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Wikileaks: Pékin aurait orchestré le piratage de Google


Guest mackiavelik

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Des diplomates américains tiennent des hauts dirigeants de la Chine responsables de cyberattaques contre Google, selon des notes diplomatiques divulguées par WikiLeaks et citées par le New York Times.

 

« Un contact bien placé affirme que le gouvernement chinois a coordonné les récentes intrusions dans les systèmes de Google », explique l'une de ces notes datant de 2010.

 

Les documents indiquent que la tentative de piratage aurait été coordonnée par le Bureau d'information du Conseil des affaires d'État (SCIO), sous la supervision de Li Changchun et de Zhou Yongkang. Ce dernier y est présenté comme le plus haut responsable chinois en matière de sécurité.

 

Le New York Times écrit que, selon les documents révélés par WikiLeaks, la Chine a lancé à plusieurs reprises des cyberattaques contre le gouvernement américain, des entreprises privées américaines et des alliés occidentaux, et ce, depuis 2002. Plusieurs d'entre elles auraient réussi.

 

Les notes diplomatiques font notamment référence à des attaques informatiques commises il y a deux ans. Selon une note du 3 novembre 2008, les pirates, basés à Shanghai, étaient liés à l'armée chinoise.

 

Google a interrompu temporairement ses services en Chine au printemps. Le géant américain du web se disait exaspéré par la censure et victime d'intrusions coordonnées par Pékin.

 

Jeudi, la Chine avait qualifié d' « absurdes » les révélations de WikiLeaks qui a rendu publics des documents diplomatiques américains confidentiels. Elle n'a émis aucun autre commentaire.

 

Le travail des diplomates américain entravé

 

Les 250 000 documents révélés par WikiLeaks et publiés au compte-gouttes depuis le 28 novembre par cinq journaux nuiraient au travail des diplomates américains à l'étranger. Plusieurs d'entre eux soutiennent que la publication des notes américaines a eu pour effet immédiat de nuire aux relations entre les ambassades américaines et leurs contacts.

 

« À court terme, nous sommes presque en cessation d'activité », confirme un diplomate qui n'a pas voulu dévoiler son identité. « En toute honnêteté, personne ne veut nous parler », ajoute-t-il.

 

Selon lui, les liens de confiance seront difficiles à reconstruire. « Certaines personnes doivent toujours nous parler, notamment au sein du gouvernement, mais certains nous demandent déjà si nous allons rapporter par écrit nos discussions », poursuit-il.

 

D'après un responsable américain, les journaux associés à WikiLeaks - le New York Times, le Guardian, Der Spiegel, El Pais et Le Monde - avaient publié, en date de vendredi, des éléments ne provenant que de 1100 documents. Au cours des prochains mois, de nouveaux motifs d'embarras pour Washington et les gouvernements devraient donc apparaître.

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