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A vos textes....


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Guest asteroideB612
Oui, le même mois, un 15 Mars de l'an 1962, par l'OAS à château Royal (Ben Aknoun, Alger)

 

Allah y rahmou ou yarham jama3im

 

Ben 3aknou??? là où est la fac ?

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Allah y rahmou ou yarham jama3im

 

Ben 3aknou??? là où est la fac ?

 

Amine

Oui, oui! avant c'était pas Benaknoun (je crois que c'était annexé à El-Biar)

C'est plus précisément à côté de l'école primaire Ould Aoudia qui avait été également assassiné avec Mouloud Feraoun, ainsi que d'autres compagnons (algériens et Français), des inspecteurs des centres sociaux éducatifs.

 

Je mets les noms des inspecteurs assassinés

 

Mouloud FERAOUN

Marcel BASSET

Robert EYMARD

Ali HAMMOUTENE

Max MARCHAND

Salah OULD AOUDIA

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Guest asteroideB612
Amine

Oui, oui! avant c'était pas Benaknoun (je crois que c'était annexé à El-Biar)

C'est plus précisément à côté de l'école primaire Ould Aoudia qui avait été également assassiné avec Mouloud Feraoun, ainsi que d'autres compagnons (algériens et Français), des inspecteurs des centres sociaux éducatifs.

 

Je mets les noms des inspecteurs assassinés

 

Mouloud FERAOUN

Marcel BASSET

Robert EYMARD

Ali HAMMOUTENE

Max MARCHAND

Salah OULD AOUDIA

 

Merci pour ce rappel et paix à leur âme......

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C'est dur, mais y a pas d'os dedans. Ça bouge tout seul, mais ça n'a pas de muscles. C'est doux et touchant quand ça a fini de jouer, arrogant et obstiné quand ça veux jouer. C'est fragile et capricieux, ça n'obéit pas à son maître, c'est d'une susceptibilité maladive, ça fait la grève sans qu'on sache pourquoi, ça refuse tout service ou ça impose les travaux forcés, ça tombe en panne quand le terrain est délicat et ça repart quand on n'en a plus besoin ; ça veut toujours jouer les durs alors que ça pend vers le sol pendant la majeure partie de son existence...

Il parait que nous aurions adoré avoir un truc comme ça. Il paraît que quand on n'en a pas, c'est bien simple, on n'a RIEN.

Et puis ce n'est pas fini : à côté du machin, il y a les machines. Et là c'est nettement pire............ Où elles sont placées, pauvres minouchettes, on dirait deux crapauds malades tapis sous une branche trop frêle. C'est mou, c'est froid, ni vide ni plein ; ça n'a aucune tenue, peu de forme, une couleur malsaine, le contact sépulcral d'un animal cavernicole ; enfin c'est parsemé de poils rares et anémiques qui ressemblent aux derniers cheveux d'un chauve. Et il y en a deux !

 

.........Disons le tout net : votre panoplie, mes chéris, même si vous ennoblissez la pièce maîtresse de phallus ne forme pas un ensemble extraordinaire........... Et pourtant nous l'aimons, cette trinité, avec humour parce qu'elle est objectivement laide, avec amour parce qu'elle est subjectivement émouvante.

 

Mais qu'on ne nous empoisonne plus avec cette prétendue envie de pénis, qu'on ne nous définisse plus, au physique et au moral, par rapport au pénis et qu'on nous soulage de tous ces psychanalystes et sexanalystes qui s'acharnent à réanimer nos vieux conflits au lieu de nous apprendre à nous aimer nous mêmes, ce qui est une condition essentielle pour aimer l'autre. Sinon, nous allons le prendre en grippe, l'objet, comme certaines ont commencé à le faire. Ce serait dommage pour tout le monde.

Extrait de " Ainsi soit elle" de Benoîte Groult.....8 mars oblige ;)

 

c'est marrant! je suis en train de relire son livre...on pourrait dire que ça n'a presque pas pris une ride!!!qu'est-ce-que tu en penses?

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Guest asteroideB612
c'est marrant! je suis en train de relire son livre...on pourrait dire que ça n'a presque pas pris une ride!!!qu'est-ce-que tu en penses?

 

J'avais lu Benoite Groult...il y a une décennie ....et rien n'a changé : les hommes érigent leur phalus comme si c'était la première merveille du monde ....et oublient souvent que c'est une femme qui leur a donné la vie.

 

Mais les féministes ne se battent plus pour les mêmes causes aujourd'hui.... c'est plus une lutte anti hommes...et ça j'aime beaucoup moins.

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  • 3 weeks later...

« Nous disons bonnes les vertus d’un homme, non pas à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour lui, mais à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour nous et pour la société : dans l’éloge de la vertu on n’a jamais été bien « désintéressé », on n’a jamais été bien « altruiste » ! On aurait remarqué, sans cela, que les vertus (comme l’application, l’obéissance, la chasteté, la piété, la justice) sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parce que ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment, trop avidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancer raisonnablement par les autres. Quand on possède une vertu, une vraie vertu, une vertu complète (non une petite tendance à l’avoir), on est victime de cette vertu ! Et c’est précisément pourquoi le voisin en fait la louange ! On loue l’homme zélé bien que son zèle gâte sa vue, qu’il use la spontanéité et la fraîcheur de son esprit : on vante, on plaint le jeune homme qui s’est « tué à la tâche » parce qu’on pense : « Pour l’ensemble social, perdre la meilleure unité n’est encore qu’un petit sacrifice ! Il est fâcheux que ce sacrifice soit nécessaire ! Mais il serait bien plus fâcheux que l’individu pensât différemment, qu’il attachât plus d’importance à se conserver et à se développer qu’à travailler au service de tous ! » On ne plaint donc pas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que sa mort a fait perdre à la société un instrument soumis, sans égards pour lui-même, bref un « brave homme », comme on dit. »

 

Le gai savoir

Nietzsche

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<< Louis est enfin assis en haut du toboggan. Il prend la main de sa soeur Jeanne et la pose sur son dos. Elle comprend qu'elle doit le pousser pour qu'il glisse. Le voici en bas. Il bat des bras, il est heureux. Un tour, deux tours, trois tours. Louis fait de nouveaux sons mais ne parle toujours pas.

L'éducatrice glisse à l'oreille de Jeanne: " Quand il pose ta main sur son dos, ne le pousse pas tout de suite. "

Jeanne l'aide à monter, à placer correctement ses jambes. Il met la main de sa soeur dans son dos. Elle attend. Il répète son geste, elle ne bouge pas. Louis s'impatiente et la regarde bien droit dans les yeux : " Yeanne, pouche-moi. "

Louis a parlé! >>

( Gersende et Francis Perrin : Louis , pas à pas.)

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"Le ciel est vide. Ca fait des années que j'aime cet homme.

Un homme que je n'ai pas encore nommé.

Un homme que j'aime. Un homme qui me quittera.

Le reste, devant, derrière moi, avant et après moi, ça m'indiffère.

Je t'aime."

 

 

"C'est tout" M. Duras

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  • 1 month later...

Cyrille se sent soudain troublé. Lui que nulle besogne n'effraie jamais, lui qui peut se lancer dans tous les métiers de la culture, du charroi, de la construction se trouve avec la gorge un peu serrée.

- Je m'en vais vous faire voir , moi, si je ne peux pas faire mon pain!

Son aboiement sonne faux. Le silence du jour qui grandit a, ce matin, quelque chose d'angoissant. Cyrille s'avance sur le seuil. Il respire l'air déjà tiède, à peine crissant. Les ombres encore longues sont bleues. L'herbe luit de rosée. Tout est comme de coutume par pareil temps et, pourtant, la maison est enveloppée d’inquiétude.

Cyrille regarde ses mains, il les frotte l'une contre l'autre et le bruit emplit la pièce. Il s'approche lentement de la table, hésite encore puis ouvre un trou au milieu du gros tas blanc qu'il vient de faire. La farine est fraîche. Ses doigts vont jusqu'à la table, et s'écartent lentement. La fontaine se dessine, régulière, et s'élargit. IL empoigne la soupière et sort le levain pétri depuis une semaine et qui soupire comme un jeune chien dérangé dans son sommeil. Cette pâte gonflée d'air est tiède. Il nettoie bien sa soupière pour ne rien perdre, puis il verse l'eau dans sa fontaine. L'eau est encore plus fraîche que la farine.

- Trop froid. ça risque de me tuer mon levain.

Il va à son fourneau et apporte le coquemar où il reste de l'eau de son thé. Il verse et mélange.

- J'aurais dû en remettre à chauffer...J'ai pas entretenu mon feu pour faire lever.

Il remplit la bouilloire et va mettre du petit bois et deux bûches sur les braises.

Tout commence à être empâté et enfariné : l'anse du coquemar, le pique-feu, la cuisinière, la caisse à bois, sans parler du plancher où il piétine. Ces fausses manoeuvres l'énervent un peu, et, lorsqu'il replonge ses mains dans sa fontaine, elles commencent à trembler. Il pétrit en cherchant à imiter les gestes des femmes qu'il a souvent regardées. IL verse de l'eau et un bord de la fontaine cède. Il se hâte de pousser de la farine mais l'eau plus rapide que lui coule sur le sol, de l'autre côté de la table.

- Saloperie de merde!

Son geste pour endiguer le flot a été trop brusque. Le barrage affaibli cède aussi devant lui et l'eau blanchâtre arrive sur son pantalon et ses souliers . Il jure encore et s’énerve un peu plus. Il finit par se rendre maître de ce gâchis.

 

(Bernard Clavel : l'Angélus du soir)

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Tant qu'il s'agit de mélanger le levain, l'eau et la farine il arrive tant bien que mal à retrouver les gestes des femmes. Mais, une fois la pâte à peu près homogène, quand il veut la pétrir et la souffler sur sa table pour lui donner du corps, c'est une autre affaire. Ses mains sont des animaux en pleine rébellion qui refusent de le servir. Il voit ce beau geste rond, ce pâton qui semble se former sur la main de Charlotte Garneau et faire un flop tout lisse et rapide sur la table, mais non, ce qu'il obtient ne ressemble à rien. Il enrage.

- Ah puis merde!Tout ça c'est de la parade. Le principal, c'est que ce soit bien travaillé.

Alors il travaille. Il travaille longtemps, dans tous les sens. Il transpire. Sa chemise est trempée et des gouttes coulent sur son front, suivent son nez maigre et viennent tomber sur la pâte.

Il va ainsi à peu près une demi-heure, puis, avec beaucoup de farine sèche, il se nettoie les mains. Il racle le bois avec un grand couteau et malaxe encore.

- Ben, c'est pas plus mal.

Un énorme pâton est là, bien ventru au milieu de la table. Il le couvre avec deux torchons propres et s'en va en prenant soin de fermer sa porte. Bien que ce ne soit pas l'heure du repas, les mésanges sont là qui cherchent à entrer.

- Allez-vous-en près des poules. Vous me volez déjà assez. Je vous donnerai du pain quand il sera cuit.

- Vous allez voir ça tiens, le pain au vieux Labrèche!

La vue de da pâte terminée l'a remis en joie. L'angoisse du matin s'est apaisée à mesure que montait le soleil.

 

Bernard Clavel : l'Angélus du soir

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  • 1 month later...

Je pleure; mais ces larmes sont différentes, elles n'ont pas le même goût que d'habitude.Je pleure la cruauté du monde, je pleure l'être humain et son égoïsme, je pleure la personne que je suis et que je n'ai pas choisi d'être, je pleure tout ces sales coups, ces déceptions, ces trahisons et toutes les choses que j'ai dû encaisser durant tout ce temps; je pleure tout ces films, ces séries, ces romans à l'eau de rose et ces contes de fée qui nous font croire à des sentiments et des valeurs qui n'existent pas. Je pleure ma solitude parce que je ne l'ai pas choisi, je pleure des absences et des vides que je n'arrive pas à remplir; je te pleure toi que la mort a pris si soudainement ou encore toi que le monde a tellement changé! Je pleure ces relations qui ne sont plus, tout ces gens que j'ai perdu ou encore tout ceux qui sont partie sans explications. Je pleure toute cet instabilité qui chamboule tout, cette force qui se transforme en faiblesse et ce cœur qui se meurt tout doucement.

 

Mais je souris aussi; je souris parce que je sais que ma bonté me mènera un jour quelque part, je souris car je sais qu'au fond de moi je ne suis pas seule, que le bon dieu est à mes côtés et que ma foi est forte plus que tout ce qui peut se passer dans ma vie ou dans ce monde, je souris parce que même si je ne suis pas tout le temps heureuse je sais qu'un sourire ça émerveille, ça illumine une journée et que ça me détend moi et les gens qui m'entourent, je souris car je sais que je finirai par rencontrer la personne qui fera en sorte de figer ce sourire, qui se rendra compte de qui je suis réellement et qui ne me laissera jamais tomber. Je souris aussi parce que même si j'ai pris de mauvaises décisions dans ma vie, je ne regrette rien et je suis fière de la personne que je suis devenue. Je souris avant tout car même si j'ai perdu quelques personnes, j'en ai gagné d'autres qui illuminent mes journées. Je souris car la solitude, ce n'est pas si mal que ça et que je crois du plus profond de mon cœur que quelqu'un finira par effacer la partie dans laquelle je pleure.

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  • 3 months later...
Guest Stalactite

" J'ai beaucoup lutté avant d'écrire ces mots, d'accepter de reconnaitre que j'étais malheureuse, insatisfaite - j'avais besoin et j'ai encore besoin de résister quelques semaines de plus.

Néanmoins, je ne peux plus faire tranquillement comme si tout ça était normal, comme si c'était une simple période de ma vie. Je veux l'oublier. J'ai besoin d'aimer, seulement cela, besoin d'aimer.

La vie est trop courte, ou trop longue pour que je puisse m'offrir le luxe de la vivre aussi mal."

 

Onze minutes de Paulo Coehlo

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Guest Stalactite

" C'est quand même étrange cette manie que nous avons tous de vouloir rompre en douceur alors que rien n'est plus violent qu'une rupture qui se déroule en douceur."

 

Un léger passage à vide de Nicolas Rey

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Guest Stalactite

Encore le passage à vide :

Moi aussi, comme Marion, je suis une femme. Pourquoi suis-je une femme?

Parce que je suis capable de vider un pot de Nutella XXL sans même m’en apercevoir, tout en regardant Plus belle la vie sur France 3, vautrée dans mon fauteuil avec un pyjama rouge informe et je me tape du reste et pour que la vie soit vraiment plus belle, faudrait déjà commencer par rendre les hommes moins froussards et moins encombrants, sans blague, lorsqu’on a besoin d’eux, ils s’échappent et l’inverse est encore plus vrai. Voilà pourquoi on laisse nos lentilles de contact dans la salle de bains et qu’on opte pour une paire de lunettes à triple foyer. […]

Je suis une femme parce je me réveille la nuit et que je fumerais bien une cigarette mais je prends la pilule et ma gynéco m’a dit d’éviter le mélange et cette vie commence à me faire chier parce que, comme chacun sait, la femme, pour tenir en 2010, se doit de posséder une sacrée paire de couilles.

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Guest Stalactite

" Pourquoi ne pas lui dire que vous savez qu'il est là, pensant à vous, se préoccupant de vous, et que vous vous sentez en sécurité ? Que vos peurs, votre passé s'évanouissent. Et que le seul espoir est la promesse d'une étreinte. Je remercie Dieu pour chaque erreur que j'ai faite, parce que chacune d'elles m'a indiqué le chemin qui m'a mené à vous.Et quand, finalement, on sera ensemble, je veux que tu m'enlaces. Enlace-moi toute la nuit. Caresse mes cheveux. Dis-moi que je suis une femme et montre-moi que tu es un homme. Jusqu'à ce qu'il y ait que maintenant. Toi et moi... et maintenant. Je ne demande pas qu'on m'explique la nuit. Je l'attends et elle m'enveloppe. Et tu es comme le pain, la lumière et l'ombre."

 

Pablo Neruda

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Guest Stalactite

Un extrait de la correspondance de Karl et Jenny Marx, Lettres d'amour et de combat, publié dans l'excellente collection Rivages Poche.

 

La femme de Marx, Jenny von Westphalen, lui écrit en 1841 :

 

"Petit sanglier, comme je me réjouis de savoir que tu es heureux, que ma lettre t'a fait plaisir, que tu te languis de moi, que tu loges dans des pièces tapissées, que tu as bu du champagne à Cologne, et qu'il y a là-bas des clubs Hegel, que tu as rêvé, bref, que tu es mon chéri à moi, mon petit sanglier." Le sanglier, qui signe souvent "Le Maure" (c'était son surnom, à cause de son teint brun, et il se compare lui-même à Othello, le Maure de Venise).

 

Lui répond, en 1856, depuis Manchester, sur ce ton :

 

"Mon coeur chéri, il y a effectivement bien des femmes dans le monde, et quelques-unes d'entre elles sont belles. Mais où trouverais-je un visage où chaque trait, chaque pli même, réveille les souvenirs les plus grandioses et les plus doux de ma vie ?"

 

Bref, ces deux-là se sont beaucoup aimés, malgré des ennuis et des persécutions policières de tous ordres. Jenny, comme son mari, aura été marxiste comme personne. Avec le temps, contre toute attente et en secret, le pape François les bénit.

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Guest Stalactite

Depuis plusieurs années, les hommes politiques écrivent tous leur livre (ou plus exactement le font écrire) pour retrouver un peu du prestige qu'ils perdent quotidiennement en tentant de séduire des abrutis.

 

La fascination du pire de Florian Zeller

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Guest Stalactite

C’est une chose étrange à la fin que le monde de Jean d' Ormesson

 

 

Je ne sais pas si Dieu existe mais, depuis toujours, je l’espère avec force. Parce qu’il faudrait qu’existe tout de même ailleurs quelque chose qui ressemble d’un peu plus près que chez nous à une justice et à une vérité que nous ne cessons de rechercher, que nous devons poursuivre et que nous n’atteindrons jamais.

De temps en temps, je l’avoue, le doute l’emporte sur l’espérance. Et, de temps en temps, l’espérance l’emporte sur le doute. Ce cruel état d’incertitude ne durera pas toujours.

 

Grâce à Dieu, je mourrai.

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Guest Stalactite

Extrait de "Le Sable et L'Écume..." de Khhalil Gibran

 

Le souvenir est une forme de rencontre.

 

L'oubli est une forme de liberté.

 

On ne peut atteindre l'aube, sinon par le sentier de la nuit.

 

Si l'hiver disait : « Le printemps est en mon coeur », qui le croirait ?

 

Chaque graine est une aspiration.

 

Je veux marcher avec tous ceux qui marchent. Je ne veux pas rester immobile pour regarder passer la procession.

 

Si je devais choisir entre le pouvoir d'écrire un poème et l'extase d'un poème non écrit, je choisirai l'extase. C'est une poésie meilleure.

 

La poésie n'est pas une opinion qu'on exprime. C'est une chanson qui s'élève d'une blessure saignante ou d'une bouche souriante.

 

Un poète est un roi détrôné assis parmi les cendres de son palais avec lesquelles il tente de façonner une image.

 

Si vous chantez la beauté bien que seul au coeur du désert, vous aurez un public.

 

La pensée est toujours la pierre d'achoppement de la poésie.

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Guest Stalactite

Soufi mon amour de Elif Safak

 

" Tout amour, toute amitié sincère est une histoire de transformation inattendue. Si nous sommes la même personne avant et après avoir aimé, cela signifie que nous n’avons pas suffisamment aimé. "

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Guest Stalactite

Les désorientés de Amin Maalouf

 

Tout homme a le droit de partir, c'est son pays qui doit le persuader de rester - quoi qu'en disent les politiques grandiloquents. "Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande-toi ce que tu peux faire pour ton pays". Facile à dire quand tu es milliardaire, et que tu viens d'être élu, à 43 ans, président des Etats-Unis d'Amérique!

 

Mais lorsque, dans ton pays, tu ne peux ni travailler, ni te soigner, ni te loger, ni t'instruire, ni voter librement, ni exprimer ton opinion, ni même circuler dans les rues à ta guise, que vaut l'adage de John F. Kennedy? Pas grand-chose! C'est d'abord à ton pays de tenir, envers toi, un certain nombre d'engagements. Que tu y sois considéré comme un citoyen à part entière, que tu n'y subisses ni oppression, ni discrimination, ni privations indues. Ton pays et ses dirigeants ont l'obligation de t'assurer cela; sinon, tu ne leur dois rien. Ni attachement au sol, ni salut au drapeau.

 

Le pays où tu peux vivre la tête haute, tu lui donnes tout, tu lui sacrifies tout, même ta propre vie; celui où tu dois vivre le tête basse, tu ne lui donnes rien. Qu'il s'agisse de ton pays d'accueil ou de ton pays d'origine. La magnanimité appelle la magnanimité, l'indifférence appelle l'indifférence, et le mépris appelle le mépris.

 

Telle est la charte des êtres libres et, pour ma part, je n'en reconnais aucune autre.

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