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L’émotion, source de la conscience?


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Comment se fait-il que l'on puisse être ému face à un film que l'on sait le scénario inventé? A l'inverse, des personnes resteront de marbre face au même scénario qui soit vrai ou pas (allusion faite par là à ces soldats de Tsahal qui avaient contraint un enfant Palestinien de fouiller des sacs dans la crainte qu'ils cachent des bombes). Monstrueux. Faut-il en cela rejoindre les thèses du professeur Damasio?

 

Comment le cerveau rend-il l’esprit conscient?

"C’est la grande question. Tout au long de l’évolution des mammifères, notamment des primates, l’esprit devient de plus en plus complexe. La mémoire et le raisonnement s’étendent, le processus du soi prend de l’ampleur. Jusqu’à ce que survienne le cerveau humain, qui permet, en association avec la conscience autobiographique, l’apparition du langage. Il devient alors possible aux humains de créer la culture, et d’organiser leur survie selon des principes qui ne sont plus seulement biologiques. La culture nous libère de l’esclavage de la biologie.

 

C’est une théorie que j’ai élaborée dans les années 1980, lorsque j’ai commencé à soupçonner que les émotions jouaient un rôle très important dans nos comportements cognitifs. J’avais fait, à cette époque, une rencontre déterminante avec un malade âgé d’une trentaine d’années qui venait de subir une opération du cerveau. Il n’en avait gardé aucune séquelle apparente, mais il avait subi un changement radical de personnalité. Il était formidablement intelligent, mais ses décisions étaient complètement étranges et déraisonnables. Or ce malade semblait ne plus ressentir d’émotions. C’est alors que j’ai commencé à développer l’idée des marqueurs somatiques, selon laquelle nos raisonnements se fondent, en partie, sur une échelle de valeurs dictée par nos émotions. Si l’on a vécu quelque chose avec beaucoup d’enthousiasme, ou de peur, cette expérience laissera dans notre chaîne de pensée une sorte d’empreinte, qui sera ensuite déterminante dans la qualité des décisions que nous prendrons" (Antonio Damasio)

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j'ajoute :

c'est Le lobe frontal du cerveau qui determine la personalité et surtout la détérmination et le but

les malades ayant subi une lobotomie frontale sont aussi confrontés a ce genre de probleme !

 

Merci pour le complément. D'autres analystes prônent que nos émotions sont génétiques, à savoir héritées de nos parents. Et là, la question se corse.

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