Guest misn'thmourth Posted December 5, 2010 Partager Posted December 5, 2010 Que reste t-il de l'homme, avant de lui ôter la vie ? L'homme résiduel persiste et aime penser qu'il influe de lui même sur son destin. Il comprit au derniers instants que le hasard était était un égarement et le destin un implacable et précis instrument déployant chaque jour un morceau de chemin jusqu'au dernier centimètre. La générosité, l'amitié, les bagarres, les idées juste des pavés foulés sous les pieds quand on a la chance de marcher dessus pour aboutir sans rien se reprocher ni regretter. Il n'y a pas d'homme ayant achevé son oeuvre. On se rend compte que le destin est comme un poème que l'on comprend vingt ans plu-tard après que son auteur l'ait écris. Nul clé n'ouvre ce chemin, il fallait y passer .... Sur un air de fête ou de combat. Quand j'achèverai sa lecture, poserais-je le livre de tes poèmes à coté de livre du sain Coran ? A l'observation, l'homme résiduel est comparable à un arbre mort. Tous se souviendront de ses fruits et de son ombre. La foie en cet être, dénué de toute les fièrtés, solitaire parmi les hommes, avançant souvent, lucide confrontant l'océan de douleur où se débat l'autre vers qui la main tendue il marche pas après pas et même si son chemin fut dévié, se poursuivra son but. Les âmes avant de s'élever dans le ciel feront parvenir l'appel en une dernière prière, d'unique testament. L'homme résiduel, ce triste et silencieux tourmenté accomplit sa veillée funèbre, pour cet autre homme résiduel comme lui, assassiné, par d'autres hommes triomphants au nom du crime , du déni de tous les droits. Solitaire, la gorge nouée toute émotion tûe, l'homme résiduel retourne à son deuil après un accès de colère, pudique, inquiet d'avoir effaroucher les biens pensants, ceux-là qui font feu de tout bois pour faire aboutir leurs projets. Dans mon pays , l'Algérie, il y a prés de 250 000 hommes, femmes, vieillards, enfants résiduels. Ils sont issus de toute la sociéte et de toute condition et de l'ensemble du territoire du pays. Même des étrangers y sont morts, exécutés, mutilés, déchus de tous leurs droits ils sont abattus parfois tels des animaux dans un abattoirs. Que restait-il de l'homme résiduel avant sa mise à mort ? Dépouillé, violé, torturé pendant des jours, des semaines, des mois, il est mort plusieurs fois avant de s'endormir une dernière fois, libéré de la torture, du viol, pendant des jours, des semaines, des mois . . . L'homme résiduel ne souhaite pas être classé dans un dossier, dans un tiroir, emprisonné dans un rayonnage de cartons, dans un sous sol parmi des archives qu'il redoute qu'un jour on les brûle car les hommes accomplis et les bien pensants se seront reconciliés. L'homme Résiduel a perdu la bataille, mais dit-il, il gagnera la guerre. Il dit que l'amour ne meurt pas, qu'il n'y a pas d'histoire impossible, car les peuples qui souffrent deviennent immortels, quand leur sang se mélangent à leur terre, à leur rêves, à leur amour. Le vent soufflant, dispersant les poussières pour que germent et renaissent en chacune des générations futures le souffle de l'homme du nouvel âge, l'Age du Résiduel, futur époque humaine à venir, prévient l'homme Résiduel. Sans Oublier, H . . . . . , un ami tué par les terroristes, ni la dernière victime, Germaneau, ni le quart de million de personnes Algeriens, l'Homme Résiduel, devenu désormais patriote-résistant inscrit à l'encre indélibile l'infamie sur le front, les kamisses, les joues des faux dévots, des illuminés, des prétendus émissaires d'Allah. Nomadius Citer Link to post Share on other sites
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