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A vos textes....


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Annie Ernaux regardes les lumières mon amours

 

Hier je suis ailé à un supermarché en Algérie ... Stalactite ! j'ai refais le même chemin gravé dans ma mémoire d' apprenti conducteur et amoureux de tout à Alger en 2014 je ne me suis pas trompé cette fois je commence à comprendre même mentalité particulière de des concepteurs des routes ... trop d' émotions me faisait rire aux éclats avec les amis ... Ah tiens j'ai vu la boutique de la très belle marchande de gaufres belges, si profonde que je n'ai pas osé la connaître pourtant elle m'avait donné son numéro de téléphone personnelle ... il faut peut être que je le fasse elle m'avait tellement plus que je me suis dit mais il doit y avoir d'autres qui la trouve bien aussi ... alors je pense que je lui avais juste souhaité bonne fête il y a longtemps et elle n'avait répondu je pense je la trouvais trop jeune 35 ans il me semble ... et puis je m'en fous de tout en faite je ne cherche plus rien il faut me trouver sinon tant pis ...

mon ami vient de m' appeler pour que je n'oublie pas le rendez vous pour courir demain un marathonien il m'encadre bien pour prendre plus soin de ma vie j'ai de la chance car je ne pensais pas pourvoir courir plus de 20min il est arrivé à me faire tenir 48, 50 et même plus ! j'ai des soucis avec les périostes je vais acheter de bonnes chaussures

 

Il sais qu'il peut aussi compter sur moi c'est un ami gagné sur la vie ...

....

 

Ici sur le forum j'aime bien venir mais je n'aime pas les constipés ... bon je vais mettre le texte que j'avais choisi comme alibi pour te parler je l'aime bien aussi

 

Hope you're doing well !

"

Il y a vingt ans, je me suis trouvée à faire des courses dans un supermarché à Kosice, en Slovaquie. Il venait d’ouvrir et c’était le premier dans la ville après la chute du régime communiste. Je ne sais si son nom – Prior – venait de là. À l’entrée, un employé du magasin mettait d’autorité un panier dans les mains des gens, déconcertés. Au centre, juchée sur une plate-forme à quatre mètres de haut pour le moins, une femme surveillait les faits et gestes des clients déambulant entre les rayons. Tout dans le comportement de ces derniers signifiait leur inaccoutumance au libre-service. Ils s’arrêtaient longuement devant les produits, sans les toucher, ou en hésitant, de façon précautionneuse, revenaient sur leurs pas, indécis, dans un flottement imperceptible de corps aventurés sur un territoire inconnu. Ils étaient en train de faire l’apprentis- sage du supermarché et de ses règles que la direction de Prior exhibait sans subtilité avec son panier obligatoire et sa matonne haut perchée. J’étais troublée par ce spectacle d’une entrée collective, saisie à la source, dans le monde de la consommation.

 

Je me rappelais la première fois où je suis entrée dans un supermarché. C’était en 1960 dans la banlieue de Londres et il s’appelait simplement Supermarket. La mère de famille qui m’employait comme fille au pair m’y avait envoyée, munie d’une poussette de marché – ce qui me déplaisait –, avec une liste de denrées à acheter. Je n’ai pas le souvenir précis de mes pensées et de mes sensations. Je sais seulement que j’éprouvais une certaine appréhension à me rendre dans un endroit qui m’était étranger à la fois par son fonctionnement et par la langue que je maîtrisais mal. Très vite j’ai pris l’habitude d’y flâner en compagnie d’une fille française, au pair elle aussi. Nous étions séduites et excitées par la diversité des yaourts – en phase anorexique – et la multiplicité des confiseries – en phase boulimique – nous octroyant alors la liberté d’engloutir dans le magasin le contenu d’un paquet de Smarties sans passer à la caisse.

__________________

le Bonheur pour toutes et tous

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LE DROIT D'EXISTER.

 

Sensation de paix.

L'horloge du temps est arrêtée.

Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.

Je goûte l'instant.

Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.

Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre?

Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.

Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.

Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.

Je prends le droit d'exister.

Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.

Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.

Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.

C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.

Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.

Je goûte d'être immobile.

J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.

Quelle est cette racine ?

Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.

Je lui fais confiance.

Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.

Exister justifie d'exister.

C'est bon d'exister.

Ça ne doit « servir » à rien d'exister.

On n'est pas obligé de servir à quelque chose.

On n'est obligé de servir à rien.

On a le droit d'exister d'abord.

Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.

Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !

Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.

Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...

par le goût que j'en prends parce que je le considère

parce que je me considère

parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.

 

(Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983)

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LE DROIT D'EXISTER.

 

Sensation de paix.

L'horloge du temps est arrêtée.

Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.

Je goûte l'instant.

Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.

Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre?

Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.

Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.

Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.

Je prends le droit d'exister.

Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.

Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.

Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.

C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.

Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.

Je goûte d'être immobile.

J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.

Quelle est cette racine ?

Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.

Je lui fais confiance.

Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.

Exister justifie d'exister.

C'est bon d'exister.

Ça ne doit « servir » à rien d'exister.

On n'est pas obligé de servir à quelque chose.

On n'est obligé de servir à rien.

On a le droit d'exister d'abord.

Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.

Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !

Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.

Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...

par le goût que j'en prends parce que je le considère

parce que je me considère

parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.

 

(Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983)

 

 

Merveilleux, limpide, frais...

 

Merci Séphia...:)

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  • 2 weeks later...

L'Etranger d'Albert Camus

 

...

Et j'ai essayé d'écouter encore parce que le procureur s'est mis à parler de mon âme.

 

Il disait qu'il s'était penché sur elle et qu'il n'avait rien trouvé, messieurs les jurés. Il disait qu'à la vérité, je n'en avais point, d'âme, et que rien d'humain, et pas un des principes moraux qui gardent le cœur des hommes ne m'était accessible. « Sans doute, ajoutait-il, nous ne saurions le lui reprocher. Ce qu'il ne saurait acquérir, nous ne pouvons nous plaindre qu'il en manque. Mais quand il s'agit de cette cour, la vertu toute négative de la tolérance doit se muer en celle, moins facile, mais plus élevée, de la justice. Surtout lorsque le vide du cœur tel qu'on le découvre chez cet homme devient un gouffre où la société peut succomber. » C'est alors qu'il a parlé de mon attitude envers Maman. Il a répété ce qu'il avait dit pendant les débats. Mais il a été beaucoup plus long que lorsqu'il parlait de mon crime, si long même que, finalement, je n'ai plu senti que la chaleur de cette matinée. Jusqu'au moment, du moins, où l'avocat général s'est arrêté et, après un moment de silence, a repris d'une voix très basse et très pénétrée :« Cette même cour, messieurs, va juger demain le plus abominable des forfaits : le meurtre d'un père. » Selon lui, l'imagination reculait devant cet atroce attentat. Il osait espérer que la justice des hommes punirait sans faiblesse. Mais il ne craignait pas de le dire, l'horreur que lui inspirait ce crime le cédait presque à celle qu'il ressentait devant mon insensibilité. Toujours selon lui, un homme qui tuait moralement sa mère se retranchait de la société des hommes au même titre que celui qui portait une main meurtrière sur l'auteur de ses jours. Dans tous les cas, le premier préparait les actes du second, il les annonçait en quelque sorte et il les légitimait. « J'en suis persuadé, messieurs, a t-il ajouté en élevant la voix, vous ne trouverez pas ma pensée trop audacieuse, si je dis que l'homme qui est assis sur ce banc est coupable aussi du meurtre que cette cour devra juger demain. Il doit être puni en conséquence. » ...

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Terre des hommes Antoine de Saint-Exupéry

 

...On peut ranger les hommes en hommes de droite et en hommes de gauche, en bossus et en non bossus, en fascistes et en démocrates, et ces distinctions sont inattaquables. Mais la vérité, vous le savez, c'est ce qui simplifie le monde et non ce qui crée le chaos. La vérité, c'est le langage qui dégage l'universel. Newton n'a point "découvert" une loi longtemps dissimulée à la façon d'une solution de rébus, Newton a effectué une opération créatrice. Il a fondé un langage d'homme qui pût exprimer à la fois la chute de la pomme dans un pré ou l'ascension du soleil. La vérité, ce n'est point ce qui se démontre, c'est ce qui simplifie...

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" La défaite lors d’une bataille ou la perte de tout ce que nous pensons posséder nous causent des moments de tristesse. Mais, une fois ceux-ci passés, nous découvrons la force inconnue qui existe en chacun de nous, la force qui nous surprend et accroît notre respect de nous-mêmes...

Nous regardons autour de nous et nous nous disons : « J’ai survécu. » Et nous nous réjouissons des mots prononcés.

Seuls ceux qui ne reconnaissent pas cette force disent : « J’ai perdu. » Et ils en sont attristés.

D’autres, même souffrant de la défaite et humiliés par les histoires que les vainqueurs répandent à leur sujet, se permettent de verser quelques larmes mais ne se plaignent pas. Ils savent seulement que le combat a été interrompu et que pour le moment ils sont en situation d’infériorité.

Ils écoutent les battements de leur cœur. Ils constatent qu’ils sont tendus. Qu’ils ont peur. Ils font un bilan de leur vie et découvrent que, malgré la terreur qu’ils ressentent, la foi continue de brûler dans leur âme et de les pousser en avant.

Ils cherchent à savoir où ils se sont trompés et où ils ont visé juste.

Ils profitent du moment où ils sont à terre pour se reposer, soigner leurs blessures, découvrir de nouvelles stratégies et mieux s’équiper...

Seul est vaincu celui qui renonce. Tous les autres sont victorieux...

Les vaincus sont ceux qui n’échouent pas.

La défaite vient quand nous n’obtenons pas quelque chose que nous aimons beaucoup.

 

L’échec ne nous permet pas de rêver. Sa devise, c’est : « Ne désire rien et tu ne souffriras jamais. »

La défaite prend fin quand nous nous engageons dans un nouveau combat. L’échec n’a pas de fin : c’est un choix de vie.

La défaite est pour ceux qui, malgré la peur, vivent avec l’enthousiasme et la foi.

La défaite est pour les gens courageux. Eux seuls peuvent avoir l’honneur de perdre et la joie de gagner...

Je suis ici pour dire qu’il y a des personnes qui n’ont jamais été vaincues. Ce sont celles qui n’ont jamais lutté.

Elles ont su éviter les cicatrices, les humiliations, le sentiment d’abandon et ces moments où les guerriers doutent de l’existence de Dieu.

Ces personnes peuvent se dire avec fierté : « Je n’ai jamais perdu une bataille. » Cependant, elles ne pourront jamais dire : « J’ai gagné une bataille. »

Mais elles s’en moquent. Elles vivent dans un univers où, croient-elles, rien ne les atteindra jamais, elles ferment les yeux sur les injustices et la souffrance, elle se sentent en sécurité parce qu’elles n’ont pas besoin de s’attaquer aux défis quotidiens que rencontrent ceux qui se risquent à dépasser leurs limites.

Elles n’ont jamais entendu dire : « Adieu. » Ni : « Me voilà de retour. Serre-moi dans tes bras avec tout le plaisir de quelqu’un qui m’avait perdu et m’a retrouvé. »

Ceux qui n’ont jamais connu la défaite ont l’air joyeux et supérieurs, maîtres d’une vérité pour laquelle ils n’ont pas fait le moindre geste.

Ils enseignent à leurs enfants : « Ne vous mêlez pas des conflits, vous seriez perdants. Gardez vos doutes pour vous et vous n’aurez jamais de problèmes. Si quelqu’un vous agresse, ne vous sentez pas offensés et ne vous rabaissez pas en cherchant à répondre à l’attaque. Il y a d’autres sujets de préoccupation dans la vie. »

Dans le silence de la nuit, ils affrontent leurs batailles imaginaires : les rêves non réalisés, les injustices qu’ils ont fait semblant de ne pas voir, les moments de lâcheté qu’ils ont réussi à dissimuler à tous – même à eux – et l’Amour qui a croisé leur chemin avec une étincelle dans les yeux, celui que la main de Dieu leur avait destiné et que, pourtant, ils n’ont pas eu le courage d’aborder.

Et ils promettent : « Demain sera différent. »

Mais le lendemain arrive et vient la question qui les paralyse : « Et si tout était perdu ? »

Alors ils ne font rien.

Malheur à ceux qui n’ont jamais été vaincus ! Ils ne seront pas non plus vainqueurs dans cette vie. » ... "

 

 

Paulo Coelho (Le manuscrit retrouvé)

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Merci Rihame pour ce texte simple j'ai besoin de simplicité presque enfantine ... j'ai bien peur que je sois bien vaincu car je renonce ...

 

Bah non, justement qui n'a jamais été vaincu ne sait apprécié la victoire quand elle lui revient ...Et, elle revient toujours ....

 

Justement, c'est mon fils qui m'a fait découvrir ce passage après une discussion sur la défaite et l'échec et je le trouve très juste vu tous les échecs et les défaites qu'on a peut essuyer après une si longue vie ...

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... oui mais il faut beaucoup beaucoup de courage !

 

Le courage vient avec la ténacité Hilar!

Je n'étais pas plus courageuse que d'autres quand j'ai affronté ce que j'ai affronté mais entre baisser les bras et vivre avec de probables remords , j'ai vite fait le choix de m'injecter du courage car je ne pouvais me projeter autrement que ce que je suis Today !

Même maintenant tout n'est pas rose rose mais, je suis satisfaite d'avoir fais face, de m'être battue, d'avoir échoué par moments , vaincue dans d'autres mais aussi j'ai appris la valeur des choses et surtout que nous avons tous droit à notre lot de bonheur même si ça ne vient pas forcément quand nous le désirons !

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oui mais je me sens fatigué j'ai tout donné je n'en ai pas gardé pour moi

ce n'est pas facile ... je suis tout tout nu moi qui est paradoxalement pudique mais rare les personnes qui le savent

 

c'est difficile tu sais très difficile lorsqu'on aime comme moi ...

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près de la piscine dans ce jardin entourant une belle villa à Hydra, et de ses 23 ans il regardait cette femme de 42 ans.

C'était la mère de son copain de fac.

Il la trouvait délicieusement belle dans son maillot de bain une pièce et avait décidé de la séduire...

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  • 2 weeks later...
Guest Thalwith

"Qu'est-ce qu'on devient quand on oublie les connexions enfantines, quand on les range dans un coffre du cerveau et qu'on ferme à clef comme un grenier pour jouets cassés ?"

Puis, "Qu'est-ce qu'on devient quand on a terminé d'être amants, que ça y est, on est casé, que c'est sûr, que ça devient une fatalité ?" et encore, "Qu'est-ce qu'on devient lorsqu'on laisse s'évaporer nos propres rêves, quand on les regarde s'éloigner comme des petits nuages blancs emportés par la brise,... ces fameux rêves qui irriguent l'espoir et toute la machine à pétiller de l'esprit ? Qu'est-ce qu'on devient quand tout ça s'assèche petit à petit que même la notion de jeu devient étrangère et que même l'idée d'adrénaline fait peur ?...

Qu'est-ce qu'on devient quand on ne se jette plus dans le feu de l'action et qu'on se met à tout trouver "sympa" au lieu d'aimer vraiment les choses ?

 

- Un vieux con, voilà ce qu'on devient, répondit-elle"

 

 

 

[38 mini westerns (avec des fantômes) - Mathias Malzieu]

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Guest Thalwith

Après quelque temps,

Tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.

...Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s’appuyer, et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.

Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats, ni des cadeaux, ni des promesses…

Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant.

Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et que le futur a l’habitude de ne pas tenir ses promesses.

 

Après un certain temps,

Tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.

Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.

Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme.

Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourrais faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.

Tu apprendras que les vraies amitiés continuent à grandir malgré la séparation. Et que ce qui compte, ce n’est pas ce que tu possèdes, mais qui compte dans ta vie.

Et que les bons amis sont la famille qu’il nous est permis de choisir.

Tu apprendras que nous n’avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.

Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant n’importe quoi, ou en ne rien faisant, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.

Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…

Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.

Tu commenceras à comprendre que nous ne devons pas nous comparer aux autres, sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer.

Tu découvriras qu’il te faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court…

Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront.

Et qu’être souple ne signifie pas être mou ou ne pas avoir de personnalité : car peu importe à quel point une situation est délicate ou complexe, il y a toujours deux manières de l’aborder.

Tu apprendras que les héros sont des personnes qui ont fait ce qu’il était nécessaire de faire, en assumant les conséquences.

Tu apprendras que la patience requiert une longue pratique.

Tu découvriras que parfois, la personne dont tu crois qu’elle te piétinera si tu tombes, est l’une des rares qui t’aidera à te relever.

Mûrir dépend davantage de ce que t’apprennent tes expériences que des années que tu as vécues.

Tu apprendras que tu tiens beaucoup plus de tes parents que tu veux bien le croire.

Tu apprendras qu’il ne faut jamais dire à un enfant que ses rêves sont des bêtises, car peu de choses sont aussi humiliantes ; et ce serait une tragédie s’il te croyait, car cela lui enlèverait l’espérance!

Tu apprendras que, lorsque tu sens de la colère et de la rage en toi, tu en as le droit, mais cela ne te donne pas le droit d’être cruel.

Tu découvriras que, simplement parce que telle personne ne t’aime pas comme tu le désires, cela ne signifie pas qu’elle ne t’aime pas autant qu’elle en est capable : car il y a des personnes qui nous aiment, mais qui ne savent pas comment nous le prouver…

Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres, parfois tu auras à apprendre à te pardonner à toi-même…

Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et parfois condamné…

Tu apprendras que, peu importe que tu aies le cœur brisé, le monde ne s’arrête pas de tourner.

Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs…

 

Alors, et alors seulement, tu sauras ce que tu peux réellement endurer ; que tu es fort, et que tu pourrais aller bien plus loin que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer !

C’est que réellement, la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter !

 

 

 

[Tu apprendras la vie - William Shakespeare.]

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  • 3 weeks later...
Guest Thalwith

« Je n'ai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que suis devenue arrogante, mais tout simplement parce que je suis arrivée à un point dans ma vie où je ne veux pas perdre plus de temps avec ce qui me blesse ou avec ce qui me déplaît. Je n'ai aucune patience pour le cynisme, la critique excessive ni pour les exigences d'une nature quiconque. J'ai perdu la volonté de plaire à celui q...ui n'aime pas, d'aimer à celui qui ne m'aime pas et à sourire à celui qui ne veut pas me sourire. Je ne dédie plus une seule minute à celui qui ment ou à celui qui veut manipuler. J'ai décidé de ne plus vivre avec la prétention, l'hypocrisie, la malhonnêteté et l'éloge pas cher. Je n'arrive pas a tolérer l'érudition sélective et l'arrogance académique. Je n'ai pas à m'adapter plus avec les affaires du voisinage ou avec le commérage. Je déteste les conflits et les comparaisons. Je crois à un monde de contraires et c'est pour ça que j'évite des gens ayant un caractère rigide et inflexible. En amitié, je n'aime pas le manque de loyauté ni la trahison. Je ne m'entends pas bien avec ceux qui ne savent pas donner un compliment et qui ne savent pas encourager. Les exagérations m'ennuient et j'ai du mal à accepter ceux qui n'aiment pas les animaux. Et pour couronner le tout, je n'ai aucune patience pour ceux qui ne méritent pas ma patience.» Meryl Streep

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" La défaite lors d’une bataille ou la perte de tout ce que nous pensons posséder nous causent des moments de tristesse. Mais, une fois ceux-ci passés, nous découvrons la force inconnue qui existe en chacun de nous, la force qui nous surprend et accroît notre respect de nous-mêmes...

Nous regardons autour de nous et nous nous disons : « J’ai survécu. » Et nous nous réjouissons des mots prononcés.

Seuls ceux qui ne reconnaissent pas cette force disent : « J’ai perdu. » Et ils en sont attristés.

D’autres, même souffrant de la défaite et humiliés par les histoires que les vainqueurs répandent à leur sujet, se permettent de verser quelques larmes mais ne se plaignent pas. Ils savent seulement que le combat a été interrompu et que pour le moment ils sont en situation d’infériorité.

Ils écoutent les battements de leur cœur. Ils constatent qu’ils sont tendus. Qu’ils ont peur. Ils font un bilan de leur vie et découvrent que, malgré la terreur qu’ils ressentent, la foi continue de brûler dans leur âme et de les pousser en avant.

Ils cherchent à savoir où ils se sont trompés et où ils ont visé juste.

Ils profitent du moment où ils sont à terre pour se reposer, soigner leurs blessures, découvrir de nouvelles stratégies et mieux s’équiper...

Seul est vaincu celui qui renonce. Tous les autres sont victorieux...

Les vaincus sont ceux qui n’échouent pas.

La défaite vient quand nous n’obtenons pas quelque chose que nous aimons beaucoup.

 

L’échec ne nous permet pas de rêver. Sa devise, c’est : « Ne désire rien et tu ne souffriras jamais. »

La défaite prend fin quand nous nous engageons dans un nouveau combat. L’échec n’a pas de fin : c’est un choix de vie.

La défaite est pour ceux qui, malgré la peur, vivent avec l’enthousiasme et la foi.

La défaite est pour les gens courageux. Eux seuls peuvent avoir l’honneur de perdre et la joie de gagner...

Je suis ici pour dire qu’il y a des personnes qui n’ont jamais été vaincues. Ce sont celles qui n’ont jamais lutté.

Elles ont su éviter les cicatrices, les humiliations, le sentiment d’abandon et ces moments où les guerriers doutent de l’existence de Dieu.

Ces personnes peuvent se dire avec fierté : « Je n’ai jamais perdu une bataille. » Cependant, elles ne pourront jamais dire : « J’ai gagné une bataille. »

Mais elles s’en moquent. Elles vivent dans un univers où, croient-elles, rien ne les atteindra jamais, elles ferment les yeux sur les injustices et la souffrance, elle se sentent en sécurité parce qu’elles n’ont pas besoin de s’attaquer aux défis quotidiens que rencontrent ceux qui se risquent à dépasser leurs limites.

Elles n’ont jamais entendu dire : « Adieu. » Ni : « Me voilà de retour. Serre-moi dans tes bras avec tout le plaisir de quelqu’un qui m’avait perdu et m’a retrouvé. »

Ceux qui n’ont jamais connu la défaite ont l’air joyeux et supérieurs, maîtres d’une vérité pour laquelle ils n’ont pas fait le moindre geste.

Ils enseignent à leurs enfants : « Ne vous mêlez pas des conflits, vous seriez perdants. Gardez vos doutes pour vous et vous n’aurez jamais de problèmes. Si quelqu’un vous agresse, ne vous sentez pas offensés et ne vous rabaissez pas en cherchant à répondre à l’attaque. Il y a d’autres sujets de préoccupation dans la vie. »

Dans le silence de la nuit, ils affrontent leurs batailles imaginaires : les rêves non réalisés, les injustices qu’ils ont fait semblant de ne pas voir, les moments de lâcheté qu’ils ont réussi à dissimuler à tous – même à eux – et l’Amour qui a croisé leur chemin avec une étincelle dans les yeux, celui que la main de Dieu leur avait destiné et que, pourtant, ils n’ont pas eu le courage d’aborder.

Et ils promettent : « Demain sera différent. »

Mais le lendemain arrive et vient la question qui les paralyse : « Et si tout était perdu ? »

Alors ils ne font rien.

Malheur à ceux qui n’ont jamais été vaincus ! Ils ne seront pas non plus vainqueurs dans cette vie. » ... "

 

 

Paulo Coelho (Le manuscrit retrouvé)

 

Merci Rihame pour le partage de ce texte plein de sens....

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  • 2 weeks later...
Guest Thalwith

Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses

souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant

le meilleur de soi-même dans ce que l'on fait, en restant en harmonie

avec qui l'on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasion

de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous-mêmes

et d'apporter quelque chose à l'humanité, même très humblement,

même si c'est infime. Une petite plume d'oiseau confiée au vent. Un

sourire pour les autres.

Laurent Gounelle l'homme qui voulais être heureux

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