Jump to content

Projet Ville Nouvelle de Boughezoul


Recommended Posts

Le projet Boughezoul, un modèle en aménagement urbain

 

3l2ka.jpg

 

« La nouvelle ville de Boughezoul sera un modèle en matière d’aménagement urbain en Algérie », expliquait, hier, le directeur de l’établissement public de la nouvelle ville, Mohamed Bensetit, lors d’une conférence-débat animée en marge du Salon international sur les énergies nouvelles et renouvelables (Era 2010), qui sera clôturé aujourd’hui à Tamanrasset.

 

Dans le cadre de la nouvelle organisation en matière d’aménagement des territoires, le projet censé être réalisé à l’horizon 2030 est un véritable challenge qui servira de « laboratoire » pour les futurs centres urbains. Dans la projection proposée par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, il est prévu un rééquilibrage de l’armature des territoires algériens.

 

Trois niveaux répartis en zones sont proposés, à savoir une série de villes relais pour le Tell, une autre pour le rééquilibrage des Hauts Plateaux et une dernière pour le développement du Sud. Les objectifs assignés à cette démarche, tels que présentés par l’orateur, sont le freinage de la littoralisation, la présentation d’une alternative à la vulnérabilité due aux risques majeurs, la mise en place d’un réseau urbain hiérarchisé et articulé et, enfin, rendre attractifs les sites des Hauts Plateaux.

 

La nouvelle ville de Boughezoul, située à 170 km d’Alger, s’étend sur une superficie de 6 000 hectares avec 4 000 hectares habitables pour une population prévue de 350 000 âmes.

 

« Dans la zone urbaine, il s’agira d’assurer un réseau vert et un autre bleu », révèle M. Bensetit. Pour le premier, le conférencier explique que le projet prévoit de réserver 25% des 4 000 hectares urbains d’espaces verts. Pour le réseau bleu, en plus de la gestion du lac de Boughezoul (25 km2), il est prévu la mise en place d’un système de traitement des eaux avec, entre autres, une station d’épuration et un réseau séparateur.

 

S’agissant du plan directeur d’urbanisme, la ville sera organisée en système linéaire en deux espaces. Le premier, cœur de la ville, comprendra des habitations et un centre d’affaires et administratif avec des bâtiments R+17 (17 étages).

 

En périphérie, des villages écologiques de 1 km carré sont prévus. Pour ce qui est de l’aspect écologique, des transports propres tels que le tramway, monorail et bus écologiques figurent dans le programme. Il est également prévu l’installation d’un système de tri sélectif et un centre d’enfouissement technique pour le traitement des déchets.

 

Concernant l’utilisation des énergies renouvelables, le conférencier rappelle que la situation géographique de Boughezoul permet d’intégrer différentes sources d’énergies comme l’éolien grâce à une force de vent estimée à 3m/seconde et solaire avec 3 000 heures d’ensoleillement par an (soit une capacité de 1 900 kW/h/an).

 

Dans le domaine de la recherche, la nouvelle ville comprendra quatre espaces de recherche, des instituts dédiés à l’agro-écologie, aux énergies nouvelles et renouvelables, à la gestion des déchets et à l’efficience énergétique dans le bâtiment.Ainsi pensée, la nouvelle ville de Boughezoul sera un modèle de ville moderne, écologique et attractive. Un prototype qui fera, on l’espère, tache d’huile pour mettre un terme au déséquilibre urbanistique et démographique qui étrangle les grandes villes du pays.

 

La Tribune

Link to post
Share on other sites

Médéa : Lancement en 2011 des grands projets routiers

 

Le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a fixé la date butoir du premier semestre 2011 pour le lancement de la totalité des grands projets routiers affectés à la wilaya de Médéa.

 

01-12-2010

 

Le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a fixé la date butoir du premier semestre 2011 pour le lancement de la totalité des grands projets routiers affectés à la wilaya de Médéa.

 

S’exprimant, heir, au cours de sa visite dans la région, le ministre a indiqué que les projets structurants inscrits à l’indicatif de la wilaya constituent une priorité nationale, notamment le projet d’autoroute la Chiffa-Médéa qu’il a considéré comme un véritable défi national sur le plan de l’infrastructure routière.

 

Dans ce contexte, M. Amar Ghoul a mis l’accent sur l’impérative nécessité d’entamer les travaux de réalisation des différents lots du projet de dédoublement de la RN 1 durant le 1er semestre 2011 pour assurer le maillage total de la partie centre du pays.

 

Cet important axe routier reliant les régions du nord du pays au Sud, d’un linéaire de 125 km, est scindé en plusieurs sections, à savoir la section la Chiffa-Médéa, Médéa-Berrouaghia et Berrouaghia-Boughezoul.

 

Les travaux de réalisation de cette dernière section, d’un linéaire de 70 km, sont suspendus pour l’instant au visa du comité national des marchés dont l’approbation devrait intervenir incessamment.

 

Concernant la section de route qui dessert plusieurs localités à partir de la 4e rocade, El-Khemis-Bordj Bou Arreridj, l’étude relative à ce projet doit être achevée avant la fin de l’année en cours, a insisté le ministre lors de cette visite.

 

M. Amar Ghoul a fait état, en outre, du lancement d’un projet d’étude pour la réalisation d’une pénétrante à partir de la 4-ème rocade, devant relier les villes d’El-Khemis et Médéa.

 

Par ailleurs, le projet routier desservant les localités du sud de la wilaya de Médéa, en l’occurrence Chahbounia et Boughezoul via la rocade des hauts plateaux, entrera dans sa phase de concrétisation au plus tard début de l’année 2012, a indiqué le ministre qui a mis l’accent, à ce propos, sur la nécessité de se doter d’organismes de contrôle, de suivi et d’assistance technique pour optimiser la qualité des projets réalisés et garantir leur pérennité.

 

© El MOUDJAHID

Link to post
Share on other sites

Échéance 2025 : aménagement du territoire pour plus de compétitivité

 

L’État affiche ses priorités de développement : transport, logement, agriculture... À l’échéance 2025, six pôles de compétitivité devront revitaliser l’ensemble du territoire. Et, déjà, le monde rural recueille les fruits des efforts consentis.

 

Une course contre la montre. Voilà dans quoi s’est engagée l’Algérie pour rattraper les retards accumulés sur la voie du développement, après trois décennies de parti unique et d’économie dirigée, une décennie de violences islamistes (150 000 morts et des dégâts évalués à 15 milliards d’euros), et un plan d’ajustement structurel, imposé par le Fonds monétaire international (FMI), qui a accéléré son effondrement économique. Objectif : sortir du statut de pays à revenu intermédiaire pour passer à celui de pays émergent.

 

La tâche est immense. Aux énormes besoins sociaux auxquels tente de répondre la dépense publique (environ 200 milliards d’euros investis entre 2000 et 2010 dans les infrastructures de base, la santé et l’éducation) se greffent des spécificités qui rendent délicat le choix de stratégie de développement : 90 % de la population concentrée sur moins de 10 % du territoire, un monde rural fortement dépeuplé après dix années de terrorisme barbare, avec pour conséquences une agriculture en jachère, un tissu industriel dont l’obsolescence empêche tout redémarrage de la croissance, le tout sur fond de fuite des cerveaux.

 

C’est pourquoi les différents plans de soutien et de consolidation de la croissance sont accompagnés de deux programmes de développement spécifiques dédiés aux Hauts Plateaux et au Grand Sud, avec des enveloppes financières importantes (respectivement 40 milliards et 20 milliards d’euros).

 

Déconcentrer l'activité

 

Il s’agit d’augmenter l’attractivité des territoires, de déconcentrer l’activité économique de la seule bande du littoral, d’organiser les espaces urbains et ruraux de telle sorte que le développement soit harmonieux et équitable, de gommer les disparités régionales en termes d’investissements.

 

Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement d’Ahmed Ouyahia vise l’échéance 2025, sur la base d’une stratégie et d’un schéma : la stratégie industrielle et le Schéma national d’aménagement du territoire (Snat). L’Algérie de demain, qui se construit aujourd’hui, devra disposer de six pôles de compétitivité équitablement répartis d’un point de vue géographique.

 

En attendant, l’effort de mise à niveau se poursuit à un rythme soutenu. Les 30 agglomérations de plus de 100 000 habitants ont bénéficié d’une attention particulière, avec des programmes spécifiques consacrés à l’aménagement de l’espace urbain, à l’organisation des transports collectifs, à l’amélioration des conditions d’habitation, à des circuits de distribution commerciale et à des infrastructures socioculturelles (salles de spectacle, enceintes sportives, parcs d’attractions et de loisirs, etc.). Au fil des années, la modernité s’empare de plus en plus des villes algériennes.

 

Le monde rural n’est pas en reste. Au retour de la paix civile se sont ajoutés deux facteurs qui ont concouru au retour des populations qui avaient déserté les villages et hameaux isolés. D’une part, une nouvelle politique de subvention de l’activité agricole (1,5 milliard d’euros par an destinés au financement des intrants et à la subvention des équipements d’irrigation) a été mise en place. D’autre part, le programme de réalisation de logements (3 millions d’unités entre 2005 et 2014) concerne pour près de 15 % le milieu rural : soit 450 000 maisons nouvelles, fermes abandonnées réhabilitées et habitations dans la steppe appelées à sédentariser les populations nomades.

Link to post
Share on other sites

suite

 

Un stress hydrique atténué

 

S’agissant de l’espace rural, les opérations de développement n’ont pas attendu l’échéance 2025 pour donner des résultats spectaculaires. L’usager de l’autoroute est-ouest (1 200 km traversant de part en part le littoral algérien) peut désormais admirer le magnifique spectacle qu’offrent les dizaines de milliers d’hectares de terres agricoles travaillées avec soin, les vignes qui ont redonné leur harmonie aux collines et l’impeccable alignement arboricole.

 

Le stress hydrique, qui a longtemps confiné l’agriculture dans la récession, a été sensiblement atténué grâce au maillage du territoire par des barrages et des retenues collinaires (65 barrages en 2010, contre 13 en 1999), ainsi qu’à la réalisation d’une vingtaine de stations de dessalement d’eau de mer.

 

Les six pôles identifiés par le Snat sont conçus à échelle régionale. Les territoires urbains et métropolitains étant les principaux leviers de la compétitivité, ces pôles devront être implantés autour des grandes agglomérations et des nouvelles villes (Sidi Abdellah au centre, Boughezoul dans les Hauts Plateaux et Hassi Messaoud dans le Grand Sud saharien).

 

Ils seront appuyés par un réseau d’une cinquantaine d’universités (dont une quarantaine ont été réalisées et sont déjà opérationnelles) et par une centaine de laboratoires et de centres de recherche équitablement répartis sur toute l’étendue du territoire. Pour sortir de la forte dépendance aux hydrocarbures, l’Algérie mise, outre sur l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, sur l’innovation technologique, en spécialisant chacune de ses régions. Tout un programme.

 

Jeune Afrique

Link to post
Share on other sites
  • 2 weeks later...

Don de 8,2 millions de dollars pour la ville nouvelle de Boughezoul

 

le 21.12.10

 

Un accord de partenariat a été signé mardi à Alger entre l'Algérie et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) portant, notamment, sur un financement sous forme de don d'un montant de 8,2 millions de dollars du FEM pour la ville nouvelle de Boughezoul, située dans la wilaya de Médéa.

 

L'accord, qui englobe le transfert des technologies propres au profit de la ville nouvelle de Boughezoul, consiste en un financement de 8,2 millions de dollars du FEM avec une contribution de 12 millions de dollars de l'Algérie pour appuyer la nouvelle stratégie à adopter dans la réalisation de cette ville nouvelle et le transfert des technologies propres.

 

L'accord a été signé, côté algérien, par le ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, M. Chérif Rahmani, et la présidente-directrice générale du FEM, Mme Monique Barbut.

 

Le projet, intitulé "Approche intégrée pour un objectif d'émission de carbone réduite", vise à saisir l'opportunité de la conception et de l'aménagement de la ville nouvelle de Boughezoul pour prendre en compte, notamment, la protection et le développement des énergies renouvelables et l'économie d'énergie, a indiqué Chérif Rahmani.

 

Qualifiant le projet d'"innovant" et de "novateur", Chérif Rahmani a ajouté qu'il vise, aussi, à encourager les modes de production et de consommation énergétiques durables, tout en mettant l'accent sur la promotion des énergies renouvelables, l'optimisation de l'usage des ressources naturelles disponibles, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la constitution de puits de carbone par le reboisement.

 

De son côté, Mme Barbut a affirmé que le FEM s'associe au projet de Boughezoul qui est le "résultat d'une volonté politique forte encourageant la construction de villes nouvelles". "Ce sera un nouveau modèle de ville avec zéro carbone, des bâtiments à basse consommation d'énergie et avec des moyens de transports propres", a-t-elle ajouté.

 

Pour rappel, 12 millions de dollars ont été investis par le FEM pour la protection des parcs nationaux du Tassili et du Hoggar en Algérie, et ce, dans le cadre du programme des écosystèmes des déserts du Maghreb et du Moyen-Orient.

 

El Watan.com

Link to post
Share on other sites
  • 4 weeks later...
  • 10 months later...

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...