le sillon de ma vie où tu as passé, et que celui qui n’a pas su t’honorer quand il te possédait, peut encore y voir clair à travers ses larmes, et t’honorer dans son cœur, où ton image ne mourra jamais – adieu mon enfant

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Guest asteroideB612

Juliette DROUET (1806-1883), maîtresse de Victor Hugo :

 

" Je fais tout ce que je peux pour que mon amour ne te dérange pas.

Je te regarde à la dérobée.

Je te souris quand tu ne me vois pas.

Je mets mon regard et mon âme partout où je voudrais mettre mes baisers : dans tes cheveux, sur ton front, sur tes yeux, sur tes lèvres, partout où les caresses ont un libre accès… "

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Guest asteroideB612

Victor Hugo, lettre à Léonie Biard :

 

” Samedi - trois heures du matin.

 

Je rentre. J’ai ta lettre. Cette douce lettre, je l’avais lue aujourd’hui dans tes yeux. Que tu étais belle tantôt aux Tuileries sous ce ciel de printemps, sous ces arbres verts, avec ces lilas en fleurs au-dessus de ta tête. Toute cette nature semblait faire une fête autour de toi. Vois-tu, mon ange, les arbres et les fleurs te connaissent et te saluent. Tu es reine dans ce monde charmant des choses qui embaument et qui s’épanouissent comme tu es reine dans mon coeur.

 

Oui, j’avais lu dans tes yeux ravissants cette lettre exquise, délicate et tendre que je relis ce soir avec tant de bonheur, ce que ta plume écrit si bien, ton regard adorable le dit avec un charme qui m’enivre. Comme j’étais fier en te voyant si belle! Comme j’étais heureux en te voyant si tendre!

 

Voici une fleur que j’ai cueillie pour toi. Elle t’arrivera fanée, mais parfumée encore; doux emblème de l’amour dans la vieillesse. Garde-la; tu me la montreras dans trente ans.

 

Dans trente ans tu seras belle encore, dans trente ans je serai encore amoureux. Nous nous aimerons, n’est-ce pas, mon ange, comme aujourd’hui, et nous remercierons Dieu à genoux.

 

Hélas! Toute la journée de demain dimanche sans te voir ! Tu ne me seras rendue que lundi. Que vais-je faire d’ici là ? Penser à toi, t’aimer, t’envoyer mon coeur et mon âme. Oh! de ton côté sois à moi! à lundi! — à toujours!”

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Guest asteroideB612

Quarante ans durant, Juliette Drouet et Victor Hugo se virent chaque jour. Ce qui n'empêchait pas cette comédienne d'écrire à son grand homme :

 

"je vous aime comme un volcan couvert de neige, brûlant au dedans, glacé au dehors."

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Guest asteroideB612

Même lorsqu'il s'envolait au bout du monde pour la fuir, Saint Exupéry ne cessait de penser passionnément à sa femme, Consuelo :

 

"Je ne te dirai pas les raisons que tu as de m'aimer, car tu n'en as point. La raison d'aimer, c'est l'amour."

 

PS....St Exupéry, papa du Petit Prince dont la planéte est l'Astéroide B612

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Guest asteroideB612

“Déjà du lit mes idées se pressent vers toi mon immortelle bien-aimée, de temps en temps joyeuses, puis de nouveau tristes, attendant du destin de savoir s'il nous écoutera - vivre je ne le puis que totalement avec toi ou pas du tout,oui, j'ai décidé d'errer au loin jusqu'à ce que je puisse voler dans tes bras et me dire chez moi auprès de toi, que je puisse envoyer mon âme tout entourée de toi dans le Royaume des esprits - oui hélas cela doit être - tu le comprendras d'autant mieux que tu connais ma fidélité envers toi, jamais une autre ne pourra posséder mon cœur, jamais - jamais - Oh Dieu pourquoi faut-il se séparer de ce que l'on aime tant, et pourtant ma vie à V. comme maintenant est une vie misérable - Ton amour fait de moi le plus heureux et le plus malheureux à la fois - à mon âge j'aurais maintenant besoin d'une uniformité d'une égalité de vie - cela se peut-il étant donné notre liaison ? - Ange, à l'instant j'apprends que la poste part tous les jours - et je dois par conséquent arrêter pour que tu reçoives la lettre tout de suite - sois calme, c'est seulement en considérant notre existence à travers le calme que nous pourrons atteindre notre but de vivre ensemble - sois calme - aime-moi - aujourd'hui - hier - quel désir baigné de larmes vers toi - toi - toi - ma vie - mon tout - Adieu - Oh continue de m'aimer - me méconnais jamais le cœur tant fidèle de ton bien-aimé…….à jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous….”

 

Beethoven

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Guest asteroideB612

New-York, 25 juillet 1919

 

 

Ma chère Miss May,

 

 

Vous avez été toujours [présente] en mon esprit depuis la dernière fois que je vous ai écrit. J'ai passé de longues heures à penser à vous, à vous parler, à m'efforcer de découvrir vos secrets, à tenter d'éclaircir vos mystères. Devrais-je alors m'étonner de sentir la présence de votre Moi éthéré incorporel dans mon studio, observant mes mouvements, conversant et discutant avec moi, exprimant des opinions sur ce je fais ?

 

Vous serez naturellement étonnée de m'entendre parler ainsi ; je trouve moi-même étrange d'éprouver ce vif désir et ce besoin de vous écrire. Je voudrais pouvoir comprendre le secret caché derrière cette nécessité, ce besoin impérieux.

 

Vous avez dit un jour qu'"il y a toujours une dialectique entre les esprits et une interaction de pensées, qui se situent au-delà de la conscience sensible ; et nul ne peut jamais effacer entièrement cette interaction et cette dialectique des esprits et des pensées de ceux qui appartiennent à la même patrie".

 

Dans ce beau passage, il y a une vérité fondamentale, naguère

claire pour moi par une sorte d'empathie mentale, mais à présent lumineuse au travers de mon expérience personnelle. J'ai établi récemment un lien abstrait, délicat, solide, curieux et différent de tous les autres liens par sa nature et ses caractéristiques, un lien qui ne peut être comparé aux liens familiaux naturels, un lien qui en fait, est même beaucoup plus solide et durable que les liens moraux.

 

Pas un seul des fils qui forment ce lien n'a été tissé par les jours et les nuits qui mesurent le temps et s'échelonnent sur le chemin qui sépare le berceau de la tombe. Pas un seul de ces fils n'a été tissé par des intérêts passés ou des aspirations futures, car ce lien existe entre deux personnes que ni le passé ni le présent n'ont fait se rencontrer, et que peut-être même, l'avenir ne réunira jamais.

 

 

Khalil Gibran

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Guest asteroideB612
Y a un livre intitulé " Le courrier du coeur". Il regroupe les plus belles lettres d'amour.

 

OUI, et il en existe plusieurs sur le sujet...

 

Ce topic est là pour nous faire découvrir un autre visage de ses grands hommes ou grandes femmes...une intrusion dans leur intimité !

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Oui, on est souvent surpris de découvrir que ces personnes avaient une sensibilité accrue.

 

J'aurai voulu vous faire partager des lettres d'amour que j'ai reçu de la part d'un musicien qui était avec moi à l'université, malheureusement, je les ai laissées en Algérie.

Ce sont des lettres écrites en Kabyle et traduites en français.

 

A défaut, voici une lettre retrouvée après la mort de Beethoven :

 

Les lettres à l'Immortelle Bien-Aimée

 

Page 1

 

Le six juillet au matin. -

Mon Ange, mon tout, mon moi - seulement quelques mots aujourd'hui, et cela au crayon - (avec le tien) - D'abord mon appartement n'est réservé avec certitude que jusqu'à demain, quelle inutile perte de temps avec ces détails - pourquoi ce profond chagrin, lorsque la nécessité parle - Notre amour peut-il survivre autrement que par des sacrifices, qu'en ne réclamant pas tout, peux-tu changer que tu ne sois pas toute à moi, et moi pas entièrement à toi _ Ah Dieu

 

Page 2

 

contemple la belle nature et apaise tes esprits au sujet de ce qui doit être - l'amour exige tout et à bon droit, ainsi en est-il de moi avec toi, de toi avec moi - seulement tu oublies si facilement que je dois vivre pour moi et pour toi - si nous étions totalement réunis, tu ressentirais cette douleur aussi peu que moi -

Mon voyage fut affreux, je ne suis arrivé ici qu'hier à 4 heures du matin, parce qu'on manquait de chevaux la poste a choisi un autre itinéraire, mais quelle

 

Page 3

 

route horrible, à l'avant-dernier relais on m'a déconseillé de voyager de nuit, me faisant craindre une forêt, mais cela ne fit que m'exciter - et j'ai eu tort, la voiture s'est brisée sur cet affreux chemin, défoncé, simple chemin de campagne, (barré par Beethoven : et les) sans les 2 postillons que j'avais, je serais resté en route.

 

Esterhazi a connu le même destin sur l'autre route habituelle avec 8 chevaux que moi avec 4 . - Cependant j'ai en partie éprouvé du plaisir,

 

Page 4

 

comme toujours, quand je surmonte un obstacle avec bonheur. - maintenant passons vite de l'extérieur à l'intérieur, nous nous verrons sans doute bientôt, aussi aujourd'hui ne puis-je partager avec toi les réflexions que je me suis faites pendant ces quelques jours à propos de ma vie - si nos cœurs étaient toujours serrés l'un contre l'autre, je n'en ferais pas de semblables, ma poitrine est pleine de choses à te dire - Ah - il y a des moments où je trouve que la parole n'est encore rien du tout - égaye-toi - reste mon plus fidèle et seul trésor, mon tout, comme je le suis pour toi, quant au reste, ce sont les Dieux qui doivent nous envoyer ce qui doit être pour nous obligation et devoir.

 

Ton très fidèle

Ludwig

 

Page 5

 

Lundi soir, 6 juillet

 

Tu souffres toi mon être le plus cher - à l'instant je me rends compte que les lettres doivent être remise à l'aube. Le lundi - Le jeudi - les seuls jours où la poste va d'ici à K. - tu souffres - Ah, où je suis tu es avec moi, avec moi et avec toi je parle et fais que je puisse vivre avec toi, quelle vie !!!! ainsi !!!! sans toi - poursuivi pas la bonté des hommes ici et là, que j'estime aussi peu vouloir gagner que mériter - Humilité de l'homme devant l'homme - elle me fait mal - et quand je me considère

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suite

 

Page 6

 

en comparaison de l'univers, que suis-je et qu'est celui -que l'on appelle le plus grand et pourtant - c'est encore là-dedans que réside le divin de l'humanité - je pleure quand je pense que probablement tu ne recevras que samedi les premières nouvelles de moi - autant que tu puisses m'aimer - je t'aime pourtant plus fort encore - cependant ne te cache jamais

 

Page 7

 

de moi - bonne nuit - en tant que curiste je dois aller dormir - (raturé : oh, viens avec, viens avec -) Ah dieu, si près, si loin ! N'est-ce pas un véritable édifice céleste que notre amour - mais aussi si solide, comme la voûte du ciel. -

 

Bon matin le 7 juillet -

Déjà du lit mes idées se pressent vers toi mon immortelle bien-aimée, de temps en temps joyeuses, puis de nouveau tristes, attendant du destin de savoir s'il nous écoutera - vivre je ne le puis que totalement avec toi ou pas du tout,

 

Page 8

 

oui, j'ai décidé d'errer au loin jusqu'à ce que je puisse voler dans tes bras et me dire chez moi auprès de toi, que je puisse envoyer mon âme tout entourée de toi dans le Royaume des esprits - oui hélas cela doit être - tu le comprendras d'autant mieux que tu connais ma fidélité envers toi, jamais une autre ne pourra posséder mon cœur, jamais - jamais - Oh Dieu pourquoi faut-il se séparer de ce que l'on aime tant, et pourtant ma vie à V. comme maintenant est une vie misérable - Ton amour fait de moi le plus heureux et le plus malheureux à la fois - à mon âge j'aurais maintenant besoin d'une uniformité d'une égalité de vie - cela

 

Page 9

 

se peut-il étant donné notre liaison ? - Ange, à l'instant j'apprends que la poste part tous les jours - et je dois par conséquent arrêter pour que tu reçoives la lettre tout de suite - sois calme, c'est seulement en considérant notre existence à travers le calme que nous pourrons atteindre notre but de vivre ensemble - sois calme - aime-moi - aujourd'hui - hier - quel désir baigné de larmes vers toi - toi - toi - ma

 

Page 10

 

vie - mon tout - Adieu - Oh continue de m'aimer - me méconnais jamais le cœur tant fidèle de ton bien-aimé

 

à jamais à toi

à jamais à moi

à jamais à nous

 

 

Notes

Cette lettre a été traduite en respectant scrupuleusement le fac-similé édité par la Beethoven-Haus en 1986.

 

Source:Ludwig van Beethoven en Français : La lettre à l'Immortelle Bien-Aimée - Dominique PRÉVOT

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Ce qui n'empêchait pas cette comédienne d'écrire à son grand homme :

 

"je vous aime comme un volcan couvert de neige, brûlant au dedans, glacé au dehors."

 

Même Boudjemâa El Ankis l'a si bien dit dans une de ses belles chansons:

 

" Mettèlt Rouhi l'hemmam Elli mebni 3la sahd narou, men berra ma bane doukhane w men El dakhel tabou H'jarou"

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Louis aragon Elsa

 

 

Je te touche et je vois ton corps et tu respires

Ce ne sont plus les jours du vivre séparés

C’est toi tu vas-tu viens et je suis ton empire

Pour le meilleur et le pire

Et jamais tu ne fus si lointaine à mon gré

 

Ensemble nous trouvons au pays des merveilles

Le plaisir sérieux couleur de l’absolu

Mais lorsque je reviens à nous que je m’éveille

Si je soupire à ton oreille

Comme des mots d’adieu tu ne les entends plus

Elle dort Longuement je l’écoute se taire

C’est elle dans mes bras présente et cependant

Plus absente d’y être et moi plus solitaire

D’être plus près de son mystère

Comme un joueur qui lit aux dés le point perdant

 

Le jour qui semblera l’arracher à l’absence

Me la rend plus touchante et plus belle que lui

De l’ombre elle a gardé les parfums et l’essence

Elle est comme un songe des sens

Le jour qui la ramène est encore une nuit

Buissons quotidiens à quoi nous nous griffâmes

La vie aura passé comme un air entêtant

Jamais rassasié de ces yeux qui m’affament

Mon ciel mon désespoir ma femme

Treize ans j’aurai guetté ton silence chantant

 

Comme le coquillage enregistre la mer

Grisant mon cœur treize ans treize hivers treize étés

J’aurai tremblé treize ans sur le seuil des chimères

Treize ans d’une peur douce amère

Et treize ans conjuré des périls inventés

Ô mon enfant le temps n’est pas à notre taille

Que mille et une nuits sont peu pour des amants

Treize ans c’est comme un jour et c’est un feu de paille

Qui brûle à nos pieds maille à maille

Le magique tapis de notre isolement »

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Je ressens en moi l'eau qui coule

Je traverse l'air

Comme je traverserais une forêt

Un moment parfois de peur

Mélange ses eaux

Mes songes,mes remords,

Me parcourent comme l'encens,

Mes sons,mes mots,

Frôle cette feuille,de cette délicatesse,

Tel que le toucher de ta peau si douce,

Une caresse,un mot, un parfum des sens,

Qui me développe un tel espoir d'une lueur,

D'une âme qui suivraient ses flots,

Lorsque je t'ai regarder,

Je me suis senti faiblir,troubler,

Quand je l'ai croiser,

J'ai vu cette lueur,

J'ai renais,

Je ressens cette force,

Malgré ces pleurs qui me traversent,

Je perce en moi ces flèches,

Qui regorge de vitesses,

Je sens ce cœur battre,appeler,

Soupire,implore,espère,

Malgré ce poison si cruel qui se dresse,

Mon amour reste,

Voir devient Bastille,

Les vagues mènent haute ni peuvent rien,

On est dans un désert,

On le ressent bien,

Pourtant la lumière repense,

A ces regards gênant,

Et parcourt cette romance,

Dans l'espoir d'un long chemin,

On espère revoir ces merveilleuses fleurs se dresser devant soi

Avec une tel beauté,vitalité en elle,

On espère croiser ses marins dans ces flots,

Qui nous on offert de partager ces mystères de cette eau,

On aimerait que la forêt ouvre ses feuillages qui s'achemine

Devant soi,dans l'espoir d'arriver devant cette enceinte.

Cette lumière qui frôle ce paysage

de sable chaud qui brule ta peau

cette hectare qui enivre mes sens,

ces sons mélodieux qui parcourent mon esprit

et qui cheminent

vers ses sages

et ses tableaux peints

de cet ange,se saint esprit

Mon amour me dicte

de m'avancer,

dans cette allée de rose

vers ce site

parsemer de songe

afin d'écrire ses quelques proses

et de lancer

ce stylo vers ces lignes

et d'y achever

tels un cygnes

qui déploie ses plumes

et parcoure ses écumes

afin de te dire;

Mon amour,

Mon ange,

Mon espoir,

Ma vie,

Je t'aime à l'infinie,

En échange de mon amour,

En échange de ce sang qui coule

dans mes vaines jusqu'à la douleur

de ses matins de solitude

ma prose qui parle

mon univers qui t'explore

mon globe qui s'ouvre

Je t'aime mon ange....

 

anonyme pour ne pas dire aspic que je dédie a ma louve

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Je ressens en moi l'eau qui coule

Je traverse l'air

Comme je traverserais une forêt

Un moment parfois de peur

Mélange ses eaux

Mes songes,mes remords,

Me parcourent comme l'encens,

Mes sons,mes mots,

Frôle cette feuille,de cette délicatesse,

Tel que le toucher de ta peau si douce,

Une caresse,un mot, un parfum des sens,

Qui me développe un tel espoir d'une lueur,

D'une âme qui suivraient ses flots,

Lorsque je t'ai regarder,

Je me suis senti faiblir,troubler,

Quand je l'ai croiser,

J'ai vu cette lueur,

J'ai renais,

Je ressens cette force,

Malgré ces pleurs qui me traversent,

Je perce en moi ces flèches,

Qui regorge de vitesses,

Je sens ce cœur battre,appeler,

Soupire,implore,espère,

Malgré ce poison si cruel qui se dresse,

Mon amour reste,

Voir devient Bastille,

Les vagues mènent haute ni peuvent rien,

On est dans un désert,

On le ressent bien,

Pourtant la lumière repense,

A ces regards gênant,

Et parcourt cette romance,

Dans l'espoir d'un long chemin,

On espère revoir ces merveilleuses fleurs se dresser devant soi

Avec une tel beauté,vitalité en elle,

On espère croiser ses marins dans ces flots,

Qui nous on offert de partager ces mystères de cette eau,

On aimerait que la forêt ouvre ses feuillages qui s'achemine

Devant soi,dans l'espoir d'arriver devant cette enceinte.

Cette lumière qui frôle ce paysage

de sable chaud qui brule ta peau

cette hectare qui enivre mes sens,

ces sons mélodieux qui parcourent mon esprit

et qui cheminent

vers ses sages

et ses tableaux peints

de cet ange,se saint esprit

Mon amour me dicte

de m'avancer,

dans cette allée de rose

vers ce site

parsemer de songe

afin d'écrire ses quelques proses

et de lancer

ce stylo vers ces lignes

et d'y achever

tels un cygnes

qui déploie ses plumes

et parcoure ses écumes

afin de te dire;

Mon amour,

Mon ange,

Mon espoir,

Ma vie,

Je t'aime à l'infinie,

En échange de mon amour,

En échange de ce sang qui coule

dans mes vaines jusqu'à la douleur

de ses matins de solitude

ma prose qui parle

mon univers qui t'explore

mon globe qui s'ouvre

Je t'aime mon ange....

 

anonyme pour ne pas dire aspic que je dédie a ma louve

 

 

Merci Aspic.....tres emouvant et touchant.....elle est bien chanceuse , cette louve et je suis presque sure que quelque part dans une foret perdue , elle entendra ces proses si tendres et si belles

 

 

Merci de ce beau partage,

 

 

Abla

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Je ne sais pas ce que je donnerai pour pouvoir un jour, t’oublier. Impossible fatalité… Je ne sais pas ce que je donnerai aussi, juste pour savoir pourquoi nous nous sommes rencontrés ; tout simplement, puis pourquoi je t’ai rencontré maintenant, pourquoi, je t’ai connu, pourquoi toi, pourquoi moi ? Pourquoi toi et moi ?

Lorsque je le saurai, c'est-à-dire jamais, je donnerai encore plus pour savoir comment finira cette histoire, et comment puisse-t-elle finir surtout, car je ne crois pas qu’un jour, mon amour pour toi puisse finir. De tout cela, je ne sais en fait qu’une seule chose ; cet amour pour toi, il est né avec moi et mourra…avec moi.

Je me suis fais le serment que, si tu venais à disparaître avant moi, je me recueillerai sur ta tombe même si elle serait au bout du monde et j’implorerai Dieu de m’accorder cette dame dans l’autre monde, puisqu’il ne me l’a pas offerte dans celui-là. Mais si au contraire, je venais à mourir avant toi, je souhaiterais qu’un jour, même très lointain, même si tu devais te servir d’une canne à cause de ton âge, même si tu devais t’appuyer sur autrui, tes petits enfants par exemple, je voudrai que tu viennes au pied de ma tombe, un seul instant et là, je demanderai au seigneur une dernière faveur, de me permettre, par le biais de la télépathie ou du songe, de te dire une seule et unique phrase que voici : « Qu’est ce que j’ai pu t’aimer…».

Sache que chaque mot écrit n'est pas écrit par ma plume et son encre, mais par mon cœur et son sang. Chaque mot reflète un véritable état d’âme d’un homme qui aime pour la première fois alors qu’il est au crépuscule de sa vie, un homme qui a emmagasiné un océan d’amour et de tendresse sans en laisser échapper la moindre goutte avant de t’avoir connue ; un homme qui t’aime sans répit, sans retenue, un homme qui t’aime sans compter, sans ménagement. Un homme qui t’aime comme aucun autre homme ne t’a jamais aimée.

Anonyme

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Guest asteroideB612

Juliette Drouet (1806-1883) Maîtresse de Victor Hugo

 

» Je fais tout ce que je peux pour que mon amour ne te dérange pas.

Je te regarde à la dérobée.

Je te souris quand tu ne me vois pas.

Je mets mon regard et mon âme partout où je voudrais mettre mes baisers : dans tes cheveux, sur ton front, sur tes yeux, sur tes lèvres, partout où les caresses ont un libre accès… «

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Guest asteroideB612

Khalil Gibran à May Ziadah.

 

New York,26 février 1924

 

Je sais que l'Amour d'une âme basse ne peut vous satisfaire, et je sais qu'il en va de même pour moi. Vous et moi ne saurions nous satisfaire d'une âme mesquine. Nous sommes exigeants. Nous voulons tout avoir. Nous recherchons la perfection. Je dis, May, que dans cette aspiration qui est la nôtre réside notre accomplissement ; car si notre volonté n'était qu'une ombre parmi les ombres multiples de Dieu, nous atteindrions sans aucun doute l'un des nombreux rayons de la lumière divine.

Ô Mary, ne craignez pas l'Amour ; ne le craignez pas, amie de mon coeur. Nous devons nous soumettre à lui malgré tout ce qu'il peut nous apporter de souffrance, de désolation, de désir éperdu, et aussi de perplexité et de confusion.

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Guest asteroideB612

Gustave Flaubert et Louise Colet

 

"... J’ai attendu ce matin le facteur une grande heure sur le quai. Il était aujourd’hui en retard. Que cet imbécile-là, avec son collet rouge, a sans le savoir fait battre de cœurs ! Merci de ta bonne lettre ; mais ne m’aime pas tant, ne m’aime pas tant, tu me fais mal ! Laisse-moi t’aimer, moi ! Tu ne sais donc pas qu’aimer trop, ça porte malheur à tous deux ! C’est comme les enfants que l’on a trop caressés étant petits : ils meurent jeunes. La vie n’est pas faite pour cela ; le bonheur est une monstruosité ; punis sont ceux qui le cherchent..."

 

"...Oublie-moi si tu peux, arrache ton âme avec tes deux mains, et marche dessus pour effacer l’empreinte que j’y ai laissée. Allons, ne te fâche pas. Non, je t’embrasse, je te baise. Je suis fou. Si tu étais là, je te mordrais ; j’en ai envie, moi que les femmes raillent de ma froideur et auquel on a fait la réputation charitable de n’en pouvoir user, tant j’en usais peu. Oui, je me sens maintenant des appétits de bête fauve, des instincts d’amour carnassier et déchirant ; je ne sais pas si c’est aimer. C’est peut-être le contraire. Peut-être est-ce le cœur, en moi, qui est impuissant. La déplorable manie de l’analyse m’épuise. Je doute de tout, et même de mon doute. Tu m’as cru jeune et je suis vieux. […] Je me dis toujours que je vais faire ton malheur, que sans moi ta vie n’aurait pas été troublée, qu’un jour viendra où nous nous séparerons (et je m’en indigne d’avance). Alors la nausée de la vie me remonte sur les lèvres, et j’ai un dégoût de moi-même inouï, et une tendresse toute chrétienne pour toi..."

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Juliette DROUET (1806-1883), maîtresse de Victor Hugo :

 

" Je fais tout ce que je peux pour que mon amour ne te dérange pas.

Je te regarde à la dérobée.

Je te souris quand tu ne me vois pas.

Je mets mon regard et mon âme partout où je voudrais mettre mes baisers : dans tes cheveux, sur ton front, sur tes yeux, sur tes lèvres, partout où les caresses ont un libre accès… "

 

j'aime beaucoup :o

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Quarante ans durant, Juliette Drouet et Victor Hugo se virent chaque jour. Ce qui n'empêchait pas cette comédienne d'écrire à son grand homme :

 

"je vous aime comme un volcan couvert de neige, brûlant au dedans, glacé au dehors."

 

j'aime bien:D

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