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Loi de finance 2011 sous la loupe des experts


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Bonjour à tous

 

Je souhaite des explications simples sur cette nouvelle loi de finance. Je fais donc appel à nos forumistes très au fait des aspects économiques. Merci

 

Source Liberté du 08/12/2010:

 

L’inquiétant gaspillage de l’argent public

Par : Khaled R.

 

Des gisements fiscaux en jachère

La loi de finances 2011 vient d’être adoptée par le Sénat, dernière étape avant sa signature par le président de la République et sa promulgation au Journal officiel. Elle s’inscrit dans la même veine que les textes de 2008, 2009 : des mesures dans le sillage du retour au patriotisme économique, plus précisément des dispositions courageuses de promotion et de soutien au secteur productif, en un mot, à une politique de l’offre assimilée à un coup de frein à l’envolée des importations.

Dans la foulée des précédents textes de loi, elle se caractérise par la poursuite des investissements massifs dans le cadre du plan quinquennal de relance destinés à moderniser les infrastructures du pays et à améliorer les conditions de vie des populations.

Un pari qui peut paraître dangereux dans un contexte de restriction des dépenses en Europe et aux États-Unis. En effet, en cas de retournement du marché pétrolier, avec la tendance à la hausse des dépenses de fonctionnement, l’Algérie éprouvera des difficultés à payer les salaires des fonctionnaires, bref à assurer le train de vie de l’État. Le trou du budget 2011 le démontre. On peut se demander en ce sens où peut mener l’actuelle politique qui consiste à augmenter les salaires des fonctionnaires et des salariés des entreprises publiques sans exiger de contrepartie en matière d’amélioration des services et des performances. Ce populisme agit au détriment des intérêts des travailleurs dans la mesure où la hausse des revenus est vite effacée par l’inflation.

Les lois des finances sont également adoptées sans progrès dans les réformes structurelles. La question de l’efficacité des dépenses publiques reste toujours posée. Trop d’argent public est gaspillé dans la répartition des ressources financières, les surcoûts dans les projets ainsi que dans les surfacturations liées à l’acquisition d’équipements ainsi que les prestations de certaines sociétés étrangères.

Parallèlement, l’administration des impôts éprouve toujours des difficultés à appréhender l’assiette fiscale. Elle puise ses recettes ordinaires principalement des impôts frappant le simple salarié ou l’entreprise de production, les gisements fiscaux constitués par les activités d’importation, le commerce parallèle, les filières clandestines, restant largement sous-exploités. Une injustice qui explique la défiance à l’égard du fisc en Algérie.

Enfin, l’expansion des dépenses publiques incompressibles en raison de l’extension du tissu des infrastructures appelle à des solutions à imaginer dès aujourd’hui et à mettre en œuvre rapidement. Si on ne veut pas que se reproduisent les crises de 86 et de 92-93 en Algérie. La fiscalité locale, le réel appui à la dynamique de création de richesses et d’emplois, en un mot à l’investissement productif, sont autant de leviers d’un développement durable du pays. Pour peu que nos gouvernants veuillent bien accompagner le mouvement

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