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Victime d’un « mariage gris », la Stéphanoise Nadia ne désarme pas


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C’est un véritable marathon judiciaire pour que son statut de victime soit reconnu

 

Depuis près de neuf ans, Nadia la Stéphanoise se battait seule pour faire reconnaître son statut de victime. Désormais, nombre d’hommes et de femmes sortent du silence pour dire qu’ils ont été abusés dans le cadre d’un mariage « frauduleux », dit « mariage gris ». C’est-à-dire « conclu en abusant de la vulnérabilité de personnes en situation de faiblesse, dans le seul but d’obtenir un titre de séjour ou un accès à la nationalité française ».

 

Cette femme, dont nous avions relaté le parcours (1), a rencontré celui qui a touché son cœur en 2001. C’était un garçon présenté par un de ses cousins, resté en Algérie, comme un homme cultivé, à l’esprit ouvert. « Un beau parleur », dit-elle aujourd’hui. Elle tombe amoureuse, le mariage est organisé, mais l’époux disparaît trois jours après la noce, et pour plusieurs mois. La suite, explique-t-elle, c’est une série de départs et de retours, et même des épisodes de violence et de menaces. Des mains courantes en attestent, ainsi qu’une condamnation à la prison avec sursis. Retrouver une certaine dignité passe par l’annulation du mariage, ce qui aurait pour effet de procéder au retrait du certificat de résidence algérien de l’époux. Épreuve juridique ardue, le tribunal de grande instance de Saint-Étienne ayant estimé qu’il y avait eu une période de vie commune suffisamment longue et que le défaut « d’intention matrimoniale » n’était pas établi. Toujours mariée, elle n’abandonne pas pour autant et attendait beaucoup de la procédure engagée en Algérie. Elle vient d’ailleurs de recevoir confirmation de la condamnation de son époux, à une peine ferme pour falsification. Son mari a contracté un second mariage en Algérie, grâce à un document administratif ne portant pas mention de son mariage en France, donc falsifié. Or, la loi algérienne ne permet de contracter un second mariage qu’avec le consentement de sa première épouse.

 

Alain Colombet

(1) Notre article du 29 août 2010.

 

leprogres.fr/

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C’est un véritable marathon judiciaire pour que son statut de victime soit reconnu

 

Depuis près de neuf ans, Nadia la Stéphanoise se battait seule pour faire reconnaître son statut de victime. Désormais, nombre d’hommes et de femmes sortent du silence pour dire qu’ils ont été abusés dans le cadre d’un mariage « frauduleux », dit « mariage gris ». C’est-à-dire « conclu en abusant de la vulnérabilité de personnes en situation de faiblesse, dans le seul but d’obtenir un titre de séjour ou un accès à la nationalité française ».

 

Cette femme, dont nous avions relaté le parcours (1), a rencontré celui qui a touché son cœur en 2001. C’était un garçon présenté par un de ses cousins, resté en Algérie, comme un homme cultivé, à l’esprit ouvert. « Un beau parleur », dit-elle aujourd’hui. Elle tombe amoureuse, le mariage est organisé, mais l’époux disparaît trois jours après la noce, et pour plusieurs mois. La suite, explique-t-elle, c’est une série de départs et de retours, et même des épisodes de violence et de menaces. Des mains courantes en attestent, ainsi qu’une condamnation à la prison avec sursis. Retrouver une certaine dignité passe par l’annulation du mariage, ce qui aurait pour effet de procéder au retrait du certificat de résidence algérien de l’époux. Épreuve juridique ardue, le tribunal de grande instance de Saint-Étienne ayant estimé qu’il y avait eu une période de vie commune suffisamment longue et que le défaut « d’intention matrimoniale » n’était pas établi. Toujours mariée, elle n’abandonne pas pour autant et attendait beaucoup de la procédure engagée en Algérie. Elle vient d’ailleurs de recevoir confirmation de la condamnation de son époux, à une peine ferme pour falsification. Son mari a contracté un second mariage en Algérie, grâce à un document administratif ne portant pas mention de son mariage en France, donc falsifié. Or, la loi algérienne ne permet de contracter un second mariage qu’avec le consentement de sa première épouse.

 

Alain Colombet

(1) Notre article du 29 août 2010.

 

leprogres.fr/

 

......Solution Russe, ne solutionnez pas le probléme

 

Eliminez le

 

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Une victime ? elle aurait peut-être dû annuler son mariage après que son jules ait disparut trois jours après la cérémonie. Je ne comprends même pas qu'elle soit tombée dans un piège aussi grossier.

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On peut obtenir annulation quand le mariage a été contracté pour obtenir les papiers il me semble, en tout cas elle n'aura même pas essayé alors que son "mari" s'est enfui trois jours après:ermm:

Et elle aurait même pu se rabattre sur le divorce au lieu d'attendre bêtement de perdre encore plus de plumes dans cette affaire.

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  • 11 months later...

l'annulation n'est pas facile à obtenir il faut les preuves.

Première étape lorsqu'il y a eu fraude au mariage à but migratoire dit GRIS.C'est long mais ça marche même si les juges sont contres.

Le divorce est une autre procédure plus facile pour l'escroc sachant qu'il ou elle pourra obtenir une pension alimentaire.Pas bête.Aujourd'hui ces mariages sont un fléau en France et en Europe pour la carta de séjour...

ils sont prêts à tout; à se prostituer pour les mariages c'est c'est hallal on oubli vite l'Islam.

Des milliers de personnes sont victimes de ces escrocs et se battent tous les jours pour retrouver leur dignité

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