Jazairi 10 Posted December 14, 2010 Partager Posted December 14, 2010 Signature d’un protocole d’accord entre IMC Algérie et Hetero Drugs Inde: Production à partir de 2012 de médicaments anticancéreux génériques Réduire la facture d’importation des médicaments et atténuer les ruptures répétées de stock, en particulier dans le domaine de l’oncologie, sont les objectifs du protocole d’accord entre l’entreprise algérienne Industries médico- chirurgicales (IMC) et Hetero Drugs Inde. L’accord a été signé, hier, au niveau du siège de l’IMC (zone industrielle de Rouiba) entre les deux entreprises pharmaceutiques en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, et de l’ambassadeur de l’Inde en Algérie. D’un investissement de 10 millions de dollars, le projet concerne la réalisation d’une unité de fabrication de produits anticancéreux génériques, dans leurs diverses formes : sèches, liquides, injectables et lyophilisés. La production locale de médicaments anticancéreux permettra de couvrir 30 à 40% des besoins en oncologie et à prix réduit. Ould Abbes a souligné que le cancer constitue «le problème de l’heure» et «un drame national» pour le corps médical, rappelant que l’incidence des pathologies cancéreuses dans notre pays est en perpétuelle hausse (elle a quadruplé en l’espace de 20 ans). Il a, dans ce sens, avancé que d’ici à 2012 «le nombre de malades cancéreux atteindra les 43 000». D’où les orientations du président Bouteflika qui, précisera le ministre, «a insisté sur l’amélioration de la prise en charge du cancer sous toutes ses formes». «Le cancer et les insuffisants rénaux figurent parmi les priorités», soulignera-t-il. L’accès à la radiothérapie étant l’une des préoccupations majeures, Ould Abbes a fait part de l’installation de 57 services de radiothérapie à travers le pays. Evoquant IMC Algérie, le ministre s’est dit fier de cette entreprise et des compétences algériennes qu’elle emploie. Le P-DG d’IMC, M. Kamel Abderrahim, a de son côté mis en exergue l’importance du projet qui permettra de soulager la souffrance des malades. «Nous avons cherché des coopérations avec de nombreux pays, l’Inde a été le seul à répondre à notre demande et a accepté un transfert de technologie», a-t-il expliqué. En effet, la fabrication de ces produits classés cytotoxiques nécessite une maîtrise technologique. Aussi, dans le cadre de cet accord, la société indienne a accepté de transférer la technologie nécessaire à la fabrication des anticancéreux et de former des équipes algériennes. «Les premiers médicaments anticancéreux fabriqués en Algérie seront présentés pour enregistrement auprès du ministère de la Santé dès janvier 2012», est-il annoncé. La société Hetero, dont la participation à l’investissement initial n’excède pas les 25% dans la société mixte IMC/Hetero, accompagne IMC dans le cadre d’un partenariat win-win (gagnant-gagnant) pour un réel transfert de technologie. Notons par ailleurs que l’unité de production d’anticancéreux permettra de créer 50 postes d’emploi, dont une quinzaine de pharmaciens, chimistes et biologistes. Pour rappel, IMC est une société pharmaceutique spécialisée dans les dispositifs médicaux et les médicaments injectables hospitaliers. Elle compte 950 employés. La société Hetero est le fournisseur privilégié de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a déjà permis, en 2003, le transfert de technologie et a livré au groupe Saidal la matière active (oseltamivir) pour la fabrication de Tamiflu. © Copyright La Tribune d'Algerie Citer Link to post Share on other sites
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