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A vos textes....


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Le petit prince

...

C’est alors qu’apparut le renard.

- Bonjour, dit le renard

- Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.

- Je suis là, dit la voix, sous le pommier.

- Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli…

- Je suis un renard, dit le renard.

- Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste.

- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.

- Ah ! pardon, dit le petit prince.

Mais après réflexion, il ajouta :

- Qu’est ce que signifie « apprivoiser » ?

- Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ?

- Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est ce que signifie « apprivoiser » ? …

- C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie « créer des liens… »

- Créer des liens ?

- Bien sur dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…

 

Antoine de Saint-Exupéry

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Guest Karakou
Repos du guerrier ! Non stop depuis le début de l'après midi !

quel délice de faire cette découverte et ce petit passage merci Karakou :40:

 

Bonjour HILAR,

 

Je t'en prie, ce livre est plein de bon sens et ça donne une image sur le vécu, les souffrances, les rêves des gens pauvres .

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Guest Stalactite

La nausée de Jean-Paul Sartre

 

" Je sais que je ne rencontrerais plus jamais rien ni personne qui m'inspire de la passion. Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu'un, c'est une entreprise. Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement... Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par-dessus un précipice ; si on réfléchit, on ne le fait pas. Je sais que je ne sauterai plus jamais."

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Stalactite merci ; oui et pourtant je ne l'aimais pas ;)

je veux dire JP Sartre car il n'était pas très gentil avec Boris Vian

... Je sais que je ne sauterai plus jamais .

 

Oh lala ce soir restera mémorable pour moi !

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Quand je rencontre une jolie fille, que je lui dis: « Sois gentille, viens avec moi » et qu'elle passe son chemin, elle veut dire par là :

 

« Tu n'es pas un duc au nom prestigieux, tu n'es pas un Américain à carrure de Peau-Rouge, aux yeux horizontaux, à la peau massée par le vent des prairies et par les fleuves qui les arrosent, tu n'es pas allé vers les grands lacs qui se trouvent je ne sais où et tu n'as pas vogué sur leurs eaux. Dis-moi donc, je te prie, pourquoi une jolie fille comme moi devrait venir avec toi. »

 

- Tu oublies qu'aucune automobile ne te berce à grandes envolées de par les rues ; je ne vois pas les seigneurs de ta suite, serrés dans leurs habits, rangés derrière toi en strict demi-cercle et marmonnant pour toi leurs formules de bénédiction ; tes seins sont enfermés comme il faut dans ton corset, mais tes cuisses et ta croupe montrent moins de retenue, tu portes une robe de taffetas plissé qui faisait notre bonheur à tous l'automne dernier et pourtant - malgré ce dangereux vêtement que tu portes sur toi - il t'arrive de sourire.

 

- Oui, nous avons raison tous les deux et, pour ne pas nous en administrer la preuve irréfutable, mieux vaut, n'est-ce pas ? rentrer chez nous, chacun de son côté. »

 

L'amoureux éconduit

Franz Kafka

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Le petit Prince aurait été vendu à plus de 80 millions d'exemplaires dans le monde...traduit dans je ne sais combien de langues et adapté au théâtre, cinéma et en bande dessiné !

 

il est inoxydable !

 

Quand à Amine Maalouf...il fait partie de ses écrivains que j'aime lire et relire sans modération !

 

Voici un cours extrait de l’allocution prononcée par Amin Maalouf le 2 mai 2001 lors de la remise du doctorat honoris causa que lui a décerné l’Université catholique de Louvain.

 

Le doute

 

On l’aura compris, le doute, chez moi, n’est pas une absence de croyance, c’est un mode de croyance. Et peut-être une façon d’être, à mon niveau de fragile mortel, en phase avec les desseins du Créateur. En effet, si nous devions vivre avec la certitude qu’il n’y a rien après la mort, notre vie entière ne serait qu’une pathétique errance orgiaque et désespérée. Si, à l’inverse, nous avions la certitude qu’après la mort, il y aura la vie éternelle, quelle importance auraient encore nos quelques années ici-bas? Nous serions tous comme dans une salle d’attente, à regarder l’horloge sur le mur, à genoux de préférence, ou prosternés. C’est justement le doute qui nous permet de rester debout, et d’avancer, c’est l’incertitude qui donne un sens à notre vie. Et il m’arrive de penser que si Dieu ne fait jamais devant nous la preuve irréfutable de son existence, s’il nous laisse débattre et spéculer, c’est parce que c’est l’incertitude qui donne un sens à l’aventure humaine, c’est l’incertitude qui donne un sens à la création, à Sa création. En raison de cela, je ne puis m’empêcher de croire que Dieu a de la tendresse pour ceux qui doutent, pour ceux qui s’interrogent, pour ceux qui spéculent, pour ceux qui brouillent les pistes, et aussi pour ceux qui s’embrouillent. En revanche, je le crois courroucé par ceux qui légifèrent en son nom, et chaque jour mortifié par ceux qui tuent en invoquant son nom. Mais il s’est promis de ne pas se mêler de la gestion du monde.

 

Cette vision de rêveur vaut ce qu’elle vaut, je n’essaierai d’en convaincre personne n’étant moi-même sûr de rien; néanmoins, je la préfère de loin à celle considère la vie ici-bas comme une période probatoire semée de tentations, de trappes, d’obligations, d’interdits, et qui s’achèverait par une comparution; je comprends, certes, l’utilité sociale d’une vision pénitentiaire de la création si l’on veut empêcher les hommes de s’entre-massacrer, et de s’entre-piller. Mais jamais une telle conception n’obtiendra mon adhésion d’homme libre, parce qu’elle bafoue ma dignité de mortel et qu’elle va à l’encontre de l’image intime que je me suis construite du Créateur, de la création, et de l’au-delà

 

Aster, merci pour le partage.

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Guest Stalactite

Jean Jaurès dans La Dépêche de Toulouse du 15 janvier 1888.

 

Vous tenez en vos mains l'intelligence et l'âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie.

 

Les enfants qui vous sont confiés n'auront pas seulement à écrire, à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d'une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son his-toire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu'est une démocratie libre, quels droits leur confèrent, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu'ils aient une idée de l'homme, il faut qu'ils sachent quelle est la racine de nos misères : l'égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fermeté unie à la tendresse. Il faut qu'ils puissent se représenter à grands traits l'espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l'instinct, et qu'ils démêlent les éléments principaux de cette oeuvre extraordinaire qui s'appelle la civilisation.

 

Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l'âme en éveillant en eux le sentiment de l'infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c'est par lui que nous triompherons du mal, de l'obscurité et de la mort.

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Guest Stalactite

La noce d'Anna de Nathacha Appanah

 

"J'ai passé ma vie à avoir peur de ma fille, à avoir peur de ne pas savoir l'élever, peur qu'elle passe son temps à me critiquer, peur qu'elle soit trop différente de moi, peur qu'elle me ressemble trop, peur d'être trop moi même, peur de décevoir, peur de ne plus aimer, de ne plus savoir aimer, de ne plus être aimée.

 

Je crois que si un jour on me demandait de résumer ma maternité, ce serait par ce sentiment là : la crainte. Tant de responsabilité, une vie entre vos mains, se rend-on vraiment compte quand on donne la vie, pense t-on un instant à celà : le poids d'une vie accompagnée de ses succès, de ses échecs, de ses actes manqués, une vie que l'on ajoute à la nôtre, comme si notre vie, notre chienne de vie, ne suffisait pas.

 

Non, on pense au visage que notre enfant aura, à qui il ressemblera et on passera des jours et des jours à le regarder dormir pour observer ses traits, on pense aux gazouillis et aux premiers mots, on pense à l'espièglerie des enfants qui nous feront rire, on pense aux anniversaires et aux chaussures neuves qu'il portera fièrement, on pense au premier vélo, à la première fois où on n'aura plus besoin de le tenir, à ses premiers pas, on pense aux devoirs, à son intelligence, forcément il sera intelligent, forcément il sera beau."

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Guest Stalactite

Jézabel d'Irène Némirovsky

 

" Les serments, les supplications, les larmes, elle y était accoutumée comme un ivrogne l’est au vin ; elle n’en était pas rassasiée, mais leur doux poison lui était nécessaire comme le seul aliment qui l’eût fait vivre. Elle ne s’en cachait pas. Elle pensait qu’une femme n’est jamais blasée, qu’elle est un petit animal infatigable, qu’un ambitieux peut se lasser des honneurs et un avare de l’or, mais que jamais une femme ne renonce à son métier de femme ; quand elle pensait à la vieillesse, elle lui paraissait si lointaine encore qu’elle la regardait en face sans trembler, s’imaginant que la mort viendrait pour elle avant la fin du plaisir. "

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Guest Stalactite

Le meilleur des Mondes de Aldous Huxley

 

 

Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s'y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l'idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des autres. L'idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l'éducation, pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle.

Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limitée, et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter.

 

Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l'information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

 

Surtout pas de philosophie. Là encore il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des informations et des divertissements flattant toujours l'émotionnel ou l'instinctif.

On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d'empêcher l'esprit de penser.

 

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant sociale, il n'y a rien de mieux.

 

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l'existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d'entretenir une constante apologie de la légèreté : de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain est le modèle de la liberté.

 

Visionnaire ou pas Aldous Huxley ? Toujours est-il que ce livre écrit en 1931 semble plus que jamais réaliste et d'actualité.

 

A lire si ce n'est pas déjà fait.... et ne pas hésiter à lire aussi 1984 de George Orwell ( non pour les comparer, mais pour avoir une autre vision du Futur de l'époque tout aussi visionnaire )

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Comme je suis en train de lire Les Nourritures Terrestres ... il m’intéresse beaucoup

 

Alors j'ai trouvé ce texte d'un roman qu'il a écrit dont le résumé est en dessous du texte que j'ai aimé ...

 

...Mais je crois inutile de noter ici tous les échelons premiers de cette instruction qui, sans doute, se retrouvent dans l’instruction de tous les aveugles. C’est ainsi que, pour chacun d’eux, je pense, la question des couleurs a plongé chaque maître dans un même embarras. (Et à ce sujet je fus appelé à remarquer qu’il n’est nulle part question de couleurs dans l’Évangile.) Je ne sais comment s’y sont pris les autres ; pour ma part je commençai par lui nommer les couleurs du prisme dans l’ordre où l’arc-en-ciel nous les présente ; mais aussitôt s’établit une confusion dans son esprit entre couleur et clarté ; et je me rendais compte que son imagination ne parvenait à faire aucune distinction entre la qualité de la nuance et ce que les peintres appellent, je crois, « la valeur ». Elle avait le plus grand mal à comprendre que chaque couleur à son tour pût être plus ou moins foncée, et qu’elles pussent à l’infini se mélanger entre elles. Rien ne l’intriguait davantage et elle revenait sans cesse là-dessus.

Cependant il me fut donné de l’emmener à Neuchâtel où je pus lui faire entendre un concert. Le rôle de chaque instrument dans la symphonie me permit de revenir sur cette question des couleurs. Je fis remarquer à Gertrude les sonorités différentes des cuivres, des instruments à cordes et des bois, et que chacun d’eux à sa manière est susceptible d’offrir, avec plus ou moins d’intensité, toute l’échelle des sons, des plus graves aux plus aigus. Je l’invitai à se représenter de même, dans la nature, les colorations rouges et orangées analogues aux sonorités des cors et des trombones, les jaunes et les verts à celles des violons, des violoncelles et des basses ; les violets et les bleus rappelés ici par les flûtes, les clarinettes et les hautbois. Une sorte de ravissement intérieur vint dès lors remplacer ses doutes :

– Que cela doit être beau ! répétait-elle.

Puis, tout à coup :

– Mais alors : le blanc ? Je ne comprends plus à quoi ressemble le blanc...

Et il m’apparut aussitôt combien ma comparaison était précaire. – Le blanc, essayai-je pourtant de lui dire, est la limite aiguë où tous les tons se confondent, comme le noir en est la limite sombre. – Mais ceci ne me satisfit pas plus qu’elle, qui me fit aussitôt remarquer que les bois, les cuivres et les violons restent distincts les uns des autres dans le plus grave aussi bien que dans le plus aigu. Que de fois, comme alors, je dus demeurer d’abord silencieux, perplexe et cherchant à quelle comparaison je pourrais faire appel.

– Eh bien ! lui dis-je enfin, représente-toi le blanc comme quelque chose de tout pur, quelque chose où il n’y a plus aucune couleur, mais seulement de la lumière ; le noir, au contraire, comme chargé de couleur, jusqu’à en être tout obscurci...

Je ne rappelle ici ce débris de dialogue que comme un exemple des difficultés où je me heurtais trop souvent. Gertrude avait ceci de bien qu’elle ne faisait jamais semblant de comprendre, comme font si souvent les gens, qui meublent ainsi leur esprit de données imprécises ou fausses, par quoi tous leurs raisonnements ensuite se trouvent viciés. Tant qu’elle ne s’en était point fait une idée nette, chaque notion demeurait pour elle une cause d’inquiétude et de gêne...

 

André Gide, La symphonie pastorale, édition Gallimard 1925.

 

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Résumé -Wikipédia :

Gertrude, une jeune fille aveugle et orpheline de sa tante qui vient de mourir, est recueillie par un pasteur qui lui offre de vivre avec sa femme, Amélie, et ses enfants dans une petite chaumière du Jura neuchâtelois, en Suisse. Dans son journal, le pasteur raconte l’éducation protestante qu’il offre à Gertrude, dont il finit par tomber amoureux. Son fils Jacques tombe également amoureux de Gertrude. Lorsque le pasteur s’en rend compte, il lui ordonne de partir.

 

Une opération donne la vue à Gertrude et, voyant le père et le fils, elle tombe amoureuse de Jacques plutôt que du pasteur, même si encore aveugle, elle avait davantage de sentiments amoureux pour ce dernier. Entre temps, Jacques s'est converti au catholicisme, rejetant ainsi définitivement son père pasteur, et a endossé l'habit de moine. Il renonce donc également à ses penchants pour Gertrude. La vue permet à Gertrude d’observer tout ce que le pasteur lui avait caché, le Mal et le péché, durant des années pour protéger le sentiment de bonheur qu’il avait tenté de susciter chez elle. Attristée par ses découvertes et après une tentative de suicide au cours de laquelle elle s’est presque noyée, Gertrude finit par mourir de folie quelques semaines après l’opération qui lui a permis de voir.

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Sa fleur lui avait raconté qu'elle était seule de son espèce dans l'univers. Et voici qu'il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin ! " Elle serait bien vexée, se dit-il, si elle voyait ça... elle tousserait énormément et ferait semblant de mourir pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m'humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir "...

 

Le Petit Prince

Antoine de Saint-Exupéry

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Sa fleur lui avait raconté qu'elle était seule de son espèce dans l'univers. Et voici qu'il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin ! " Elle serait bien vexée, se dit-il, si elle voyait ça... elle tousserait énormément et ferait semblant de mourir pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m'humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir "...

 

Le Petit Prince

Antoine de Saint-Exupéry

 

bonjour:o tu te souviens de qui a dit perchée sur la racine de la bruyere,la corneille boit l'eau de la fontaine moliere:)

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Bonjour Soumsoumis

 

bonjour:o tu te souviens de qui a dit perchée sur la racine de la bruyere,la corneille boit l'eau de la fontaine moliere:)

 

... Oui, je m'en souviens... on nous la faisait réciter

" La Racine de La Bruyère Boit-l’eau de La Fontaine Molière, sur laquelle

est perchée une Corneille de Bossuet appartenant à Mme de Sévigné. "

 

 

La bonne vieille méthode...

 

La vieille prend deux "l" car ne peut marcher qu'avec ses deux bâtons

 

Courir ne prend qu'un "r"car on manque d'air en courant, mais quand on arrive on prend tout l'air qu'on peut.

 

Un ballet prend deux "l" car pour danser il faut deux jambes.

 

 

;)

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... Oui, je m'en souviens... on nous la faisait réciter

" La Racine de La Bruyère Boit-l’eau de La Fontaine Molière, sur laquelle

est perchée une Corneille de Bossuet appartenant à Mme de Sévigné. "

 

 

La bonne vieille méthode...

 

La vieille prend deux "l" car ne peut marcher qu'avec ses deux bâtons

 

Courir ne prend qu'un "r"car on manque d'air en courant, mais quand on arrive on prend tout l'air qu'on peut.

 

Un ballet prend deux "l" car pour danser il faut deux jambes.

 

 

;)

 

tu assure maitresse:)tu joue avec les mots avec une telle subtilite que je reste bouche bee:o

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tu assure maitresse:)tu joue avec les mots avec une telle subtilite que je reste bouche bee:o

 

... C'est que l'on m'a appris à l'école... la mnémotechnie... une méthode amusante pour retenir certaines règles...

 

Par exemple, pour retenir le pluriel des mots se terminant par "ou" :

 

Viens mon chou, mon joujou, mon bijou

sur mes genoux

jeter des cailloux

à ces vieux hiboux, pleins de poux

 

 

J'adorais ;)

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Bonjour Sissa ou rebonjour je ne sais plus...

 

Destins tordus...

 

De la nature de la relativité et de la relativité de la nature, de la menace ovniprésente des OVNI, de la vie secrètre de Madame Bovary et de son amant Kugelmass, sans oublier la question fondamentale:De quelle longueur doit être la jambe d'un homme?- Assez longue pour toucher le sol.

Voici les sujets de destins tordus. L'auteur: Woody Allen, écrivain, cinéaste, acteur...Son seul regret dans la vie:ne pas être quelqu'un d'autre.

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Sa fleur lui avait raconté qu'elle était seule de son espèce dans l'univers. Et voici qu'il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin ! " Elle serait bien vexée, se dit-il, si elle voyait ça... elle tousserait énormément et ferait semblant de mourir pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m'humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir "...

 

Le Petit Prince

Antoine de Saint-Exupéry

 

Merci !

 

...Son prince lui avait raconté qu'il était seul de son espèce dans l'univers. Et voici qu'il en était cinq mille, tous semblables, dans une seule principauté ! " Il serait bien vexé, se dit-elle, si il voyait ça... il se cacherait à jamais pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de le retrouver et de l’arroser, car, sinon, pour m'humilier moi aussi, il se laisserait vraiment mourir "...

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Guest Stalactite

L'oubli de Frederika Amalia Finkelstein,

 

"J'ai oublié la date du jour que je suis en train de vivre. Je me lève et je m'assois sur mon lit, le dos contre le mur. Je demande au logiciel de reconnaissance vocale de mon téléphone quelle est cette date ; une voix féminine (son nom est Siri, elle a un timbre de blonde) me répond que nous sommes le dimanche 25 avril et qu'il est 2h30. Je lui dis "Siri, j'ai peur de dormir" mais elle fait mine de ne pas comprendre. J'enfonce mes écouteurs blancs dans mes oreilles, One more time démarre à un volume faible."

 

 

"Je pense qu’aujourd’hui Hitler est un mythe au même titre que Jésus-Christ est un mythe et que Michael Jackson est un mythe : nous ne pouvons pas oublier ces noms parce qu’ils sont ancrés dans notre mémoire. Les 14 000 000 d’êtres humains exterminés entre 1933 et 1945 ne sont pas des mythes : nous ne connaissons pas leurs noms. ils sont poussière, ils sont chiffres. Que cela soit juste ou pas, là n’est pas la question.

 

La morale est comme le fait de gagner : elle est une illusion."

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oui stalactite de même on peut s'émouvoir et pleurer et on s'identifie à une personne une seule qui souffre ou qui a une maladie grave ou autre d'une manière forte ... mais nous ne sommes pas du tout sensibles à des massacres de populations entières 100, 1000, 2000 personnes ...

 

Je crois que cela est le résultat du manque d'imagination, je reviens à la lecture, le rêve et la perception ...

Des massacres sont en dehors de l'imagination du plus grand nombre et c'est pour cela que le plus grand nombre peut sans se rendre compte donner son aval ...

 

Merci encore merci d'être là :40: ;)

si je peux je reviendrai pour vous lire

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  • 3 weeks later...

L’Ensorcelée

La lande de Lessay est une des plus considérables de cette portion de la Normandie qu'on appelle la presqu'île du Cotentin. Pays de culture, de vallées fertiles, d'herbages verdoyants, de rivières poissonneuses, le Cotentin, cette Tempé de la France, cette terre grasse et remuée, a pourtant, comme la Bretagne, sa voisine, la Pauvresse-aux-Genèts, de ces parties stériles et nues où l'homme passe et où rien ne vient, sinon une herbe rare et quelques bruyères bientôt desséchées. Ces lacunes de culture, ces places vides de végétation, ces terres chaudes pour ainsi dire, forment d'ordinaire un frappant contraste avec les terrains qui les environnent. Elles sont à ces pays cultivés des oasis arides, comme il y a dans les sables du désert des oasis de verdure. Elles jettent dans ces paysages frais, riants et féconds, de soudaines interruptions de mélancolie, des airs soucieux, des aspects sévères... Généralement, ces landes ont un horizon assez borné. Le voyageur, en y entrant, les parcourt d'un regard et en aperçoit la limite. De partout, les haies des champs labourés les circonscrivent. Mais, si, par exception, on en trouve d'une vaste largeur de circuit, on ne saurait dire l'effet qu'elles produisent sur l'imagination de ceux qui les traversent, de quel charme bizarre et profond elles saisissent les yeux et le coeur. Qui ne sait le charme des landes ?...

 

Jules Barbey d'Aurevilly

 

Genèse de l'œuvre

 

C’est d’un changement dans la vie de son auteur, que naît L’Ensorcelée. Barbey d’Aurevilly, prétendu démocrate jusqu’alors, revient à la foi catholique. Il décide de fuir le présent pour le passé, et de s’éloigner de la réalité. Il s’en retourne aux sources normandes et à ses origines. De là, germe le projet de l’écriture de chroniques normandes. La guerre des Chouans passionnant Barbey, ce dernier entreprend une peinture pittoresque de la Normandie et de son histoire.

 

Bonne fête à toutes et à tous

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