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A vos textes....


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Guest asteroideB612

"La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout."

 

Victor Hugo

 

extrait du Discours d'ouverture du Congrès littéraire international de 1878

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Guest asteroideB612

"Descendez d'abord dans votre coeur, faites-y régner l'ordre, l'harmonie, la paix. Ensuite seulement cherchez autour de vous des âmes qui vous ressemblent et passez à l'action."

 

Platon (in La République)

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Extrait du Fils du pauvre ( Mouloud FERAOUN) : En parlant de sa soeur Titi, Fouroulou Menrad Narre :

 

Extrait :

 

"Chaque fois qu'il lui arrivait de se plaindre, elle recevait une réponse invariable : "n'est-ce pas ton frère? Quelle chance pour toi d'avoir un frère! Que Dieu te le garde! Ne pleure pas, va l'embrasser". Grâce à ce procédé, elle avait fini par croire inséparable la formule "que Dieu te le garde" du nom de frère et il était touchant de l'entendre dire à ma mère en pleurant " - C'est mon frère que Dieu me le garde, qui a mangé ma part de viande. Mon frère que dieu me le garde, a déchiré mon foulard. Petite soeur, qui est maintenant mère de famille, ton voeu a été exaucé. Dieu a gardé ton mauvais frère

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Guest asteroideB612

"Le malheur, c'est que je ne sais pas être légère en amour. Je voudrais me jeter au cou de celui que j'aime, mais j'ai si peur de l'effrayer que je tends un visage humble pour recevoir son baiser. Je l'aime à la dérobée. Quand il lève les yeux sur moi, quand il attrape mon regard, je me mets à l'unisson de son humeur. Je deviens l'amoureuse qu'il veut que je sois. Je m'enflamme à distance, me contrôle dès qu'il arrive. [...] Vous me croyez souris apeurée mais si vous pouviez poser la main sur l'amour qui bout en moi, vous seriez brûlés au troisième degré. "

 

"Il était trop doux, j'étais habituée aux méchants, aux durs. La gentillesse, je trouvais ça suspect. Et puis... il est si pur dans son coeur que, quand il me regarde, je me sens lavée. Il a épongé ma misère. L'amour m'a rendue meilleure. "

 

"Je suis nulle en expression d'amour, mais je t'aime tant que si tu ne m'embrasses plus le matin, je ne peux plus respirer, je ne sais plus mon nom,je perds le goût de la première tartine, le goût de mes recherches, le goût de tout. "

 

"Ce devrait toujours être comme ça quand on aime. Sans conditions. Sans juger. Sans établir des critères, des préférences. Je n'étais pas assez bien, n'est-ce pas ? Je ne suis toujours pas assez bien. Pas assez, pas assez, pas assez... Cette antienne a bousillé mon enfance, bousillé ma vie de femme et se prépare à saborder mon amour."

 

 

La valse lente des tortues, Katherine Pancol

 

j'ai adoré sa trilogie

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Guest asteroideB612

Je veux verser de l'eau

 

Je veux verser de l'eau dans l'Enfer et mettre le feu au Paradis, afin que disparaissent ces deux tentures et que les hommes cessent de prier Dieu par peur de l'Enfer ou par espoir d'entrer au Paradis, mais uniquement pour Sa beauté éternelle.

 

Poème de Rabia al'adawia ( Irak )

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Guest asteroideB612

J'aime l'humanité, mais, à ma grande surprise, plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier, comme individus. J'ai plus d'une fois rêvé passionnément de servir l'humanité, et peut être fussé-je vraiment monté au calvaire pour mes semblables, s'il l'avait fallu, alors que je ne puis vivre avec personne deux jours de suite dans la même chambre, je le sais par expérience.

 

Dès que je sens quelqu'un près de moi, sa personnalité opprime mon amour propre et gêne ma liberté. En vingt quatre heures je puis même prendre en grippe les meilleures gens : L'un parce qu'il reste trop longtemps à table, un autre parce qu'il est enrhumé et ne fait qu'éternuer.

 

Je deviens l'ennemi des hommes dès que je suis en contact avec eux. En revanche, invariablement, plus je déteste les gens en particulier, plus je brûle d'amour pour l'humanité en général.

 

Les Frères Karamazov de Dostoïevski

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Guest asteroideB612

" Je ne me rapelle jamais sans plaisir le temps où vous m'honoriez de noms plus doux. Souvent même je désire de les mériter de nouveau, et de finir par donner, avec vous, un exemple de constance au monde. Mais de plus grands intêrets nous appellent ; conquérir est notre destin ; il faut le suivre : peut-être au bout de la carrière nous rencontrerons-nous encore. "

 

Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos

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Et voici le passage qui m'a le plus touché dans ce livre

 

-Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.

Le petit prince s'en fut revoir les roses.

-Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard

semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.

Et les roses étaient gênées.

-Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. on ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu' elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même Quelquefois se taire. Puisque c' est ma rose.

Et il revint vers le renard:

-Adieu, dit-il...

-Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

-L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.

-C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

-C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... lit le petit prince, afin de se souvenir.

-Les hommes ont oublié, cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...

-Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.

 

C'est mon passage preferée aussi.

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Guest asteroideB612

Vous qui passez sans me voir

Sans même me dire bonsoir

Donnez-moi un peu d´espoir ce soir...

J´ai tant de peine

Vous, dont je guette un regard

Pour quelle raison ce soir

Passez-vous sans me voir?

Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"

C´est ridicule, c´est bohème,

C´est jeune et c´est triste aussi

Vous qui passez sans me voir

Me donnerez-vous ce soir

Un peu d´espoir?

 

Les souvenirs sont là pour m´étouffer

Des larmes, de fleurs, de baisers

Oui je revois les beaux matins d´avril

Nous vivions sous les toits tout en haut de la ville.

 

Vous qui passez sans me voir

Sans même me dire bonsoir

Donnez-moi un peu d´espoir ce soir...

J´ai tant de peine

Vous, dont je guette un regard

Pour quelle raison ce soir

Passez-vous sans me voir?

Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"

C´est ridicule, c´est bohème,

C´est jeune et c´est triste aussi

Vous qui passez sans me voir

Sans me donner d´espoir

Adieu... Bonsoir...

 

Jean Sablon chanté par Charles Trenet....c'est pas tout frais....mais c'est tellement bon !

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Guest asteroideB612

Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : « Parce que c'était lui, parce que c'était moi. »

Il y a, au-delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement, ne sais quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous cherchions avant que de nous être vus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'autre, qui faisaient en notre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports, je crois par quelque ordonnance du ciel ; nous nous embrassions par nos noms.

 

Les Essais de Montaigne

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  • 2 weeks later...
Guest asteroideB612

Éloge du doute

 

Extrait de l’allocution prononcée par Amin Maalouf le 2 mai 2001 lors de la remise du doctorat honoris causa que lui a décerné l’Université catholique de Louvain.

 

On l’aura compris, le doute, chez moi, n’est pas une absence de croyance, c’est un mode de croyance. Et peut-être une façon d’être, à mon niveau de fragile mortel, en phase avec les desseins du Créateur. En effet, si nous devions vivre avec la certitude qu’il n’y a rien après la mort, notre vie entière ne serait qu’une pathétique errance orgiaque et désespérée. Si, à l’inverse, nous avions la certitude qu’après la mort, il y aura la vie éternelle, quelle importance auraient encore nos quelques années ici-bas? Nous serions tous comme dans une salle d’attente, à regarder l’horloge sur le mur, à genoux de préférence, ou prosternés. C’est justement le doute qui nous permet de rester debout, et d’avancer, c’est l’incertitude qui donne un sens à notre vie. Et il m’arrive de penser que si Dieu ne fait jamais devant nous la preuve irréfutable de son existence, s’il nous laisse débattre et spéculer, c’est parce que c’est l’incertitude qui donne un sens à l’aventure humaine, c’est l’incertitude qui donne un sens à la création, à Sa création. En raison de cela, je ne puis m’empêcher de croire que Dieu a de la tendresse pour ceux qui doutent, pour ceux qui s’interrogent, pour ceux qui spéculent, pour ceux qui brouillent les pistes, et aussi pour ceux qui s’embrouillent. En revanche, je le crois courroucé par ceux qui légifèrent en son nom, et chaque jour mortifié par ceux qui tuent en invoquant son nom. Mais il s’est promis de ne pas se mêler de la gestion du monde.

 

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Guest asteroideB612

Comment oublier que l'amour est donné, d'emblée, comme une denrée brute, une passion complexe susceptible de conduire vers la lumière ou de précipiter dans les ténèbres ?

 

Ibn Arabi

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Guest asteroideB612

....

Rappelle-toi Barbara

Toi que je ne connaissais pas

Toi qui ne me connaissais pas

Rappelle-toi

Rappelle-toi quand meme ce jour-la

N'oublie pas

Un homme sous un porche s'abritait

Et il a crie ton nom

Barbara

Et tu as couru vers lui sous la pluie

Ruisselante ravie epanouie

Et tu t'es jetee dans ses bras

Rappelle-toi cela Barbara

Et ne m'en veux pas si je te tutoie

Je dis tu a tous ceux que j'aime

Meme si je ne les ai vus qu'une seule fois

Je dis tu a tous ceux qui s'aiment

Meme si je ne les connais pas

...

 

Jacques Prevert " Barbara"

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Guest asteroideB612

Il y a des mots qui nous parlent... des silences aussi parfois !

 

Il n'y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n'a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. Ça y sera.

 

Céline

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Guest asteroideB612

--------------------------------------------------------------------------------

 

Et quand on est sûr de s'aimer, quand on a reconnu dans l'être chéri la fraternité qu'on y cherchait, quelle sérénité dans l'âme ! La parole expire d'elle-même ; on sait d'avance ce qu'on va se dire ; les âmes s'entendent, les lèvres se taisent. Oh ! quel silence ! quel oubli de tout !.

 

La confession d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset

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Guest asteroideB612

Je m'en vais. .. . parce que je t'aime : je perdrais un ami si je restais. On se laisse aller à l'entraînement des plaintes, la nuit surtout, et dans un lieu sûr où l'on ne redoute rien ; plus on se plaint en sécurité, plus on devient confiant. Mais pour mon sexe, il y a trop à risquer ; trop de dangers se mêlent à cette confiance ; un cœur souffrant en des momens si beaux ne refuse point les lèvres à celui qu'on aime ; ce sont les baisers de l'amitié ; mais un ami est aussi un homme. .

 

Les coupables de Goethe

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Guest asteroideB612

Le Mot

 

Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites !

Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes.

 

TOUT, la haine et le deuil ! Et ne m'objectez pas

Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas.

Ecoutez bien ceci :

 

Tête-à-tête, en pantoufle,

Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,

Vous dites à l'oreille du plus mystérieux

De vos amis de coeur ou si vous aimez mieux,

Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,

Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,

Un mot désagréable à quelque individu.

 

Ce MOT - que vous croyez que l'on n'a pas entendu,

Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre -

Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre;

Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin,

Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,

De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;

Au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle !

Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera ;

Il suit le quai, franchit la place, et cætera

Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,

Et va, tout à travers un dédale de rues,

Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.

Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé,

Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, entre, arrive

Et railleur, regardant l'homme en face dit :

« Me voilà ! Je sors de la bouche d'un tel. »

 

Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.

 

Victor Hugo, Toute la Lyre

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Guest asteroideB612

"L'attente est une fleur simple. Elle pousse au bord du temps. C'est une fleur pauvre qui guérit tous les maux. Le temps d'attendre est un temps de délivrance. Cette délivrance opère en nous à notre insu. Elle ne nous demande rien que de la laisser faire, le temps qu'il faut, les nuits qu'elle doit.

 

Sans doute l'avez-vous remarqué : notre attente - d'un amour, d'un printemps, d'un repos - est toujours comblée par surprise. Comme si ce que nous espérions était toujours inespéré. Comme si la vraie formule d'attendre était celle-ci : ne rien prévoir - sinon l'imprévisible. Ne rien attendre - sinon l'inattendu."

 

Christian Bobin, Eloge du rien.

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Guest asteroideB612

On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dors mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré pour l'éternité, soit on y parviens et on se rend compte qu'on s'en fous. Et puis on en crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça on a singulièrement envie de boucler a boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'a ce que le sang gicle...

 

Hell de Lolita Pille

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Guest asteroideB612

Toujours Hell de Lolita Pille :

 

Six mois de bonheur...la chute lente... Et un jour on se retrouve à jouer seul. L'autre retire ses billes, reprend ses cartes, et vous restez là, comme un con, devant une partie inachevée... A attendre. Parce que vous ne pouvez faire que ça, attendre.

 

Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini.

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Guest asteroideB612

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai compris qu’en toutes circonstances,

j’étais à la bonne place, au bon moment.

Et alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle

n’étaient rien d’autre qu’un signal

lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

J’ai cessé de vouloir une vie différente

et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive

contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai commencé à percevoir l’abus

dans le fait de forcer une situation ou une personne,

dans le seul but d’obtenir ce que je veux,

sachant très bien que ni la personne ni moi-même

ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,

personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.

Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai cessé d’avoir peur du temps libre

et j’ai arrêté de faire de grands plans,

j’ai abandonné les méga-projets du futur.

Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime

quand cela me plait et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,

et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.

Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.

Et cela s’appelle… la Plénitude.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.

Mais si je la mets au service de mon cœur,

elle devient une alliée très précieuse !

Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

 

KIM ET ALISON MAC MILLEN

 

 

 

 

“ Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter...Du chaos naissent les étoiles. ”

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