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Les Héros de la Résistance


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Bachir Boumaza

 

Sa longue carrière a débuté un jour dans une petite bourgade de la colonisation, Kherrata. Il a avait été parmi les premiers manifestants qui ébranlèrent la quiétude des colons de cette région durant les massacres de 1945. En 1942, alors qu'il avait quinze ans, il adhéra au PPA. «Ils nous appelaient, disait-il, les poupia (les poupées) qui veulent faire sortir la France de chez eux», par dérision. Et oui, s'exclamait-il, c'est les poupia qui ont libéré ce pays.

 

Fervent et infatigable militant au sein du PPA, il entrera en conflit en 1952 avec la Direction et Messali Hadj pour des raisons stratégiques. Durant ce passage, il a occupé plusieurs postes au sein de ce parti, notamment à Sétif aux côtés du Docteur Lamine DEBACHINE, Mohamed BOUDIAF, Ahmed MAHSAS, Abane RAMDANE et bien d'autres figures du mouvement national.

 

Un passage au MTLD avant d'intégrer le FLN. «Interpellé le 2 novembre 1954, il fut placé en résidence surveillée avant d'être interné au camp de concentration d'Aflou jusqu'en 1957.» Petit à petit, il s'accommodera avec les étroits espaces des geôles coloniales. «Membre de la Fédération de France du PPA-MTLD, il organisa la jonction avec les syndicats français et les grandes manifestations en France qui devaient faire connaître le Mouvement National Algérien et son action syndicale». Il sera vite fait prisonnier encore une fois à Fresnes le 13 décembre 1958, d'où il s'en évadera d'une façon rocambolesque en se faisant passer pour un gardien le 2 octobre 1961. Un épisode qui mérite d'être relaté au grand public. En prison, il n'a pas perdu son temps. Il introduira une innovation en publiant un bulletin quotidien qui sera reproduit dans toutes les prisons. «Le souvenir que je garde de Bachir, c'est le bulletin d'information et le régime politique pour tous», déclare, des années plus tard, un ex-détenu.

 

A l'indépendance, il est élu au suffrage universel comme député à la constituante. Ministre du Travail et des affaires sociales sous le régime de Ben Bella, il aura l'occasion de présider ainsi le premier congrès du FLN de 1964. Ministre de l'Information sous Boumediène, il démissionnera, le 14 octobre 1966, et optera pour l'exil volontaire. «J'avais une conception du pouvoir différente», disait-il. Cependant, loin de considérer son différend avec Boumediene comme opposition, il disait que : «c'est facile de faire le procès du chef, mais c'est l'entourage qui est beaucoup plus coupable».

 

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Malika Gaïd

 

Qui est Malika Gaïd?

C’est avant tout une Algérienne, de ces Algériennes avec un caractère trempé qui, reniant le confort relatif d’une vie familiale, renonçant à sa jeunesse ou plutôt la sacrifiant, décide de répondre à l’appel de la liberté pour son pays. Malika Gaïd est une martyre de la guerre d’Algérie née en 1934 à Belcourt et dont la famille est originaire de Timenguache, un village de Beni Yaâla, près de Guenzet, dans la wilaya de Sétif. Elle est une des figures de la résistance des femmes durant la Révolution algérienne. Elle est parmi celles qui ont sacrifié leur jeunesse pour un idéal de liberté, de justice et de dignité. Incorporée dans les rangs de l’ALN en tant qu’infirmière, elle mourut les armes à la main dans une grotte-hôpital dans la région de Iwakouren pres de M’chedallah. Un ouvrage intitulé Ange de Lumière retrace sa vie. Malika Gaïd est le nom qu’a pris, à l’indépendance de l’Algérie en 1962, le Lycée de jeunes filles à Sétif.

Malika Gaïd est un symbole de l’homme et de la femme algérienne, combattante, résistante, révolutionnaire. C’est grâce à toutes les moudjahidate et moudjahidine morts au combat que l’Algérie a acquis son indépendance. Il est de ce fait incompréhensible que l’autorité qui a pris sur elle de démonétiser Malika Gaïd - si les faits sont avérés - l’ait fait sans avoir eu les autorisations nécessaires des ministères des Moudjahidine, de la Culture, et de l’Education nationale. En débaptisant les édifices qui portent des noms des maquisards morts pour ce pays, le peuple risque de les oublier. Est-ce une entreprise délibérée, Non! Je ne crois pas! On dit que la bêtise humaine est celle qui rend le mieux la notion de l’infini. Malika Gaïd fait partie du Panthéon national, elle est dans le coeur de tous les Algériens libres elle n’a pas besoin d’un lycée pour mettre à l’abri son grand sacrifice et le surpassement de soi.

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Bedj Messaouda dite Meriem

 

Bedj Messaouda dite Meriem, l'une des soeurs Bedj. Martyres de la Revolution Algérienne.

 

C'est l'une des deux jeunes filles bien élevées au sein d'une famille honorable originaire de Laghouat (Algérie) installée a Orleansville (Chlef) où elles sont nées et ont vecu. Leur conduite était appréciée de tous. Messaouda, l'aînée des deux soeurs a pris le maquis en 1956 après l'appel du FLN a la grève des etudiants. Elle rejoint les rangs de l'ALN dans la zone 1 de la wilaya 4 où était acheminée la majeure partie des etudiants grevistes qui avaient opté pour la lutte armée.

 

Elle a traversé les monts de Blida, puis le Zaccar pour se fixer dans le Dahra dans le Djbel Bissa en automne 1956. Elle était la principale animatrice du 1 er service de santé organisé par le Dr Harmouche ( Si Said) aidé par Khatib Youcef ( Si Hassan), plus tard colonel de l'ALN. Courageuse, dynamique , elle n'a jamais failli a sa tâche.

 

Dans le Dahra, elle a laissé le souvenir d'une djoundia qui honore la femme Algérienne. C'est là qu'en 1958, elle tomba au champ d'honneur. Elle a tout abondonné : le confort dans lequel elle vivait, ses études alors qu'elle allait avoir son diplôme de sage femme à Alger. Messaouda était la première femme à Orleanville a rejoindre le maquis. Elle a tout sacrifié pour l'honneur. Elle a choisi la mort pour l'amour et la liberté de son cher pays.

 

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ils étaient beaux, ils étaient jeunes, ils avaient un idéal...

Aujourd'hui grace à eux...nous sommes libres, peut-être que tout n'est pas parfait , mais nous sommes libres...et ça n'a pas de prix...

 

en ce qui nous concerne la mention : mérite mieux et pouvait mieux faire

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tu préfères qu'on en parle pas?

 

 

 

Si au contraire, je réponds aux bons patriotes qui jouent les néo moudjahidines qui disent ça suffisait pas fallait faire plus, alors que déjà eux dès que tu forces un peu le débat ils couinent, alors sur un champ de bataille au 1er coup de fusil j'aurai aimé les voir détaler comme des lapins :mdr:

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A la mémoire de tous les héros..à mon oncle que j'ai jamais connu..descendu avec ses frères par les lâches quelque part dans les jbel de Sétif...enterrés quelque part par les autres frères...pour la libérté du pays!

merci au créateur de ce topic pour cette pensée.

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A la mémoire de tous les héros..à mon oncle que j'ai jamais connu..descendu avec ses frères par les lâches quelque part dans les jbel de Sétif...enterrés quelque part par les autres frères...pour la libérté du pays!

merci au créateur de ce topic pour cette pensée.

Allah y rhmou, Qu'ALLAH L'Accueil dans son vaste paradis...

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