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Desertec: Le RCD dénonce le parti pris de Bouteflika


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Engagement de l’Algérie dans le projet Desertec

 

Pour le RCD, l’engagement de l’Algérie en faveur du projet allemand Desertec traduit une démarcation, «sans débat ni concertation», du Plan solaire méditerranéen (PSM) initié par la France.

 

La décision présidentielle d’engager l’Algérie dans le projet Desertec a suscité une vive réaction de la part du RCD. Le parti de Saïd Sadi dénonce en premier lieu la manière avec laquelle la décision a été prise, «sans débat ni concertation». «Rejeté dans un premier temps pour des considérations démagogiques, une proposition concernant notre développement durable, c’est-à-dire l’avenir national, il est adopté de façon impromptue, sans débat ni concertation», a précisé le RCD dans un communiqué rendu public hier. Le parti de Sadi estime que le président de la République n’a pas le droit d’engager, seul, toute une nation dans un projet des plus coûteux sans solliciterl’avis des principaux acteurs politiques et économiques du pays. Il explique ainsi que l’engagement du chef de l’Etat en personne dans la gestion de ce chantier pose problème, ne serait-ce que parce qu’il ne permet pas de recul en cas de nécessité.

 

 

Le RCD estime qu’il aurait été plus judicieux de «laisser intervenir Sonatrach et Sonelgaz, à l’instar du groupe Cevita déjà associé au projet, pour négocier au mieux les intérêts algériens dans un programme avoisinant les 400 milliards d’euros». Annoncé en grande pompe par le chef de l’Etat à Berlin, l’engagement de l’Algérie dans ce mégaprojet, initié par un consortium allemand, est considéré par le RCD «à la fois inopportun et contre-productif». Pour le RCD, le chef de l’Etat cache mal sa volonté de surpolitiser la position de l’Algérie, «ce qui n’est bon ni pour la crédibilité des entreprises nationales appelées à s’impliquer dans le montage de ce méga chantier ni rassurant pour des partenaires étrangers, soucieux de pouvoir gérer dans la transparence et avec des vis-à-vis prévisibles leur participation à travers notamment leur apport technologique et financier». Aussi, ce parti de l’opposition décèle en ce brusque et néanmoins étonnant changement dans la position algérienne vis-à-vis de ce projet, jugé il y a quelques mois chimérique et trop coûteux, une tentative de l’Algérie de jouer des luttes d’influence.

 

Un jeu qui risque, de l’avis du RCD, de s’avérer plutôt préjudiciable pour la diplomatie algérienne.

Le RCD trouve également cet engagement au plus haut niveau de l’Etat dans le projet Desertec comme une façon pour l’Algérie de se démarquer de l’autre projet du même genre, mais initié par les Français, à savoir le Plan solaire méditerranéen (PSM). Aux yeux de la formation de Sadi, cela peut «signifier que le récent réchauffement observé entre Paris et Alger n’était qu’une pause».

 

Le RCD regrette ainsi que le chef de l’Etat ait impliqué l’Algérie dans des querelles franco-allemandes dans lesquelles, il aurait été préférable pour «nous de garder nos distances (…)». «Le couple franco-allemand est le moteur de l’Europe ; quels que soient leurs turbulences actuelles, les deux pays, par tradition et par intérêt, finiront par trouver le meilleur compromis pour s’engager solidairement dans le traitement d’un sujet vital pour leur sécurité énergétique», met-il en garde. Pour le RCD, «instrumentaliser de façon aussi opportuniste notre destin énergétique avec ce que cela suppose comme conséquences politiques, économiques et sécuritaires est pour le moins irresponsable».

 

Mokrane Ait Ouarabi

El Watan

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Engagement de Bouteflika en faveur de Desertec

 

Le RCD dénonce une “faute politique”

 

L’annonce par Abdelaziz Bouteflika, à partir de Berlin, lors de sa visite en Allemagne, de l’engagement de l’Algérie dans le projet Desertec n’a pas été du goût du RCD qui, dans un communiqué rendu public hier, l’a qualifiée d’“inopportune et contre-productive”. “Plus qu’une erreur, la sortie du chef de l’État à Berlin est une faute politique. Elle ne fragilise pas seulement les acteurs économiques de notre pays dans des négociations capitales, elle hypothèque ses positions dans un domaine qui conditionne le destin des générations futures”, dénonce encore le parti de Saïd Sadi, qui a tenu à rappeler que ce projet avait été rejeté, à l’époque où Chakib Khelil était à la tête du ministère de l’Énergie, par les autorités algériennes, pour des “considérations démagogiques”. Mais ce qui déplaît au RCD, c’est le fait que le chef de l’État ait donné aujourd’hui son onction à ce projet “sans débat ni concertation”.

 

“L’engagement du chef de l’État en personne dans la gestion de ce chantier pose problème, ne serait-ce que parce qu’il ne permet pas de recul en cas de nécessité. Il suffisait de laisser intervenir Sonatrach et Sonelgaz, à l’instar du groupe Cevital, déjà associé au projet Desertec, pour négocier au mieux les intérêts algériens dans un programme avoisinant les 400 milliards d’euros, qui plus est se trouve basé en Afrique du Nord, espace où l’Algérie avait vocation à être le poumon”, explique-t-il. Et d’ajouter : “En s’exposant en première ligne, le chef de l’État laisse deviner une volonté de surpolitiser la position de notre pays ; ce qui n’est bon ni pour la crédibilité des entreprises nationales appelées à s’impliquer dans le montage de ce mégachantier, ni rassurant pour des partenaires étrangers, soucieux de pouvoir gérer dans la transparence et avec des vis-à-vis prévisibles leur participation à travers, notamment leur apport technologique et financier.”

 

Pour le RCD, l’engagement de Bouteflika en faveur de Desertec n’est rien d’autre qu’une démarcation qui ne dit pas son nom d’un projet similaire, le Plan solaire méditerranéen (PSM), chapeauté par les Français.

 

Un arbitrage dicté non pas par l’intérêt que présente tel ou tel projet pour le pays, mais plutôt par des considérations politiciennes. “Les brouilles entre la France et l’Algérie sont rythmées par des agendas politiques où la donne électorale dans les deux pays est souvent déterminante ; autant dire que des manœuvres politiciennes dominées par le conjoncturel nourrissent ces relations ambivalentes”, lit-on dans le communiqué. Mieux encore, cette prise de position de Bouteflika en faveur du projet allemand “délivre un message politique en vue de s’inviter dans des oppositions franco-allemandes”, estime le RCD avant d’asséner : “Croire que la voix de l’Algérie, de plus en plus inaudible, serait de nature à peser sur les relations franco-allemandes participerait au mieux d’une naïveté narcissique, au pire d’une incorrigible immaturité diplomatique qui substitue la ruse au talent.”

 

Pour le parti de Saïd Sadi, au lieu de céder à “la frénésie de la manipulation”, l’Algérie gagnerait à “veiller à la valorisation de nos ressources et de notre situation géostratégique” surtout qu’elle ne couvre que 0,2% de ses besoins en énergies renouvelables pendant que le Maroc, lui, s’est déjà doté d’une tour solaire.

 

LIBERTE

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De quoi se mêle ce groupuscule :mdr: ????

Plus sérieusement le "cabinet noir" a actionné ce guignol de psy pour emm... Fakhamatouhou et essayer de "faire chanter" les Français !!!!!!

 

Le ridicule de la disproportion de cette "condamnation" par le RCD est affligeant quand même !!!!!

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De quoi se mêle ce groupuscule :mdr: ????

Plus sérieusement le "cabinet noir" a actionné ce guignol de psy pour emm... Fakhamatouhou et essayer de "faire chanter" les Français !!!!!!

 

Le ridicule de la disproportion de cette "condamnation" par le RCD est affligeant quand même !!!!!

 

T'en as pas marre de tirer sur tout ce qui bouge ? Tout le monde est mauvais ?

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Ils sont tous à la solde du cabinet noir !!!!!

Mr LADOZ tire sur eux .

"Opposition" ou "pouvoir théorique" tous sont là pour faire le "job" :mdr::mdr:

 

Tu tires sur tout, tu critiques tout.

 

Si tu veux être constructif fais dans la critique positive.

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Tu tires sur tout, tu critiques tout.

 

Si tu veux être constructif fais dans la critique positive.

 

Mr Ladoz revendique son droit à l'indépendance différenciée :crazy::crazy:

 

Plus sérieusement en quoi cette réaction du RCD mériterait-elle une réflexion constructive?

 

C'est une énième sortie sur commande !

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Mr Ladoz revendique son droit à l'indépendance différenciée :crazy::crazy:

 

Plus sérieusement en quoi cette réaction du RCD mériterait-elle une réflexion constructive?

 

C'est une énième sortie sur commande !

 

La commande est venue de qui ? Du "cabinet noir" ? Pour contrer boutef ? T'es si naïf que ça pour croire à un conflit entre boutef et le "cabinet noir" qui d'ailleurs n'existe plus ? Ils sont plus amis que toi et ton meilleur ami.

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Les raisons de Saadi sont louches.C'est le moins qu'on puisse dire. :rolleyes:

 

C'est peut être un appel du pied à paris pour qu'il redevienne son chouchou. :cool:

 

Il est concurrent du projet Transgreen, appuyé par la France / Projet Desertec : Bouteflika dit oui aux Allemands

08 December, 2010 03:54:00 LeCitoyen Citoyen

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image

 

En visite officielle en Allemagne, le président Abdelaziz Bouteflika a déclaré, mercredi 8 décembre, qu’il souhaitait coopérer avec l’Allemagne sur le projet Desertec. M. Bouteflika s’exprimait au cours d’une conférence de presse à Berlin.

 

« Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers d'un projet colossal qui s'appelle projet Desertec que nous allons approfondir d'un commun accord », a déclaré M. Bouteflika. Pour sa part, la Chancelière allemande Angela Merkel a expliqué, lors de la même conférence, qu’elle souhaitait voir le projet Desertec, soutenu par son pays, devenir une réalité. Mme Merkel et M. Bouteflika devaient évoquer plus à fond ce dossier lors d'un déjeuner de travail à la chancellerie en compagnie de représentants des compagnies participant au projet.

 

Le projet Desertec, lancé en 2009 et soutenu principalement par l’Allemagne et l’Espagne, vise à produire à grande échelle de l'électricité solaire dans le désert nord-africain via la construction d'un grand nombre de centrales solaires thermiques reliées entre elles et à l'Europe. Il est en concurrence avec Transgreen. Appuyé par la France, Transgreen, appelé également Plan solaire méditerranée, est présenté comme « un projet-phare » de l’Union pour la Médieterranée (UPM). Son objectif : collecter des fonds pour construire un réseau sous-marin de transport d'électricité solaire entre l'Afrique et l'Europe.

 

Cette prise de position du président de la République constitue une petite surprise. Jusqu’à présent, en effet, les responsables algériens qui se sont exprimés sur ce dossier ont évoqué des réserves sur les deux projets, allemand et français.

 

Dimanche dernier, le PDG de Sonelgaz, principale entreprise algérienne concernée par le projet, a redit ses réserves sur le dossier. « Nous divergeons sur les formes. Nous voulons être acteur dans ce projet Desertec. Il y a une différence d’appréciation. Nous sommes favorables à la création d’un marché du renouvelable en Afrique du Nord mais avec un développement technologique et industriel en Afrique du Nord », a déclaré Nourredine Bouterfa sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.

 

M. Bouterfa a développé la même position concernant Transgreen. « Nous ne sommes pas contre les initiatives qui développent l’énergie solaire, mais, nous disons que cela doit se faire en respectant les différentes opinions et les politiques de développement des uns et des autres », a soutenu le PDG de Sonelgaz. Il a rappelé que plusieurs institutions financières, dont la Banque mondiale, travaillent pour mobiliser les fonds en vue de développer et diffuser la technologie solaire afin de réduire les coûts dans les dix années à venir.

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La commande est venue de qui ? Du "cabinet noir" ? Pour contrer boutef ? T'es si naïf que ça pour croire à un conflit entre boutef et le "cabinet noir" qui d'ailleurs n'existe plus ? Ils sont plus amis que toi et ton meilleur ami.

 

Ce sont des escarmouches théoriques, des jeux de rôles bien scriptés , des signaux vers les autres , Paris en l’occurrence . :mdr::mdr:

 

Sadi n'est qu'une marionnette (comme bien d'autres) , on lui fait jouer le rôle de "défenseur des intérêts de la FRANCE" il le joue !!!!

 

Mr Ladoz dira que cette réaction (téléguidée) dépasse même la personne du Psy .

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La France ? Cette dernière n'a pas l'intention d'user du sahara pour une nouvelle source d'énergie, elle mise plutôt sur le nucléaire.

A moins, que certains veulent le nucléaire, je suis perdu.

 

Tout à fait , c'est leur option stratégique et ils n'accepteront jamais de dépendre des "bougnoules du sud" pour leur énergie .

Les Allemands (n'ayant aucun contentieux historique avec le Maghreb) sont dans une autre approche , plus pragmatique .

Said Sadi lui fait dans le "folklore politique" ................comme d'habitude :mdr::mdr:

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Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM) défendu par Saadi bute sur de gros problèmes techniques et financiers , en fait c'est de la poudre de perlimpinpin ; il fallait donner du contenu à l'Union pour la Méditérannée , le fameux cheval de Sion (oopss de Troie) cher au président Sarkozy qui veut rentrer dans l'Histoire comme celui qui a imposé l'entité sioniste à l'ensemble du bassin méditérannéen !

_____

Plan Solaire Méditerranéen : l'appel du pied aux investisseurs

 

Deux ans après le lancement du PSM, 150 projets ont été déposés. Mais la plupart font face à des obstacles techniques et financiers, ce qui risque de compromettre l'objectif de 20 GW d'EnR d'ici 2020 si les investissements ne suivent pas.

 

Energies | 06 Octobre 2010 | Actu-Environnement.com

 

Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM) vise à accroître l'utilisation des énergies renouvelables (EnR) et à renforcer l'efficacité énergétique des 43 Etats membres de l'Union pour la Méditerranée, lancée en juillet 2008 par la France. Ce plan prévoit la construction de capacités de production d'électricité de source renouvelable, dont le solaire, de 20 gigawatts (GW) à horizon 2020 sur les rives Est et Sud de la Méditerranée. L'électricité produite sera consommée par le marché local tandis que 5 GW seront exportés vers l'Europe afin de garantir la rentabilité des projets de centrales.

 

Deux ans après le lancement du plan, plus de 150 projets dédiés aux EnR sont à l'étude dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) : Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Jordanie, Syrie, Liban, Turquie… Mais ces projets ne représentent que 10 GW à ce jour, selon la Femip (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), branche de la Banque européenne d'investissement (BEI). 56% de ces projets sont dédiés à l'énergie solaire (soit près de 6 GW), 38% à l'éolien terrestre et 6% à l'hydroélectrique, a précisé la FEMIP en mai dernier à Valence (Espagne), à l'occasion d'une conférence sur le Plan Solaire Méditerranéen. Mais peu d'entre eux sont à l'heure actuelle ''matures''… Seuls 2,1 GW concernent des projets avancés - donc technologiquement viables - et sont de surcroît majoritairement dédiés à l'éolien. 1/3 seulement de ces projets (soit 0,6 GW) présentent un plan de financement arrêté.

 

Des investissements nécessaires

 

Le Plan Solaire Méditerranéen prévoit un coût total situé entre 38 et 46 milliards d'euros sur la période 2009-2020, financé par des bailleurs publics et des financements privés. Mais on reste loin du compte : la Banque Mondiale s'est engagée à débloquer 6 à 8 milliards de dollars US dont 750 millions issus du Fonds de Technologie Propre (CTF), a rappelé l'organisation SolarMed, à l'occasion d'un salon dédié au PSM, organisé mi-septembre à Paris. La BEI, la banque allemande KfW et l'Agence Française de Développement ont de leur côté promis 5 milliards d'euros tandis que 1,5 milliards d'euros doivent provenir du Fonds européen Marguerite. 650 millions d'euros supplémentaires devraient être également issus de fonds propres (Fonds Inframed et Facilité en fonds propres -FISEM).

 

Les investisseurs privés sont donc appelés à accroître leur financement dans les projets pour atteindre les objectifs fixés par le plan. ''Nous devons mieux mobiliser les bailleurs'', selon le ministre du Développement Durable Jean-Louis Borloo. Sinon seulement 4 GW d'EnR seront installés d'ici 2020 (sur les 20 GW attendus), selon les prévisions les pessimistes de la Femip.

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suite et fin

 

L'enjeu du renforcement des réseaux électriques

 

Il est surtout ''impératif de renforcer les réseaux de transmission électriques'' entre l'ensemble des pays méditerranéens concernés ''et adapter en parallèle les normes de leur réseau'', estime la Femip.

Un des projets majeurs du PSM vise à répondre à cet objectif. Il s'agit de Transgreen, une initiative française lancée officiellement en juillet dernier, qui prévoit la construction d'un réseau sous-marin de transport d'électricité entre l'Afrique et l'Europe, estimé à 8 milliards d'euros. A l'heure actuelle, un seul câble de courant alternatif de 1.400 MW relie l'Afrique à l'Europe via le détroit de Gibraltar. Le projet Transgreen envisage par conséquent de renforcer cette liaison Maroc-UE, de relier l'Algérie à l'Espagne et à la Sardaigne, la Tunisie et la Lybie à l'Italie et l'Egypte à la Grèce. De quoi encourager les investisseurs à rejoindre le consortium qui regroupe désormais près d'une vingtaine d'industriels. Parmi eux, les 12 groupes européens fondateurs Abengoa, Alstom, Areva, Atos Origin ou EDF. Le fournisseur de systèmes photovoltaïques à concentration Concentrix Solar ainsi que l'Office National de l'Electricité marocain sont les derniers à avoir rejoint cette initiative en septembre. Parmi les autres infrastructures de transport prévus dans le PSM figurent ''le renforcement de la ligne Turquie-UE et le renforcement des connexions régionales, notamment au Moyen-Orient'', selon Philippe Lorec, de la direction générale de l'énergie au ministère du Développement durable. Mais cela nécessite encore des moyens financiers importants.

Aux côtés de Transgreen, l'autre mégaprojet, baptisé Desertec vise à déployer un réseau de centrales solaires à concentration sur les déserts nord-africains d'ici 2050 et couvrir 15% des besoins en électricité de l'Europe. Le projet, lancé un an plus tôt en juillet 2009, attire aussi de plus en plus d'industriels et englobe désormais 18 investisseurs principalement allemands. D'autres actionnaires devraient suivre et s'associer aux deux projets ambitieux évalués à 520 milliards d'euros d'ici 2050 (dont 400 milliards pour Desertec !).

 

Quand le solaire thermique a le vent en poupe

 

Côté projets : plusieurs émergent des plans énergétiques nationaux de la région MENA. Les pays de la région misent sur le solaire thermique à concentration (CSP), outre l'éolien. Sur les 150 projets proposés, ''nous allons nous concentrer sur les vingt meilleurs'', soit les plus économiquement viables, a expliqué Philippe Lorec, au salon SolarMED, avant un déploiement des projets prévus dès 2011. Les premières centrales solaires pourraient voir le jour au Maroc dans le cadre de son Plan Solaire présenté en mars. Le Maroc importe 95% de son énergie à l'instar de la Jordanie et du Liban. Le pays vise la construction d'une capacité de production électrique utilisant l'énergie solaire de 2GW entre 2015 et 2019 sur cinq sites : Ouarzazate, Ain Bni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah. Un premier appel d'offre a été lancé pour construire et exploiter plusieurs centrales d'une capacité de 500 MW à Ouarzazate dès 2015.

 

D'autres pays du pourtour méditerranéen ont lancé des initiatives. A l'instar de la Tunisie qui vient aussi de lancer son Plan Solaire et vise une quarantaine de projets EnR entre 2010 et 2016. Parmi eux, la réalisation d'une centrale CSP 25 MW intégrée à un cycle combiné de 150 MW ou encore deux centrales photovoltaïques de 10 MW. En Algérie, le projet de centrale hybride de Hassi-R'mel fonctionnant à l'énergie solaire et au gaz naturel, d'une capacité de 150 MW, pourrait être opérationnel début 2011. L'Algérie, via le groupe Sonelgaz, prévoit notamment d'installer 365 MW d'énergie solaire supplémentaires entre 2013 et 2020. De son côté, le Liban mise sur les chauffe-eau solaires ''en pleine expansion depuis cinq ans, avec des taux de croissance annuels de 15%'', a rappelé Saïd Chehab de l'Association libanaise pour la Maîtrise de l'Energie et pour l'Environnement (ALMEE). Actuellement, le parc s'élève à près de 350.000 m² de capteurs, soit 155 GWh d'énergie thermique produite.

 

Le solaire pourrait représenter 20% à 25% de la production d'électricité mondiale d'ici 2050, selon l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). La technologie CSP pourrait devenir concurrentielle d'ici 2020 dans les endroits les plus ensoleillés, ''si des politiques appropriées sont adoptées'', indispensables pour débloquer tout financement, et ''des lignes de transport vers les zones de consommation'' développées. L'Amérique du Nord sera ''le plus grand producteur de l'électricité de CSP, suivi de l'Afrique du Nord (…) qui exportera très probablement environ la moitié de sa production vers l'Europe, le deuxième plus grand consommateur'', estime l'AIE.

 

Rachida Boughriet

© Tous droits réservés Actu-Environnement

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En prenant lecture de l'article, je reconnais n'avoir rien compris de la position du RCD. N’est-ce pas un adage qui dit qu’il faut diversifier ses partenaires et ses clients ? Ce d’autant lorsque le partenaire est de la qualité allemande. Mais n’est-ce pas aussi ce même RCD qui avait critiqué le gouvernement algérien pour n’avoir pas acheté la marque de voitures suédoise Volvo alors qu’elle valait une bouchée de pain (400 000 dollars).

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...à mon avis, ce n'est pas le choix du partenaire qui a fait réagir le RCD, mais le fait que c'est Boutef lui-même en tant que Président de l'Etat Algérien qui s'est engagé dans ce projet ( alors qu'il l'avait refusé, hier ), tout seul, sans débat et sans concertation, se prenant pour l'Emperreur de l'Algérie. le plus intelligent était qu'il aurait dû laisser, tout au moins le Ministère de l'Energie signer un tel projet,..là, pour demain personne ne peut reculer, ni marchander, ni renégocier,..autrement dit, Boutef en voulant punir la France de Sarko ( ma3za wa law Tarat ), a "vendu" l'avenir économique de notre Desert à Merkel, sans coup férir. Si cette dernière en avait "un" j'aurais dit qu'elle l'a bien mis dans le c.. de l'Algérie, grâce au vieillissant Bouteftifa !

 

 

p-s: ya Ladoz, si l'Algérie disposait de 10 Hommes comme Said Sadi, il y a longtemps qu'elle serait sortie de l'Auberge " Espagnole " :music_whistling:,..même s'il était parfois aidé par quelques personnes ( bien Algéro-Algériennes ) du Cabinet Noir, comme tu dis !

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certains du rcd sont simplement la main visible des interets français en Algérie

 

Aussi comment s'étonné de sa réaction?

 

En quoi le choix d'avoir privilégié l'ALLEMAGNE est il problématique,

 

LE MONDE DE PAPA A CHANGE MR SADI et CONSORS, LA farce française N A QUE TROP DURE ET C EST TANT MIEUX

 

 

OUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSST LES FRANZOSEN

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....................................................

OUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSST LES FRANZOSEN

 

...Si je me souviens bien, Sarko a choisi Constantine, et Chirac avant lui avait choisi Oran, pour être bien sûr d'avoir des Bains de foule à la "Bouteflikéenne",..monsieur Karim-Cirta !

..alors ne vous fatiguez pas à nous sortir vos formules genre "hizb França",..cela date déjà de votre Maître Idiologique "Boumédienne",...et là, 2010 va fermer ses portes dans 16 jours !:59:

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......

Pour défendre les interêts suprêmes de la nation évidement c'est une autre dimension pour nos khobzistes .....:ranting:

 

..Justement, quand il s'agit de défendre au bon moment les interêts de la Nation ni les Partis de l'alliance, ni za3ma ceux de l'opposition à l'exemple du PT, n'éveillent la curiosité du Cha3b el 3Adim,: le RCD se retrouve souvent "SEUL" !:rudolph:

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..Justement, quand il s'agit de défendre au bon moment les interêts de la Nation ni les Partis de l'alliance, ni za3ma ceux de l'opposition à l'exemple du PT, n'éveillent la curiosité du Cha3b el 3Adim,: le RCD se retrouve souvent "SEUL" !

 

Même le ffs et le rcd ont failli.J'ai de la famille en kabylie qui sont dégoûtés par la gestion du ffs et rcd.Pourtant ils ont des cadres compétents. :fear:

Je ne comprend pas la "faiblesse" de notre classe politique.Les khobzistes et les opportunistes sont certes majoritaires mais quand même. :ranting::rasta:

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Même le ffs et le rcd ont failli.J'ai de la famille en kabylie qui sont dégoûtés par la gestion du ffs et rcd.Pourtant ils ont des cadres compétents. :fear:

Je ne comprend pas la "faiblesse" de notre classe politique.Les khobzistes et les opportunistes sont certes majoritaires mais quand même. :ranting::rasta:

 

Il ne faut oublier que le RCD est composé de dissidents du FFS. Un cas unique que seule la Kabylie peut se permettre. Toutefois, il y a lieu surtout de constater que la région possède des organisations de lutte autrement plus crédibles que les formations politiques que sont le RCD et le FFS.

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