kamel88 10 Posted December 13, 2010 Partager Posted December 13, 2010 The Guardian qui distille depuis une dizaine de jours les télégrammes obtenus par WikiLeaks publie de nouvelles informations sur la libération très controversée l’an dernier d'Abdelbasset al-Megrahi. Les télégrammes américains révèlent que Londres et Edimbourg étaient sous intense pression de la Libye qui menaçait la Grande-Bretagne de conséquences extrêmes si l’auteur de l’attentat de Lockerbie meurt en prison. Les menaces incluaient la fermeture de toutes les activités commerciales en Libye, les manifestations contre les représentations de la Grande-Bretagne et des allusions à l’encontre de la sécurité des sujets britanniques dans ce pays. Tripoli qui mène à la fois la carotte et le bâton, en promettant en même temps à l’Ecosse une montagne de récompenses si elle libérait son ressortissant. Quelques mois plus tard, Abdelbasset al-Megrahi était libéré pour des raisons humanitaires après que des médecins lui ai diagnostiqué un cancer de la prostate qui ne lui aurait laissé que trois mois à vivre. Sa libération avait suscité une vague d’indignation aux Etats-Unis qui soupçonnait le gouvernement britannique d’avoir fait pression sur l’Ecosse pour protéger ses intérêts commerciaux avec la Libye. Un an après, al-Megrahi est toujours vivant. Et ces révélations risquent de relancer bien évidemment les accusations contre Londres. Les services consulaires de l’Australie dont Julian Assange est citoyen, ont promis d’apporter leur aide à leur ressortissant. L’Australie a pourtant clairement exprimé son soutien à Washington dans sa condamnation des révélations de messages diplomatiques récemment publiés par WikiLeaks. Citer Link to post Share on other sites
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