Jump to content

Nucléaire Iran et Corée


Recommended Posts

Les Nord-Coréens ont déjà des capacités de nuisance qui dissuadent les Américains de les attaquer .

 

L'Iran est en voie de les acquérir et possède déjà les moyens d'anéantir tous les puits de pétrole du Golfe et de causer des dommages irréparables à l'entité sioniste .

Les Américains ne l'attaqueront pas non plus !

Link to post
Share on other sites
Les Nord-Coréens ont déjà des capacités de nuisance qui dissuadent les Américains de les attaquer .

===========================

suis d'accord

 

L'Iran est en voie de les acquérir et possède déjà les moyens d'anéantir tous les puits de pétrole du Golfe et de causer des dommages irréparables à l'entité sioniste .

Les Américains ne l'attaqueront pas non plus

========================

ouhhhh, là j'en suis pas sur

Link to post
Share on other sites
Les Nord-Coréens ont déjà des capacités de nuisance qui dissuadent les Américains de les attaquer .

===========================

suis d'accord

 

L'Iran est en voie de les acquérir et possède déjà les moyens d'anéantir tous les puits de pétrole du Golfe et de causer des dommages irréparables à l'entité sioniste .

Les Américains ne l'attaqueront pas non plus

========================

ouhhhh, là j'en suis pas sur

 

Ils (les Yankees) risqueront de créer d'abord une énorme crise économique mondiale (et surtout chez eux) avec une pénurie de pétrole .

 

Et , cerise sur le gâteau :mdr: , l'entité sioniste risquerait de disparaître (indirectement) suite aux milliers de missiles qui la viseront (aucun bouclier anti-missiles n'est efficace à plus de 50 pour cent) .

 

Mr Ladoz pense que les Mollahs Iraniens peuvent dormir sur leurs 2 oreilles .

Link to post
Share on other sites
L'iran possederait même de belles bombinettes achetées aux généraux russes. :D

Si les ricains hésitent et si israel menace à reculons ce n'est pas par hasard. ;)

 

Les sionistes sont tout sauf cons .

Ils font du folklore politico-militariste mais n'oseront jamais jeter la première pierre :wavetowel:

Link to post
Share on other sites
Les Nord-Coréens ont déjà des capacités de nuisance qui dissuadent les Américains de les attaquer .

 

L'Iran est en voie de les acquérir et possède déjà les moyens d'anéantir tous les puits de pétrole du Golfe et de causer des dommages irréparables à l'entité sioniste .

Les Américains ne l'attaqueront pas non plus !

 

:mdr::mdr::mdr:Ladoz

 

Les forces aéronavales US ont la capacité de raser le régime Nord Coréen et ne le fait pas parce que la Corée du Nord ne possède pas la capacité TECHNIQUE de toucher le sol US.

 

Pour l'Iran, les US sont déjà déployés dans deux conflits majeurs et donc ne peuvent soutenir un autre front comme celui iranien, le gros de leurs troupes étant occupés... Ce pourquoi Obama (Comprendre le Pentagone) désire quitter l'Irak et se concentrer sur l'Afghanistan a moyen terme.

 

Quant à Israël, sa politique est de s'engager dans des guerres éclaires (Adaptées aux pays arabes voisins), de 1 a 3 mois, ne pouvant se permettre d'attaquer l'Iran.

Link to post
Share on other sites
Les forces aéronavales US ont la capacité de raser le régime Nord Coréen et ne le fait pas parce que la Corée du Nord ne possède pas la capacité TECHNIQUE de toucher le sol US.

 

Pour l'Iran, les US sont déjà déployés dans deux conflits majeurs et donc ne peuvent soutenir un autre front comme celui iranien, le gros de leurs troupes étant occupés... Ce pourquoi Obama (Comprendre le Pentagone) désire quitter l'Irak et se concentrer sur l'Afghanistan a moyen terme.

 

Quant à Israël, sa politique est de s'engager dans des guerres éclaires (Adaptées aux pays arabes voisins), de 1 a 3 mois, ne pouvant se permettre d'attaquer l'Iran.

 

Les coréens ont la capacité de frapper au japon, en corée du sud et en mer.Ils sont entrain de developper un missile qui atteindra les USA.Ca ne saurait tarder car ils ont annoncé de prochains essais. :mdr:

Cela sans oublier le parapluie chinois pour la corée.

 

Pour les conflits des usa on peut dire qu'ils sont embourbés.L'amérique perd son rang à cause de piteux politiciens soumis aux dictas des lobbys.Et ce n'est pas la fin de leur cauchemard car les chinois s'opposent à la "planche des billets" sans réalité économique.Zaggat ya obama. :confused:

 

Pour israel, rien ne changera tant que les racistes ashkénazes tiendront le pouvoir.Dommage pour la région. :47:

Link to post
Share on other sites
:mdr::mdr::mdr:Ladoz

 

Les forces aéronavales US ont la capacité de raser le régime Nord Coréen et ne le fait pas parce que la Corée du Nord ne possède pas la capacité TECHNIQUE de toucher le sol US.

 

Pour l'Iran, les US sont déjà déployés dans deux conflits majeurs et donc ne peuvent soutenir un autre front comme celui iranien, le gros de leurs troupes étant occupés... Ce pourquoi Obama (Comprendre le Pentagone) désire quitter l'Irak et se concentrer sur l'Afghanistan a moyen terme.

 

Quant à Israël, sa politique est de s'engager dans des guerres éclaires (Adaptées aux pays arabes voisins), de 1 a 3 mois, ne pouvant se permettre d'attaquer l'Iran.

 

Séoul n'est qu'à 60 kilomètres de la frontière Nord Coréenne .

On peut gagner une guerre sans pouvoir , par la suite, se relever de ses pertes.

L'aviation Sud-Coréenne , à elle seule, peut gagner une guerre contre le Nord .

Seulement :

1-Le régime de PyonYang rasera quelques villes du sud et pourrait même aller jusqu'à balancer des bombes non conventionnelles .

2-Une fois le régime de PyongYang défait , il faudra réunir la Corée et là

 

............

Les Chinois (qui n'ont pas du tout envie de se retrouver avec l'armée US dans leurs frontières ) iront jusqu'à la guerre pour assurer leur sécurité ....déjà qu'ils ont les Russes et les Indiens qui les encerclent .

 

Le peuple Sud-Coréen est contre ...........la réunification car il ne veut en aucune façon "payer" sachant que le fossé entre les 2 économies est incommensurable .

Link to post
Share on other sites
Séoul n'est qu'à 60 kilomètres de la frontière Nord Coréenne .

On peut gagner une guerre sans pouvoir , par la suite, se relever de ses pertes.

L'aviation Sud-Coréenne , à elle seule, peut gagner une guerre contre le Nord .

Seulement :

1-Le régime de PyonYang rasera quelques villes du sud et pourrait même aller jusqu'à balancer des bombes non conventionnelles .

2-Une fois le régime de PyongYang défait , il faudra réunir la Corée et là

 

............

Les Chinois (qui n'ont pas du tout envie de se retrouver avec l'armée US dans leurs frontières ) iront jusqu'à la guerre pour assurer leur sécurité ....déjà qu'ils ont les Russes et les Indiens qui les encerclent .

 

Le peuple Sud-Coréen est contre ...........la réunification car il ne veut en aucune façon "payer" sachant que le fossé entre les 2 économies est incommensurable .

 

Seulement les dirigeants Nord Coréen aiment trop le pouvoir pour oser se faire Harakiri via une attaque nucléaire vs Séoul. L'on appel ca : Realpolitik

 

Ses attaques sporadiques sont seulement un moyen de pression pour des raisons occultes que nous ne connaissons pas! (binathoum):D

Link to post
Share on other sites
Seulement les dirigeants Nord Coréen aiment trop le pouvoir pour oser se faire Harakiri via une attaque nucléaire vs Séoul. L'on appel ca : Realpolitik

 

Ses attaques sporadiques sont seulement un moyen de pression pour des raisons occultes que nous ne connaissons pas! (binathoum):D

 

CQFD !!!!

:mdr:

Ils aiment trop le pouvoir et donc ils ne le quitteront pas sans laisser des ............ traces !!!!

Une défaite militaire signifierait leur départ du pouvoir et ça ...........

Avant de partir ils feront péter toute la région ça c'est sur (d'autant plus que même la Chine n'a jamais pu les "contrôler") .

 

Ces attaques , on ne sait d'abord pas si ce sont les Nordistes ou les Sudistes qui en sont responsables .

 

La propagande occidentale ne dit pas forcément la vérité en mettant les torts sur la Corée du Nord .

Link to post
Share on other sites

 

Ils (les Yankees) risqueront de créer d'abord une énorme crise économique mondiale (et surtout chez eux) avec une pénurie de pétrole .

 

===============

oui les pétroliers ne pourront plus passer au large de l'Iran

 

Sans parler des champs du Golfe qui vont être systématiquement bombardés par les Iraniens .

Link to post
Share on other sites
Guest mackiavelik

a mon avis...il n'y a rien de rien! on cherche la petite bete pour décencher une guerre aprés etre sortis d'Irak! pas de nucléaire pour l'instant et pour un bon bout de temps

ca provoque la corée du nord avec des manoeuvres conjointes avec la corée du sud sur leurs territoires et les médias du monde rapportent que la COrée du nord qui a initié les attaques!

Link to post
Share on other sites
CQFD !!!!

:mdr:

Ils aiment trop le pouvoir et donc ils ne le quitteront pas sans laisser des ............ traces !!!!

Une défaite militaire signifierait leur départ du pouvoir et ça ...........

Avant de partir ils feront péter toute la région ça c'est sur (d'autant plus que même la Chine n'a jamais pu les "contrôler") .

 

Ces attaques , on ne sait d'abord pas si ce sont les Nordistes ou les Sudistes qui en sont responsables .

 

La propagande occidentale ne dit pas forcément la vérité en mettant les torts sur la Corée du Nord .

 

Ayant eu affaire a des Sud Coréens, je ne les crois capables de ca, les chinois OUI:D

 

Ah et son fils a kim ? tu l'as oublié ? peut être était ce son cadeau d'accession au foutaille : l'attaque !! ils sont tellement...Dictators !:D

Link to post
Share on other sites
a mon avis...il n'y a rien de rien! on cherche la petite bete pour décencher une guerre aprés etre sortis d'Irak! pas de nucléaire pour l'instant et pour un bon bout de temps

ca provoque la corée du nord avec des manoeuvres conjointes avec la corée du sud sur leurs territoires et les médias du monde rapportent que la COrée du nord qui a initié les attaques!

 

Les Américains sont entrain de piquer les Chinois apparemment.

Il faut regarder la carte géographique de cette région pour le comprendre !!!

Le fait qu'ils veulent que la Chine réévalue sa monnaie ne semble pas étranger à ces "attaques" !!!

Link to post
Share on other sites
Guest mackiavelik
Les Américains sont entrain de piquer les Chinois apparemment.

Il faut regarder la carte géographique de cette région pour le comprendre !!!

Le fait qu'ils veulent que la Chine réévalue sa monnaie ne semble pas étranger à ces "attaques" !!!

 

oui ca a l'air de ca. d'ailleurs les Usa et la Corée du Sud vont faire des actions et manoeuvres militaires DEMAIN!!

la Chine a alerté la Corée du Sud et les Usa font tout pour provoquer

 

ca va chauffer demain

Link to post
Share on other sites
oui ca a l'air de ca. d'ailleurs les Usa et la Corée du Sud vont faire des actions et manoeuvres militaires DEMAIN!!

la Chine a alerté la Corée du Sud et les Usa font tout pour provoquer

 

ca va chauffer demain

 

Oui :mdr::mdr::mdr:

 

Quoique le régime Nord-Coréen semble assez responsable dans son irresponsabilité :crazy::crazy:

Link to post
Share on other sites
oui ca a l'air de ca. d'ailleurs les Usa et la Corée du Sud vont faire des actions et manoeuvres militaires DEMAIN!!

la Chine a alerté la Corée du Sud et les Usa font tout pour provoquer

 

ca va chauffer demain

 

Et Ben Laden dans tout ca ? au rythme de ses k7 qui sortent il doit vivre a Oran:mdr:

 

Quand même:gathering: il a son mot a dire !!!

Link to post
Share on other sites
  • 2 weeks later...

Il y a un article interessant dans le nouvel obs sur les crimes du mossad et de ses toutous contre l'iran.....

La guerre secrète contre le programme nucléaire iranien

 

 

Attaques informatiques, sabotages, exfiltrations de transfuges... Alors que demain s'ouvrent à Genève de nouvelles négociations entre l'Iran et le groupe des P5+1, voici l'enquête qu'Henri Guirchoun et moi-même publions cette semaine dans le "Nouvel Observateur" à propos de la guerre secrète contre le programme nucléaire iranien.

 

C'est un ver à deux têtes - un virus informatique qui pourrait changer la face du monde. On l'appelle Stuxnet. On l'a découvert en juin dernier mais il agit depuis un an et demi. Il est programmé pour une mission diabolique : s'insinuer dans l'alimentation électrique de certains moteurs. Il en prend le contrôle, puis les rend fous. Il les fait tourner de manière erratique, de plus en plus vite, jusqu'à l'explosion. Après son forfait, il rétablit le courant normal, pour ne pas laisser de trace. Tel un tueur à gages, un 007 informatique.

Selon une étude récente, Stuxnet a une cible étonnamment précise : les moteurs qui marchent de 807 à 1 210 hertz et sont gérés par un système Siemens. Des moteurs qui ne se trouvent que dans un seul type d'engin : les centrifugeuses installées dans l'usine de Natanz, en Iran - des milliers de machines qui enrichissent de l'uranium et dont le Conseil de Sécurité exige l'arrêt, redoutant qu'elles ne fassent partie d'un programme militaire clandestin. Selon toute vraisemblance, le ver est donc un outil de sabotage destiné à désorganiser Natanz et à ralentir la République islamique dans sa (probable) course à la bombe.

Mission accomplie ? En octobre, le vice-président iranien a révélé qu'un virus s'était attaqué aux installations atomiques de son pays en infectant plus de 30 000 ordinateurs. Le 29 novembre, le président Ahmadinejad a reconnu qu'il s'agissait d'un virus et que quelques centrifugeuses avaient été mises « hors service ». Mais il a affirmé que les dégâts avaient été minimes et maîtrisés. A-t-il sous-estimé les dommages ? L'Agence internationale à l'Energie atomique écrit que, le 16 novembre, la moitié de l'usine de Natanz (des milliers de machines) était à l'arrêt, ce qui n'était jamais arrivé depuis sa mise en route en 2006. Au siège de l'AIEA, des diplomates soutiennent que Stuxnet est la cause de cette gigantesque avarie. Un spécialiste mondial de la criminalité informatique, Ralph Langer, affirme que « cette attaque a nécessité des années de préparation » et que « seul un Etat » a pu monter une telle opération. Lequel ?

 

Stuxnet est-il né en Israël, au nord de TelAviv, comme on le dit ? Non loin des QG du Mossad et de l'armée, dans l'un de ces buildings ultramodernes où une kyrielle de sociétés high-tech ont leur siège ? Il y a des raisons de le penser. « La plupart de ces firmes ont été fondées par des petits génies de l'informatique qui ont fait leurs classes dans l'unité du renseignement militaire chargée de la cyberguerre et des écoutes, la 8200. Comme tout le monde, ils effectuent leurs périodes de réserve et restent donc opérationnels... », explique Aharon B., lui-même ancien du renseignement.

Au-delà des hypothèses sur Stuxnet, une certitude : tous les services occidentaux mènent une guerre secrète très active contre le programme atomique iranien. Depuis la découverte du site de Natanz en 2002, c'est, pour eux, une mission prioritaire. Dans son dernier livre, le journaliste Bob Woodward révèle la liste des opérations clandestines commanditées par l'administration Bush et toujours en cours. Elles sont classées par ordre d'importance. Les actions de la CIA visant « à stopper ou à gêner» les activités nucléaires de la République islamique arrivent en deuxième position, juste derrière les opérations contre Al-Qaida. Même chose au MI6 britannique. Le 28 octobre, son patron, sir John Sawers, est sorti de sa réserve légendaire justement pour parler de l'Iran. Le maître-espion a fait sensation en déclarant publiquement qu'il était nécessaire de «mener des opérations conjointes de services de renseignement pour rendre plus difficile [à Téhéran] le développement de l'arme nucléaire ».

Au nom de cette mission historique, c'est l'union sacrée de tous les agents secrets. Même en Israël. «L'affaire iranienne a entraîné une révolution culturelle au sein de l'Aman [le renseignement militaire] et du Mossad, explique le journaliste Ronen Bergman, qui prépare un livre sur les opérations secrètes du Mossad. Leurs chefs ont décidé de coopérer pleinement avec des services étrangers, amis ou non, contrairement à la doctrine traditionnelle qui privilégie le travail en solo. »

 

 

Link to post
Share on other sites

Suite de l'article :

 

En France aussi, l'entente cordiale prévaut. «Le nucléaire iranien est l'un des rares sujets, avec le terrorisme, à propos duquel il n'y a pas de guéguerre entre la DGSE, la DRM et la DCRI, mais au contraire une coordination exemplaire, au plus haut niveau », explique l'expert François Heisbourg, qui suit ces questions sensibles.

 

Une solidarité inédite

Une opération est emblématique de cette collaboration sans précédent : la découverte, dans la montagne de Qom, d'une seconde usine d'enrichissement. « Cela a cristallisé la solidarité internationale contre le programme nucléaire militaire iranien », confie l'ancien patron du Mossad, Ephraïm Halevy.

Tout commence en 2003. En analysant les clichés du satellite militaire français Hélios et en les croisant avec des images radars américaines, les photos- interprètes de la DGSE («une petite unité d'une douzaine de personnes » selon Philippe Vasset, le rédacteur en chef d'« Intelligence Online ») repèrent les premiers travaux. Ils ne savent pas encore de quoi il s'agit. Ils transmettent l'information aux services alliés. Le Mossad réussit à recruter une source impliquée dans cette construction. La taupe fournit des photos de l'intérieur du site, des tunnels. On hésite sur leur destination. Tout s'éclaire en 2007. « Un autre service [probablement le MI6] a mis la main sur la liste des commandes passées pour ces tunnels : des valves, des tuyauteries en alu, des appareils de mesure de pression... , raconte un officiel français. Il n'y avait pas de doute : les Iraniens avaient l'intention d'y installer une usine clandestine d'enrichissement. » Une bombe !

Lorsqu'il s'agit de révéler cette découverte au monde, là encore, c'est l'union sacrée. Au début de l'été 2009, juste après la réélection truquée d'Ahmadinejad, l'Elysée veut rendre public le « dossier Qom ». Mais, au même moment, une source du MI6 dans le tunnel se fait repérer par le contre-espionnage iranien et exécuter. Inquiets pour leur propre taupe sur place, les Israéliens demandent que l'on reporte cette publication. Ce n'est qu'en septembre, en marge du sommet de Pittsburg, qu'Obama, Brown et Sarkozy révèlent ensemble l'affaire, affichant une solidarité inédite de leurs services secrets. Entre-temps, la source israélienne a été exfiltrée via la Turquie - où, jusqu'à sa fermeture récente à cause du refroidissement des relations entre Jérusalem et Ankara, le Mossad disposait de son poste le plus important à l'étranger. Il fallait absolument la sauver, pour ne pas décourager les autres.

Dans cette guerre de l'ombre, rien n'est plus important que le recrutement de taupes et de transfuges. Au début, le BND - service de renseignement allemand - réussit les plus beaux coups. En 2002, il parvient à retourner un homme d'affaires iranien - nom de code « Dauphin » - dont l'entreprise participe à la construction de Natanz. L'homme fournit des détails sur le site. Il met aussi la main sur des rapports secrets concernant les recherches nucléaires militaires, qu'il recopie sur son ordinateur portable. Il espère les monnayer auprès du BND pour obtenir un jour l'asile politique. Mais en 2004, l'homme est démasqué par le contre-espionnage iranien et tué. Sa femme a le temps de s'enfuir via la Turquie en emportant l'« assurance- vie » de son mari. Grâce aux 1 000 pages de documents contenues dans l'ordinateur de «Dauphin», les services occidentaux, puis l'AIEA, apprennent que les Iraniens ont commencé à travailler sur des têtes nucléaires.

En 2005, la CIA prend la relève du BND, dont le réseau iranien est décimé. Le patron de l'Agence, Porter Gross, lance le programme Brain Drain visant à retourner des scientifiques et hauts gradés iraniens. Ils misent sur leurs contacts avec leur famille à l'étranger, à Los Angeles, Dubaï, Paris ou Toronto. Avec l'aide du Mossad, la CIA établit une liste de dizaines de « défecteurs » potentiels, à commencer par ceux qui ont séjourné en Occident. Le général Ali Reza Asgari en fait probablement partie. Il a étudié aux Etats-Unis dans les années 1970. Vice-ministre de la Défense et conseiller du président modéré Khatami, il est mis sur la touche en 2004, après la première élection d'Ahmadinejad. Il est mûr pour Brain Drain. Trois ans plus tard, il disparaît lors d'un voyage privé, toujours en Turquie, vraisemblablement après une opération d'exfiltration menée par la CIA et le Mossad. « Son débriefing a permis une avancée capitale sur le programme nucléaire », explique Aharon B..

Link to post
Share on other sites

Suite...

 

Suite de ces crimes...

 

 

Outils de désinformation

 

Le jeune chercheur Shahram Amiri fait, lui, défection lors d'un voyage en Arabie Saoudite, en juin 2009. Selon le «Daily Telegraph », il est interrogé par la CIA quelque part dans l'Arizona. Il révèle que l'université où il travaillait à Téhéran est, en fait, le QG du programme nucléaire militaire. Les services secrets américains lui auraient versé 5 millions de dollars. Mais disait-il la vérité ? Etait-il un agent double ? Quatorze mois après sa défection, il retourne à Téhéran. Le doute s'installe sur la valeur de ces transfuges tant désirés, qui peuvent devenir de puissants outils de désinformation au service du régime iranien. Cela n'arrête pas le Brain Drain. Le 9 octobre, le vice-président iranien est contraint de reconnaître que plusieurs personnes qui travaillaient dans les installations nucléaires ont été récemment recrutées par des services occidentaux. Menaçant, il ajoute que la plupart ont été exécutés pour haute trahison.

C'est une guerre à mort, des deux côtés. Le Mossad, la CIA et leurs alliés ont, semble-t-il, engagé une campagne d'assassinats ciblés de responsables du nucléaire iranien. On leur attribue plusieurs morts suspectes. Il est vraisemblable que certains groupes hostiles au régime central iranien - Kurdes, Azéris, Baloutchs - soient utilisés dans ces opérations, même s'ils sont sur la liste des organisations terroristes du Département d'Etat. En janvier 2007, un chercheur de 44 ans, Ardeshir Hassanpour, est retrouvé sans vie, après avoir inhalé trop de gaz toxique. Il travaillait à l'usine de conversion d'uranium d'Ispahan. Trois ans plus tard en janvier 2010, un professeur de physique, Masoud Ali Mohamadi, est tué à Téhéran par l'explosion d'une moto. Enfin, le 27 novembre, les voitures de deux experts nucléaires ont, selon la télévision iranienne, explosé simultanément à Téhéran. L'un d'eux serait décédé. Il était l'un des rares spécialistes de la séparation isotopique en Iran. Autant de décès bien étranges qui désorganisent le programme atomique.

Pour le retarder davantage encore, les services occidentaux ont développé d'autres d'outils, moins violents. Des résolutions de l'ONU interdisant la vente à Téhéran de certains matériaux et équipements clés, les Iraniens cherchent à s'approvisionner sur le marché noir. Pour piéger les trafiquants, les douanes américaines ont créé de fausses sociétés grâce auxquelles elles ont monté des opérations d'une sophistication rare. En 2007, l'un de ces James Bond des douanes, se faisant passer pour un homme d'affaires balte, donne rendez- vous à un intermédiaire iranien à Tbilissi, en Géorgie. La police locale cueille l'homme puis l'extrade aux Etats-Unis. De même, le service spécial des customs a permis à la police canadienne de mettre la main, en mars 2009, sur Mahmoud Yadegari. Depuis Toronto, ce jeune Irano-Canadien tentait d'acheminer à Téhéran, via la Malaisie, des transducers, des instruments de mesure indispensables dans une cascade de centrifugeuses. En janvier 2010, c'est un certain Kevin Chen qui est arrêté à Guam pour avoir vendu, via Hongkong et Taïwan, des détonateurs (et des pièces de missiles) à la République islamique.

 

Le programme nucléaire en difficulté

 

Il y a plus subtil encore : saboter le matériel acheté par l'Iran. Les opérations sont encore plus complexes. Les Suisses Tinner, le père et ses deux fils, travaillaient pour le réseau pakistanais d' Abdul Khan, qui vendait clandestinement des matériels nucléaires. Urs, le plus jeune des Tinner, a admis avoir été retourné en 2003 par les Américains. Dans une opération conjointe de la CIA, du MI6 et du Mossad, il a fourni à l'Iran des pompes à vide - des équipements nécessaires aux centrifugeuses - qui avaient été préalablement détraquées. «Avant d'être envoyées à Téhéran, ces machines ont fait un petit détour, raconte David Albright qui, à Washington, dirige une ONG spécialisée dans l'étude de la prolifération nucléaire. Elles sont passées en catimini par Oak Ridge et Los Alamos, dans des labos atomiques américains où elles ont été sabotées. » Selon Albright, c'est sans doute un intermédiaire du Lichtenstein qui les a finalement « refourguées » aux Iraniens...

 

 

 

Link to post
Share on other sites

Pourquoi israel et pas l'iran....Racisme primaire.

 

Suite et fin de cet article éclairant qui montre l'union des criminels et des néo-colons contre les iraniens...

 

Récemment, la guerre secrète a investi le champ diplomatique. L'administration américaine a décidé de convaincre les pays qui continuent de fournir l'Iran en matériels sensibles de s'abstenir. Depuis l'été et les dernières résolutions de l'ONU, un émissaire du Département d'Etat, Robert Einhorn, fait le tour des capitales en question avec, sous le bras, des lourds dossiers préparés par les services secrets. En octobre, il était à Pékin. Aux autorités chinoises, il a présenté une liste d'entreprises qui vendent à l ' Iran des fibres de carbone, des jauges à pression ou des tubes en alliage très solide, autant de matériels interdits, indispensables aux usines d'enrichissement. Message implicite : si vous continuer de laisser faire, on le fera savoir à la presse internationale, ce qui sera très mauvais pour votre image de pays responsable.

Au total, la guerre secrète sous toutes ses formes a eu l'effet recherché : le programme nucléaire iranien connaît des difficultés importantes. « Leur usine d'enrichissement s'arrête, leurs cadres se font assassiner ou fuient à l'étranger et ils n'ont plus de quoi construire les milliers de centrifugeuses qu'ils avaient planifiées. Bref, il semble que nous soyons en train de réussir», déclare Patrick Clawson, du Washington Institute for Near East Policy. François Heisbourg partage son optimisme : «Avant, le temps jouait contre nous ; maintenant, il joue contre l'Iran. »

Est-ce à dire que l'Iran est sur le point de renoncer à ce programme ? «Je ne le crois pas du tout, dit Olli Heinonen, l'ancien chef des inspecteurs de l'ONU, qui a rejoint l'université de Harvard cet été. La preuve : les Iraniens cherchent à construire d'autres usines d'enrichissement dans des endroits secrets. Pour brouiller les pistes et rendre la tâche plus difficile aux services occidentaux, ils creusent des tunnels en de nombreux lieux. » Il ajoute que l'AIEA dispose d'informations très précises et non encore publiées sur de possibles travaux de militarisation de l'atome en cours à Téhéran, y compris des photos. Un officiel français, au fait du sujet, confirme ces informations. Il dit aussi que la Corée du Nord pourrait fournir à l'Iran le matériel dont il a besoin et qu'il n'arrive plus à se procurer.

Cependant, dans l'administration Obama, certains pensent que, pour l'instant, les activités nucléaires iraniennes sont sous contrôle. « Ils nous disent que, grâce à leurs réseaux d'espionnage technique et humain, ils savent tout ce qui se passe dans les installations atomiques iraniennes et que, si Téhéran commençait à construire une bombe, ils seraient prévenus sous quatre jours », raconte un homme qui est souvent briefé par la Maison-Blanche. Si bien que l'administration Obama estime avoir plus de temps que prévu pour la diplomatie. Combien ? Les pessimistes disent un an, les autres peut-être deux. Et si cela ne marche pas ? Les uns pensent qu'on devrait accepter l'idée d'un Iran nucléaire et tout mettre en place pour le contenir. D'autres qu'il suffira d'intensifier la guerre secrète.

En Israël, on voit les choses autrement. «A la fin des années 1970, le Mossad a lancé une série impressionnante d'opérations clandestines visant à retarder le programme nucléaire irakien, rappelle le journaliste Ronen Bergman. En 1979, dans les chantiers de La Seyne-sur-Mer, il a détruit la cuve d'un réacteur atomique avant sa livraison à Bagdad. Pourtant, trois ans après, Israël est parvenu à la conclusion qu'il n'y avait plus d'autre choix que de bombarder la centrale d'Osirak » Sans le feu vert de Washington.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...