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100 millions d'Euros .....


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Après le gouffre financier du Panaf en 2009 (100 millions d’euros dépensés), l’Etat algérien, via le ministère de la Culture, s’apprête à casser sa tirelire une nouvelle fois pour financer un festival. La manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique» coûtera au trésor public la coquette somme de 10 milliards de dinars (près de 100 millions d’euros environ).

 

Cette fois, contrairement au Panaf, le chiffre est public. Il été dévoilé, samedi 18 décembre, par la ministre de la culture Khalida Toumi. Mme Toumi, qui était l’invitée d’une émission politique de la radio chaîne III, a détaillé les projets prévus dans le cadre de cette manifestation. En plus de la réhabilitation de plusieurs sites, des projets hôteliers, comme la réalisation d’un hôtel « Marriott» cinq étoiles, ont été également engagés. Ils seront entièrement financés par l’Etat.

 

Mais la ministre de la Culture n’est pas entièrement satisfaite. Elle a avoué être déçue par l’action des partis de l’Alliance présidentielle au sein de l’exécutif quand il s’agit de promouvoir le secteur qu’elle dirige mais aussi le dossier des femmes. « Sur la culture et sur le dossier des femmes, ils (les partis de l’Alliance, ndlr) sont comme l’opposition. Ils jugent que ces dossiers ne sont pas importants ». « Oui, je suis insatisfaite du rôle de l’alliance, mais je le dis avec amitié », a-t-elle toutefois tempéré.

 

In : tsa-algerie.com

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Après le gouffre financier du Panaf en 2009 (100 millions d’euros dépensés), l’Etat algérien, via le ministère de la Culture, s’apprête à casser sa tirelire une nouvelle fois pour financer un festival. La manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique» coûtera au trésor public la coquette somme de 10 milliards de dinars (près de 100 millions d’euros environ).

 

Cette fois, contrairement au Panaf, le chiffre est public. Il été dévoilé, samedi 18 décembre, par la ministre de la culture Khalida Toumi. Mme Toumi, qui était l’invitée d’une émission politique de la radio chaîne III, a détaillé les projets prévus dans le cadre de cette manifestation. En plus de la réhabilitation de plusieurs sites, des projets hôteliers, comme la réalisation d’un hôtel « Marriott» cinq étoiles, ont été également engagés. Ils seront entièrement financés par l’Etat.

 

Mais la ministre de la Culture n’est pas entièrement satisfaite. Elle a avoué être déçue par l’action des partis de l’Alliance présidentielle au sein de l’exécutif quand il s’agit de promouvoir le secteur qu’elle dirige mais aussi le dossier des femmes. « Sur la culture et sur le dossier des femmes, ils (les partis de l’Alliance, ndlr) sont comme l’opposition. Ils jugent que ces dossiers ne sont pas importants ». « Oui, je suis insatisfaite du rôle de l’alliance, mais je le dis avec amitié », a-t-elle toutefois tempéré.

 

In : tsa-algerie.com

 

Tout cet argent jeté par la fenêtre pour un bourg inconnu en Algérie? C'est Khalida Touati (?) qui va s'en frotter les mains!

 

Jours tranquilles en Algérie, par Jean-Pierre Séréni (Le Monde diplomatique)

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100 millions pour un festival:eek:

meme en Occident, ca coute pas aussi cher n'importe quel festival avec les couts supposés plus hauts

 

Exact. Mais quand on voit que le palais des congès d'Oran a coûté 800 millions d'euros, on est contraint à tout croire des facéties algériennes.

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Guest mackiavelik
Exact. Mais quand on voit que le palais des congès d'Oran a coûté 800 millions d'euros, on est contraint à tout croire des facéties algériennes.

 

oui et en plus tout est supposé couter moins cher, les employés, les ingénieurs, l'essence, le transport,les ressources matérielles et toute la main d'oeuvre!:eek:

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oui et en plus tout est supposé couter moins cher, les employés, les ingénieurs, l'essence, le transport,les ressources matérielles et toute la main d'oeuvre!:eek:

 

C'est cela l'Algérie malheureusement. Gaspillage et toujours gaspillage. La rénovation du stade du 5 juillet d'Alger a déjà coûté le prix de 2 stades flambants neufs!

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Après le gouffre financier du Panaf en 2009 (100 millions d’euros dépensés), l’Etat algérien, via le ministère de la Culture, s’apprête à casser sa tirelire une nouvelle fois pour financer un festival. La manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique» coûtera au trésor public la coquette somme de 10 milliards de dinars (près de 100 millions d’euros environ).

 

Cette fois, contrairement au Panaf, le chiffre est public. Il été dévoilé, samedi 18 décembre, par la ministre de la culture Khalida Toumi. Mme Toumi, qui était l’invitée d’une émission politique de la radio chaîne III, a détaillé les projets prévus dans le cadre de cette manifestation. En plus de la réhabilitation de plusieurs sites, des projets hôteliers, comme la réalisation d’un hôtel « Marriott» cinq étoiles, ont été également engagés. Ils seront entièrement financés par l’Etat.

 

Mais la ministre de la Culture n’est pas entièrement satisfaite. Elle a avoué être déçue par l’action des partis de l’Alliance présidentielle au sein de l’exécutif quand il s’agit de promouvoir le secteur qu’elle dirige mais aussi le dossier des femmes. « Sur la culture et sur le dossier des femmes, ils (les partis de l’Alliance, ndlr) sont comme l’opposition. Ils jugent que ces dossiers ne sont pas importants ». « Oui, je suis insatisfaite du rôle de l’alliance, mais je le dis avec amitié », a-t-elle toutefois tempéré.

 

In : tsa-algerie.com

 

l'islam na pas besoin de c'est carnaval a cout de million d'euro,,

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C'est cela l'Algérie malheureusement. Gaspillage et toujours gaspillage. La rénovation du stade du 5 juillet d'Alger a déjà coûté le prix de 2 stades flambants neufs!

 

tu dis vrai sur toute la ligne c est dommage de laisser passer une telle chose.

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Mais foin de louanges l'ami. Toute vérité, aussi navrante soit-elle, doit être dite. Sinon, alors on serait complice d'une hérésie.

 

vous nous interdisez la parole, alors que vous vous permettez a nous insulter, mais c est quoi cette démocratie a la fin, vous n etes pas correcte du tout

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Guest mackiavelik

L’AVENIR DE L’ALGÉRIE COMPROMIS DANS 30 ANS

Les projections qui font peur

16 Décembre 2010 - Page : 2

Lu 1598 fois

 

Ces données publiées par le Cneap rendent compte des difficultés qu’éprouve encore notre pays à élaborer un scénario de l’après-pétrole.

 

L’incertitude plane sur le montant de la facture alimentaire de l’Algérie pour les années à venir. C’est le constat auquel est parvenu le Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (Cneap) après avoir recueilli les résultats d’une longue étude réalisée par ses experts. Ces derniers estiment qu’à l’échéance 2030-2040, les recettes pétrolières et gazières «assureront, comme elles le font aujourd’hui, le paiement de la facture alimentaire. Au-delà, le futur alimentaire est incertain, si, d’ici là, ne se mettent pas en place des solutions alternatives fondées sur la création de valeur ajoutée, sur les productions et les services exportables, substituables aux hydrocarbures».

 

Pour donner du poids à ces prévisions, le Cneap livre une série de chiffres édifiants. L’Algérie est le premier importateur africain de denrées alimentaires, à hauteur de 75% de ses besoins. La demande nationale en céréales n’est couverte qu’à hauteur de 25% par la production nationale. La part du budget des ménages réservée à l’alimentation se situe autour de 45% des revenus mensuels. La croissance annuelle moyenne du marché algérien des produits laitiers est estimée à seulement 20% et chaque année, l’Algérie importe 60% de sa consommation de lait en poudre.

 

S’agissant des importations alimentaires, elles sont passées de 1 milliard de dollars en moyenne dans les années 1970 à 2 milliards dans les années 1980, puis à 3 milliards en 2003 et à plus de 8 milliards en 2008.

 

«L’insuffisance de la production agricole algérienne, associée à une demande massive et croissante de produits agroalimentaires, induits par un changement progressif du modèle alimentaire, font de l’Algérie un pays structurellement importateur et donc fortement dépendant: 20% de la valeur de ses importations sont des biens alimentaires» peut-on lire dans ce document. Les produits agricoles constituent 30% du total des importations du pays. La volatilité des prix sur les marchés internationaux fait peser de grandes inquiétudes sur les montants de la facture alimentaire à honorer chaque année. «L’agriculture algérienne a enregistré une amélioration certaine depuis le Plan national de développement agricole, mais elle demeure loin de satisfaire les besoins alimentaires du pays. De toute évidence, elle ne peut constituer, à elle seule, une réponse à ce déficit.» La progression de la dépendance externe du système alimentaire algérien, l’expose par ricochet au risque de pénurie et de fluctuation du marché et donc aux difficultés d’accès à la ration de base pour les populations, notamment celles à faibles revenus.«L’offre mondiale sera-t-elle toujours suffisante, pour combler les déficits et le sera-t-elle à des prix compatibles avec les moyens de paiement des pays importateurs, dont l’Algérie, ou des pouvoirs d’achat des populations?» s’interrogent les experts du Cneap, au terme de leur étude.

 

Aussi, et faute d’alternatives efficaces à l’après-pétrole, notre pays demeure dangereusement dépendant des importations. Ces appréhensions sont exacerbées par une superficie arable qui demeure insuffisante pour produire suffisamment de blé à la population. L’on évoque seulement 500.000 hectares qui sont exploités alors que l’objectif est d’atteindre les 700.000 hectares. Et l’on s’interroge: «Jusqu’à quand l’Etat pourra-t-il soutenir les prix des produits alimentaires de première nécessité et qui sont cycliquement frappés de surenchère sur les marchés internationaux?» Le feuilleton des pénuries, désormais coutumier, rappelle sans cesse cette hantise qui préoccupe les décideurs du pays, qui n’ont de cesse d’alerter sur l’après-pétrole. Cette énergie fossile, qui sera certainement épuisée à l’horizon 2020. De fait, la sécurité alimentaire dans notre pays est un voeu pieux. Avec une facture chevauchant les 5 milliards de dollars, l’Algérie a de sérieux problèmes à atteindre son autosuffisance alimentaire. Piégé par ses politiques, le pays reste fortement dépendant des importations alimentaires: blé, lait, huiles végétales, sucre et autres produits, dont les prix ont flambé. L’agriculture algérienne n’est-elle pas en mesure d’en produire?

 

En attendant, les exportations hors hydrocarbures restent encore dérisoires, avec l’inquiétant pourcentage de 3% des exportations globales. Soit 1,40 milliard de dollars. Sachant que les tentatives de placer le produit algérien sont timides et ne permettent pas une réelle offensive du made in Algeria sur les étals d’outre-mer. Il est à noter que la France fournit 13,25% des importations, suivie par l’Italie et la Chine. Les incertitudes sur les capacités de l’Algérie à honorer sa facture alimentaire dans le long terme reviennent de plus belle.

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Tout cet argent jeté par la fenêtre pour un bourg inconnu en Algérie? C'est Khalida Touati (?) qui va s'en frotter les mains!

 

Jours tranquilles en Algérie, par Jean-Pierre Séréni (Le Monde diplomatique)

 

Ben , au moins 10 pour cent de 100 millions d'Euros :woot_jump::woot_jump:

 

Y a de quoi se frotter les mains , tu ne crois pas? :mdr:

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L’AVENIR DE L’ALGÉRIE COMPROMIS DANS 30 ANS

 

 

 

L’incertitude plane sur le montant de la facture alimentaire de l’Algérie pour les années à venir. C’est le constat auquel est parvenu le Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (Cneap) après avoir recueilli les résultats d’une longue étude réalisée par ses experts. Ces derniers estiment qu’à l’échéance 2030-2040, les recettes pétrolières et gazières «assureront, comme elles le font aujourd’hui, le paiement de la facture alimentaire. Au-delà, le futur alimentaire est incertain, si, d’ici là, ne se mettent pas en place des solutions alternatives fondées sur la création de valeur ajoutée, sur les productions et les services exportables, substituables aux hydrocarbures».

 

Pour donner du poids à ces prévisions, le Cneap livre une série de chiffres édifiants. L’Algérie est le premier importateur africain de denrées alimentaires, à hauteur de 75% de ses besoins. La demande nationale en céréales n’est couverte qu’à hauteur de 25% par la production nationale. La part du budget des ménages réservée à l’alimentation se situe autour de 45% des revenus mensuels. La croissance annuelle moyenne du marché algérien des produits laitiers est estimée à seulement 20% et chaque année, l’Algérie importe 60% de sa consommation de lait en poudre.

 

S’agissant des importations alimentaires, elles sont passées de 1 milliard de dollars en moyenne dans les années 1970 à 2 milliards dans les années 1980, puis à 3 milliards en 2003 et à plus de 8 milliards en 2008.

 

«L’insuffisance de la production agricole algérienne, associée à une demande massive et croissante de produits agroalimentaires, induits par un changement progressif du modèle alimentaire, font de l’Algérie un pays structurellement importateur et donc fortement dépendant: 20% de la valeur de ses importations sont des biens alimentaires» peut-on lire dans ce document. Les produits agricoles constituent 30% du total des importations du pays. La volatilité des prix sur les marchés internationaux fait peser de grandes inquiétudes sur les montants de la facture alimentaire à honorer chaque année. «L’agriculture algérienne a enregistré une amélioration certaine depuis le Plan national de développement agricole, mais elle demeure loin de satisfaire les besoins alimentaires du pays. De toute évidence, elle ne peut constituer, à elle seule, une réponse à ce déficit.» La progression de la dépendance externe du système alimentaire algérien, l’expose par ricochet au risque de pénurie et de fluctuation du marché et donc aux difficultés d’accès à la ration de base pour les populations, notamment celles à faibles revenus.«L’offre mondiale sera-t-elle toujours suffisante, pour combler les déficits et le sera-t-elle à des prix compatibles avec les moyens de paiement des pays importateurs, dont l’Algérie, ou des pouvoirs d’achat des populations?» s’interrogent les experts du Cneap, au terme de leur étude.

 

Aussi, et faute d’alternatives efficaces à l’après-pétrole, notre pays demeure dangereusement dépendant des importations. Ces appréhensions sont exacerbées par une superficie arable qui demeure insuffisante pour produire suffisamment de blé à la population. L’on évoque seulement 500.000 hectares qui sont exploités alors que l’objectif est d’atteindre les 700.000 hectares. Et l’on s’interroge: «Jusqu’à quand l’Etat pourra-t-il soutenir les prix des produits alimentaires de première nécessité et qui sont cycliquement frappés de surenchère sur les marchés internationaux?» Le feuilleton des pénuries, désormais coutumier, rappelle sans cesse cette hantise qui préoccupe les décideurs du pays, qui n’ont de cesse d’alerter sur l’après-pétrole. Cette énergie fossile, qui sera certainement épuisée à l’horizon 2020. De fait, la sécurité alimentaire dans notre pays est un voeu pieux. Avec une facture chevauchant les 5 milliards de dollars, l’Algérie a de sérieux problèmes à atteindre son autosuffisance alimentaire. Piégé par ses politiques, le pays reste fortement dépendant des importations alimentaires: blé, lait, huiles végétales, sucre et autres produits, dont les prix ont flambé. L’agriculture algérienne n’est-elle pas en mesure d’en produire?

 

En attendant, les exportations hors hydrocarbures restent encore dérisoires, avec l’inquiétant pourcentage de 3% des exportations globales. Soit 1,40 milliard de dollars. Sachant que les tentatives de placer le produit algérien sont timides et ne permettent pas une réelle offensive du made in Algeria sur les étals d’outre-mer. Il est à noter que la France fournit 13,25% des importations, suivie par l’Italie et la Chine. Les incertitudes sur les capacités de l’Algérie à honorer sa facture alimentaire dans le long terme reviennent de plus belle.

 

Dans 50 ans on replongera dans l'âge de pierre !!!!!!!!!

La Somalie de 2010 comparée à l'Algérie de 2060 c'est le paradis sur terre !!

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saha obole

 

Quotidiennement, on prend lecture de sommes articulées à 8 chiffres et en euros pour des projets bénins,

qui l'a décidé et cet ordre ne peut-etre renversé , est-ce une decison divine ? ou des decisons de dictateurs ?

 

 

alors que le SMIC est à 160 euros.

 

a nous , a notre jeunesse , a nos economistes , a nos gestionnaires et a nos vrais compatriotes de faire en sorte de changer cet ordre préétablie par les laches qui nous ont mis ans cette situation

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