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Wikileaks: coups bas et petits secrets....


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STOCKHOLM, CORRESPONDANCE - Trois médias suédois qui ont eu accès aux quelque 800 télégrammes diplomatiques américains émanant de Suède et obtenus par WikiLeaks publient depuis le week-end des 4 et 5 décembre des révélations concernant deux affaires principales. La première, révélée vendredi 3 décembre, concerne l'avion de chasse suédois Jas Gripen 39 et sa vente hypothétique à la Norvège. La seconde, sortie lundi 6 décembre, touche à des renseignements discrètement donnés par des fonctionnaires suédois aux services de renseignements américains dans le cadre de la lutte antiterroriste, mais sans que le Parlement ne soit au courant. Dans les deux cas, ces révélations provoquent de très nombreuses réactions en Scandinavie.

 

Le 25 juin 2008, le ministre suédois de la défense rencontre l'ambassadeur américain à Stockholm, Michael Wood, un vieil ami de George Bush. Le Suédois demande au diplomate américain à pouvoir acheter la licence d'un système de radar pour équiper le Jas, en faisant valoir que l'achat du Jas par les Norvégiens serait aussi une bonne affaire pour l'industrie américaine puisque beaucoup des composants sont américains. La Norvège est alors sur le point de renouveler sa flotte aérienne, 48 avions de chasse pour une valeur de près de 7 milliards d'euros.

 

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FAIRE TRAÎNER LA RÉPONSE

 

La Norvège est un voisin scandinave de la Suède. C'est aussi un fidèle membre de l'OTAN et un allié des Etats-Unis. Or ces derniers ne sont pas enchantés du rapprochement qu'opèrent alors les défenses des différents pays nordiques pour des raisons d'économie. Ce rapprochement, pensent-ils, pourrait tempérer les ardeurs atlantistes de la Norvège.

 

Quelques jours plus tard, l'ambassadeur américain envoie un câble à Washington en recommandant aux autorités américaines de faire traîner leur réponse jusqu'à ce que la Norvège ait annoncé sa décision d'achat. Les Suédois se retrouvaient ainsi sans une solution complète aux normes de l'OTAN.

Fin novembre 2008, les Norvégiens annoncent leur décision d'acheter des F35 américains. Les Suédois avaient à l'époque contesté les lacunes évoquées par les Norvégiens dans leur évaluation technique et financière du Jas Gripen au profit du F35.

 

DES ÉCHANGES INFORMELS D'INFORMATIONS

 

C'est au cours de ce même automne 2008 que se déroule la seconde affaire américano-suédoise. Les Américains sont alors soucieux d'améliorer leur surveillance des voyageurs désirant se rendre aux Etats-Unis dans le cadre de la lutte antiterrorisme. Un groupe de fonctionnaires américains se rend à Stockholm (entre autres capitales) pour voir comment améliorer le registre des suspects. Ils veulent faire les choses proprement et souhaitent qu'un accord en bonne et due forme soit conclu avec les autorités suédoises.

 

Cette fois-ci, ce sont les fonctionnaires suédois qui freinent. Ceux-ci font savoir, en substance, qu'un tel accord devrait être examiné par le Parlement suédois. Or, précisent les Suédois, la question de la surveillance des citoyens est très sensible. Pourquoi ne pas continuer comme jusqu'à maintenant, proposent-ils, par des échanges d'informations informelles ? Ce qui signifie que de tels transferts d'informations ont eu lieu, dans le dos des députés suédois.

 

Les autorités suédoises sont aujourd'hui embarrassées. Au sujet de l'affaire des renseignements sur les voyageurs, la ministre de la justice minimise la portée d'une simple discussion entre fonctionnaires. Mais l'opposition compte saisir le Conseil constitutionnel. Quant à l'affaire du Jas Gripen, Sten Tolgfors, le ministre suédois de la défense, a déclaré qu'il ne comptait pas soulever cette affaire auprès de son collègue norvégien.

 

Olivier Truc

 

In : lemonde.fr

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Guest asteroideB612

La campagne d'intimidation malfaisante contre WikiLeaks est injuste, dangereuse et ébranle la primauté du droit. Des politiciens américains de tout premier plan ont stigmatisé WikiLeaks en le qualifiant d'organisation terroriste, et ont exhorté de grandes entreprises à le faire fermer. Des observateurs ont proposé d'assassiner leur personnel.

 

L'avenir de nos libertés individuelles et d'Internet est en jeu. Prenons position de toute urgence afin de s'assurer que les gouvernements et les entreprises agissent avec modération et un jugement en bonne et due forme, et non pas aggraver le différend.

 

Signez la pétition pour arrêter la répression -- nous pouvons atteindre 1 million de voix cette semaine!

 

Avaaz.org - WikiLeaks : Stoppez la répression?

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Guest asteroideB612

WikiLeaks n’agit pas tout seul -- il a formé des partenariats avec les journaux les plus importants au monde (The New York Times, The Guardian, Der Spiegel, etc.) afin de réviser avec soin 250 000 notes diplomatiques et supprimer toute information qu’il serait irresponsable de publier. Seulement 800 notes diplomatiques ont été publiées jusqu’ici. Les publications passées de WikiLeaks ont mis en lumière des cas de torture soutenus par le gouvernement, le meurtre de civils innocents en Irak et en Afghanistan et la corruption corporative.

 

Le gouvernement des États-Unis utilise en ce moment tous les recours juridiques possibles afin d’empêcher WikiLeaks de publier davantage de notes, mais les lois des démocraties protègent la liberté de la presse. Les États-Unis et d’autres gouvernements peuvent ne pas aimer les lois qui protègent notre liberté d’expression, mais c’est justement pour cela qu’il est si important de les avoir, et c’est pourquoi seul un processus démocratique peut changer ces lois.

 

Les honnêtes gens peuvent se demander si WikiLeaks, de même que les journaux importants avec lesquels il a conclu des partenariats, dévoile plus d’informations que le public ne devrait en voir ; si les publications ébranlent la confidentialité diplomatique et si c’est une bonne chose ou non ; si le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a la personnalité d’un héros ou celle d’une canaille. Mais rien de tout cela ne justifie une campagne d’intimidation malveillante, visant à empêcher une sortie médiatique légale, menée par des gouvernements et de grandes entreprises. Cliquez ci-dessous pour vous joindre à l’appel afin d’arrêter la répression :

 

Avaaz.org - WikiLeaks : Stoppez la répression?

 

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les médias nous relatent si rarement l’histoire complète de ce qui se passe en coulisses ? Voilà pourquoi : lorsqu’ils le font, les gouvernements peuvent réagir de façon brutale et malveillante. Et lorsque ça arrive, il appartient au public de se battre pour défendre nos droits démocratiques à tous : la liberté de la presse et la liberté d’expression. Il n’y a jamais eu de moment plus crucial pour le faire.

 

Avec espoir,

 

Ricken, Emma, Alex, Alice, Maria Paz et le reste de l’équipe d’Avaaz.

 

SOURCES :

 

Contre-attaque WikiLeaks : vers la fin de l'état de droit ? (Le Post)

Contre-attaque WikiLeaks : vers la fin de l'état de droit ? - Nonoche sur LePost.fr

 

Amazon n'héberge plus WikiLeaks après des pressions politiques (Le Monde)

 

WikiLeaks abandonné par son fournisseur de noms de domaine - LeMonde.fr

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