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L’Algérie risque une rupture massive de médicaments en 2011


Guest dounia25

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Guest dounia25

La pénurie de médicament qu’a connu le pays ces derniers temps, risque de perdurer voir de s’aggraver, si on s’en tient a une étude dont le journal en ligne TSA s’est fait l’écho en fin de semaine dernière. Selon cette étude, effectuée par des opérateurs en pharmacie, l’Algérie est menacée d’une grave pénurie en médicaments à partir de 2011.

pharmacie%20%281%29.jpg?imgmax=576

 

 

En cause, l’interdiction d’importation d’une liste de 111 médicaments, sous prétexte qu’ils sont déjà produits en Algérie, et que le gouvernement compte appliquer dès l’année prochaine.

Selon les protagonistes du secteur, si la réorganisation du marché hospitalier telle qu’entreprise par le nouveau ministre Djamel Ould Abbès, déterminé à remédier aux multiples pénuries, est clairement capable d’assurer une meilleure disponibilité des médicaments à l’hôpital, la situation est toute autre pour ce qui est de ville (officines, cliniques privées, et autres établissements hospitaliers du même type). Ces derniers ne misent pas gros sur les capacités du tissu des producteurs à approvisionner correctement ce marché. Surtout que ce segment, est de loin plus important que celui du circuit hospitalier. Il représenterait à lui seul pas moins de 78% de la demande.

Les producteurs face à leurs responsabilités

Les autorités avaient pourtant tenté d’anticiper sur ce problème, en prenant ses dispositions avant d’appliquer la liste d’interdiction. En effet, celles-ci envisageaient d’interdire seulement les médicaments produits par au moins deux fabricants, or 78% des 111 produits qu’elles comptent interdire à l’importation sont fabriqués par un seul opérateur local, selon TSA, et 84 % des médicaments de la nouvelle liste concernent des pathologies chroniques sans alternative thérapeutique en cas de rupture.

Résultat, les producteurs nationaux ne seraient pas prêts à assurer l’approvisionnement du marché, seuls. « Seuls 11% des producteurs locaux référencés comme fournisseurs de ces produits et susceptibles d’approvisionner le marché une fois l’interdiction effective, détiennent des stocks de matières premières au 15 novembre 2010 des produits concernés par cette liste », cite TSA a ce sujet.

L’Algérie a malheureusement déjà vécue par le passé des ruptures et autres pénuries de médicaments aux conséquences dramatiques. On se rappelle encore des circuits parallèles qui ont émergé à cette époque pour combler ces lacunes, et où il valait mieux avoir un piston dans le circuit hospitalier. Rien qu’en 2008 l’interdiction à l’importation de plus de 1 200 médicaments avait eu pour résultat des perturbations sur le marché national du médicament. La situation risque de s’aggraver en 2011, la pilule sera difficile à avaler cette fois ci.

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En cause, l’interdiction d’importation d’une liste de 111 médicaments, sous prétexte qu’ils sont déjà produits en Algérie, et que le gouvernement compte appliquer dès l’année prochaine.

Comme c'est triste et pitoyable , au lieu d'encourager et défendre la production nationale , nos journaleux font le jeu de la mafia des médicaments !

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Guest D. ESSERHANE
Comme c'est triste et pitoyable , au lieu d'encourager et défendre la production nationale , nos journaleux font le jeu de la mafia des médicaments !

 

c'est triste de voir les mafias pousser comme des champignons:confused:

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La pénurie de médicament qu’a connu le pays ces derniers temps, risque de perdurer voir de s’aggraver, si on s’en tient a une étude dont le journal en ligne TSA s’est fait l’écho en fin de semaine dernière. Selon cette étude, effectuée par des opérateurs en pharmacie, l’Algérie est menacée d’une grave pénurie en médicaments à partir de 2011.

pharmacie%20%281%29.jpg?imgmax=576

 

 

En cause, l’interdiction d’importation d’une liste de 111 médicaments, sous prétexte qu’ils sont déjà produits en Algérie, et que le gouvernement compte appliquer dès l’année prochaine.

Selon les protagonistes du secteur, si la réorganisation du marché hospitalier telle qu’entreprise par le nouveau ministre Djamel Ould Abbès, déterminé à remédier aux multiples pénuries, est clairement capable d’assurer une meilleure disponibilité des médicaments à l’hôpital, la situation est toute autre pour ce qui est de ville (officines, cliniques privées, et autres établissements hospitaliers du même type). Ces derniers ne misent pas gros sur les capacités du tissu des producteurs à approvisionner correctement ce marché. Surtout que ce segment, est de loin plus important que celui du circuit hospitalier. Il représenterait à lui seul pas moins de 78% de la demande.

Les producteurs face à leurs responsabilités

Les autorités avaient pourtant tenté d’anticiper sur ce problème, en prenant ses dispositions avant d’appliquer la liste d’interdiction. En effet, celles-ci envisageaient d’interdire seulement les médicaments produits par au moins deux fabricants, or 78% des 111 produits qu’elles comptent interdire à l’importation sont fabriqués par un seul opérateur local, selon TSA, et 84 % des médicaments de la nouvelle liste concernent des pathologies chroniques sans alternative thérapeutique en cas de rupture.

Résultat, les producteurs nationaux ne seraient pas prêts à assurer l’approvisionnement du marché, seuls. « Seuls 11% des producteurs locaux référencés comme fournisseurs de ces produits et susceptibles d’approvisionner le marché une fois l’interdiction effective, détiennent des stocks de matières premières au 15 novembre 2010 des produits concernés par cette liste », cite TSA a ce sujet.

L’Algérie a malheureusement déjà vécue par le passé des ruptures et autres pénuries de médicaments aux conséquences dramatiques. On se rappelle encore des circuits parallèles qui ont émergé à cette époque pour combler ces lacunes, et où il valait mieux avoir un piston dans le circuit hospitalier. Rien qu’en 2008 l’interdiction à l’importation de plus de 1 200 médicaments avait eu pour résultat des perturbations sur le marché national du médicament. La situation risque de s’aggraver en 2011, la pilule sera difficile à avaler cette fois ci.

Il va falloir

.... que j'ecrive une fable

.... sur le bouc Algerien

.... qui ne trouve pas de medicament

.... pour soigner une blennoragie

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Guest l'observateur
Comme c'est triste et pitoyable , au lieu d'encourager et défendre la production nationale , nos journaleux font le jeu de la mafia des médicaments !

c'est la guerre des importateurs (mafia)

contre les producteurs national (mafia)

 

mout ya zaouali

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Il s'agit de s'accaparer le monopole de la "fabrication" (conditionnement en fait) de certains médicaments et même de certaines "molécules" (comme on dit dans le jargon) ....

 

La fille du général Lamari (et donc son papa) n'est pas étrangère à cette psychose .

 

Pour Saidal ça a toujours été un "nid de corruption" depuis l'ère Aoun , et des règlements de compte ce n'est pas nouveau !!!!

A partir d'un certain "niveau" , tous les cadres de cette entreprise étatique sont archi-milliardaires .

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Il s'agit de s'accaparer le monopole de la "fabrication" (conditionnement en fait) de certains médicaments et même de certaines "molécules" (comme on dit dans le jargon) ....

 

La fille du général Lamari (et donc son papa) n'est pas étrangère à cette psychose .

 

Pour Saidal ça a toujours été un "nid de corruption" depuis l'ère Aoun , et des règlements de compte ce n'est pas nouveau !!!!

A partir d'un certain "niveau" , tous les cadres de cette entreprise étatique sont archi-milliardaires .

 

Ladoz ou comment devenir un "forumiste d'investigation" !!!:mdr::mdr:

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Les remèdes "made in India"

 

30/11/2010 à 16h:55 Par Théophile Kouamouo

 

Les employés qui travaillent au sein des chaînes de production de Cipla (Chemical, Industrial and Pharmaceutical Laboratories), dont le siège se trouve dans la périphérie de Mumbai, devraient être incollables en géographie.

 

Chaque jour, ils voient passer devant leurs yeux des cartons de médicaments pour des pays aux noms exotiques pour eux : Ouganda, Togo, Cameroun, Nigeria, etc. Cipla est l’une des majors de l’industrie pharmaceutique indienne, avec un chiffre d’affaires de plus de 1 milliard de dollars. Sa spécialité ? La fabrication de génériques, qui soignent de l’impuissance sexuelle au diabète, en passant par le sida. Cipla, qui est devenu célèbre dans le monde entier en mettant au point une trithérapie à moins de 1 dollar par jour, est une entreprise résolument tournée vers l’Afrique : elle exporte 35 % de sa production sur le continent, principalement des médicaments contre le VIH.

 

Pour se renforcer sur ce territoire, la firme a annoncé en septembre dernier son intention de racheter 25 % de Cipla Medpro, son partenaire sud-africain, dont elle ne possède pour l’instant aucune part.

 

Entreprise symbole d’une industrie pharmaceutique indienne aux choix de production novateurs et aux coûts abordables pour les revenus modestes, Cipla n’est pas le seul groupe indien qui opère en Afrique dans le domaine de la santé. Ranbaxy, premier exportateur indien de produits pharmaceutiques, est représenté au Nigeria, où il est leader dans le secteur des antirétroviraux ; au Cameroun, où il est au huitième rang sur le marché pharmaceutique national ; mais aussi en Égypte, en Côte d’Ivoire, au Zimbabwe, au Kenya, au Maroc, au Sénégal, en Afrique du Sud et en Ouganda.

 

Jeune Afrique

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Ranbaxy, premier exportateur indien de produits pharmaceutiques, est représenté au Nigeria, où il est leader dans le secteur des antirétroviraux ; au Cameroun, où il est au huitième rang sur le marché pharmaceutique national ; mais aussi en Égypte, en Côte d’Ivoire, au Zimbabwe, au Kenya, au Maroc, au Sénégal, en Afrique du Sud et en Ouganda.

Partout les opérateurs économiques essaient de s'approvisionner au meilleur rapport qualité-prix pour économiser les ressources en devises fortes de leurs pays , il n'y a que la maffia algérienne de l'Import-import qui n'en a rien à cirer et surtout c'est un moyen plus commode pour transférer illégalement des devises en Europe!

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